La Chine soumet deux documents sur la lutte contre les changements climatiques à l’ONU
La Chine a soumis deux rapports au secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, détaillant ses actions et ses progrès en la matière, selon le ministère de l’Ecologie et de l’Environnement.
Les deux documents, à savoir le premier rapport biennal de transparence sur les changements climatiques et le quatrième rapport biennal de mise à jour, ont été soumis comme prévu à la fin de 2024.
Les deux rapports couvrent un large éventail d’informations, dont l’inventaire national des gaz à effet de serre de la Chine, les progrès réalisés dans les contributions déterminées au niveau national, les actions politiques et leurs effets en matière de réduction des émissions, les impacts des changements climatiques et l’adaptation, ainsi que les besoins en matière de financement et de technologie et le soutien obtenu dans ce domaine.
Les émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB de la Chine ont diminué de plus de 50% en 2021 par rapport à 2005, et son stock forestier a augmenté de plus de 6,49 milliards de mètres cubes, selon les rapports. En 2023, les combustibles non fossiles représentaient 17,9% de la consommation totale d’énergie de la Chine, tandis qu’en octobre 2024, la capacité totale installée d’énergie éolienne et solaire dans le pays avait atteint 1,28 milliard de kilowatts.
La mise en œuvre des différents objectifs est en bonne voie, les objectifs relatifs au stock forestier et à la capacité totale installée d’énergie éolienne et solaire ayant été atteints plus tôt que prévu, révèlent les rapports.
Les rapports évaluent l’impact des changements climatiques sur les écosystèmes naturels et le développement social et économique de la Chine, ainsi que les pertes et les dommages qui en découlent. Le pays a également présenté ses politiques et ses expériences en matière de lutte contre les changements climatiques dans ces rapports.
Le lien durable entre la Chine et l’Afrique favorise la prospérité partagée et la modernisation (COMMENTAIRE)
Pendant 35 années consécutives, les ministres chinois des Affaires étrangères ont fait toujours de l’Afrique la destination de leur première visite à l’étranger de l’année, reflétant ainsi l’amitié profonde, durable et en constante évolution entre la Chine et l’Afrique.
Ce geste, alors que le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi vient de conclure une tournée dans quatre pays africains, en dit long sur le lien profond entre la Chine et l’Afrique, une relation qui n’est pas définie par la géographie ou la culture, mais par l’esprit durable d’une véritable amitié et d’une poursuite commune de la modernisation.
Cette amitié solide se nourrit d’un soutien inébranlable et d’un respect mutuel pour les intérêts fondamentaux de chacun. Il y a plus de 50 ans, les pays africains ont soutenu le retour de la République populaire de Chine aux Nations Unies, illustrant ce lien durable par leur adhésion inébranlable au principe d’une seule Chine et leur soutien résolu aux principales préoccupations chinoises.
Dans le même temps, la Chine a défendu sans relâche l’Afrique sur la scène internationale, en étant la première à soutenir l’adhésion de l’Union africaine au G20. Cela permet non seulement d’élever le statut mondial de l’Afrique, mais aussi d’amplifier la voix du Sud global sur des questions vitales telles que le changement climatique, la santé mondiale, la pauvreté et la réforme du commerce.
La profondeur de l’amitié entre la Chine et l’Afrique se reflète le plus clairement dans les résultats tangibles de leur coopération. Depuis sa création en 2000, le Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) a joué un rôle déterminant dans le développement de l’Afrique et l’amélioration du bien-être de ses habitants. Il est la marque de l’unité sino-africaine, un symbole de la coopération Sud-Sud et un exemple de premier plan pour les partenariats internationaux avec le continent.
Au cours des 25 dernières années, les entreprises chinoises ont aidé les pays africains à construire ou à moderniser plus de 10.000km de voies ferrées, près de 100.000km d’autoroutes, 1.000 ponts, 100 ports et 66.000km de lignes de transport et de distribution d’électricité, qui ont tous créé des artères de connectivité à travers le continent africain.
Au-delà des infrastructures, la Chine collabore également avec l’Afrique pour favoriser la transition écologique du continent grâce à des investissements dans l’hydroélectricité, l’énergie éolienne et l’énergie solaire, et pour relever des défis majeurs en matière de technologie agricole et de sécurité alimentaire.
Au cours de la dernière décennie, la Chine a mis en place 24 centres de démonstration de technologies agricoles en Afrique et a popularisé plus de 300 technologies agricoles avancées, qui ont permis d’augmenter les rendements des cultures locales de 30% à 60% en moyenne, ce qui a profité à plus d’un million d’agriculteurs dans les pays africains.
Les liens économiques entre les deux parties continuent de se développer. Les investissements directs chinois, qui s’élèvent à plus de 40 milliards de dollars d’ici la fin de 2023, ont fait de la Chine un investisseur étranger de premier plan en Afrique.
Depuis le 1er décembre 2024, la Chine a accordé à tous les pays les moins avancés avec lesquels elle entretient des relations diplomatiques, dont 33 pays africains, un régime à zéro droit de douane sur 100% de leurs catégories de produits, illustrant ainsi l’engagement de la Chine en faveur d’une croissance partagée.
Ces initiatives ont non seulement stimulé les infrastructures, la technologie et la croissance industrielle de l’Afrique, mais elles ont également amélioré l’accès des communautés locales à l’éducation, à la santé et à l’énergie, soutenant ainsi les efforts de l’Afrique dans des domaines aussi cruciaux que la réduction de la pauvreté, la réponse au changement climatique et la diversification économique.
La véritable amitié est également illustrée par leur quête commune de modernisation. Le sommet de Beijing 2024 du FCSA a marqué un tournant. Lors de ce sommet, le président chinois Xi Jinping a proposé que les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays africains ayant des liens diplomatiques avec elle soient élevées au rang de relations stratégiques.
M. Xi a également proposé que les relations sino-africaines soient caractérisées de manière générale par une communauté de destin sino-africaine par tous les temps, pour la nouvelle ère.
Pour concrétiser la vision de la modernisation, M. Xi a proposé dix actions de partenariat à mettre en œuvre au cours des trois prochaines années, qui couvrent des domaines tels que l’apprentissage mutuel entre les civilisations, la prospérité commerciale, la coopération de la chaîne industrielle et la connectivité.
Alors que la Chine renforce sa coopération avec les pays africains, l’accent reste mis sur la création de résultats à long terme et mutuellement bénéfiques qui s’alignent sur les objectifs de développement des deux parties. Cet engagement durable devrait permettre de réaliser de nouveaux progrès et de renforcer la coopération dans les années à venir.
Dans un monde marqué par la politique de puissance et l’hégémonie, l’importance du partenariat sino-africain devient encore plus évidente. Il représente un symbole d’égalité, de développement commun et de prospérité partagée.
Alors que les deux parties sont engagées ensemble sur la voie de la modernisation, elles démontrent non seulement la force de la collaboration, mais inspirent également le monde à s’unir dans la poursuite de la prospérité, de la justice et de la paix pour tous.
Kampala: M. El Bouari réaffirme l’engagement du Maroc pour le développement d’une agriculture résiliente
Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a mis en avant, samedi à Kampala, les efforts du Maroc visant à développer une agriculture durable et résiliente.
“Le Royaume du Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, réaffirme son engagement à accroître et à accélérer les investissements dans la résilience du système alimentaire et plus particulièrement du secteur agricole”, a souligné M. El Bouari qui intervenait lors des travaux du Sommet du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), organisé du 9 au 11 janvier dans la capitale ougandaise.
En parfait alignement avec les objectifs de développement de l’agriculture durable en Afrique, le Maroc a déployé la stratégie Génération Green 2020-2030, relative au développement agricole, et qui capitalise sur les acquis positifs du Plan Maroc vert 2008-2020, a fait savoir le ministre qui conduit une importante délégation marocaine à cet événement d’envergure.
Plus de 10% du budget d’investissement public national est alloué à l’agriculture, en plus de 16 milliards de dollars d’investissements destinés à la maîtrise de l’eau à l’horizon 2027, a-t-il indiqué.
Dans la même lignée, M. El Bouari a mis en relief la généralisation de la protection sociale à l’ensemble des agriculteurs, notant que cette initiative reflète la centralité du capital humain dans la politique marocaine de développement durable.
Les efforts déployés par le Maroc ont été reconnus à l’échelle continental lors des revues biennales de suivi du plan d’action de la Déclaration de Malabo, a-t-il rappelé, notant que ces biennales ont placé le Royaume au premier rang en Afrique du Nord et à la deuxième position au niveau continental.
“Nous sommes également guidés par la Vision Royale qui repose sur la confiance dans la coopération Sud-Sud, une coopération solidaire et durable dont les succès attestent de la pertinence de ce choix dans la contribution à l’atteinte des objectifs du PDDAA”, a ajouté le responsable gouvernemental, réaffirmant le ferme engagement du Maroc en faveur de l’atteinte des objectifs du PDDAA 2026-2035, pour une Afrique prospère, résiliente et solidaire.
Par ailleurs, M. El Bouari a tenu à souligner que le sommet de Kampala intervient à un moment où les économies africaines pâtissent encore des conséquences de la succession des crises depuis 2020, et qui ont affecté le secteur agro-alimentaire.
Appelant à l’action pour relever les défis actuels et futurs liés à la sécurité alimentaire, le ministre a déploré que l’Afrique importe environ 80 milliards de dollars par an en denrées alimentaires, bien qu’elle dispose de ressources naturelles et humaines importantes, à même de devenir un acteur majeur de la production alimentaire mondiale.
“La résilience de l’Afrique passe également par le développement du commerce intra africain qui est un levier de l’intégration économique de notre continent”, a-t-il poursuivi, notant que la Zone de libre-échange continentale Africaine constitue une réelle opportunité dans ce sens.
Les travaux du Sommet du PDDAA se sont ouverts, jeudi, avec la participation d’une importante délégation marocaine conduite par M. Ahmed El Bouari et composée notamment du Secrétaire général du département de l’Agriculture, Redouane Arrach, du directeur de l’Irrigation et de l’Aménagement de l’espace agricole par intérim, au sein de ce département, Zakaria El Yacoubi, et de l’Ambassadeur du Maroc auprès de la République Unie de Tanzanie et de l’Union des Comores, Zakaria El Goumiri.
Prennent part à ce sommet, organisé par la Commission de l’Union africaine, plus de 2.000 participants, dont des chefs d’État, des responsables gouvernementaux, des représentants du secteur privé et de la société civile, ainsi que des experts et des scientifiques.
Lors de cet événement, placé sous le thème “Une seule voix, une seule terre”, les participants se sont penchés sur l’élaboration et l’adoption du Plan d’action PDDAA (2026-2035) et de la Déclaration de Kampala.
Grâce à la vision éclairée de SM le Roi, la transition énergétique est en marche, portée par des réformes stratégiques et un écosystème innovant (Think Tank français)
Grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la transition énergétique est en marche, portée par des réformes stratégiques et un écosystème innovant, souligne l’Institut international d’Études géopolitiques (IIEG), basé à Montpellier.
Dans une note conceptuelle intitulée “la mobilité électrique, un levier stratégique pour l’Afrique, le Maroc et au-delà de l’Europe”, signée de son président Khaled Hamadé, le think tank français note que le Maroc fait figure de modèle de leadership en matière de mobilité électrique, à la faveur d’une vision stratégique claire, relevant que le Royaume possède tous les atouts pour devenir un hub africain et mondial de cette mobilité électrique.
Cette ambition est confortée notamment par des infrastructures énergétiques de pointe, comme Noor Ouarzazate ou les parcs éoliens (Tarfaya ou Jbel Lahdid) qui renforcent la capacité du Maroc à produire de l’énergie propre et compétitive, essentielle pour soutenir un écosystème de mobilité électrique durable et par des réformes structurelles comme celle de l’ANRE récemment et la modernisation des politiques énergétiques qui offrent un cadre favorable à l’intégration de nouvelles technologies.
Le Maroc, ajoute la même source, a initié tout un plan de mise en œuvre de smart cities et de connectivité urbaine qui permettent de tester des solutions novatrices intégrant la mobilité électrique dans une approche globale de durabilité et de gestion urbaine, outre l’intégration de solutions fintech et de technologies de surveillance intelligente, combinées à des mesures de sécurité robustes, ce qui ouvre la voie à une mobilité légère qui est non seulement plus verte mais aussi plus connectée.
L’Institut International d’Études géopolitiques relève dans le même contexte le rôle déterminant de la coopération internationale dans le développement de la mobilité électrique au Maroc, rappelant que le Royaume a attiré en 2024 des investissements directs étrangers (IDE) significatifs dans le secteur des batteries pour véhicules électriques.
Il a également souligné une montée en puissance des programmes de formation spécialisés dans les métiers des énergies renouvelables, du stockage d’énergie et de la mobilité électrique qui favorisent l’émergence d’une de compétences essentielles pour accompagner la transition énergétique.
Cet environnement favorable et le potentiel dont dispose le Royaume, ajoute la note de l’IIEG, est de nature à offrir aux investisseurs internationaux le cadre idoine pour implanter leurs projets au Maroc, fort de sa résilience économique, sa stabilité institutionnelle et sa position stratégique en tant que porte d’entrée vers l’Afrique.
En investissant dans les infrastructures modernes, en favorisant les synergies entre acteurs publics et privés et en soutenant des initiatives collaboratives, a estimé l’auteur de la note de l’IIEG, le Maroc se positionne progressivement comme un hub mondial de la mobilité électrique en s’appuyant sur une stratégie industrielle ambitieuse, portée par des réformes structurantes et des projets de grande envergure, tels que la R&D autour des batteries électriques (notamment la technologie Lithium-Fer-Phosphate) et le développement de véhicules à faible empreinte carbone.
Cette transformation, a-t-il poursuivi, s’inscrit dans une volonté de bâtir des communautés résilientes et connectées, où l’innovation est mise au service du développement durable.
Et d’ajouter que le Maroc démontre ainsi qu’il est possible de concilier avancées technologiques, accessibilité financière et respect des engagements environnementaux.
La cinquième journée ou la bataille pour la survie
La phase de groupes de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies 2024/25 atteint une cinquième journée décisive dimanche. Dans tous les groupes, les équipes devront se battre pour assurer leur survie dans la compétition.
Groupe A : Constantine à un pas
L’équipe algérienne du CS Constantine qui est à deux doigts de se qualifier en accueille le CS Sfaxien de Tunisie dans un derby nord-africain très attendu. Constantine est en tête du groupe avec 9 points, tandis que Sfaxien, sans victoire et sans point, est déjà éliminé. Une victoire ou un match nul pour Constantine, couplé à un résultat favorable dans le match entre Onze Bravos et Simba SC, pourrait confirmer sa progression. Pendant ce temps, l’équipe angolaise Onze Bravos aura une tâche difficile contre le Simba SC de Tanzanie, qui est à égalité de points avec Constantine mais à la traîne à la différence de buts.
Groupe B : Berkane continue sa domination
Le RS Berkane, déjà qualifié pour les quarts de finale avec un bilan sans tache de 12 points, cherchera à poursuivre sur sa lancée en se rendant sur le terrain du CD Lunda Sul d’Angola. Le Lunda Sul, avec un seul point, est hors course. La lutte pour la deuxième place qualificative se joue entre les Sud-Africains de Stellenbosch FC (6 points) et les Maliens du Stade Malien (4 points). Stellenbosch reçoit le Stade Malien dans ce qui s’annonce comme une rencontre palpitante, les deux équipes étant conscientes qu’une victoire pourrait être décisive.
Groupe C : L’USM Alger face à un défi de taille
L’USM Alger se déplace pour affronter les Botswanais d’Orapa United, avec pour objectif de consolider son avance dans un groupe serré. Alger compte 8 points, suivi de près par l’ASEC Mimosas et le Jaraaf de Dakar, tous deux à 5 points. L’ASEC rend visite aux Sénégalais du Jaraaf dans un match qui pourrait déterminer le classement final du groupe.
Groupe D : Zamalek et Al-Masry en tête
Le Zamalek, champion en titre, reçoit au Caire les Black Bulls du Mozambique, avec pour objectif de décrocher sa place en huitièmes de finale. Avec 8 points, le Zamalek est en tête du groupe, suivi de ses compatriotes d’Al-Masry (5 points). Al-Masry affronte les Nigérians d’Enyimba, à égalité de points avec les Black Bulls. Ces deux rencontres sont cruciales pour déterminer les qualifiés du groupe.
Calendrier de la 5e journée
Groupe A
13h00 : CD Lunda Sul (Ang) – RS Berkane (mars), Estádio dos Coqueiros
13h00 : Onze Bravos (Ang) – Simba SC (Tan), Stade 11 novembre
Groupe B
13h00 : Stellenbosch (Rsa) – Stade Malien (Mli), Stade Danie Craven
Groupe C
13h00 : Orapa United (Bot) – USM Alger (Alg), Stade National
16h00 : Jaraaf (Sen) – ASEC Mimosas (Ivo), Stade Lat Dior
Groupe D
16h00 : Black Bulls (Moz) – Zamalek (Egy), Stade international du Caire
16h00 : Enyimba (Nga)- Al-Masry (Egy), Stade international d’Enyimba
Grâce à un Shalulile des grands jours, les Sundowns s’imposent au Congo, Maniema Union éliminé
Les Mamelodi Sundowns ont remporté une victoire spectaculaire 2-1 contre Maniema Union lors de la cinquième journée de la phase de groupes de la Ligue des champions de la CAF TotalEnergies samedi.
Le match, disputé au stade des Martyrs de Kinshasa, a permis à l’équipe sud-africaine de rester dans la course pour une place en quart de finale.
Le Maniema Union a pris l’avantage à la 38e minute grâce à l’attaquant congolais Jafty Kitambala, à la conclusion d’une contre-attaque. Une avance méritée pour l’équipe locale dominatrice dès l’entame de la partie.
Les Sundowns, qui ont eu du mal à briser une défense rigide du Maniema, sont rentrés à la pause menés.
En deuxième mi-temps, les Sundowns ont repris la possession du ballon, avec une pression offensive incessante.
Leur persévérance a porté ses fruits à la 83e minute lorsque l’attaquant namibien Peter Shalulile a repris avec talent un centre pour marqur le but égalisateur.
Alors que l’on s’acheminait vers un match nul, un un événement déchirant s’est produit pour Maniema Union dans les dernières minutes du temps additionnel.
Le défenseur Exosya Mwanda a par inadvertance dévié le ballon dans ses propres filets alors qu’il tentait de dégager un centre dangereux des Sundowns, offrant ainsi aux visiteurs une victoire décisive.
Le résultat permet aux Sundowns de grimper à 8 points, et d’occuper la deuxième place du groupe B, tandis que Maniema Union reste à 3 points et est éliminé de la course aux quarts de finale.
Emam Ashour s’offre un festival à Abidjan et rapproche Al Ahly des quarts, Pyramids FC qualifié
Le club égyptien s’est imposé (3-1) samedi sur le terrain du Stade d’Abidjan dans le cadre de la cinquième journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies dans la poule B, grâce à un triplé de son attaquant Emam Ashour.
Pyramids, l’autre club égyptien s’impose également en Angola et se qualifie pour le tour suivant.
Stade d’Abidjan 1-3 Al Ahly
Battu par les algériens du CR Beluizdad à la précédente journée, Al Ahly avait besoin d’un succès samedi face au Stade d’Abidjan pour éviter de plonger dans le doute. Mission accomplie pour les champions en titre qui n’ont pas tremblé au Stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, s’imposant 3-1. Le club égyptien a dû s’en remettre à son attaquant Emam Ashour, auteur d’un triplé spectaculaire.
Le buteur de 26 ans est entré en scène en seconde période alors que Al Ahly avait regagné les vestiaires avec un but à remonter après l’ouverture du score de Saint-Jean Firmin Koré à la 26ème minute. A la 53ème minute, il égalise d’abord d’une frappe précise avant de s’offrir un doublé à la 73ème minute où il conclut un centre délivré par Khaled Abdel Fattah. Toujours aussi insatiable, Ashour termine son récital par un troisième but dans les arrêts de jeu.
Grâce à ce succès 3-1, Al Ahly se positionne en tête du groupe C avec 10 points, en attendant le résultat du choc entre Orlando Pirates (8 points) le CR Belouizdad (6 points). Avec 1 seul point pris en cinq sorties, le Stade d’Abidjan est déjà hors course alors qu’un faux pas du Belouizdad sur la pelouse d’Orlando Pirates dimanche suffit à propulser les égyptiens en quarts.
Sagrada Esperança 0-1 Pyramids FC
Dans le groupe D, Pyramids FC a décroché son ticket pour les quarts grâce à un succès 1-0 sur la pelouse de Sagrada Esperança en Angola. Marwan Hamdi a inscrit l’unique but de la partie en toute fin de match. Avec 10 points, les égyptiens trônent en tête du groupe et ne peuvent plus être rejoints par leur victime du jour, troisième avec 5 unités. En cas de succès dimanche face à Djoliba, l’Espérance de Tunis s’offrirait l’autre ticket du groupe D.
La BCC recommande le suivi rapproché des facteurs de liquidité susceptibles de perturber les principaux marchés en début d’année
Selon la conjoncture économique en bref, l’environnement économique national est marqué par la tendance à la stabilisation des principaux indicateurs macroéconomiques, résultant de l’application des politiques conjoncturelles prudentes. Ainsi, la croissance économique devrait demeurer résiliente. En effet, le taux de croissance attendu pour 2024 est de 6,0%, essentiellement tiré par le secteur extractif.
A la première semaine de janvier 2025, le marché des biens et services montre une légère décélération du rythme de formation des prix, en raison de la baisse des pressions sur la demande de certains produits post-festivités. Le taux d’inflation, qui était de 0,215% à fin décembre 2024, a baissé à 0,201% durant la première semaine de janvier 2025.
Cette réalisation porte l’inflation en glissement annuel à 11,76% contre une prévision de 7,8% à fin décembre 2025. Pour rappel, l’inflation annuelle a atteint 11,69% en 2024 contre une prévision de 12,0% et une réalisation de 23,8% en 2023.
La tendance observée au niveau de l’indice global est favorisée par les fonctions de consommation « Articles d’habillement et chaussures », « Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles », « Transports », « Restaurants » et « Biens et services divers », qui ont enregistré une diminution dans leur rythme de croissance.
Au sujet du marché des changes, soulignons qu’au 02 janvier 2025, le cours officiel s’est établi à 2.850,88 CDF le dollar américain, représentant une dépréciation de 0,39% par rapport au 27 décembre 2024. Sur le marché parallèle, la dépréciation a été de 0,16%, situant le cours à 2.868,13 CDF. En 2024, le rythme de dépréciation de la monnaie nationale a sensiblement ralenti, soit 6,20% à l’indicatif et 6,29% au parallèle, contre des dépréciations respectives de 24,4% et 20,4% en 2023.
2024, année de la baisse de l’inflation globale
Au niveau international, l’année 2024 a été marquée par la baisse de l’inflation globale et la résilience de la croissance mondiale, en dépit d’un contexte marqué par la persistance des tensions géopolitiques et de la montée de la tendance protectionniste.
Il est à noter que la baisse significative de l’inflation, qui est passée d’un pic de 9,4% au troisième trimestre 2022 à 5,8% en 2024 contre 6,7% en 2023, s’est faite sans entrainer de récession au niveau de l’économie mondiale, contrairement à ce qui avait été indiqué. Par ailleurs, la croissance devrait se stabiliser à 3,2%, correspondant à son niveau de l’année précédente.
En rythme hebdomadaire, les prix mondiaux de principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont évolué de la manière suivante :
Le prix du baril de pétrole a atteint 74,15 USD, enregistrant une légère hausse de 0,57%, en raison de perspectives économiques positives en Chine. En rythme annuel, il a connu une baisse de 4,78% par rapport à fin décembre 2023 ; Le prix du cuivre s’est établi à 8.811,50 USD la tonne, en recul de 1,71% par rapport au 27 décembre 2024, tout en affichant une hausse de 3,29% par rapport à fin décembre 2023. Le prix du cobalt, quant à lui, s’est maintenu à son niveau de fin novembre 2024, à 24.050,00 USD, mais a chuté de 26,57% par rapport à fin décembre 2023.
Les prix du riz et du maïs ont connu des baisses respectives de 0,71% et 0,03%, pour s’établir à 308,17 USD et 167,37 Usd la tonne. Le prix du blé s’est négocié à 202,76 USD, en hausse de 0,86% par rapport au 27 décembre 2024. Au niveau domestique, il y a l’application des politiques budgétaires et monétaires prudentes et le renforcement de la coordination de celles-ci.
Facteurs de risque
Au plan externe, les facteurs de risque sont entre autres, les perspectives de croissance à moyen terme très faible ; la montée des tendances protectionnistes dans les grandes économies ; l’instabilité géopolitique (les conflits, les tensions commerciales et les sanctions) ; les problèmes posés par le changement climatique (catastrophe naturelle et transition énergétique).
Au plan interne, on cite les tensions anticipées sur le marché des changes, ainsi que sur celui des biens et services, résultant du processus de reconstitution de la trésorerie en devises des entreprises, après la période des festivités de fin d’année ; les effets du changement climatique ; la persistance du conflit dans la partie Est du pays.
Comme recommandations, la note de conjoncture en bref propose le maintien du renforcement de la coordination des politiques monétaires et budgétaires, afin de préserver la stabilité observée depuis plusieurs mois ; le suivi rapproché des facteurs de liquidité susceptibles de perturber les principaux marchés en début d’année ; la mise en œuvre des réformes structurelles visant à soutenir la production locale et à assurer une croissance solide et inclusive.
Battu par le MCA 1-0 : Echec à Alger, le TPM doit sauver l’honneur à Kamal!
Le miracle d’Alger n’a pas eu lieu, ce vendredi 10 janvier soir. Les Corbeaux sont tombés les armes à la main devant le Mouloudia algérien. Un seul but et sur penalty après la demi-heure de jeu. Malgré l’envie et l’énergie du désespoir au bout de 90 minutes + le temps additionnel, le TPM n’a pas réussi sa qualification. Une défaite synonyme d’élimination, avec un total de 2 points et 6 points de retard sur son adversaire qui prend la 2ème place.
Les Corbeaux sont maintenant appelés à bien négocier le dernier match à la maison, à Kamal, pour finir avec les honneurs et surtout soigner le ranking!