Nécrologie Catch: Edingwe Moto na Ngenge est décédé au Maroc

La nouvelle est tombée comme une bombe. Ngwe Mapima alias Edingwe ‘’Moto na Ngenge’’, le célèbre catcheur, ex-champion du Congo de catch est décédé le Lundi 13 janvier 2025 au Maroc des suites d’un cancer.

Il nous revient qu’Edingwe était évacué d’urgence le jeudi 9 janvier 2025 au Maroc pour des soins appropriés. Mais hélas, le célèbre catcheur n’a pas survécu. Le célèbre catcheur est décédé à l’âge de 73 ans.

La nouvelle est confirmée puisque beaucoup de gens ont effectué le déplacement jusqu’à sa résidence du quartier Singa, dans la commune de Matete.

Antoine

Bolia




CPI : Deux poids deux mesures face à l’agression rwandaise en Rdc (Me Bettens)

La Cour Pénale Internationale(CPI) a été créée par le Statut de Rome du 17 juillet 1998, suite aux crimes graves qui menacent la paix, la sécurité et le bien-être du monde. Ce Statut est entré en vigueur, le 1er juillet 2002, après sa ratification par plus de 90 Etats dont la RDC, par le Décret-loi n°003/2002 du 30 mars 2002.

La République Démocratique du Congo est victime des crimes internationaux commis (crime d’agression, crimes de guerre, génocide, crimes contre l’humanité etc. ) depuis 1996, jusqu’à nos jours, par les ressortissants rwandais et leurs complices.

Elle a adhéré au Statut de Rome dans le souci de voir être poursuivis les auteurs des crimes internationaux commis sur son territoire.

Il importe de signaler toutefois, que la CPI n’est pas compétente pour connaître les crimes internationaux commis avant l’entrée en vigueur du Statut de Rome en 2002.

S’agissant de ces derniers crimes, la mise en place d’un Tribunal pénal international (tribunal ad hoc) est vivement souhaitée pour juger leurs auteurs.

Cela étant précisé, il convient de souligner que plusieurs faits attestent la commission de ces crimes internationaux dans le territoire congolais.

On peut citer, d’abord, les rapports des Nations-Unies, des organisations internationales et nationales de Droit de l’Homme qui prouvent à suffisance, la présence des militaires rwandais sur le territoire congolais ayant commis les crimes relevant de la compétence de la CPI.

Ensuite, l’arrestation des soldats rwandais par l’armée congolaise, dans le théâtre d’opération confirme l’agression rwandaise.

Curieusement, la CPI reste inactive et inopérante pour engager les poursuites contre ces ressortissants rwandais, en l’occurrence le Président Paul Kagame au titre de supérieur hiérarchique et ses complices.

Certes, l’État rwandais n’est pas signataire du statut de la CPI, mais il fait partie des Nations-Unies . À ce titre, les Nations-Unies, à travers le Conseil de sécurité dans le cadre du chapitre Vll de la charte, sont habilitées à saisir la CPI pour juger les auteurs des crimes.

La CPI ne doit pas appliquer une justice de deux poids deux mesures, mais plutôt montrer le bon exemple en lançant un mandat d’arrêt international contre le Président Paul Kagame ainsi qu’elle avait procédé à l’encontre du Président ivoirien Gbagbo, le Président soudanais Omar Hassan Ahmad Al Bashi et récemment à l’encontre du Président russe Vladimir Poutine et le Premier Ministre Israélien Benjamin Netanyahou.

La CPI a servi de cobaye pour le cas de Thomas Lubanga et d’autres personnes qui ne sont pas, pourtant, les vrais criminels dans la guerre d’agression rwandaise.

L’armée rwandaise a violé et continue à violer systématiquement le Droit de l’Homme et le droit international humanitaire sur le sol congolais, à travers les tueries, les carnages, les atrocités, des traitements inhumains, sans être inquiétée par la CPI.

Pour camoufler ses forfaits sur le territoire congolais, l’Etat rwandais peaufine des stratégies notamment, en se déguisant comme groupes rebelles congolais (AFDL, RCD, CNDP, M23) .

C’est ainsi qu’il place à la tête de ces mouvements, quelques congolais ignorants et manipulés qui sont enclins à demander le dialogue avec comme finalité d’infiltrer les Rwandais dans l’armée congolaise et dans des institutions stratégiques de l’Etat. Tout cela entraîne comme conséquence, la déstabilisation de la RDC.

Trop de sang ont coulé en RDC sans criminel et sans justice internationale. Peut-on parler encore de la Cour Pénale Internationale et des Droits de l’Homme ?

Nous estimons que la CPI est appelée à jouer le rôle régulateur et interventionniste pour sauvegarder le bien-être de la population mondiale, a travers les sanctions pénales et de la réparation de préjudices causés aux victimes.

Depuis 1996, les millions des congolais sont victimes de la guerre d’agression, à répétition imposée par les Rwandais et ses complices, pour piller systématiquement les ressources stratégiques congolaises.

La Cour Pénale Internationale traîne le pas à mettre en œuvre les principes des Nations-Unies pour la protection et promotion de droit de l’homme pour lutter contre l’impunité ayant été adoptés pour protéger les droits de la victime, particulièrement le droit à la réparation (indemnisation).

Contrairement à ce que certains pourraient penser, les processus de Luanda, de Nairobi et tant d’autres ne remettent pas en cause les poursuites judiciaires des auteurs des crimes commis en RDC.

Aussi faut-il ajouter que les principes et directives des Nations Unies instituant les recours et la réparation de la victime une force obligatoire et opposable, communément appelés < principes ou directives VAN BOVEN >.

Malgré cela, on constate malheureusement que les victimes des crimes relevant de la compétence de la Cour Pénale Internationale sont privées de leurs droits à la réparation, suite à la passivité coupable de la CPI d’engager les poursuites contre les auteurs de ces crimes.

Cette guerre d’agression rwandaise fait de la RDC, le premier pays au monde, qui a connu plus de victimes de guerre, après la deuxième guerre mondiale.

En dépit de cela, aucune action n’est menée sur le plan international, pour venir en aide à ces nombreuses victimes abandonnées à leur triste sort.

Toutefois , il y a lieu de saluer ici, les procès devant la Cour africaine de droit de l’homme et des peuples (CADHP) et à la Cour de Justice de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) qui marquent une étape historique dans la lutte contre l’agression Rwandaise en répétition.

On le dira jamais assez, ces agressions répétitives ont entrainé comme conséquence les pillages, les déplacés, les réfugiés, les pertes et destructions des propriétés privées et publiques, les carnages et les violences de toutes sortes.

Néanmoins, il faut préciser que la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des peuples et la Cour de Justice de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est sont compétentes pour condamner les Etats a’ la réparation (indemnisation) de préjudices causés aux victimes non les auteurs des crimes.

La CPI demeure donc compétente pour engager les poursuites pénales contre les auteurs des crimes qui n’ont aucun respect pour la souveraineté de la RDC.

En effet, au regard de cette guerre d’agression, la RDC est considéré comme un Etat self-service et sans maître (terra nulluis) destiné à la prédation de l’Etat voyou rwandais et ces complices, sous silence coupable de la CPI et de la communauté internationale.

Pour y mettre fin, la RDC doit notamment, fournir beaucoup d’efforts au niveau régional, pour la mise en œuvre du processus de Kimberley qui interdit aux États d’ héberger sur leur territoire, les ressources naturelles d’origine criminelle, car il n’est un secret pour personne que la guerre d’agression rwandaise a pour but de piller les ressources naturelles stratégiques congolaises.

Par ailleurs, signalons qu’ au regard d’une part, des rapports des Nations Unies sur l’implication de l’armée rwandaise à la guerre de l’Est et d’autre part, de l’arrestation des soldats rwandais sur le théâtre de l’opération, à défaut des poursuites par la Cour Pénale Internationale, la juridiction militaire congolaise est compétente d’ouvrir une action judiciaire contre le Président Paul Kagame et ses complices conformément au code pénal congolais.

De surcroit, la CPI étant instance complémentaire (subsidiaire), il est du droit de chaque Etat de soumettre a sa juridiction les responsables des crimes internationaux. Même si le ressortissant d’un Etat non signataire du Statut de Rome a commis des crimes, il sera poursuivable devant la CPI. C’est le cas du Président Poutine, la Russie n’étant pas signataire du Statut de Rome.

Finalement, nous ne pouvons pas terminer cette réflexion sans faire allusion sur la situation actuelle au front de combat de cette guerre d’agression.

En effet, on observe avec satisfaction, que l’armée congolaise est montée en puissance supérieure par rapport à l’agression rwandaise précédente :

Les éléments suivants le démontrent bien : 1996 : l’armée rwandaise avait conquis la RDC dans 7 mois ; 1998 : Nord-Kivu et Sud-Kivu conquis dans 5 jours ; 2005 : à l’espace de 7 jours ;une grande partie des Kivu a été conquise ; 2012 :Dans 3 jours; Goma était tombé.

Actuellement, on constate que l ‘agression rwandaise a fait déjà plus 2 ans sans conquérir même une province.

Sur ce, je saisis cette opportunité pour féliciter et remercier le Commandant Suprême des Forces Armées Congolaise, le Président Congolais Félix Tshisekedi et l’Armée Congolaise pour les efforts inlassables.

En définitif, on peut clore cette réflexion en soulignant qu’en vertu du principe de l’égalité de tous devant la loi, aucune personne ne peut être au dessus de celle-ci.

Ainsi, la CPI doit engager des poursuites contre non seulement les auteurs des crimes apparents (les ressortissants rwandais), mais également contre les auteurs non apparents (les ressortissants des Etats complices; les firmes et les sociétés multinationales) qui sont impliqués et qui ont commis des crimes en RDC.

En effet, l’impunité doit être combattue afin d’instituer un monde de droit dans lequel tout infracteur sera responsable de ses actes.

Trop de sang coulés crient vengeance sans justice. Ghandi ne disait-il pas qu ‘< il n’y a pas la paix sans la justice>.?

La CPI est appelée à être indépendante, impartiale et objective. Elle ne doit pas sélectionner les poursuites contre certains auteurs des crimes en laissant d’autres en liberté.

Cette attitude condamnable montre que nous sommes en présence d’une justice des deux poids, deux mesures.




Le double jeu des Nations Unies face à l’agression rwandaise en Rdc (Bettens Ntumba)

Le silence coupable ou mieux le refus des Nations Unies de sanctionner l’Etat rwandais pour son agression avérée du Congo, a atteint les proportions inouïes.

Pourtant, cette institution internationale a été créée pour le maintien de la paix, de la justice et de la sécurité internationale, face aux menaces de bien-être de la population mondiale.

En effet, au regard de l’agression rwandaise en République Démocratique du Congo, les Nations Unies peuvent exercer cette mission de maintien de la paix et la sécurité, non seulement par les mécanismes pacifiques tels que des négociations, de médiation, de conciliation mais aussi par l’usage de moyens coercitifs comme la carte militaire et la justice internationale, en vertu du chapitre VII de la charte.

Trop de sangs ont coulé en République Démocratique du Congo, suite à cette agression rwandaise : plus d’un million des congolais sont morts, et ce, sans criminel, sans sanction, et sans justice internationale.

Sous l’égide des Nations-Unies, la RDC a connu différents dialogues depuis le début de cette guerre en 1996.

Ces dialogues ont malheureusement permis l’infiltration de l’armée congolaise et la déstabilisation des institution congolaises, au grand dam des congolais.

Peut-on continuer toujours à négocier  dans ces conditions ?

Pourtant, il saute aux yeux que ces agressions répétitives rwandaises violent le principe sacro-saint de l’intangibilité des frontières .

Les militaires rwandais commettent par ailleurs, les crimes internationaux, sans être poursuivis.

Devant ces faits avérés, les Nations Unies se contentent seulement à établir le rapport attestant l’implication de micro-Etat rwandais dans les crimes commis en République Démocratique du Congo et dans les pillages des ressources naturelles congolaises, sans aller au-delà.

Peut-on considérer l’abstention coupable des Nations Unies de sanctionner l’État rwandais comme un complot ourdi contre la RDC ?

Nous sommes tentés de répondre par l’affirmative d’autan plus que les Nations-Unies refusent de mettre en branle contre le Président Paul Kagame, l’article 13 du statut de Rome qui leur donne le pouvoir de saisir la Cour Pénale Internationale, à travers le Conseil de Sécurité, étant donné que l’Etat rwandais n’est pas partie signataire du statut de la Cour Pénale Internationale.

Paradoxalement, elles ont usé de cette prérogative à l’encontre du Président Poutine et du Premier Ministre Benjamin Netanyahou dont les pays ne sont pas pourtant signataires du statut de Rome.

Nous pensons que les Nations Unies ne doivent pas se limiter seulement à publier les rapports.

En effet, ayant un organe sanctionnateur qu’est le Conseil de Sécurité, les Nations-Unies ne doivent pas faire sourd oreille à la réclamation de plusieurs victimes congolaises qui demandent entre autres, les sanctions économiques, l’ embargo, l’usage de la carte militaire et surtout l’émission du mandat d’arrêt contre le Président Paul Kagame.

Le peuple congolais en a marre de simples condamnations des pays membres du Conseil des sécurités (États-Unis, France, etc…) qu’il considère comme de trompe l’œil et de poudre de perlimpinpin.

L’heure n’est donc plus aux simples condamnations, mais plutôt aux sanctions sévères.

Le peuple congolais a déjà compris que les Nations Unies jouent au double jeu, vu leur abstention de sanctionner l’Etat rwandais.

Qu’à cela ne tienne, il faut le dire et le répéter, le salut du Congo ne viendra que des congolais eux-mêmes. Pour ce faire, nous préconisons les moyens suivants, afin de mettre fin à cette agression rwandaise : la mise en place de l’armée citoyenne, républicaine, dissuasive et l’industrie militaire ; l’élaboration d’un budget consistant affecté à l’armée pour recruter pendant 10 ans, cent mille militaires par an ; la mise sur pied des Réseaux diplomatiques viables, efficients et développementalistes pour transformer les convoitises étrangères à l’opportunité de développement ; la mise en place d’un service de renseignements fiable, efficace et bien équipé.




Congo-Vatican : « Je vais communiquer au Saint-Père le désir du peuple congolais de voir élever à la dignité de cardinalat un prélat de votre pays », dixit Mgr Paul Richard Gallagher

Le Secrétaire du Saint-Siège pour les rapports avec les Etats et les organisations internationales a été reçu en audience, le mardi 14 janvier 2025, par le Président Denis Sassou N’Guesso, à la résidence du Plateau. A sa sortie d’audience, Mgr Paul Richard Gallagher a déclaré à la presse qu’il va « communiquer au Saint-Père François, le désir, l’ambition du peuple congolais de voir élever à la dignité de cardinalat un prélat de leur pays ».

Selon Mgr Gallagher, la question de création d’un nouveau Cardinal au Congo n’a pas été évoquée au cours de son entretien avec le chef de l’Etat congolais. Mais, il s’est engagé à traduire le désir du peuple congolais au Saint Père François.

« Vous savez que le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso est un homme de grand respect, de discrétion. Il n’avait pas parlé de création d’un Cardinal. D’autres personnalités gouvernementales en ont parlé. Nous avons reçu très clairement le message », a déclaré Mgr Gallagher. « La question de création d’un cardinal ne relève pas de sa compétence, elle est strictement réservée au Saint-Père. Je vais communiquer au Saint Père François le désir, l’ambition du Congo, son peuple, des autorités de voir élever à la dignité de cardinalat un prélat de votre pays », a poursuivi le Secrétaire du Saint-Siège qui a ajouté qu’il ne doute pas que le Pape prendrait cela en considération.

Au terme de sa visite de travail de quatre jours à Brazzaville, Mgr Gallagher s’est dit « heureux » de rentrer à Rome, après avoir accompli sa mission en l’espace de quelques jours.

A Brazzaville, il a rencontré les évêques du Congo et a célébré une grande messe devant des centaines de chrétiens, le dimanche 12 janvier à la Place mariale de la Cathédrale Sacré Cœur, à l’occasion de la solennité de la fête du baptême du Seigneur Jésus.

Il a, également, rencontré quelques membres du gouvernement et a pris part à la mise en place de la commission mixte de suivi de l’application de l’Accord-cadre entre le Congo et le Vatican. L’application de cet Accord-cadre devrait consolider les relations de coopération entre le Congo et le Vatican, notamment, dans les domaines de l’éducation, la santé, la cohésion sociale, la formation des jeunes, le développement communautaire.

L’Accord-cadre entre la République du Congo et le Vatican, ratifié par le Congo, le 14 janvier 2019, a été signé le 3 février 2017.

Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo.




Surveillance des prix sur les marchés: Le Ministère de l’Economie Nationale lance l’application TALO 

Si hier, les agents du Ministère de l’Economie Nationale étaient obligés de se munir d’un gros cahier et d’un stylo en main pour effectuer le prélèvement des prix des marchandises sur les différents marchés, aujourd’hui avec la mise en place de l’application TALO par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, la procédure a été simplifiée.

Avec son téléphone Android ou une tablette, un agent Ministère de l’Économie Nationale peut directement procéder au prélèvement des prix des biens sur les marchés et envoyer directement les résultats dans la base donné pour analyse.

Pour sa phase pilote, l’application TALO a été expérimentée dans deux marchés de la capitale, notamment au marché de la Liberté, dans la commune de Masina, et celui Gambela situé dans la commune de Kasa-vubu. Des agents de la Division urbaine de l’Économie, du Secrétariat et du Cabinet du Ministre se sont mobilisés sur le terrain pour cette première étape, sous la supervision de Léon Binyange Mikule et Jocelyne Mayungu, respectivement chef de Division Kin-Ouest et chef de Bureau Kin-Est au Ministère de l’Economie Nationale.

L’application TALO promet de réduire considérablement les délais liés à la collecte et à l’analyse des données. Jocelyne Mayungu Bwanga, Cheffe de Bureau Kinshasa-Est, à l’Économie nationale, a expliqué que les méthodes traditionnelles posaient de nombreux problèmes, dont des retards dus à des coupures d’électricité et des difficultés d’équipement. « Un rapport mensuel pouvait prendre tout un trimestre à être finalisé. Avec TALO, nous avons désormais un accès instantané aux informations sur l’évolution des prix », a-t-elle déclaré.

Cette innovation du Ministère de l’Economie Nationale a impressionné plusieurs opérateurs économiques. C’est le cas de M. Augustin Tambala, gérant d’une chambre au marché Gambela. Simple à utiliser, les agents économiques se sont appropriés de l’application TALO qui, désormais, va rendre le travail plus rapide, expéditif et suivi en temps réel par la hiérarchie.

Présentée par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba lors de la 20ème réunion du Conseil des Ministres, l’application TALO est une réponse efficace dans le cadre de la redynamisation du service de contrôle économique, de suivi de l’évolution des prix sur les marchés et de la lutte contre la spéculation en RDC.

 

Surveiller en temps réel les pratiques commerciales

En clair, cette application sert à surveiller en temps réel les pratiques commerciales. L’initiative a été présentée par le vice-premier ministre et ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, lors de la réunion du Conseil des ministres, présidée par le président Félix Tshisekedi, le vendredi 8 novembre.

A travers TALO, le ministère de l’Économie répond à un besoin urgent de modernisation des méthodes de surveillance du marché en République Démocratique du Congo. Cette nouvelle approche numérique est considérée comme une avancée majeure pour garantir la transparence sur le marché, tout en facilitant le travail des agents économiques. Cette application se compose de deux modules principaux : un module mobile destiné aux équipes d’enquêteurs. Ce module facilitera la collecte de données sur le terrain, incluant la collecte hebdomadaire des prix et la centralisation des rapports.

Elle porte également de plateforme pour les opérateurs économiques, d’autant plus que cette interface permettra aux entreprises de soumettre directement des informations concernant leurs stocks, prix et structures tarifaires, en conformité avec la législation en vigueur. Ces outils visent à établir un cadre économique plus transparent et efficace, propice au développement des affaires en RDC.

Willy K.




RDC: Le Syndicat des médecins du Congo suspend sa grève suite à l’évolution positive de la paie complémentaire

Le Syndicat national des médecins a suspendu, mardi 14 janvier, la grève déclenchée il y a quelques semaines. Le Synamed invite ses membres et sympathisants à reprendre leurs activités professionnelles dès ce mercredi.

 

Son secrétaire général précise que cette décision a été prise après une analyse approfondie de l’évolution positive de la paie complémentaire.

 

A l’en croire, le gouvernement a payé les trois mois d’arriérés de salaire, aligné à la prime 1034 médecins, et leur alignement au deuxième palier du logement et des frais de transport.

 

Le docteur John Senga rassure que la grève observée par les médecins réunis au sein du Synamed, n’était pas dirigée contre les malades.

 

“C’était tout simplement un cri de détresse des médecins, martyrisés par les mauvaises conditions de vie et de travail ” a-t-ilfait savoir.

 

Loup solitaire




RDC : L’ERC apporte son soutien aux FARDC/Wazalendo

Au nom de son institution ecclésiastique, l’archevêque président et représentant légal de l’Eglise du Réveil du Congo (ERC), a exprimé mardi son soutien à l’endroit des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) soutenues par les résistants Wazalendo qui ne cessent d’enregistrer de succès ces dernières semaines dans la reconquête de certains territoires sous occupation des rebelles.

 

Dans une déclaration, Ejiba Yamapia Evariste a salué la bravoure que démontrent l’armée loyaliste et les Wazalendo ces derniers jours. Il s’est dit par ailleurs « convaincu que l’engagement patriotique et l’amour fraternel qui lient tous les congolais aussi loin qu’ils se trouvent, aux frères et sœurs de l’Est qui subissent les affres de la guerre depuis plusieurs années, se terminera un jour avec l’aide de Dieu ».

 

Pour gagner cette guerre, Ejiba Yamapia Evariste a surtout encouragé les populations du Nord et Sud-Kivu ainsi que celles de l’Ituri de dénoncer tous les mouvements suspects et de coopérer avec les forces de l’ordre. Il a aussi interpellé les médias particulièrement la presse étrangère de cesser avec la communication allant dans le sens de décourager les militaires au front.

 

« Encourageons le Chef de l’Etat en ne ménageant aucun effort pour la reconquête des territoires sous-occupation en disponibilisant des moyens nécessaires afin de renforcer nos vaillants soldats et Wazalendo engagés au front. Car, nos populations abandonnent en fuyant les atrocités de la guerre, les agresseurs ont planifié et occupent les territoires de manière d’exécuter la balkanisation tant décriée de notre territoire national », a-t-il plaidé.

 

Le numéro un de l’Eglise de Réveil du Congo a également annoncé la tenue le 16 février prochain, d’une marche dite de libération sur toute l’étendue du territoire national. Il a pour ce faire, invité toutes les confessions religieuses de la RDC d’y prendre part.

 

« Les dispositions pratiques seront communiquées.

Dès à présent, des prières intenses pour soutenir dans nos différentes assemblées et le point de chute jusqu’au 16 février », a ajouté Ejiba Yamapia.

 

Une année après la tenue du 4è cycle électoral, Ejiba Yamapia dit noté avec regret que « l’intérêt du peuple ne constitue pas la priorité des gouvernants ». Il dit soutenir ainsi les réformes constitutionnelles annoncées pourvu qu’elles prennent « en compte les intérêts de notre peuple pour l’avènement d’une justice sociale distributive et l’instauration d’un Etat de droit réel ».

 

En outre, l’archevêque président a encouragé le gouvernement de la République à parachever les travaux entrepris dans le cadre du PDL-145 Territoires pour soulager tant soit peu la misère du peuple congolais.

 

 

Osée Kalombo




Reprise du personnel de l’ONATRA par MCTC: L’ultimatum expire aujourd’hui

Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC) reste déterminé à honorer ses engagements contenus dans le contrat de concession signé avec le Gouvernement congolais. Après avoir embauché un premier lot des agents de l’ONATRA travaillant sur le terminal à conteneurs de Matadi, le moment est venu pour les retardataires de se présenter à MCTC.

« Nous invitons vivement tous les employés figurant sur la liste transmise par le Directeur général de l’ONATRA, mais qui ne se sont pas encore présentés à MCTC, à venir le faire dans les meilleurs délais. Veillez-vous munir de vos pièces d’identité ainsi que de vos notifications. La date limite pour les signatures de contrat par MCTC est fixé au 15 janvier 2025 », indique un communiqué qui a été publié à cet effet.

A travers cette formalité, MCTC qui a accordé assez de temps aux agents de l’ONATRA de venir se présenter, veut passer à autre chose. Mieux, le concessionnaire voudrait accélérer le rythme des travaux de modernisation et d’exploitation du port de Matadi.

Il sied de souligner que ce geste louable de MCTC est posé conformément aux instructions du Vice-Premier ministre, ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement. Le concessionnaire a donc le plaisir d’informer aux agents de l’ONATRA qu’il a débuté le processus de reprise de l’intégralité du personnel de l’ONATRA travaillant sur le terminal à conteneurs de Matadi depuis le 11 décembre 2024.

Il tient par ce fait à remercier tous ceux qui se sont déjà manifestés et ont signé leurs contrats de travail avec MCTC, surtout que leur engagement et leur coopération sont grandement appréciés.

JMNK




RDC : Félix Tshisekedi octroie des jeeps aux administrateurs et à la police de la province de Lomami 

C’est le gouverneur de province qui a procédé à la remise de ces véhicules Land cruiser marque 4×4, don du président de la République, aux cinq administrateurs des territoires de lomami et à la police nationale congolaise représentée par son commissaire provincial.

Ces engins roulants vont faciliter les missions d’itinerance à travers leurs entités respectives.

La cérémonie de remise de ces véhicules a été présidée par le chef de l’exécutif provincial, Iron Van Kalombo, le mardi 14 janvier 2025 à Kabinda, chef-lieu de la province.

 

Lors de cette cérémonie qui s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, le gouverneur a rappelé aux bénéficiaires le pourquoi de ce don du ched de l’État.

“Ces jeeps doivent vous permettre de rejoindre chaque coin et recoin de vos territoires pour identifier de près, les besoins quotidiens et problèmes récurrents des populations et les rapporter en temps opportun. Vous ne devez pas les utiliser à des fins commerciales ou toute autre fin personnelle. Ces jeeps ne devraient pas être utilisées pour le transport en commun ou pour le transport des produits agricoles”, a insisté Iron-Van Kalombo, gouverneur de la province de lomami.

 

 

Mboshi




Crise des relations turco-algériennes : ”Quand l’excuse est pire que la faute” – Par Othmane Bentaleb

Dans une démarche peu réfléchie, l’Algérie s’est ouvertement rapprochée des séparatistes kurdes, qui avaient trouvé refuge sur son sol. Ces groupes dangereux ont bénéficié de visas algériens et de plusieurs privilèges avant que l’Algérie ne nie tout lien avec eux, au grand étonnement de la Turquie.

Savez-vous d’où vient l’expression célèbre : « Une excuse pire que la faute » ?

Sous le règne de Haroun Al-Rachid, ce dernier discutait un jour avec le poète Abou Nouwas et lui demanda de lui donner un exemple montrant comment une excuse pouvait être pire que la faute elle-même.

Quelques jours plus tard, Abou Nouwas revint au palais. En voyant Haroun Al-Rachid debout près d’une fenêtre, admirant les jardins du palais, il s’approcha discrètement et lui donna une légère tape sur la nuque. Haroun Al-Rachid se retourna, furieux, la main sur le pommeau de son épée, et s’écria : « Malheur à toi, comment oses-tu faire cela ? »

Abou Nouwas répondit : « Pardonnez-moi, ô mon seigneur, je vous ai confondu avec madame Zaynab. » Haroun Al-Rachid, encore plus furieux, s’écria : « Et oserais-tu faire cela avec ta dame Zaynab ? » Ce à quoi Abou Nouwas répliqua rapidement : « Ô mon seigneur, voilà l’exemple que vous m’aviez demandé : comment une excuse peut être pire que la faute. » Haroun Al-Rachid éclata de rire et pardonna à son poète.

Cette anecdote illustre parfaitement la situation actuelle du régime algérien, qui tente maladroitement de s’excuser auprès de la Turquie, l’ancienne puissance ottomane, après avoir commis une faute gravissime. Mais son excuse s’avère encore plus grave que l’erreur elle-même et il peu probable qu’elle fasse rire Ankara.

Dans une démarche peu réfléchie, l’Algérie s’est ouvertement rapprochée des séparatistes kurdes, qui avaient trouvé refuge sur son sol. Ces groupes dangereux ont bénéficié de visas algériens et de plusieurs privilèges avant que l’Algérie ne nie tout lien avec eux, au grand étonnement de la Turquie.

De manière tout aussi maladroite, la diplomatie algérienne, par la voix de son ambassadeur à Ankara, a renié ses responsabilités envers les mercenaires du Front Polisario, affirmant que ces derniers relèvent d’une prétendue République de Tindouf, comme si cette région n’était pas sous souveraineté algérienne. Cette déclaration implicite pourrait d’ailleurs renforcer les revendications marocaines sur la région de Tindouf.

En accueillant les séparatistes kurdes, le régime algérien a mis son pays dans une situation délicate, aggravée par une série de crises avec divers pays, dans une tentative désespérée de détourner l’attention de la population algérienne, alors que le hirak populaire est en pleine résurgence avec des campagnes comme #Manich_Radi# (Je ne suis pas satisfait), révélant les failles du régime.

Hier encore, l’ambassade d’Algérie à Ankara a publié un communiqué contenant des informations erronées, prétendant respecter l’indépendance des décisions des États. Cela semblait être une allusion à la milice du Polisario, mais cette tentative de manipulation n’a fait qu’exacerber les tensions.

Face à la colère prévisible de la Turquie, connue pour ne tolérer aucune ingérence concernant la question kurde, l’Algérie a publié un autre communiqué officiel niant tout soutien aux séparatistes kurdes, espérant ainsi apaiser Ankara. Cependant, les relations algéro-turques risquent de subir de lourdes conséquences.

Il est également important de souligner que les séparatistes kurdes, à leur arrivée en Algérie, ont été accueillis et soutenus par leurs homologues du Polisario dans les camps de Tindouf. Des sources fiables et des documents attestent de cette collaboration.

Cette situation pourrait aussi s’expliquer par les frustrations du régime algérien envers la Turquie, qui soutient activement le gouvernement militaire au Mali, un adversaire de l’Algérie, et dont les drones militaires, comme le Bayraktar TB2, ont renforcé ont renforcé ses capacités militaires pour inverser les rapporte de force militaire au nord du Mali. Cette même Turquie vient de surcroît de doter le Maroc de nouveaux drones, ce qui n’a fait qu’exacerber l’ire des militaires algériens.

En provoquant la Turquie, l’Algérie espérait détourner l’attention de ses propres échecs, mais elle a finalement aggravé la situation. Les manifestations de soutien à l’indépendance du Kurdistan, accompagnées de drapeaux des régions kurdes et du Polisario, n’ont fait qu’intensifier le mécontentement d’Ankara.

Cette série d’erreurs du régime algérien rappelle la célèbre anecdote de Haroun Al-Rachid : l’excuse est pire que la faute. Comme le dit le dicton marocain : « que Dieu maudisse celui qui n’a pas aucune retenue. »

 

Par Quid