Kinshasa : Les conducteurs de transport en commun déclenchent une grève

Les conducteurs de transport en commun ont déclenché un mouvement de grève ce lundi 13 Janvier 2024, qui paralyse quelques communes de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.

 

Réunis au sein de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO), les conducteurs protestent contre le nouvel arrêté signé par le gouverneur Daniel Bumba sur les prix des transports dans la ville de Kinshasa.

 

Ce lundi matin, de nombreux Kinois ont attendu en vain aux arrêts, espérant trouver un moyen de transport. Quelques motos et tricycles ont fait l’affaire.

 

Selon un conducteur contacté par la radio Top Congo FM ce lundi matin, les prix des courses fixés dans l’arrêté du gouverneur Bumba ne reflète par la réalité du terrain aujourd’hui. Il évoque notamment le mauvais état des routes et des embouteillages interminables.

 

Du côté de l’hôtel de ville de Kinshasa, le directeur de cabinet du ministre provincial des Transports a réagi en dénonçant ce qu’il qualifie de « grève sauvage », soulignant qu’elle n’a pas respecté les procédures légales.

 

Il a par ailleurs indiqué qu’une réunion entre le ministre provincial des Transports et la délégation des conducteurs est prévue au courant de la semaine.

 

Julio K.




Rabat : échange constructif entre l’ANGSPE et une délégation du ministère du Portefeuille de la RDC

Le directeur général de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat et de suivi des performances des établissements et entreprises publics (ANGSPE), Abdellatif Zaghnoun, a reçu, du 24 au 26 décembre 2024 à Rabat, une délégation de hauts responsables du ministère du Portefeuille de la République Démocratique du Congo (RDC).

 

Accompagnée par le Président du Think Tank “RDC STRATEGIE”, Bodom Matungulu, cette délégation, dont la visite s’inscrit dans le cadre d’une démarche de partage d’expériences et de bonnes pratiques en matière de gestion des participations de l’État, était composée du directeur de Cabinet du ministre du Portefeuille, Youyou Baende Bofota, et plusieurs autres experts du ministère, indiquent l’ANGSPE et le ministère du Portefeuille de la RDC dans un communiqué conjoint.

 

La réunion inaugurale de cette visite, présidée par M. Zaghnoun, a permis de remercier la délégation congolaise pour son initiative, qui a favorisé un échange fructueux entre les entités des deux pays frères sur leurs expertises, missions et défis communs en matière de gestion stratégique des participations publiques.

 

M. Zaghnoun a souligné que cette visite pose les bases d’une future coopération entre l’ANGSPE et le ministère du Portefeuille de la RDC, dans la continuité d’échanges similaires engagés avec d’autres pays du Continent.

 

Pour sa part, M. Matungulu a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux et la qualité des échanges avec l’ANGSPE.

 

Pour Mme Baende Bofota, cette mission va dans le sens de la mise en œuvre des conclusions des Etats Généraux du portefeuille de l’Etat organisés récemment en République Démocratique du Congo.

 

C’est dans cette optique, que la délégation a reçu mandat du ministre du portefeuille pour en apprendre davantage sur le fonctionnement du secteur des établissements et entreprises publics (EEP) au Maroc, afin de tirer parti de ses expériences.

 

Il s’en est suivi un échange de document, notamment celui relatif au protocole d’accord entre l’ANGSPE et le Ministère du Portefeuille de la République du Congo, en présence du Think Tank RDC STRATEGIE.

 

Ce document, qui sera transmis au ministre du portefeuille de la RDC, exprime l’intention des deux parties de renforcer leur coopération, en approfondissant les domaines d’échange existants et en identifiant des actions concrètes pour développer des relations durables.

 

Tout au long de la mission, l’ANGSPE a organisé plusieurs ateliers techniques au cours desquels les membres de la délégation congolaise ont pu échanger avec leurs homologues marocains sur des sujets clés.

 

Il s’agit de la mise en œuvre de la réforme du secteur des EEP depuis la création de l’ANGSPE, de la gouvernance des EEP du périmètre de l’ANGSPE, des enjeux et objectifs de la Politique Actionnariale de l’État, de la Réforme du cadre de la privatisation et des opérations de portefeuille et sur le capital, des restructurations et transformations des établissements publics en sociétés anonymes, de la consolidation des comptes de l’État actionnaire et l’évaluation des performances des EEP, de la gestion des ressources humaines et le déploiement organisationnel.

 

En clôture de la mission, une synthèse des principales recommandations issues des différents ateliers a été présentée des deux côtés




Dr Etienne Tshimanga : « L’OCC contrôle tous les produits fabriqués localement pour en déterminer la conformité »

Dans le cadre des activités de la 46ème édition de la Foire Internationale du Congo Kinshasa, plusieurs activités sont au rendez-vous. Il y a notamment les expositions, exposition vente des produits et services, conférences et rencontres promotionnelles pour ne citer que cela.

Ouverte depuis le 21 décembre 2024, la Foire Internationale du Congo Kinshasa a connu un temps fort le samedi 11 janvier 2025 avec l’intervention du Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo. Ce dernier a animé une conférence-débat à la FICKIN sur le thème : « L’Office Congolais de Contrôle sur son apport dans le Commerce Extérieur et international ».

Dans son exposé magistral, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo retrace l’historique de ce grand établissement public à caractère technique et scientifique depuis sa création jusqu’à nos jours. Aujourd’hui, l’office qu’il dirige totalise 5O ans. Raison pour laquelle, le Directeur Général, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a tenu à présenter cet organisme de conformité dont le rôle n’est plus à démontrer.

Le Dr Etienne Tshimanga a successivement présenté la cartographie de l’OCC où l’on constate que dans le cadre de la sécurité sanitaire de la population congolaise, et partant de son objet social qui est celui de procéder en tant que tierce partie à l’évaluation de la conformité, en l’occurrence : l’inspection, la certification, les essais ou analyses et la métrologie ; l’office est implanté dans toutes les provinces de la République Démocratique du Congo.

Le Directeur Général Etienne Tshimanga a édifié son auditoire sur les missions de l’OCC notamment le contrôle de tous les produits fabriqués localement, le contrôle de qualité de tous les marchandises et produits, à l’importation et à l’exportation au niveau du guichet unique, etc.

Le Dr Etienne Tshimanga a levé l’équivoque sur une situation qui crée la confusion dans l’entendement des communs de mortels. L’Office Congolais de Contrôle n’est pas un service de surveillance de marché. Lorsque le produit contrôlé par l’OCC à l’importation est mise en consommation sur le marché local, l’OCC n’est plus compétent pour agir.

Quant à l’apport de l’OCC dans le commerce , le DG Etienne Tshimanga a indiqué que la RDC étant membre des organisations régionales et internationales, l’OCC contribue en tant qu’organisme de conformité de l’Etat au contrôle de tous les produits fabriqués localement pour en déterminer la conformité, à la certification de la qualité des produits et systèmes de management en se référant aux normes NCD (Norme Congo Démocratique) en apposant la marque de conformité « certifié NCD » sur les produits .

Le Dr Etienne Tshimanga a terminé son exposé en faisant voir à son auditoire, le rôle crucial que joue l’OCC dans le développement socio-Economique et industriel de la RDC.

Le Quotidien




Crise libyenne: l’Algérie apporte son soutien à la médiation africaine conduite par Denis Sassou N’Guesso  

La médiation africaine conduite par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso sous l’égide de l’Union africaine en dans la crise libyenne peut compter sur le soutient de l’Algérie. Le ministre d’État algérien, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf l’a déclaré à la presse, à l’issue de ses entretiens avec le président Denis Sassou N’Guesso, le 8 janvier à Brazzaville.

Le chef de la diplomatie algérienne a échangé avec Denis Sassou N’Guesso, notamment, sur la coopération bilatérale, les questions de paix et de sécurité en Afrique et dans le monde, ainsi que sur la persistance de certains conflits au nombre desquelles, la crise en Libye.

A propos de cette crise, le ministre algérien des affaires étrangères qui était porteur d’un message du président Abdelmadjid Tebboune à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso a déclaré que son pays partage avec le Congo, une convergence de vues sur un possible règlement pacifique de ce conflit.

« L’Algérie, qui partage une convergence de vues avec le Congo sur le règlement de la crise libyenne, soutient la médiation africaine conduite par le président Denis Sassou N’Guesso. La situation en Libye reste difficile, mais je crois qu’Algériens et Congolais nous sommes d’accord sur au moins trois conditions indispensables pour le règlement de cette crise », a indiqué Ahmed Attaf à sa sortie d’audience.

Il s’agit selon le chef de la diplomatie algérienne, de la tenue d’un dialogue inclusif entre toutes les parties libyennes sans exclusion, de l’organisation d’élections sous double égide ONU-UA, garantissant leur légitimité et de l’arrêt des ingérences étrangères qui compliquent, selon lui, la résolution du conflit.

« D’abord, que le règlement de la crise libyenne est l’affaire de tous les Libyens. Le deuxième point, c’est que le dénouement de la crise libyenne sera l’œuvre d’un processus électoral. Troisième point qui nous relie, la nécessité de mettre fin aux interférences étrangères », a-t-il poursuivi à cette occasion.

Parlant des relations d’amitié et de coopération entre son pays et le Congo, Ahmed Attaf a indiqué que celles-ci se portent bien dans l’ensemble des secteurs concernés notamment, l’énergie, les mines, la géologie ainsi qu’en termes de formation. « Et il y a des perspectives qui sont actuellement examinées comme, par exemple, la réouverture de la ligne aérienne qui est sur notre agenda et à propos de laquelle nous avons des discussions entre nos ministères concernés », a annoncé l’homme d’état algérien.

La reprise des vols directs Alger-Brazzaville, initialement prévue pour le second semestre 2024, mais avortée, facilitera non seulement les échanges commerciaux mais aussi les contacts entre entrepreneurs et institutions des deux pays.

Les défis de l’Union africaine en cette année 2025 ont, également, été au cœur des entretiens entre le président Denis Sassou N’Guesso et le ministre d’État Ahmed Attaf. Il s’agit notamment de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et de la représentativité de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.

Une fois mise en service, la ZLECAF pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour intensifier les échanges commerciaux entre le Congo et l’Algérie. Les volumes commerciaux estimés, actuellement, à 150 millions de dollars annuels, pourraient significativement augmenter grâce à ce cadre favorable.

Roch Bouka/Correspondant de la RTGA Wo

rld au Congo.




Caracas très engagée dans la lutte contre le fascisme 

En marge de la grandiose cérémonie d’investiture du Président Nicolas Maduro Moros du 10 janvier 2025, Caracas, capitale de la République Bolivarienne du Venezuela, a abrité le Festival Mondial de l’Internationale Antifasciste qui s’est tenu du 9 au 11 janvier 2025.

Au cours de ces assises, plusieurs résolutions d’importance capitale pour l’avenir du mouvement antifasciste international ont été prises.

Il est à noter que plus de 2 000 dirigeants de mouvements sociaux, de partis politiques, d’organisations culturelles et populaires, d’intellectuels, de peuples autochtones, de jeunes , étudiants, travailleurs, femmes, parlementaires, communicateurs et personnalités, venus de 125 pays de la planète ont courageusement exprimé leur ferme reconnaissance et leur soutien au Président constitutionnel de la République, le Bolivarien du Venezuela, Nicolás Maduro Moros, à l’occasion de son investiture en tant que leader légitime pour la période 2025-2031.

Parmi les résolutions votées, il y a lieu de retenir celles-ci pour l’année 2025 :

* Continuer à avancer dans l’organisation et la consolidation des sections de l’Internationale Antifasciste dans les pays, régions et continents pour articuler les luttes contre le fascisme depuis les territoires vers une plate-forme mondiale de lutte.

* Lancer le « Groupe de réflexion de l’Internationale antifasciste » appelé Forum de Caracas qui sera convoqué au cours du premier semestre 2025 en Grande Rencontre Mondiale des groupes de réflexion du Sud.

* Organiser le camp d’entraînement dit « Semilleros du Nouveau Monde », une initiative de mise en place d’École Mondiale approuvée lors de la Rencontre Mondiale des Jeunes Antifascistes. Ce programme vise à former les jeunes leaders engagés dans la construction d’un monde nouveau.

* Tenir une Rencontre internationale des écoles de formation politique du Sud.

* Lancer l’Internationale Féministe Antifasciste.

* Commémorer le 80e anniversaire de la défaite du nazisme en tant qu’occasion de réaffirmer la lutte pour la justice et l’autodétermination.

* Organiser le Congrès Antifasciste Mondial des Peuples Autochtones.

* Convoquer la Rencontre Mondiale des Juristes contre le fascisme en 2025, qui permettra d’établir des stratégies juridiques pour faire face au fascisme et à ses expressions similaires.

Comme on le constate, la République Bolivarienne du Venezuela est déterminée à vaincre définitivement le fascisme.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Crise sécuritaire dans l’Est de la Rdc: Faut-il continuer à croire en l’Ouganda ?

C’est un secret de polichinelle dans le crise sécuritaire qui secoue l’Est de la République démocratique du Congo sur le rôle que joue le Rwanda aux côtés des terroristes du M23 de Bertrand Bisimwa et de AFC de Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Kinshasa est donc en guerre contre le Rwanda qui a déployé ses troupes sur le sol congolais qui combattent aux côtés de la coalition M23- AFC.

Bien avant Kagame niait que son pays n’y était pour rien dans la crise sécuritaire dans l’Est de son voisin la RDC, quand bien même que cette dernière avait des preuves de la présence des troupes rwandaises sur son sol. Il a fallu que les experts des Nations unies le prouve dans plusieurs de leurs rapports pour que la communauté internationale sache que la République démocratique du Congo fait face à une agression rwandaise avant que les condamnations viennent de partout pour exiger à Paul Kagame de retirer ses troupes de la RDC.

Cependant, si pour le Rwanda les choses sont claires dans l’agression en RDC, ce n’est pas le cas d’un autre voisin de la RDC à savoir l’Ouganda, dont l’implication dans la déstabilisation de l’Est de la RDC est jusqu’à ce jour sujet à discussion.

Résultats mitigés pour l’opération Shujaa

En effet, dans le cadre de relations de bon voisinage, la République démocratique du Congo a toujours noué de bonnes relations avec l’Ouganda au regard des liens historiques que ces deux pays partagent depuis de longues années. C’est dans ce cadre que pour faire face à la menace commune qui guette leurs deux Etats, la RDC et l’Ouganda ont lancé depuis novembre 2021 l’opération conjointe au niveau de leurs armées respectives « Shujaa » qui vise à traquer et à neutraliser les forces démocratiques alliées des ADF, une rébellion ougandaise qui a élu domicile dans la région de Beni et de l’Ituri, responsables de massacres de civils congolais et d’attentats en Ouganda depuis plus de 10 ans.

Cette opération qui est à sa quatrième phase depuis son lancement a pourtant un bilan mitigé. D’un côté, elle a permis une certaine accalmie dans le secteur de Ruwenzori et les chefferies des Bashu et Watalinga territoire de Beni, la neutralisation de certains commandants et combattants des ADF, la destruction de certains de ses bastions et la libération de plusieurs otages. De l’autre, cette opération militaire n’a pas empêché les ADF d’élargir leurs zones d’intervention. Les ADF sont toujours actifs dans les territoires de Beni, Irumu et Mambasa. Et depuis mai 2024, les ADF ont, pour la première fois mené des actions dans le territoire de Lubero et ont commis une première incursion en territoire de Bafwasende en province de la Tshopo.

Depuis le début de cette opération militaire, la stratégie appliquée sur terrain semble s’orienter dans le sens de repousser les combattants ADF loin de la frontière congolo-ougandaise. Cela a été fustigé par plusieurs acteurs de la société civile qui observaient le manque d’opérations terrestres de ratissage après les bombardements des positions des ADF. Ces bombardements ont plus contribué à la dispersion de ses combattants, qui poursuivent leurs massacres. Ce bilan a été confirmé par le dernier rapport des experts des nations qui ont noté qu’autant la traque des ADF a permis également détruit des camps stratégiques, perturbé les chaînes d’approvisionnement des ADF et réduit considérablement leurs capacités opérationnelles, autant ces avancées militaires ont provoqué des tactiques de survie du groupe armé.

Les ADF ont multiplié leur mobilité, regroupé leurs membres dans des méga-camps moins nombreux mais plus isolés, et intensifié leurs attaques contre les civils. Les experts onusiens ont aussi précisé qu’une augmentation des meurtres, enlèvements et pillages, ainsi que des agressions ciblées contre le personnel et les infrastructures médicales. Ces actions ont accentué la pression sur les populations civiles des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Ambiguïté sur le rôle de l’Ouganda dans le conflit de l’Est de la RDC

Bien que l’Ouganda soit en accord militaire avec la République démocratique du Congo dans la traque et la neutralisation des ADF, des questions se posent sur la sincérité de ses relations avec son voisin la République démocratique du Congo. Plusieurs voix se lèvent pour dénoncer le double jeu que joue Kampala. D’une part il est avec la RDC dans l’éradication des forces négatives qui constituent une menace pour leur sécurité commune, et de l’autre part, l’on dénonce le rôle qu’il joue dans la déstabilisation de l’Est de la RDC en pactisant avec les rebelles congolais.

Le dernier rapport des experts des Nations unies publié la semaine dernière en dit beaucoup. Ce rapport révèle que Thomas Lubanga Dyilo, ancien chef de milice en Ituri et premier condamné de la Cour pénale internationale (CPI), présenté comme autorité morale de groupe Zaïre ADCVI et allié de AFC de Corneille Nangaa, aurait facilité des transferts d’armes, des formations dans des camps à Tchanzu au Nord-Kivu et en Ouganda, ainsi que le redéploiement des combattants pour des offensives contre les Forces loyalistes congolais.

Le rapport indique que Lubanga s’est installé à Kampala, en Ouganda, en juillet 2024, où il a rencontré Corneille Nangaa, chef de l’AFC-M23, et d’autres responsables. La ferme d’Yves Khawa, située dans le district de Hoima (Ouganda) près du lac Albert, a été identifiée comme un point de transit pour les combattants et les armes. Ces activités incluent des formations militaires, dispensées par des instructeurs ougandais et rwandais, et l’organisation de mouvements logistiques à travers le lac Albert.

Par ailleurs, les experts rapportent que Lubanga a envoyé des émissaires pour réconcilier différentes factions armées en Ituri, notamment le groupe MAPI et le Zaïre/ADCVI. Bien que le MAPI ait choisi de maintenir son indépendance, il a accepté de collaborer avec la coalition AFC-M23. Ce rapprochement a permis de structurer une stratégie offensive commune visant les FARDC et de coordonner des activités dans les territoires de Djugu, Mahagi et Aru.

Les Nations unies soulignent que cette mobilisation, facilitée par des réunions régulières en Ouganda et le soutien logistique des réseaux régionaux, constitue une menace majeure pour la stabilité de l’Ituri et du Nord-Kivu. Le rapport met également en lumière le rôle d’Innocent Kaina, alias India Queen, un commandant influent du M23, qui collabore étroitement avec Lubanga depuis Kampala pour coordonner les activités des groupes armés. Bien avant, il a été démontré que l’occupation de la cité stratégique de Bunagana en 2022 a bénéficié d’un apport considérable de Kampala. Les experts onusiens sont désormais plus catégoriques, et ont attesté « du passage régulier de troupes, de véhicules et de matériel militaire du M23 et de la RDF sur le territoire ougandais ».

Kinshasa, naïf ?

A ce jour, le soutien ougandais au M23 est qualifié « d’actif ». « Des sources de renseignement et des personnes proches du M23 ont confirmé la présence d’officiers de renseignement militaire ougandais à Bunagana depuis au moins la fin de l’année 2023 pour assurer la coordination avec les chefs du M23, fournir de la logistique et transporter les chefs du M23 vers les zones contrôlées par le M23 », pointe le rapport. Les principaux leaders du M23, dont son chef militaire, Sultani Makenga « se sont rendus à Entebbe et à Kampala en violation de l’interdiction de voyager ». Il en est de même pour Corneille Nangaa, patron de l’Alliance fleuve Congo (AFC), la branche politique du M23, qui habitait récemment à Kampala et a « tenu des réunions avec des représentants de groupes armés congolais et des individus très proches du M23 ».

Pour de nombreux observateurs, les autorités congolaises ont été « naïves » d’avoir laissé entrer les troupes ougandaises à l’Est, sachant notamment que cette décision braquerait Kigali. Il est donc temps que Kinshasa puisse revoir, au-delà de sa coopération militaire dont les résultats sont mitigés, ses relations avec l’Ouganda qui semblent jouer le jeu de l’ennemi.

 

RSK

 




Guerre d’agression imposée à la Rdc: Se mobiliser ou rien 

La guerre d’agression imposée à la Rdc par le Rwanda à travers les terroristes du M23 devait mobiliser tous les Congolais. Cette guerre est essentiellement économique, surtout que le pays des mille collines, qui n’a pas d’autres moyens de subsistance et confronté à des problèmes démographiques, recourt à la stratégie maléfique de pillage pour se remplir les poches et installer des rwandais en Rdc. A ce jour, les différents fronts congolais (militaire, diplomatique, médiatique et militaire) ont donné et continuent à donner des fruits escomptés.

Le front militaire qui tient tout le monde en haleine et sur lequel repose l’espoir de tout un peuple, a été revigoré grâce à la loi de programmation qui permet de doter un budget de 1 milliards de dollars à l’armée. Ce montant, si important soit-il, est malheureusement insuffisant. Et dans ce contexte, le Gouvernement est souvent obligé de faire des ajustements entre financer la défense de l’intégrité territoriale et le développement du pays. Et dans bien de cas, c’est le développement qui est sacrifié au profit de l’effort de guerre.

Le front médiatique avec Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, est celui qui a obligé Paul Kagame de sortir de sa réserve. Taiseux de nature, Kagame est devenu du coup bavard, obligé de se dévoiler et de confirmer son soutien aux terroristes du M23. Le front médiatique a aussi permis de mieux communiquer sur cette guerre, tout en décourageant tous ceux qui font l’apologie de l’ennemi. C’est dans ce sens que M. Constant Mutamba, ministre d’Etat à la Justice, outré par le comportement de certains congolais, a même brandi la peine de mort à tous ceux qui vont relayer les activités des terroristes.

Cette annonce a provoqué des remous dans le camp de ceux qui ont pensé à tort que la guerre imposée à la Rdc était une affaire de Tshisekedi seul ! Que non. Tshisekedi passera ou partira, mais si rien n’est fait, le pays continuera à être pillé et sa population violée et tuée. N’est-ce pas Mobutu, Kabila père et fils ont laissé de leurs plumes ? Il faut faire de sorte qu’avec Tshisekedi, que l’ennemi soit bouté hors du territoire congolais. Avec Tshisekedi, c’est le discours cohérent et une rigueur qui mettent mal à l’aise un Kagame habitué au double langage.

Avec le front diplomatique, la Rdc a usé de tous les instruments à sa disposition, pour mettre fin à cette guerre injuste. Il s’agit notamment du mécanisme de Luanda conduit par le médiateur qui n’est autre que le président angolais Lourenço. Et ici, c’est toute la communauté internationale qui s’est rendue compte de la mauvaise foi du Rwanda, qui s’est en même temps isolé. Un isolement qui doit logiquement s’accompagner des sanctions contre le Rwanda et ses dirigeants. Ceci, parce que les preuves de son implication ne sont plus à rechercher.

Les mensonges du Rwanda n’ont pas pu dissuader les experts de l’ONU qui parlent d’une présence rwandaise de 4.000 troupes. Au niveau congolais, il est question de maintenir non seulement la ligne rouge : ne jamais négocier avec les terroristes du M23, mais aussi continuer le plaidoyer en démontrant que c’est le Rwanda qui attaque la Rdc.

Dans cette guerre d’usure imposée à la Rdc, le front judiciaire n’est pas oublié. Non seulement la Rdc attaque le Rwanda sur le pillage des ressources naturelles, mais aussi sur la violation des droits de l’homme. De même, Apple est aussi indexé à travers sa chaine d’approvisionnement des minerais rares. Suite à une plainte déposée par la Rdc à Paris, cette multinationale américaine a décidé de suspendre son approvisionnement dans la région.

 

Des traitres au portillon

Il nous revient que cette guerre ne se déroule pas seulement sur le terrain des opérations. Les terroristes avec leurs supports ne lésinent pas sur les moyens provenant du pillage des ressources naturelles, qu’ils se permettent de corrompre certains faibles d’esprit, dans le lot duquel se trouvent des journalistes, des influenceurs, les religieux, la société civile, … pour environ 5.000 dollars le mois. Voilà pourquoi les Congolais doivent être mobilisés et qu’ils comprennent qu’ils sont tous obligés d’accompagner les FARDC dans cette guerre asymétrique et qui se battent au péril de leur vie. Sinon, comment relayer les avancées des ennemis sans décourager les vaillants militaires congolais déterminés à pacifier le pays ?

C’est aussi le moment d’inviter les journalistes congolais à ne rien relayer sur la guerre sans pour autant confronter les sources. Avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, il y a lieu que les bonnes fois soient inutilement induites en erreur. C’est ainsi que certains accros au sensationnel sont invités à se protéger de la peine de mort en confrontant les sources officielles et en évitant de ne pas être piégés par la propagande rwandaise.

 

 

Des Kuluna dans la stratégie de l’ennemi

Dans cette aventure de déstabilisation de la Rdc, les Rwandais à travers leurs collabos, se sont permis de recourir aux Kuluna à Kinshasa. Ainsi, une motivation consistante en argent, les machettes et autres armes blanches leur sont distribuées par des personnes bien identifiées. Ceci, pour mettre la Rdc à feu et à sang. Le souhait pour eux, c’est de provoquer de l’insécurité à Kinshasa et empêcher ainsi le président de la République, qui fait souvent des périples tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, d’atterrir à l’aéroport international de Ndjili.

Cette thèse congolaise qui bénéficie du reste de beaucoup de preuves, est corroborée par ce qui s’est passé il n’y a pas longtemps en Haïti.

C’est dans ce sens que des mesures sévères ont été prises contre les Kuluna, avec en tête le ministre d’Etat en charge de la Justice. Désormais, certains Kuluna, la peur au ventre, traversent vers Brazzaville (République du Congo) pour échapper à la peine de mort. Et ceux des bandits qui se retrouvent dans les filets de la police, sont jugés, condamnés et emprisonnés dans des lieux de haute sécurité (Luzumu, Angenga, Ekafela, Buluwo, etc.). Et ce, à la grande satisfaction des Congolais qui peuvent pousser un ouf de soulagement.

Le Quotidien




Face à l’agression rwandaise: Muyaya reçoit l’accompagnement de la presse

La guerre d’agression imposée à la Rdc mérite une mobilisation de tous les compatriotes pour bouter hors du territoire ce loup qui est entré dans la bergerie. Dans ces efforts, la prise de conscience demeure cet ingrédient sans lequel aucun progrès n’est possible. C’est à cet exercice que s’est livré le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe, qui a animé deux séances de travail avec, d’une part, les correspondants de la presse internationale, et, d’autre part, les patrons de la presse locale et le comité national de l’Union Nationale de la Presse Congolaise (UNPC), le jeudi 9 janvier 2025 en son cabinet de travail.

Lors de ces deux séances de travail, le ministre s’est fait entourer de ses bras séculiers. Il s’agit du Porte-parole des FARDC, Sylvestre Ekenge, du Vice-Président du CSAC, Bruno Mboliko et du Directeur adjoint de la presse présidentielle, Giscard Kusema.

Au menu de leurs échanges, la couverture médiatique de la guerre dans l’Est du pays, les paramètres de collaboration entre les autorités politiques et les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour lutter contre la désinformation. Il était question de rappeler aux journalistes quel comportement adopter en ce temps pour ne pas propager les thèses de l’ennemi et se retrouver en contradiction de la ligne de défense adoptée par la Rdc.

“À la suite de la réunion du Conseil Supérieur de la Défense tenue par le Commandant Suprême, Félix Antoine Tshisekedi, je me suis proposé d’avoir une série d’échanges. D’abord avec les journalistes correspondants de la presse internationale, ensuite avec la presse nationale pour qu’on arrive à nous rappeler un certain nombre de choses au regard de certaines informations que nous avons vues circuler dans les médias”, a expliqué le ministre Muyaya aux concernés.

D’ajouter : “Mon message est juste un rappel des règles déontologiques et des lois de notre pays, parce qu’avant d’être journalistes, ils sont d’abord des Congolais et dans ce qui se passe dans l’Est, ce n’est pas la guerre du Président Tshisekedi tout seul ni celle des Institutions, mais c’est la guerre d’agression de notre pays qui est opposée à tous les Congolais”.

Il a appelé à la vigilance face à cette guerre. “Pour rappel, nous avons à la fois le front militaire, le front diplomatique, le front médiatique, le front économique et le front judiciaire. Nous sommes tous appelés à travailler pour être sûrs que la combinaison de tous ces fronts nous donne les résultats escomptés”, a-t-il indiqué.

« Les rencontres de ce jour ont donc pour objectif d’attirer l’attention des professionnels de médias sur la vigilance qui doit être réactivée face à la rhétorique mensongère du régime rwandais dont les faits et preuves irréfutables l’accablent », a insisté le porte-parole du gouvernement congolais. Ainsi face à cette armée de la démobilisation rwandaise, les journalistes patriotes ne devaient relayer que ce qui est à l’avantage des FARDC, mieux de la Rdc.

Au cours de ces échanges, le ministre a beaucoup insisté sur le professionnalisme, la responsabilité et le sens de patriotisme que doit observer chaque journaliste sur le front médiatique. Il les a conscientisés sur leur apport et soutien en tant que Congolais sans pourtant aliéner leur indépendance.

Prêts pour le combat, mais…

De leur côté, les patrons de médias et les journalistes ont réaffirmé leur volonté de défendre le territoire national, selon les règles éthiques et déontologiques de leur métier. Car, ils n’ont pas un autre pays que la RDC. Ils restent à la disposition du ministre de la Communication et Médias, et du porte-parole des FARDC pour avoir de bonnes informations à diffuser dans leurs médias respectifs et continuent d’accompagner la campagne patriotique « Tout pour la patrie » lancée depuis août 2024.

Il a été démontré que l’ennemi met suffisamment les moyens dans cette guerre numérique et a une longueur d’avance. Voilà pourquoi les autorités congolaises ont été sensibilisées à faire tout pour que le journaliste ne manque de rien dans ce travail, maintenant que nous sommes à l’époque de l’intelligence artificielle. Aussi, la presse a-t-elle été sensibilisée à éviter toute collaboration avec l’ennemi, au risque de se retrouver en marge de la loi.

Il convient de rappeler que lors de son entretien avec les correspondants de la presse internationale présents à Kinshasa, le ministre Patrick Muyaya avait insisté sur les vocabulaires employés par leurs médias lorsqu’il s’agit de la guerre dans la partie orientale du pays. Paulina Zidi, correspondante de la Radio France Internationale a signalé que depuis plus d’une année, son média s’est décidé de ne plus donner la parole aux mouvements rebelles ou terroristes disséminés à travers la planète.

Le ministre a, par ailleurs, informé son assistance du retrait des accréditations accordées à tous les correspondants d’Al Jazeera pour avoir permis à la militante pro Rwanda, Bojana Coulibaly d’interviewer un dirigeant d’un mouvement terroriste dans l’Est de la République. Cette décision marque une posture de fermeté à l’égard de tous les médias dont le traitement clairement orienté de la guerre d’agression rwandaise derrière ses supplétifs du M23, a des allures de complicité et d’apologie du terrorisme portant atteinte à la sûreté et sécurité nationales.




Inspection Générale des Finances: Une formation de deux jours pour les inspecteurs   

Afin de maximiser et de gérer de manière orthodoxe les recettes des entités décentralisées, les inspecteurs des finances participent à une session de formation intensive.

Cette formation de deux jours, lancée ce samedi 11 janvier 2025 par l’Inspecteur Général coordonnateur de l’Inspection Générale des Finances (IGF), vise à renforcer les compétences des inspecteurs.

Le représentant du chef de Service de l’IGF a exhorté les participants à tirer pleinement profit des enseignements du fédéralisme comparé, dispensés par des professeurs de l’université de Fribourg. Cette initiative reflète l’engagement de l’IGF à promouvoir une gestion transparente et efficace des ressources publiques.

Par Didier Mbongomingi




Sous la direction de Néné Nkulu: L’AFBC fait une rentrée politique retentissante 

L’Alliance des Forces pour le Bien-être des Congolais (AFBC), dirigée par le Dr. Néné Ilunga Nkulu, a marqué une rentrée politique fracassante ce samedi à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).

Avec une mobilisation impressionnante dans la salle de la paroisse Fatima à Gombe, toutes les bases et cellules de Kinshasa ont répondu présentes à l’appel de l’initiatrice du parti.

 

Dans son discours, Néné Ilunga Nkulu a présenté les grandes lignes d’un projet politique ambitieux pour la RDC. Elle a rappelé l’idéologie du parti, qui prône la promotion de la démocratie, de la justice sociale et du bien-être de tous les Congolais, tout en soulignant que l’AFBC est un parti d’opposition républicaine.

L’autorité morale de l’AFBC a également souligné l’importance de l’unité nationale et de la participation citoyenne pour relever les défis auxquels le pays est confronté. Elle a insisté sur la nécessité de lutter contre la corruption et de promouvoir la bonne gouvernance.

Concernant la situation sécuritaire dans l’Est du pays, marquée par l’agression rwandaise, Madame Néné Nkulu a appelé la population congolaise à soutenir sans faille les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), engagées sur les fronts pour combattre les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise.

Elle a ensuite exhorté les militants et militantes de l’AFBC à dénoncer toute activité subversive et à collaborer avec les autorités pour garantir la sécurité de tous, tout en compatissant avec la population de l’Est, victime des atrocités du M23 et des forces rwandaises.

Cette rentrée politique a été marquée par une adhésion massive de hautes personnalités et notables de Kinshasa, dans l’optique de préparer les échéances électorales de 2028. Ces adhésions ont été reçues par l’autorité morale de l’AFBC, Néné Ilunga Nkulu, en présence des membres du directoire national du parti

Didier Mbongomingi