Addis-Abeba: ouverture de la 49ème session ordinaire du COREP en perspective du Sommet de l’UA, avec la participation du Maroc

Les travaux de la quarante-neuvième session ordinaire du Comité des Représentants Permanents (COREP), une étape cruciale dans les préparatifs du prochain Sommet de l’Union Africaine (UA), prévu mi-février, ont débuté mardi à Addis-Abeba.

Le Royaume est représenté aux travaux de cette session par une délégation présidée par l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Maroc auprès de l’Union Africaine (UA) et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.

Cette session du COREP marque le début des travaux préparatoires du Sommet ordinaire annuel de l’Union Africaine. Ce sommet sera particulièrement marquant puisqu’il verra l’élection du nouveau leadership de la Commission de l’Union Africaine (CUA).

Les élections, qui visent à désigner les postes de Président, Vice-président et Commissaires de l’exécutif de l’organisation panafricaine, représentent un moment clé qui façonnera la direction de l’Union pour les prochaines années.




Football: Le Championnat d’Afrique des Nations reporté à août 2025 (CAF)

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, mardi, le report à août 2025 du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN-2024), initialement prévu du 1er au 28 février au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.

“Des progrès significatifs ont été réalisés au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda avec la construction et la modernisation des stades, des terrains d’entraînement, des hôtels, des hôpitaux et d’autres infrastructures et installations pour l’organisation réussie du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) CAF TotalEnergies (Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024)”, s’est félicitée la CAF dans un communiqué.

Cependant, a-t-on ajouté de même source, les experts techniques et en infrastructure de la CAF, dont certains basés au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, ont requis un temps supplémentaire pour s’assurer que les infrastructures et les installations soient au niveau nécessaire pour accueillir avec succès le CHAN.

Par ailleurs, la CAF a fait savoir qu’elle sera procédé au tirage au sort du CHAN ce mercredi à Nairobi (20h00 heure locale).

Parmi les pays qui seront en tête d’affiche du tirage au sort figurent le Sénégal, champion en titre, et le Maroc, double vainqueur.

La date exacte du début du Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 en août 2025 sera annoncée par la CAF “en temps voulu”, a conclu le communiqué.




À la rencontre du sélectionneur : Wedson Nyirenda (Zambia)

Les Chipolopolo de Zambie seront dirigés par l’expérimenté Wedson Nyirenda lors du Championnat d’Afrique des Nations TotalEnergies (CHAN) 2024.

Médaille de bronze en 2009, la Zambie espère s’appuyer sur l’expérience de l’ancien attaquant des Nchanga Rangers et de Power Dynamos pour tenter de décrocher un deuxième titre continental après leur victoire historique à la CAN TotalEnergies 2012.

Nom : Wedson Nyirenda

Pays de naissance : Zambie

Âge : 58 ans

Équipe actuelle : Zambie

Points marquants de sa carrière

Parmi les faits marquants de la carrière d’entraîneur de Nyirenda, on compte ses passages à la tête de deux grands clubs zambiens, Zesco United et Zanaco.

Il a également joué un rôle clé en tant que conseiller technique auprès de Beston Chambeshi lors du triomphe des Zambiens à la CAN U-20 en 2017.

Au-delà des frontières zambiennes, l’ancien attaquant a évolué et entraîné en Afrique du Sud. En 1993, il a porté les couleurs des Kaizer Chiefs avant de revenir en 2018 comme entraîneur de Baroka FC.

Style de jeu

Nyirenda est un fervent partisan de la promotion des jeunes talents, ayant travaillé avec succès avec les équipes nationales de jeunes de Zambie.

Il possède une capacité unique à analyser les forces de ses adversaires et à ajuster son modèle de jeu pour maximiser les points forts de son équipe.

Expérience au CHAN

Nyirenda fera sa deuxième apparition au CHAN CAF TotalEnergies en tant qu’entraîneur. Il avait mené la Zambie jusqu’aux quarts de finale lors de l’édition 2018 au Maroc, où son équipe s’était inclinée de justesse face au Soudan.

Impact sur l’équipe

L’expérience de Nyirenda avec les jeunes joueurs, combinée à ses compétences acquises au-delà des frontières zambiennes, lui donne un avantage supplémentaire pour tirer le meilleur parti de son équipe lors de cette compétition.

Sa précédente expérience au CHAN 2018 sera également un atout précieux pour les Chipolopolo.

Le saviez-vous ?

Si la Zambie remporte le CHAN TotalEnergies 2024, elle deviendra la seule équipe de la région COSAFA à avoir remporté à la fo

is la CAN et le CHAN.




Romuald Rakotondrabe (Madagascar) : “Le CHAN est une vitrine essentielle pour notre football local”

Romuald Rakotondrabe revient sur le parcours des Barea, troisièmes en 2022. Le tacticien malgache évoque les ambitions mesurées mais déterminées de Madagascar pour le CHAN 2024. Le Malgache parle également de la préparation de sa sélection.

À quelques semaines du coup d’envoi du Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2024, Romuald Rakotondrabe, sélectionneur de Madagascar, se prépare à diriger son équipe pour une nouvelle aventure dans ce tournoi réservé aux joueurs locaux. Fort d’une troisième place historique lors de l’édition 2022 en Algérie, le technicien malgache nourrit des ambitions mesurées mais déterminées. Dans une interview exclusive, il revient sur les défis de cette deuxième participation, l’importance du CHAN pour le football local malgache, et la préparation de son groupe, largement renouvelé, pour ce rendez-vous continental.

Dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques semaines du coup d’envoi du Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2024 ?

L’état d’esprit est là pour le moment. On aimerait rééditer notre exploit il y a deux ans (ndlr : les Malgaches avaient atteint la troisième marche du podium après avoir battu le Niger 1-0, lors du match du classement ) . Même si cela ne sera pas facile parce que ce sont deux tournois différents. En plus, il y a de nouveaux joueurs qui nous ont rejoints. Mais, on a vraiment envie de faire quelque chose de bien pour notre deuxième participation cette fois-ci.

Quel souvenir gardez-vous de cette édition algérienne ?

Je me souviens de l’accueil du peuple algérien. C’était fantastique. J’avais cette impression d’être chez moi à Madagascar, car nous étions beaucoup soutenu. Je me souviens aussi du niveau de la compétition. C’était une grande première pour nous, aucunes sélections malgaches n’avaient disputé un CHAN avant nous. Avant, notre entrée en jeu, on avait beaucoup de doute, pas de doute sur nos capacités mais sur la gestion d’une telle compétition. On appris sur le terrain et finalement tout s’est bien passé.

Comment se passe votre préparation ?

C’est un peu, pour être honnête, c’est un peu difficile. Parce que pour le moment, le championnat de Madagascar n’a connu qu’une seule journée, c’était avant notre rencontre contre Eswatini. Donc, pour le moment, c’est les joueurs, ils ont joué une seule journée du championnat. Depuis, il n’y a plus rien. Nous avons quitté Antananarivo, la capitale, pour être plus concentré. La Fédération nous a prévu un match amical avec une sélection régionale.

Quelles sont les différences entre Madagascar de 2022 et l’équipe qui va disputer le prochain CHAN?

Il y en a beaucoup. L’effectif a été renouvelé à 60%. On a beaucoup de jeunes joueurs dans l’équipe qui n’ont pas forcément l’habitude de disputer des compétitions internationales. Cependant, ils sont très talentueux et ont hâte de participer à ce tournoi.

Quel est l’objectif de Madagascar pour ce CHAN ?

On a fait un bon parcours il y a deux ans. On a été médaillé de bronze. Maintenant, tout le monde veut qu’on aille jusqu’en finale. Mais ça, c’est facile à dire. Pour moi, pour le moment, franchement, pour moi, c’est de passer d’abord le premier tour. Donc, il faut garder les pieds sur terre.

Vous l’avez dit, vous avez maintenant une équipe qui a beaucoup de jeunes joueurs. Surtout des jeunes joueurs qui n’ont pas beaucoup d’expérience au niveau continental. Comment allez-vous les préparer pour gérer la pression d’une exposition dans un tournoi comme le CHAN?

Mais là, il faut garder la tête haute, les pieds sur terre. C’est pour ça que j’ai accepté de quitter un peu la capitale du pays, Antananarivo pour travailler tranquillement, et cela se passe bien. J’espère juste de tout mon cœur qu’on puisse faire quelque chose de grand en compétition.

En quoi le CHAN est une compétition si spéciale pour vous?

Parce qu’elle est consacrée aux joueurs locaux. Elle est très importante pour nous, en tant qu’île, il est parfois difficile de s’exporter, de jouer des matchs amicaux, d’avoir des échanges avec d’autres pays. Avec nos deux premières participations, elle nous force à maintenir une certaine continuité dans le développement de notre football local. Elle nous permet également de mesurer notre niveau par rapport à d’autres nations et de donner une visibilité à nos joueurs, qui pourraient ainsi attirer l’attention de clubs étrangers. Cette compétition est une véritable vitrine pour notre football, et nous souhaitons continuer à progresser et à en tirer le meilleur parti.




L’emblématique Kenyatta International Convention Centre, accueillera le tirage au sort officiel du Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies (CHAN) 2024, le mercredi 15 janvier

Le Kenyatta International Convention Centre (« KICC ») de Nairobi, au Kenya, accueillera le tirage au sort du Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies (« CHAN ») Kenya, Tanzanie et Ouganda 2024 mercredi soir.

Le tirage au sort tant attendu débutera à 20h00 heure locale (17h00 GMT / 19h00 au Caire).

Il mettra en vedette les légendes locales d’Afrique de l’Est Hassan Wasswa (Ouganda), Mrisho Ngasa (Tanzanie) et McDonald Mariga (Kenya). Le dernier qui est né et a grandi à Nairobi, assurera le rôle d’assistant au tirage au sort.

Le Kenya, co-organisateur, fait ses débuts en phase finale du Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, tandis que l’Ouganda et la Tanzanie ont déjà connu le tournoi par le passé.

Parmi les pays qui seront en tête d’affiche du tirage au sort de mercredi figurent le Sénégal, champion en titre, et le Maroc, double vainqueur.

Le KICC, un bâtiment de 32 étages sera une scène idéale pour ce qui s’annonce comme une cérémonie de tirage au sort scintillante. L’édifice abrite un amphithéâtre et la salle de bal Tsavo, la plus grande salle de conférence de ce type en Afrique de l’Est.

Pièce emblématique à l’architecture imposante située au cœur de la capitale Kenyane, le KICC est réputé pour sa conception cylindrique saisissante et ses vues panoramiques sur la ville.

Achevé en 1973, il n’est pas seulement un centre de conférences, d’expositions et d’événements internationaux, mais aussi un symbole de la modernité et du patrimoine culturel du Kenya.

Il est tout à fait normal que le bâtiment emblématique de la capitale accueille le tirage au sort alors que le pays accueille un tournoi de football continental pour la première fois de son histoire.

Nairobi est un centre commercial majeur en Afrique de l’Est et est connu pour son innovation technologique. C’est le siège régional de plusieurs grandes entreprises multinationales.

Nairobi compte également plusieurs clubs de football célèbres et reconnus qui évoluent dans le championnat d’élite du pays et dans les compétitions interclubs de la CAF, à l’instar de : Gor Mahia, AFC Leopards, Tusker et Mathare United.

Pour plus d’informations sur le Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, visitez www.cafonline.com




La CAF reporte le CHAN à août 2025

La Confédération Africaine de Football (“CAF”) a annoncé ce jour le report du Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) CAF TotalEnergies – Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 à août 2025.

Des progrès significatifs ont été réalisés au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda avec la construction et la modernisation des stades, des terrains d’entraînement, des hôtels, des hôpitaux et d’autres infrastructures et installations pour l’organisation réussie du Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) CAF TotalEnergies – Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024.

Cependant, les experts techniques et en infrastructure de la CAF, dont certains basés au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, ont requis un temps supplémentaire pour s’assurer que les infrastructures et les installations soient au niveau nécessaire pour accueillir avec succès le Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) CAF TotalEnergies Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024.

Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : « Je tiens à exprimer ma profonde gratitude au Président William Ruto du Kenya, à la Présidente Samia Suluhu Hassan de Tanzanie et au Président Yoweri Museveni de l’Ouganda pour leur leadership, leur engagement et les progrès significatifs réalisés dans la construction et la modernisation des stades, des terrains d’entraînement, des hôtels, des hôpitaux et d’autres infrastructures et installations au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda pour accueillir avec succès le Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) CAF TotalEnergies – Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024. Je suis impressionné par les travaux de construction et de rénovation en cours des infrastructures et installations de football au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Je suis convaincu que les stades, les terrains d’entraînement, les hôtels, les hôpitaux et les autres infrastructures et installations respecteront les normes requises par la CAF pour accueillir, en août 2025, un Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) TotalEnergies – Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 très réussi. »

La CAF procédera au tirage au sort du Championnat d’Afrique des Nations (“CHAN”) CAF TotalEnergies – Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 à Nairobi, le mercredi 15 janvier 2025 à 20h00, heure de Nairobi.

La date exacte du début du Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Kenya, Tanzanie, Ouganda 2024 en août 2025 sera annoncée par la CAF en temps voulu.

Pour plus d’informations :

CAF Communications : communications@cafonline.com




Grève pour du chantage !

Les Kinois ont donc beau s’égosiller et monter sur leurs ergots, hier lundi 13 janvier, à travers les rues crasseuses de leur capitale, qu’ils ont perdu leur latin. Kinshasa a vécu sous la coupe réglée des conducteurs qui ont pratiquement mis leurs clés-contact sous le paillasson. Les Kinois, eux, embouteillés dans la crasse, à la recherche de leur sécurité sociale quotidienne, ont vécu un véritable calvaire.

En effet, les conducteurs de transport privé, chauffés à blanc, vociféraient à qui voulaient les entendre qu’ils protestent contre la nouvelle grille tarifaire leur imposée par les autorités provinciales de la ville. C’est ainsi, il nous semble, qu’ils ont déclenché, à partir d’hier lundi 13 janvier, un mouvement de grève à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, jusqu’à ce que « leur cause soit entendue ». Une grève qui n’aura duré que l’espace d’un petit matin !

Ainsi, à la merci de la flopage, habitués au parcours de combattants, les Kinois ont payé les frais, le calvaire de Jésus en pleine Kinshasa. Lundi 13 janvier 2025 dans la capitale, à moins d’être nanti, se retrouver allègrement friqué pour nouer le bout de la capitale à la recherche de deux extrêmes du social familial, la Plèbe était à pied, parcourant des longues distances à la recherche de la survie de sa famille, suant à grosses gouttes, pendant que la compradore, incognito roulait carrosse, sous des vitres fumées, prêt à lever sa main, à peine visible, à la moindre « base politique » aperçue.

Faisant fi de ces difficultés de transport, le fauché kinois a décidé hier lundi de braver des tas d’immondices et de la crasse qui jonchent la quasi-totalité des rues de la capitale à pied. Une ville dont la crasse et les eaux usées y ont élu domicile, rivalisant avec l’Himalaya où souris, cafards et autres ruminants de seconde zone s’y régalent, fiers d’accompagner le Kinois à pied.

L’on cessera de la dire ! Le secteur des transports privé en RDC a pris le devant par rapport à l’Etat qui se présente toujours en « petit monsieur » qui danse honteusement devant cette jungle, devant ce Capharnaüm lui imposé. Où des inciviques, immoraux pour la plupart, compliquent le quotidien des passagers qui ne savent plus à quelle autorité se vouer ! Si bien que, même si les prix des carburants à la pompe, comme dernièrement, connaissent à la baisse, les toubibs du secteur des transports refusent de suivre la tendance, se foutant de tout, narguant tout le monde.

Que voulez-vous, ils ont conquis ce secteur libéral. Où ils édictent leurs lois ; mais que les Kinois en particulier et le Congolais en général, ont du mal à interpréter. C’est pourquoi, ils choisissent le pied.

Heureusement qu’eux-mêmes, les conducteurs des bus et taxis-bus ont timidement repris ce matin, surement, accablés par la fauche d’hier, sans qu’une solution ne vienne résoudre leurs revendications. Tant qu’ils en font toujours ainsi en recourant au chantage. Juste pour l’espace d’un petit matin ou d’une petite journée !

Pauvres Congolais !

Willy Kilapi




Nord-Kivu : Des criminels arrêtés dans un camp des déplacés à Goma 

La situation sécuritaire très inquiétante dans la province du Nord-Kivu, appelle à la vigilance des dignes fils et filles de cette partie Est du pays, afin de ne pas laisser les infiltrés. C’est dans ce cadre que sous la coordination du comité urbain de sécurité que dirige le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin, maire de Goma, au total, 18 présumés criminels, dont 6 femmes, ont été arrêtés

au site des déplacés de Lushagala, érigé au quartier Mugunga, dans la commune de Karisimbi, à Goma, ‘chef-lieu de la province du Nord-Kivu. C’était la nuit du vendredi 10 au samedi 11 janvier 2025, lors d’une opération de bouclage. Au cours de la même opération, plusieurs effets militaires ont été également saisis, notamment, deux armes AK 47, deux chargeurs et plusieurs munitions de guerre. Cette opération rentre dans le cadre toujours de l’assainissement de la ville de Goma et ses environs, afin de préserver un environnement de paix.

 

Ces malfrats ont été présentés au maire policier de Goma, par le commissaire supérieur Mokili Matabishi, en présence du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Goma.

 

Parmi les interpellés, l’on retrouve aussi des hommes armés, qui étaient mêlés à des civils. En outre, l’on a retrouvé des femmes qui affirment être les épouses de militaires, mais avec des effets militaires dans un but criminel. Une autre catégorie des personnes interpellées concernait des Volontaires de la Défense de la Patrie, appelés autrement des Wazalendo, qui possédaient des armes en étant dans des situations suspectes.

 

Déjà le jeudi 09 janvier, la société civile de Masisi avait alerté sur la prétendue présence des infiltrés parmi les déplacés qui venaient vers la ville de Goma.

 

Ces personnes ont été clairement identifiées comme de potentiels criminels, ayant des intentions maléfiques de faire éclater la ville.

 

Ils ont été démantelés grace à la collaboration Forces de l’ordre et la population.

 

De son côté, le maire policier de la ville de Goma, Kapend Kamand Faustin, a salué l’efficacité de cette opération en encourageant les efforts conjugués entre les forces de police et la communauté. Il a déploré cette militarisation de l’environnement des déplacés. Il a rappelé le caractère civil et juridique du statut de ces personnes qui ne devrait pas s’associer à une quelconque violence armée.

 

 

 

Mboshi




Procès Djany Matali : Issa Bokalango condamné à la peine de mort 

Lutte contre le phénomène Kuluna à Kinshasa, la justice militaire, garnison de Matete a condamné à mort,

Issa Bokalango ce mardi 14 janvier 2025.

Le chef de bande des Kuluna qui a coupé le bras d’un jeune dans la commune de Lemba le week-end dernier a été condamné également pour association des malfaiteurs et terrorisme. C’était en présence du ministre d’État en charge de la justice et garde des sceaux, maître Constant Mutamba.

Le condamné est sommé de payer aussi une amende de cent dollars américains, payable en franc congolais.

L’homme n’est pas dans son premier forfait. Dans un passé récent, Issa Bokalango qui a été jugé en procédure de flagrance, avait aussi coupé la jambe d’un autre jeune dans la commune de Mont-Ngafula.

 

 

Mboshi




Muyaya dérange les collabos de Kagame 

Peut-on dire que le succès de Muyaya, mieux le changement de narratif qu’il a imposé et sa volonté d’offrir un cadre de redevabilité aux membres du Gouvernement lui ont attiré la colère de certains combattants de l’UDPS ? Sinon, comment comprendre cette attaque à peine voilée contre un ministre dont la communication a battu en brèche toutes les thèses développées par Paul Kagame ? Que reproche-t-on à Patrick Muyaya sans tomber dans le découragement face à la guerre d’usure imposée à la Rdc par le Rwanda ? Et ce, lorsqu’on sait que le front médiatique est piloté par le porte-parole du Gouvernement dont la voix porte jusqu’à Kigali.

En effet, un parlementaire débout habitué aux diatribes contre certains personnalités du pays qu’il ne supporte pas ou qu’il juge selon ses critères subjectifs, s’est permis de s’attaquer au porte-parole du Gouvernement sous prétexte qu’il ne communique pas assez sur la guerre d’agression imposée à la Rdc, et qu’il ne l’a pas invité dans ses différents rendez-vous, ce qui l’empêche de collecter et de donner la bonne information à d’autres combattants débout. Il est vrai que c’est le ministre de la Communication et médias qui gère la politique communicationnelle du pays et qui guide ses collègues à faire une communication efficace.

Dans ce sens, Muyaya s’efforce aussi de donner à la presse la vraie information, pour lui permettre de mieux communiquer. Les journalistes utilisant plusieurs canaux, c’est tout à fait normal que l’information parvienne à toutes les cibles. C’est donc étonnant de constater que seuls certains combattants de l’UDPS ne sont pas au parfum de ce que Muyaya est en train de faire au quotidien ! Est-ce par ignorance volontaire ou par mauvaise foi ?

 

Grand étonnement

Qu’à cela ne tienne, la communication gouvernementale sous la conduite de Patrick Muyaya a mis en mal Kagame qui n’a plus sa langue en poche. Le taiseux d’hier est devenu du coup bavard, au grand étonnement de tous et libérant en passant quelques vérités faisant ainsi tomber les masques. De même au pays de Félix Tshisekedi, la communication gouvernementale a été améliorée et nombreux sont les ministres qui ont rendu compte de ce qu’ils font dans leurs portefeuilles respectifs dans l’intérêt de la population congolaise. Preuve que Muyaya n’est pas un ministre des combattants, mais sa politique ou sa communication cible toutes les couches de la population.

Au-delà de Muyaya, ce combattant allait demander les comptes au Secrétaire général de son parti politique qui est membre du directoire de l’Union sacrée de la nation. Il leur revient de répercuter les informations reçues du haut sommet de l’Etat dans leurs bases respectives. Et s’il y a des directives que ce combattant doit avoir, ce ne pas de Muyaya, mais de son propre parti politique qui connaît quel discours donné à telle circonstance. C’est donc injuste et mal placé de s’attaquer à Muyaya qui ne fait que le travail pour lequel il a été nommé. C’est dans cet objectif qu’il bénéficie de la confiance du chef de l’Etat, qui désormais, l’amène dans toutes ses missions tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Faisons donc attention à certains congolais, peu importe leurs niveaux de responsabilité. Car nombreux sont les collabos de l’ennemi, ayant reçu pour missions de vilipender les autorités du pays et à travers cela, les décourager à donner le meilleur d’eux-mêmes. Coup d’épée dans l’eau, ce ne pas ce discours incongru de ce combattant qui va décourager le ministre de la Communication et Médias.

Le porte-parole du Gouvernement ne devrait pas tenir compte de tous ces oiseaux de mauvais augure qui font une communication orientée et pour des buts inavoués. Il doit foncer pour faire triompher la thèse congolaise sur l’échiquier international.

JMNK