Des entretiens Poutine-Trump sans conditions préalables sont possibles (Kremlin)

Le président russe Vladimir Poutine est ouvert à d’éventuelles négociations avec le président élu américain Donald Trump sans aucune condition préalable, a déclaré vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Il a indiqué qu’aucune condition spécifique n’était requise pour de telles négociations, ajoutant que les deux dirigeants devaient faire preuve d’un désir mutuel et d’une volonté politique de résoudre les problèmes existants par le biais du dialogue.

M. Peskov a également confirmé que M. Poutine était ouvert à de futures discussions avec M. Trump et que la planification d’une rencontre pourrait commencer dès que M. Trump prendra ses fonctions à la fin du mois.

“Nous constatons que M. Trump a également exprimé sa volonté de résoudre les problèmes par le dialogue et nous nous en félicitons”, a poursuivi le porte-parole.

Il a souligné que la position de la Russie sur l’Ukraine, telle qu’exposée par M. Poutine en juillet dernier, demeure claire et cohérente. Selon lui, cette position restera inchangée lors de tout entretien éventuel entre MM. Poutine et Trump.




Grâce Royale au profit de 1.304 personnes à l’occasion de la commémoration de la présentation du Manifeste de l’Indépendance

À l’occasion de la commémoration de la présentation du Manifeste de l’Indépendance, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a bien voulu accorder Sa grâce à 1.304 personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume, annonce le ministère de la Justice dans un communiqué.

En voici le texte :

“À l’occasion de la commémoration de la présentation du Manifeste de l’Indépendance de cette année 1446 H-2025 G, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu perpétue Sa gloire, a bien voulu accorder Sa grâce à un ensemble de personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume. Ces personnes sont au nombre de 1.304 et se présentent comme suit :

*Les bénéficiaires de la Grâce Royale qui sont en détention sont au nombre de 948 détenus se répartissant comme suit :

– Grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 33 détenus.

– Remise de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 915 détenus.

*Les bénéficiaires de la Grâce Royale qui sont en liberté sont au nombre de 356 personnes se répartissant comme suit :

– Grâce sur la peine d’emprisonnement ou son reliquat au profit de 62 personnes.

– Grâce sur la peine d’emprisonnement avec maintien de l’amende au profit de 15 personnes.

– Grâce sur la peine d’amende au profit de 260 personnes.

– Grâce sur la peine d’emprisonnement et d’amende au profit de 19 personnes.

Puisse Dieu garder Sa Majesté le Roi, source de clémence et de miséricorde, perpétuer Sa gloire et préserver Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan ainsi que tous les membres de la Famille Royale”.




Les FAR de Rabat et le Raja Casablanca prêts pour le derby marocain alors que la cinquième journée s’annonce déterminante

En dehors d’Al Hilal du Soudan, la seule équipe déjà assurée de disputer la prochaine étape, toutes les autres clubs engagés dans la prestigieuse compétition africaine interclubs doivent encore cravacher pour obtenir leur sésame.

Groupe A

Les géants soudanais d’Al Hilal Omdurman, déjà qualifiés pour les quarts de finale, accueillent les Young Africans dimanche dans un duel dont l’issue s’annonce déterminante pour le classement final. Al Hilal est en tête du groupe avec 10 points et cherchera à consolider sa position. Les Young Africans, encouragés par leur remontée victorieuse contre le TP Mazembe lors de la 4e journée, ont besoin d’un résultat positif pour garder leurs espoirs de qualification en vie. Pendant ce temps, le MC Alger cherchera à renforcer sa position en recevant Mazembe vendredi. Une victoire des Algériens les rapprocherait de la deuxième place au classement final.

Groupe B

Les FAR de Rabat chercheront à assurer leur place au prochain tour en recevant le Raja Casablanca dans un derby marocain à enjeux élevés samedi. Les FAR de Rabat occupent la tête du groupe avec huit points et n’ont besoin que d’un nul pour avancer. Le Raja, qui sort d’une courte victoire contre les Mamelodi Sundowns, aura à cœur de se venger de sa défaite au match aller contre ce rival du championnat marocain. Les Sundowns se rendent au Congo pour affronter Maniema Union. Les deux équipes doivent impérativement gagner des points pour rester dans la course.

Groupe C

Les Orlando Pirates sont en tête du groupe C mais doivent faire face à un test difficile à domicile contre le CR Belouizdad dimanche. Les Pirates, avec huit points, peuvent se qualifier en cas de victoire. Belouizdad, à deux points derrière, cherchera à capitaliser sur sa victoire spectaculaire contre Al Ahly. Les tenants du titre égyptiens, désormais troisièmes du groupe, doivent vaincre le Stade d’Abidjan, dernier du classement, samedi pour éviter une élimination surprise.

Groupe D

Le groupe D reste encore plus serré, avec Pyramids et Esperance à égalité avec sept points. Les Pyramids se déplacent en Angola pour affronter la Sagrada Esperança samedi, avec la possibilité de se qualifier en cas de match nul. La Sagrada, avec cinq points, cherchera à capitaliser sur l’avantage du terrain. Pendant ce temps, l’Espérance en déplacement à Djoliba dimanche, cherchera à rebondir après sa défaite contre Pyramids et à assurer sa qualification.

Calendrier de la 5e journée

Groupe A

MC Alger – TP Mazembe – 10 janvier, 19h00 GMT

Al Hilal Omdurman – Young Africans – 12 janvier, 19h00 GMT

Groupe B

Maniema Union – Mamelodi Sundowns – 11 janvier, 13h00 GMT

FAR Rabat – Raja Casablanca – 11 janvier, 19h00 GMT

Groupe C

Stade d’Abidjan – Al Ahly – 11 janvier, 16h00 GMT

Orlando Pirates – CR Belouizdad – 12 janvier, 13h00 GMT

Groupe D

Sagrada Esperança – Pyramids – 11 janvier, 16h00 GMT

Djoliba – Espérance – 12 janvier, 16h00 GMT




Zinedine Zidane, l’annonce totalement inattendue !

Grand favori pour le poste de sélectionneur des Bleus en 2026, Zinedine Zidane “ne viendra pas” après Didier Deschamps.

La succession de Didier Deschamps est officiellement ouverte. Depuis que le sélectionneur de l’équipe de France a annoncé sur TF1 son départ en 2026, après la Coupe du monde si les Bleus se qualifient, plusieurs noms circulent pour le remplacer. Mais deux grands favoris se dégagent nettement: Zinedine Zidane et Thierry Henry.

Le premier est libre de tout contrat depuis qu’il a quitté le Real Madrid en mai 2021 et le second a repris son rôle de consultant après avoir claqué la porte des Espoirs pour raisons personnelles à l’issue des Jeux Olympiques de Paris 2024. Si « Zizou » est « une évidence » aux yeux de Bixente Lizarazu, une énorme surprise n’est pas à exclure.

C’est en tout cas l’avis de Cyril Hanouna qui, cette semaine dans l’émission Touche pas à mon poste, s’est exprimé sur ce dossier. « Beaucoup de gens parlent de Zinedine Zidane. Zinedine Zidane est quelqu’un d’extrêmement intelligent et je ne pense pas qu’il passera après Didier Deschamps », a affirmé l’animateur vedette de la chaîne C8.

« Zidane ne viendra pas après Deschamps »

« Je ne dis pas que Thierry Henry est moins intelligent, il l’est aussi. Mais je pense que Thierry Henry sera le prochain sélectionneur de l’équipe de France, a ajouté le trublion du PAF. Zidane arrivera après. Zidane ne viendra pas après Deschamps. Je pense qu’il y aura un temps de latence entre les deux. Il laissera Thierry Henry y aller. »

Pour lui, « c’est compliqué de passer après Deschamps », qui a décroché une nouvelle étoile de champion du monde sur le banc des Bleus en 2018. Pour autant, « il voit mal Zinedine Zidane ne pas revenir d’ici 2026 dans un grand club ». La seule option que « ZZ » est prêt à envisager est le Real Madrid, où Carlo Ancelotti quittera ses fonctions l’an prochain.




Florentin Kage M. dénonce l’ingérence de Constant Mutamba dans un litige parcellaire

L’homme d’affaires congolais Florentin Kage Mwanzita a dénoncé ce vendredi 11 janvier 2025, l’ingérence du ministre congolais d’Etat en charge de la Justice dans un litige parcellaire qui oppose Mme Ntumba Kabalu à M. El-Riz Abed, un sujet étranger, alors que la décision du juge a été déjà rendue.

Face à la presse réunie à sa résidence, M. Florentin Kage a brandi la lettre du ministre de la Justice, dans laquelle ce membre du Gouvernement demande de surseoir l’exécution de la décision déjà rendue par le juge au motif qu’il y aurait beaucoup de controverses entre les parties.


Dans cette correspondance datée du 23 décembre 2024 adressée au président de la Chambre nationale des Huissiers, le ministre Constant Mutamba, indique que ce dossier sera pris en charge après la première quinzaine du mois de janvier 2025 pour une solution idoine conforme à la loi.
C’est ce paragraphe de trop, qui a malheureusement dénudé l’intention cachée de l’homme aux cheveux crépus, qui, intentionnellement a touché à l’indépendance de la justice.
« J’ai été choqué. Choqué parce qu’il y a un ministre qui s’ingère dans les affaires judiciaires de façon grossière. Et là, je ne vais pas parler en l’air parce que je suis tombé dans une affaire qui me concerne. Je suis vraiment choqué parce qu’on ne peut pas comprendre qu’après tous les efforts fournis et qu’on a mis pour que nous ayons un Etat de droits et qu’en cette période qu’on a mis un Etat de droits que certaines personnes profitant de ce qu’on a appelé, disons ce gouvernement qui a rassemblé tout le monde, parce que pour être ensemble dans une vision politique, vous devrez avoir la même vision. Mais dans notre pays, on a fait un mélange au nom de l’Union sacrée. Mais l’Union sacrée, vous devrez l’avoir dans l’esprit parce que le pouvoir actuel vient d’où ? Il vient de combats de quelques personnes quisont connues. Paix à son âme Etienne Tshisekedi. Il n’est pas à présenter. On sait ce qui a été son combat pour qu’il y ait un Etat de droits. Et on ne voulait pas que dans la continuité de son combat que les gens viennent avec des choses pareilles. Voilà une décision judiciaire qui a été prise, un ministre prend une lettre pour dire n’exécutez pas cette décision. Il s’agit du ministre de la Justice », a dénoncé d’un ton monté l’homme d’affaires congolais, qui crie à la violation des articles 150 et 151 de la Constitutions, dont le premier stipule ceci : « Le pouvoir judicaire est le garant des libertés individuelles et des droits fondamentaux de citoyens. Alors que le deuxième dit « que les juges ne sont soumis dans leur fonction qu’à l’autorité de la loi ». Le pouvoir exécutif ne peut pas donner l’injonction aux juges.
«  Mais quand un juge a déjà rendu une décision, vous venez parce que vous êtes ministre, dire qu’on n’exécute pas, ces choses m’étonnent. Je ne pouvais pas imaginer qu’en cette période et dans ce gouvernement que l’on puisse avoir des personnes qui agissent encore de cette manière», s’est exclamé Florentin Kage sur ce comportement du ministre, qui selon ses dires «  fait du folklore juridique ».

De quoi s’agit-il ?

Selon l’homme d’affaires congolais, il s’agit d’un litige parcellaire, dont la décision a été déjà rendue mais que le ministre s’oppose à son exécution.
«  Avant de dénoncer à la place publique ce comportement, nous avons écrit à plusieurs autorités de la hiérarchie gouvernementale pour expliquer et dénoncer ce comportement. Il s’agit d’un litige de parcelle où le ministre prend position en réalité en faveur d’un sujet étranger contre les nationaux. Vous spoliez le bien d’un national qu’il a acquis à la sueur de son front pour les céder à un sujet étranger. C’est des choses inacceptables dans ce gouvernement, qui est censé être un gouvernement patriotique (…) », a déclaré Florentin Kage.
A l’en croire, ce dossier est passé par toutes les institutions judiciaires. Et même qu’il y a eu un jugement qui a acquis la force de la chose jugée. «  Le dossier a été examiné au Parquet général près la Cour de cassation, on a donné un avis, l’Inspectorat général des affaires judiciaires, on a donné aussi un avis de grande instance et le dossier passe par la commission que lui-même a instituée, et cette commission a donné un avis favorable pour dire qu’on peut exécuter la décision du juge. Mais voilà que quelques temps après, par une lettre contraire à ce que sa propre commission a dit », a encore une fois dénoncé M. Florentin Kage, qui estime que cette ingérence de mauvais goût, décriée par tous, décourage et freine le bon élan que le pays a pris pour son essor.
Prince Yassa