Real Madrid, les très lourdes accusations  

Le huitième de finale de Coupe du Roi entre le Real Madrid et le Celta de Vigo n’a pas arrangé l’image des Merengues, accusés d’être protégés par les arbitres.

Voilà un épisode de plus du feuilleton le plus célèbre du football espagnol: le Real Madrid et les arbitres. Le club de la capitale est accusé, historiquement, de bénéficier des faveurs des hommes en noir. Et ce n’est pas le match de cette semaine qui va arranger les choses.

Le Real Madrid a éliminé le Celta de Vigo jeudi soir au terme d’un match fou. Après avoir mené 2-0, la formation de Carlo Ancelotti s’est fait rejoindre durant les dernières minutes du temps règlementaire, avant de l’emporter en prolongation (5-2 a.p.).

Avec le Real, c’est comme cela « depuis 100 ans »

Le principal fait du match ? Ce premier but signé Kylian Mbappé, où il y a une situation très litigieuse dans la surface du Real au départ de l’action. Lunin accroche Swedberg, et il y avait probablement de quoi siffler penalty. Pas selon l’arbitre de la rencontre, toutefois, ni selon la VAR, qui n’a pas estimé qu’il fallait intervenir.

C’est ce qui a permis à Diego Simeone, l’entraîneur de l’Atlético, d’adresser un nouveau tacle au Real quand il a été interrogé sur le sujet en conférence de presse. « Je n’ai pas vu le match d’hier. Mais on m’a raconté des épisodes, comme il s’en produit avec le Real depuis 100 ans. Je ne sais pas ce qui vous surprend… »




Sahara marocain: la République du Libéria réitère sa position constante en faveur de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Maroc  

La ministre libérienne des Affaires étrangères, Sara Beysolow Nyanti, a réitéré, vendredi à Laâyoune, à l’occasion de la tenue de la troisième session de la Commission mixte de coopération maroco-libérienne, la position constante de la République du Libéria en faveur de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris la région du Sahara.

Lors d’un point de presse tenu à l’issue des entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, la cheffe de la diplomatie libérienne a fait part du soutien de son pays au plan d’autonomie présenté par le Royaume du Maroc, qui constitue la seule solution crédible et réaliste pour la résolution de ce différend régional.

Elle a en outre salué les efforts des Nations Unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable au différend autour du Sahara.

A ce propos, M. Bourita a remercié le Libéria pour son soutien constant et ferme à l’intégrité territoriale du Maroc, notamment pour sa position claire en faveur du Sahara marocain qui s’est traduite par l’ouverture d’un Consulat général du Libéria à Dakhla en 2020 et par sa participation, en 2021, à la Conférence ministérielle de soutien à l’Initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc.




Accord de cessez-le-feu à Gaza: Communiqué du ministère des Affaires étrangères

A deux jours de l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, le Royaume du Maroc, dont le Souverain, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, préside le Comité Al-Qods, salue les progrès réalisés en vue de l’arrêt des hostilités et des attaques contre les civils, déclenchées depuis le 7 octobre 2023.

“Le Royaume appelle toutes les parties palestiniennes et israéliennes à donner une chance à la Paix et à démontrer un engagement sincère et constructif, loin de toutes considérations conjoncturelles ou opportunistes”, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Le Royaume, ajoute le communiqué, forme le souhait que cet accord de cessez-le-feu soit pleinement respecté, et qu’il permette l’arrêt des attaques contre les civils, le retour des déplacés et l’accès fluide et en quantités suffisantes de l’aide humanitaire.

Comme l’a souligné Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al Qods, notamment dans Son Message Royal au dernier Sommet arabe, il est fondamental d’éviter de sortir d’une crise pour entrer dans une autre.

En effet, poursuit le communiqué, l’accord de cessez-le-feu devrait ouvrir la voie à un vrai processus de paix, permettant l’établissement d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, vivant côte-à côte et en paix avec Israël.




Michael Nees : “Le Zimbabwe a un énorme potentiel”  

Michael Nees, le sélectionneur du Zimbabwe a pris ses fonctions avant le début des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025, prévues en septembre. Il a assuré aux Warriors une place parmi les deux premiers de sa poule, ce qui leur permet de valider leur ticket pour la grand-messe du football africain.

CAFOnline.com : Parlez-nous de votre campagne de qualification…

Michael Nees : Ça a été difficile pour plusieurs raisons, d’abord parce que je suis arrivé à ce poste trois semaines avant le début des éliminatoires, et je n’ai pas amené mon staff avec moi. J’ai pris en charge une équipe déjà existante sans chercher à modifier quoi que ce soit. Cela a constitué un défi, car il a fallu établir rapidement une relation de confiance entre nous. Mais ça s’est très bien passé. Nous avons bien commencé avec deux nuls, en Ouganda, contre le Kenya (0-0) et à domicile contre le Cameroun (0-0). Il était très important de bien démarrer, et cela s’est poursuivi tout au long des qualifications, jusqu’à la conclusion de celles-ci. Ce qui a vraiment fonctionné pour nous, c’est que tout le monde tirait dans la même direction, des joueurs au staff en passant par la fédération. Nous avons décomposé nos objectifs en petites étapes, et chacun a pu s’y identifier. Je pense que notre groupe était très fort, car il comptait deux équipes qui avaient participé à la dernière CAN en Côte d’Ivoire (ndlr : la Namibie et le Cameroun). Ils avaient un certain avantage sur nous, car ils ont une certaine routine et leurs groupes sont bien équilibrés.

 

Comment avez-vous constitué votre équipe ?

Notre équipe se compose de trois grands groupes de joueurs. Il y a un groupe important provenant d’Europe, ainsi que des joueurs des États-Unis et d’Irak. Ensuite, nous avons un petit groupe d’Afrique du Sud et un troisième groupe du Zimbabwe. C’est donc une équipe très variée, ce qui rend la logistique et l’organisation plus complexes. Sur le plan financier, cela représente un coût considérable d’acheminer autant de joueurs venus des quatre coins du monde. De plus, n’ayant pas pu jouer à domicile, la fédération de football dispose de ressources limitées. Il a donc fallu planifier chaque étape avec soin et éviter toute erreur, sous peine d’échouer. Cela a rendu les choses un peu plus compliquées, mais chacun a donné le meilleur de soi-même, ce qui a permis d’obtenir de bons résultats.

Quel potentiel voyez-vous dans cette équipe ?

Avant même de postuler pour ce poste, j’avais déjà fait mes devoirs, donc je connaissais bien le football zimbabwéen et son immense potentiel. Quand j’ai analysé l’équipe, j’ai senti que nous avions des défis au poste de gardien de but et peut-être au niveau d’un joueur créatif. J’ai donc rappelé Washington Arubi au poste de gardien et Khama Billiat en attaque. Je pense que ces deux-là ont été excellents durant les qualifications, surpassant les attentes. Cela a ajouté une plus-value à une équipe déjà très talentueuse. Qualifier le Zimbabwe pour la CAN était crucial, et il y avait une certaine pression à ce sujet, car le Zimbabwe avait été suspendu et avait traversé des difficultés à cause de la crise du COVID. Le football zimbabwéen avait donc connu une traversé du desert et si nous ne nous étions pas qualifiés, nous aurions dû attendre encore patienter deux ans. Cela allait être difficile de se remettre à niveau. Il était donc très important, pour cette raison, de briser cet isolement en nous qualifiant, et nous l’avons réussi.

Les qualifications pour la Coupe du Monde 2026 reprennent en mars…

Eh bien ! Si vous regardez notre groupe de qualifications, nous sommes derniers. Il n’y a pas de doute, nous ne sommes pas dans une bonne position. Mais il reste encore six matchs à jouer. Et nous voyons cela comme un double projet. D’abord, nous voulons tout faire pour inverser la tendance dans notre groupe et améliorer les choses, mais nous savons où nous en sommes et quels sont les défis. En même temps, c’est une très bonne préparation pour la phase finale de la CAN qui débutera en décembre. Nous ferons de notre mieux, et on verra bien comment ça se passe. Ce qui est plus compliqué, c’est que nous ne pouvons pas jouer à domicile. Nous avons toujours des coûts, des défis logistiques, et pas de revenus. Et nous ne pouvons pas jouer devant notre public. Cela rend la situation très difficile, car honnêtement, le Zimbabwe est un pays où le football est une véritable passion. Peu importe l’adversaire, nous pourrions jouer n’importe quel jour de la semaine, et le stade serait plein à craquer.

Vous avez le Bénin et le Nigeria à affronter dans ces qualifications…

Nous devons avancer étape par étape. Il est dangereux de penser au deuxième pas avant d’avoir fait le premier. Nous avons vu que le Bénin est une équipe très forte. Il n’y a aucun doute là-dessus. Nous ne sommes pas en position de penser à l’adversaire après le Bénin. Nous avons un défi à relever, et nous abordons cela match après match, entraînement après entraînement, jour après jour. Je pense qu’il serait sage de procéder ainsi, car il y a tant de variables dans le football. Dans notre groupe, le Nigeria est une bête blessée et donc très dangereux. Leur potentiel est définitivement bien supérieur à leur position actuelle dans le groupe. Quand on regarde les joueurs africains, c’est sans doute l’une des meilleures équipes.




Boni Consilii Girls Football Club : Une passion pour le football et l’autonomisation des filles

Peace Ayorwoth, Zidah Asimwe, Angel Ainembazi, des noms qui, il y a à peine deux semaines, auraient semblé inconnus. Cependant, depuis le 7 janvier, date du coup d’envoi du Girls Integrated Football Tournament U-17 2025 en Tanzanie, ces jeunes talents ont su s’imposer et marquer de leur empreinte cette compétition, acquérant ainsi une résonance particulière dans le monde du football féminin. Véritables ambassadrices du Boni Consilii Girls FC, elles ont fait leurs preuves sur le terrain, attirant l’attention par leurs performances exceptionnelles et leur potentiel indéniable.

Fièrement représentantes de leur club, Peace, Zidah et Angel incarnent avec brio l’avenir du football féminin en Afrique de l’Est. Leur jeu collectif, leur technique et leur détermination ont été des éléments déterminants dans les succès de leur équipe, qui a conclu son parcours à la quatrième place du tournoi. Cette performance témoigne non seulement de leurs qualités individuelles, mais aussi de l’esprit d’équipe qui a animé le Boni Consilii Girls FC tout au long de la compétition.

Le club, fondé il y a cinq ans, s’est donné une mission claire : offrir aux jeunes filles une plateforme où elles peuvent s’épanouir à travers le sport et l’éducation. Situé dans la région ouest de l’Ouganda, le Boni Consilii Girls FC œuvre depuis sa création pour développer les talents tout en favorisant l’autonomisation des filles. Grâce à cette vision, il permet à de nombreuses jeunes footballeuses de rêver grand, à l’image de Peace, Zidah et Angel, qui ne sont que les premières d’une longue liste de talents prometteurs.

Une vision d’Empowerment

David Bbale, l’entraîneur du club, souligne que l’objectif principal du Boni Consilii FC est de “mettre en lien le talent et l’autonomisation des jeunes filles”. Il explique que la combinaison du sport et de l’éducation est un atout majeur dans le pays, car les deux sont gérés par un ministère unique en Ouganda. Cela permet une gestion simplifiée et favorise la participation des jeunes filles à des activités sportives, ce qui est essentiel pour leur développement personnel et professionnel.

Le Boni Consilii Girls Football Club a récemment eu l’opportunité de participer Girls Integrated Football Tournament U-17 2025 en Tanzanie. Ce tournoi a été une expérience précieuse pour les jeunes joueuses du club, leur offrant une exposition internationale et des enseignements clés pour leur futur. Selon Bbale, cette compétition a été extrêmement bénéfique pour l’équipe, car elle a motivé les joueuses tout en leur donnant les connaissances nécessaires pour progresser dans leur parcours footballistique.

Les bénéfices de GIFT pour les joueuses

Pour Bbale, ce tournoi a été l’occasion de voir les joueuses acquérir une confiance accrue et des compétences professionnelles. “Les ateliers sur la sécurité et la gestion du jeu ont été cruciales”, déclare-t-il. Ce genre de formation permet aux joueuses non seulement de perfectionner leur jeu, mais aussi de se préparer à des carrières professionnelles dans le football. La compétitivité de ce tournoi leur a offert l’occasion de jouer davantage et de se mesurer à d’autres équipes talentueuses, ce qui leur a permis de se développer et de se projeter dans un avenir plus ambitieux.

L’un des grands avantages du tournoi GIFT 2025 a été l’exposition internationale. En affrontant des équipes venues de différents pays, les jeunes filles ont pu tester leur niveau, acquérir une expérience précieuse et renforcer leur moral et leur détermination. L’entraîneur insiste sur l’importance d’événements comme celui-ci pour donner aux filles la possibilité de se faire connaître et d’améliorer leur jeu au plus haut niveau.




Tshisekedi en visite d’inspection de la voirie urbaine autour du marché central de Kinshasa

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a consacré la journée de ce vendredi 17 janvier, dédiée au tout premier héros national Patrice Emery Lumumba, à la visite d’inspection de la voirie urbaine sur toutes les voies qui mènent vers la commune de Gombe.

Le Président de la République a débuté sa visite par l’avenue Kasavubu, dans son tronçon compris entre les avenues du commerce et Rwakadingi autour du nouveau marché central.

Le Chef de l’État a fait le constat malheureux sur les avenues du marché, des marais et des plateaux méconnaissables et envahies de bout en bout par des vendeurs.

Il en est de même de toutes les autres voies secondaires d’accès au centre-ville et au marché central notamment Kasavubu, Kabambare, Itaga, Croix-Rouge, Wangata et même Sendwe. Encouragé par la population, le Président de la République a vu de ses propres yeux cette saleté et a échangé avec la population.

Le Président Tshisekedi est déterminé à faire changer cette situation et redorer l’image de cette partie du centre-ville.

Parmi les solutions envisagées figurent le redimensionnement des caniveaux et la réorganisation du réseau d’évacuation des eaux. Toutes les constructions sur des caniveaux seront détruites.

Le Chef de l’Etat a apprécié le début des travaux sur ces avenues.

La visite surprise du Chef de l’État a été saluée par la population qui a vivement ovationné et encouragé le Président Félix Tshisekedi à prendre des mesures salvatrices pour le bien-être de tous.

Présent dans cette tournée, le gouverneur de la ville de Kinshasa Daniel Bumba en a profité pour présenter au Chef de l’État les projets d’infrastructures routières en cours de réalisation dans la capitale.