En exécution des Hautes Instructions Royales, une mobilisation globale de tous les moyens logistiques et humains pour apporter le soutien et l’assistance aux citoyens face à la vague de froid que connaissent plusieurs régions du Royaume 

En exécution des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, les services du ministère de l’Intérieur se sont mobilisés, aux côtés de l’ensemble des ministères et administrations concernés et des différents intervenants, pour prendre les mesures d’urgence qui consistent en une mobilisation globale de tous les moyens logistiques et les ressources humaines, en vue d’apporter le soutien et l’assistance aux citoyens afin qu’ils puissent faire face à la vague de froid que connaissent plusieurs régions du Royaume.

A cet égard, les Walis des régions et gouverneurs des provinces concernées ont été appelés à se mobiliser afin d’assurer le suivi des développements de la situation, de coordonner les opérations d’intervention et de prendre les mesures proactives et préventives nécessaires, à travers une série d’actions visant à alléger le fardeau sur la population, en exécution des Hautes Instructions Royales, indique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

Dans ce cadre, il a été procédé à la mise en place d’un Centre de pilotage et de veille au niveau du ministère de l’Intérieur, ainsi que de commissions provinciales de veille et de suivi, dans le cadre du plan national élaboré au titre de l’actuelle saison hivernale 2024-2025, marqué par des nouveautés portant essentiellement sur l’élargissement de la base des douars ciblés, qui compte désormais 185 douars supplémentaires, tout en accordant une attention particulière aux populations des zones affectées par le séisme et les inondations qu’a connus dernièrement le Royaume.

Ce plan cible une population totale estimée à près de 872.778 habitants, regroupés dans le cadre de 169.134 ménages et résidant dans 2.014 douars qui relèvent de 241 communes territoriales au niveau de 28 préfectures et provinces.

Dans cet élan de mobilisation, le ministère de l’Intérieur, via ses services centraux et provinciaux, et l’ensemble des départements et services concernés, ont œuvré à renforcer la capacité d’intervention en fonction des circonstances, à travers une série de mesures portant sur le suivi et l’évaluation continue de la situation sur le terrain, la garantie de l’approvisionnement normal des régions concernées en produits de première nécessité et en différents moyens de chauffage, ainsi que la mobilisation des engins nécessaires à proximité des voies menacées de coupure dans le souci de garantir le désenclavement, outre l’organisation d’opérations de distribution d’aides alimentaires, de couvertures et du bois de chauffage aux catégories ciblées dans les provinces concernées.

Il s’agit également d’assurer des interventions immédiates en faveur des populations en situation critique et d’urgence, d’œuvrer à garantir la continuité du raccordement des zones concernées aux réseaux routiers et téléphoniques, et de veiller à l’approvisionnement et à la distribution d’aliments pour le bétail dans les régions affectées.

Le ministère de l’Intérieur réaffirme, par ailleurs, la mobilisation globale de l’ensemble des services et autorités concernés, en exécution des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, pour alléger le fardeau qui pèse sur la population et lui apporter toutes les formes de soutien et d’assistance nécessaires afin de faire face aux éventuels dégâts pouvant être occasionnés par les mauvaises conditions météorologiques, tout en mobilisant tous les moyens et ressources nécessaires pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens.




Le président palestinien reçoit le plan de relèvement de Gaza

Le président palestinien Mahmoud Abbas a reçu dimanche le plan d’aide, de relèvement et d’urgence de Gaza présenté par le gouvernement palestinien pour répondre à la situation d’urgence dans la bande de Gaza après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.

L’agence de presse palestinienne WAFA a rapporté que M. Abbas avait reçu ce plan au cours d’une réunion avec le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Mohammad Mustafa.

M. Mustafa a déclaré que le plan constituait la première phase de la réponse du gouvernement, qui se concentre sur les mesures d’urgence pour Gaza au cours des six premiers mois suivant le cessez-le-feu.

Il a ajouté que le plan serait mis en œuvre en coordination avec les organisations internationales et onusiennes, en particulier les organisations internationales d’aide humanitaire, en vue d’accélérer l’entrée et la livraison de l’aide humanitaire ainsi que le déblayage des décombres sur les principaux axes routiers et dans les bâtiments essentiels, tels que les hôpitaux et les écoles.

Il a souligné la nécessité de fournir autant de services de base que possible, y compris l’accès à l’eau, l’électricité, des services de communication, des services d’hygiène et des abris temporaires, et de permettre aux enfants de compléter leur éducation.

A 11h15 heure locale (9h15 GMT), l’armée israélienne a ordonné à ses unités à Gaza de cesser le feu, ce qui marque le début de la trêve négociée après environ un an de médiation par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis.




Redynamisation de la ligue des jeunes de l’ACP : Clôture avec l’ACP/Tshangu 1, 2 et 3

Ce samedi, le président de la ligue des jeunes, le camarade Moise Mupata, accompagné des vice-présidents Roméo Mudisu et Bertille Muini, a clôturé les consultations des différentes fédérations de la ligue des jeunes de l’ACP. Ces consultations ont pour objectif de redynamiser la structure et de renforcer l’engagement des jeunes au sein du parti.

Après les consultations des fédérations de la Funa, du Mont-Amba et de la Lukunga 2, c’est la fédération de Tshangu qui a eu l’honneur de clore cette série de consultations entamée en décembre dernier. Cette initiative a été très appréciée par les jeunes de l’ACP, parti cher au sénateur Gentiny Ngobila Mbaka.

Lors de cette rencontre, les jeunes ont eu l’opportunité de discuter de diverses thématiques telles que la participation active des jeunes dans la politique, l’entrepreneuriat et le développement communautaire. Des ateliers et des sessions de formation ont été organisés pour renforcer les capacités des jeunes leaders et les préparer à prendre des responsabilités au sein du parti et de la société.

Le président de la ligue des jeunes, Moise Mupata, a souligné l’importance de ces consultations pour créer un espace de dialogue et de compréhension entre les jeunes et les responsables du parti. Il a encouragé les jeunes à s’impliquer davantage dans les activités du parti et à travailler ensemble pour un avenir meilleur pour la République Démocratique du Congo.

Les vice-présidents Roméo Mudisu et Bertille Muini ont également partagé leurs visions et leurs expériences pour inspirer les jeunes et les motiver à s’engager activement dans la vie politique et sociale du pays.

Rappelons que d’ici peu, le comité national de la ligue des jeunes transmettra le rapport des consultations au secrétariat général pour dispositions. Ce rapport inclura les recommandations et les propositions des jeunes pour améliorer la gouvernance et promouvoir une participation plus inclusive et dynamique au sein de l’ACP.

Par Didier Mbongomingi




Incartade médiatique de Kagame contre Tshisekedi: Une réaction désespérée d’une bête féroce blessée et acculée

La guerre d’agression imposée à la Rdc par le Rwanda et son soutien aux terroristes du M23 ne peuvent pas laisser la Rdc et son chef indifférents. Partout où Félix Tshisekedi se retrouve, il n’a cessé de pointer du doigt Paul Kagame et démontrer son implication dans les tueries des Congolais et les pillages des ressources naturelles. Cette attitude du président congolais a obligé Kagame de sortir de son mutisme pour tenter de répondre à Tshisekedi. Voilà qui laisse dire à l’Ambassadeur André-Alain Atundu que l’incartade médiatique du Président Kagame au sujet du Président Tshisekedi lors de son adresse ex cathedra aux Diplomates rwandais, est la réaction désespérée d’une bête féroce blessée et acculée, sentant sa mort prochaine. « Car, rien dans ses élucubrations ne légitime ni ne justifie l’invasion des troupes rwandaises, la guerre de prédation ni le pillage éhonté des ressources du Congo au bénéfice d’un commerce aussi illicite qu’immoral avec des partenaires internationaux sans foi ni loi. Ces extravagances incongrues ne trompent personne et ne renversent pas l’existence prouvée de ses méfaits au Congo », souligne-t-il, avant d’insister que c’est le moment d’appeler les populations congolaises à la cohésion nationale et à l’unité derrière la conduite du Président Tshisekedi pour bouter hors du Territoire Nationale les agresseurs et les terroristes.

 

 

 

REACTION DE L’AMBASSADEUR ANDRE ALAIN ATUNDU

AUX PROPOS DE KAGAME SUR LE PRESIDENT TSHISEKEDI

 

L’incartade médiatique du Président Kagame au sujet du Président Tshisekedi, lors de son adresse ex cathedra aux Diplomates rwandais, est la réaction désespérée d’une bête féroce blessée et acculée, sentant sa mort prochaine.

 

Car, rien dans ses élucubrations ne légitime ni ne justifie l’invasion des troupes rwandaises, la guerre de prédation ni le pillage éhonté des ressources du Congo au bénéfice d’un commerce aussi illicite qu’immoral avec des partenaires internationaux sans foi ni loi.

Ces extravagances incongrues ne trompent personne et ne renversent pas l’existence prouvée de ses méfaits au Congo.

 

Félicitations et encouragement à l’intense activité diplomatique du Président Tshisekedi qui a réussi à sortir le loup du bois, s’exposant ainsi à la juste vindicte du Peuple congolais et de la Communauté Internationale.

 

C’est le moment d’appeler les populations congolaises à la cohésion nationale et à l’unité derrière la conduite du Président Tshisekedi pour bouter hors du Territoire Nationale.

 

Enfin, à ce personnage étrange et à tous ceux qui lui ressemblent s’applique cette sentence cinglante du Président Mitterrand :

« La calomnie dévoile un terrible désarroi chez ceux qui s’y adonnent. Quand ils arrivent là, c’est qu’ils sont perdus, qu’ils le savent et qu’ils perdent la tête – les mots pour eux n’ont plus de sens. Il ne leur reste que l’injure… »

 

Comprenne qui pourra !

 

Fait à Kinshasa, le 19/01/2025

 

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO




Une centaine de cas Mpox enregistrés depuis le 1er janvier dans la province du Nord-Kivu

Au moins 138 cas positifs de l’épidémie de Mpox ont été enregistrés dans la province du Nord-Kivu depuis le début de cette année. Ce chiffre a été révélé par Prisca Luanda Kamala, conseillère principale du gouverneur militaire chargée des questions sanitaires, lors d’une réunion d’évaluation du plan de riposte provinciale ce vendredi 17 janvier 2025.

La conseillère a souligné que la majorité des cas ont été détectés dans les camps de déplacés, où vivent des milliers de personnes ayant fui les violences causées par le M23/RDF.

« Nous avons évalué des recommandations, les défis pour proposer des pistes de solutions. Actuellement, nous avons 1 284 cas depuis que l’épidémie a commencé. A la deuxième semaine de l’année 2025, nous enregistrons 138 cas actifs. La plupart des cas sont concentrés dans les camps de déplacés. Donc, nous devons multiplier des efforts pour travailler dans les camps de déplacés, afin que nos compatriotes ne puissent pas mourir de cette maladie », a-t-elle déclaré.

L’urgence d’une réponse efficace a été mise en avant par Mme Kamala qui a insisté sur la nécessité d’agir rapidement pour protéger la vie de ces populations vulnérables, déjà éprouvées par les conséquences de la guerre.

 

Il est important de rappeler qu’au total, plus de 1 000 cas de Monkeypox ont été recensés dans la province du Nord-Kivu depuis le début de cette épidémie. En réponse, le Gouvernement provincial assure la continuité des activités de riposte, notamment la vaccination des contacts des cas et la prise en charge médicale des malades dans les zones de santé les plus affectées, à savoir Karisimbi, Goma et Nyiragongo.

Le gouvernement provincial appelle la population à respecter rigoureusement les mesures barrières, telles que le lavage régulier des mains. La variole du singe, une maladie virale rare, se transmet principalement par contact direct avec des personnes infectées ou leurs fluides corporels, ainsi que par voie sexuelle.

Les symptômes incluent une forte fièvre soudaine suivie d’éruptions cutanées avec des lésions remplies de liquide.

Face à cette situation préoccupante, les autorités sanitaires ont mis en place des mesures de prévention urgentes. Elles recommandent fortement d’éviter tout contact physique ou sexuel avec des personnes présentant des signes de la maladie, de se laver régulièrement les mains, et de consulter rapidement en cas de symptômes.

La mobilisation de la communauté et le respect des consignes sanitaires sont cruciaux pour endiguer cette épidémie et protéger les populations les plus vulnérables.

Josué Mutanava (actualite.cd )/ Prince Yassa




Plus de 10.000 élèves bénéficient directement des nouvelles infrastructures scolaires

Plus de 10 000 élèves bénéficient directement des nouvelles infrastructures scolaires, érigées dans la commune urbano-rurale de la Nsele, située dans la périphérie de la ville province de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Ce,  grâce au programme « Amélioration de l’accès et la qualité de l’enseignement primaire à Nsele, Kinshasa RDC », financé par l’Agence nationale de coopération internationale coréenne (Koïca) et le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF).

Ce sont des infrastructures de qualité constituées de : 60 salles de classe neuves, 2 salles polyvalentes, 10 bureaux et 80 portes de latrines, au bénéfice de 11 écoles primaires de N’Sele.

Selon la représentante adjoint de l’UNICEF, ces infrastructures contribueront à offrir aux enfants un cadre d’apprentissage sûr et propice à leur épanouissement.

« Chers élèves et chers enseignants, vous êtes les premiers bénéficiaires de ces nouvelles infrastructures. Je vous invite à en prendre grand soin, afin que les générations futures puissent elles aussi en profiter pleinement. Profitez de ce nouvel environnement pour apprendre, grandir, rêver et construire votre avenir », avait déclaré la représentante adjoint de l’UNICEF, Madame Mariame Sylla, à l’endoit des élèves et enseignants de ces établissements scolaires lors de la remise officielle de ces infrastructures scolaires.

La représentante adjointe de cette agence onusienne avait exprimé toute sa gratitude au Gouvernement de la République de Corée et à la KOICA pour leur soutien indéfectible. Car, c’est grâce à ce partenariat que : « nous avons pu concrétiser ce projet qui s’inscrit dans la politique de gratuité de l’enseignement de base lancée par les autorités de la République Démocratique du Congo en 2019 ».

L’UNICEF réaffirme son engagementàtravailler aux côtés du gouvernement congolais et en particulier le Ministère de l’Education nationale et Nouvelle Citoyenneté pour offrir à chaque enfant, filles et garçons, sans distinction, les moyens de bénéficier d’une éducation de base de qualité.

Le programme « Amélioration de l’accès et de la qualité de l’enseignement primaire à Nsele, Kinshasa  » avait demarré en 2023, en partenariat avec le Gouvernement de la RDC et l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA).

 

Prince Yassa

 




Renforcement en capacités techniques des laboratoires à travers tout le pays: Le CEEC signe deux accords stratégiques avec ANALYTIK JENA et AMETEK     

Dans le cadre de l’exécution des instructions du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, visant à moderniser et renforcer les capacités techniques des laboratoires à travers tout le pays, le Centre d’Évaluation, d’Expertise et de Certification (CEEC) a marqué un tournant décisif. Une délégation conduite par le Président du Conseil d’Administration, Dave Kalemba Kashama, le Directeur général, Freddy Muamba Kanyinku, accompagnés du Directeur de Cabinet adjoint, Marcelin Paluku, représentant personnel du ministre des Mines ainsi que des Experts techniques ont signé deux contrats majeurs avec les géants allemands ANALYTIK JENA et AMETEK.

Un partenariat stratégique avec ANALYTIK JENA

 

Lors de son périple dans l’espace Schengen, la délégation congolaise a finalisé un accord d’acquisition d’équipements de pointe auprès d’ANALYTIK JENA. Ce contrat vise à équiper les laboratoires de Lubumbashi, Kipushi et Sakanya avec des matériels dernière génération pour des analyses chimiques avancées et un service après-vente de qualité.

Les équipements acquis incluent : Les spectromètres de masse Elite couplés à l’ablation aux rayons lasers plasma : Quant MS Elite ; Les spectromètres d’émission optique ICP OES Dual Views Plasma ; Les stations de digestion par micro-ondes Speed Wave XPERT ; Les spectromètres d’absorption atomique à flamme et accessoires ; Les spectrophotomètres UV VIS SPECORD250 pour les analyses environnementales ; Les analyseurs de carbone TOC multi N/C 3300.

AMETEK : un deuxième géant pour une technologie de pointe

 

Dans la continuité de cette mission, le CEEC a également signé un contrat avec AMETEK, un autre leader mondial dans la fabrication de matériels de laboratoire. Ce nouvel accord prévoit l’acquisition de spectromètres d’émission optique SPECTROLAB S OES SPARK, accompagnés d’accessoires tels que des fours à fusion et des machines à surfaçage automatique. Ces équipements sont conçus pour l’analyse des impuretés métalliques, notamment celles des groupes de platinoïdes, et renforcent considérablement les capacités analytiques des laboratoires congolais.

Conformité et transparence

 

Ces deux accords ont été conclus dans le strict respect des procédures légales et administratives. La Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics (DGCMP) a approuvé les autorisations nécessaires, notamment les avis de non-objection (ANO), garantissant une transparence totale dans ces acquisitions stratégiques.

Ces investissements s’inscrivent dans la vision stratégique du Président Tshisekedi de moderniser le secteur minier, pilier de l’économie congolaise. Avec des laboratoires équipés de technologies de pointe, la RDC renforce non seulement la qualité et la crédibilité de ses analyses minières, mais attire également davantage d’investissements étrangers, tout en valorisant ses ressources naturelles de manière optimale.

Les contrats signés avec ANALYTIK JENA et AMETEK témoignent de l’engagement du CEEC et du gouvernement congolais à doter le pays d’infrastructures techniques modernes pour soutenir une croissance durable et inclusive. Ces avancées placent la RDC sur la voie d’une exploitation minière responsable et conforme aux normes internationales.

L’Avenir

 

 

 

 

 




Samedi dernier au Mausolée Lumumba:  Kabasele Tshimanga : “Lumumba a été trahi par notre classe politique manipulée, infiltrée, corrompue et sans idéal”

Ayant été empêchée par la pluie du vendredi, la délégation de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, conduite par son Président National, M. Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a déposé, le samedi 18 janvier 2025, une gerbe de fleurs au Mausolée Patrice-Emery Lumumba dans la Commune de Limete. Après le dépôt des fleurs, le Président National de l’UDS a lu son mot de circonstance dans lequel il a loué le combat anticolonialiste du Premier Ministre Lumumba, évoqué la trahison de la classe politique congolaise et souligné l’engagement de l’UDS de poursuivre la lutte anti-impérialiste et antifasciste en République Démocratique du Congo afin de défendre et de protéger son indépendance.

Ci-dessous l’intégralité dudit mot de circonstance.

Mot de circonstance du président national

Soixante-quatre ans viennent de s’écouler depuis l’ignoble exécution du Premier Ministre Patrice-Emery Lumumba par les impérialistes à travers leurs laquais congolais et ce, dans des conditions non encore élucidées.

Quel crime avait-il commis pour qu’il fût physiquement éliminé sans procès par les donneurs de leçons des droits de l’homme?

Nationaliste doublé de patriote patenté, notre Héros National Patrice-Emery Lumumba est mort à cause de son engagement au service de son pays et de son Peuple.

Son mémorable et historique discours prononcé le jeudi 30 Juin 1960 lors de la cérémonie d’accession du Congo Belge à sa souveraineté nationale, aurait été le détonateur parce qu’il n’était pas du goût des colonisateurs qui l’avaient considéré, à tort, comme insulte au Roi Baudouin Ier présent dans la salle.

A dire vrai, le Premier Ministre Patrice-Emery Lumumba avait réellement peint la situation qui avait prévalu tout au long de la pré-colonisation léopoldienne et de la colonisation belge elle-même. L’homme politique congolais n’avait aucune considération aux yeux des colonisateurs. Il décrivit les humiliations et les traitements dégradants et inhumains infligés quotidiennement aux Congolais.

Ces agissements révoltants furent publiquement dénoncés, ce jour-là, par le leader du Mouvement National Congolais, MNC.

Au fait, ce discours ne fut qu’une goutte d’eau qui déborda le vase. En effet, le Premier Ministre Patrice-Emery Lumumba, comme il n’était pas « le nègre de service » des Belges, fut condamné à disparaître de la scène politique congolaise déjà au lendemain de son élection à la tête du Mouvement National Congolais, en sigle MNC, en octobre 1958.

 

Car, l’homme – Patrice-Emery Lumumba – ne faisait pas partie des « yesmen » des Belges, ceux qui se recrutaient parmi les membres du fameux « Cercle de la Conscience Africaine » acquis à leur cause et alignés sur la position du Professeur Van Bilsen, coulée dans son célèbre Plan de 30 ans.

D’ailleurs, un indicateur belge de la Sûreté Belge qui avait aussi suivi les travaux du Congrès du MNC de 1958, s’était écrié en déclarant que « les Congolais avaient commis l’erreur de confier la présidence de ce parti à Patrice-Emery Lumumba traité de communiste. »

Le Premier Ministre Patrice-Emery Lumumba n’était ni communiste ni libéral qu’il fut à ses débuts politiques ni encore moins socialiste. Il fut tout simplement nationaliste et patriote engagé dans la noble lutte pour la décolonisation du Congo Belge. Il réclamait seulement l’indépendance immédiate.

Il y a lieu de souligner que le complot contre le Premier Ministre Patrice-Emery Lumumba réussit à cause de la trahison de la classe politique congolaise naissante. Manipulée, infiltrée, achetée avec des miettes et sans idéal patriotique, cette classe politique congolaise avait sacrifié le Grand Leader Nationaliste de la trempe du Président National du MNC pour une poignée de dollars américains. Elle avait, sans honte, privilégié l’accessoire, les intérêts personnels et égoïstes, à la place de l’essentiel c’est-à-dire la défense et la protection de l’indépendance nationale.

Ce comportement antipatriotique et indigne de notre classe politique se vit encore de nos jours, 65 ans après l’indépendance. A cause de celle-ci, l’impérialisme peut encore se frotter les mains en République Démocratique du Congo. Triste constat!

Ainsi donc, son crime de lèse-majesté c’était le farouche combat pour l’indépendance totale de notre pays. Anticolonialiste et anti-impérialiste, il a offert sa vie contre la liberté du Peuple Congolais. Un tel sacrifice ne s’oublie jamais. Il devrait faire l’objet d’enseignement dans toutes les écoles congolaises pour que notre jeunesse soit conscientisée sur les méfaits de l’impérialisme et du fascisme.

Quand on parcourt sa dernière lettre adressée à sa Vénérable Épouse, Mme Pauline Opango Lumumba, notre Héros National prédit le refus de la domination étrangère par les générations congolaises futures en ces termes : « …Tôt ou tard, mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur. »

Et il poursuivit : « Sans dignité, il n’y a pas de liberté, sans justice, il n’y a pas de dignité, et sans indépendance, il n’y a pas d’hommes libres. »

Dans la conclusion de la lettre précitée, il écrivit courageusement des mots prémonitoires : « L’histoire dira un jour son mot…mais celle qu’on enseignera dans les pays affranchis du colonialisme et de ses fantoches…Moi, je sais que mon pays, qui souffre tant, saura défendre son indépendance et sa liberté. »

Ce testament est le nôtre. L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, le réitère dans sa lutte anti-impérialiste et antifasciste en République Démocratique du Congo qui ploie sous le poids de l’impérialisme abject, sanguinaire et inhumain. Il s’agit d’un engagement interpellateur pour toutes les Congolaises et de tous les Congolais. Sans exception.

A cause du néocolonialisme qui a emprisonné la République Démocratique du Congo dans son carcan, notre peuple vit dans la misère et dans la pauvreté meurtrière. Donc, c’est un devoir sacré pour nous tous de nous départir de notre silence coupable et suicidaire. Nous ne devons pas accepter de périr collectivement sans aucune réaction de notre part.

Aux yeux de l’UDS, seul un peuple libre est capable de prendre son destin en main, de tracer la voie de son propre développement. Tel est le sens de l’action politique de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS.

Notre présence à Votre mémorial, Monsieur le Premier Ministre Patrice-Emery Lumumba, constitue un acte d’engagement qui oblige les Membres de notre parti à servir notre pays en toute liberté et en toute conscience patriotique.

A bas l’impérialisme!

A bas le fascisme!

Vive le socialisme!

Vive Patrice-Emery Lumumba, notre Héros National!

Je vous remercie

Fait à Kinshasa, le 17 Janvier 2025.

POUR L’UNION DES DEMOCRATES SOCIALISTES,

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Président National

Sénateur honoraire




Félix Tshisekedi–Paul Kagame: Le désamour entre « deux ex-frères et amis » 

C’est désormais le désamour entre Felix Tshisekedi, Président de la République démocratique du Congo et son homologue rwandais Paul Kagame. Les deux chefs d’Etat dont les pays sont en « guerre » dans l’Est de la RDC et qui autrefois s’appelaient «  Frères et Amis « sont désormais dans la logique de «  Moi je t’aime non plus ». Ils ne cachent plus leur inimitié et antagonisme.

D’un côté Félix Tshisekedi, partout où il passe à l’intérieur de son pays comme à l’extérieur, ne rate pas sa cible en pointant du doigt accusateur contre Paul Kagame comme l’artisan principal de la déstabilisation de l’Est de la RDC. Et il est allé même plus loin en déclarant au cours de sa tournée en province en décembre dernier que : «  Kagame a peur de moi. Il est incapable de me fixer dans les yeux lorsque nous nous rencontrons ».

Et de l’autre côté, Paul Kagame ne cesse de s’attaquer vertement contre Félix Tshisekedi qu’il accuse à son tour de la mauvaise gouvernance de son pays, ce qui fait qu’il cherche toujours des boucs émissaires pour justifier son incapacité à gérer son pays. Les dernières sorties médiatiques de deux » ex-frères et amis «  marquées par les escalades verbales lors de la cérémonie d’échanges de vœux avec les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques de leurs pays respectifs ont démontré le niveau atteint par cet antagonisme.

D’abord, c’est le Président rwandais Paul Kagame, en s’adressant aux diplomates accrédités dans son pays, qui s’est attaqué vertement à son homologue congolais, Félix Tshisekedi. Selon Paul Kagame, n’a jamais été élu dans son pays au terme de deux cycles électoraux de 2018 et de 2023. Il est à la tête de la RDC par la fraude. Il n’a pas manqué d’accuser Tshisekedi de la mauvaise gouvernance de son pays, ce qui est à la base de frustrations de certains de ses compatriotes qui ont décidé de prendre les armes à l’instar de la rébellion de M23 dans l’Est de la RDC.

Et la réaction de Félix Tshisekedi n’a pas tardé. Le chef de l’Etat congolais a aussi choisi le même cadre que son « adversaire » pour critiquer la dictature qui s’est installée au Rwanda, même s’il ne l’a pas cité nommément, contrairement à la RDC qui a fait le choix de construire la démocratie dans sa gouvernance.

« En RDC, nous avons fait le choix irréversible de bannir la dictature et de construire une démocratie véritablement inclusive. Contrairement à d’autres pays où les élections s’apparentent à des répétitions d’un scénario pré-écrit avec des adversaires soigneusement choisis d’avance pour garantir un résultat inchangé, le processus électoral congolais est un espace ouvert où chaque voix compte ou chaque citoyen peut concourir et où l’opposition à sa place. Ce modèle certainement perfectible représente aujourd’hui une source d’inspiration pour de nombreuses démocraties émergentes en Afrique et dans le monde », a fait savoir Félix Tshisekedi aux ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques accrédités en RDC.

Et d’ajouter «  L’année 2024 a commencé avec la confirmation de ma victoire et celle de la coalition de l’Union sacrée lors des élections générales de décembre 2023. Ce scrutin libre et transparent a reflété la confiance renouvelée du peuple congolais en notre vision et projet de société. Cette confiance appelle à ancrer justice, paix et développement dans notre gouvernance. Fort de ce plébiscite, j’ai prêté serment le 20 janvier 2024 pour un second mandat, un moment symbolisant la vitalité démocratique de notre pays, où la légitimité découle des urnes et l’équilibre des institutions est garanti ».

Pour rappel, les relations entre Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame se sont détériorées lorsque Kinshasa a compris que malgré sa bonne foi de préserver les relations diplomatiques avec son voisin, ce dernier s’est par contre caractérisé par son soutien au mouvement rebelle de M23 derrière lequel il profite pour s’adonner à cœur joie au pillage des ressources naturelles de la RDC.

RSK




Au-delà des condamnations de la communauté internationale : Félix Tshisekedi plaide pour des sanctions ciblées contre le Rwanda 

La République démocratique du Congo ne se lasse pas à porter haut sa voix pour non seulement condamner l’agression rwandaise sur son territoire dans la partie Est où les troupes rwandaises opèrent impunément et en toute quiétude aux côtés de M23, mais surtout obtenir des sanctions contre le régime de Paul Kagame. Le chef de l’État Félix Tshisekedi l’a évoqué le week-end dernier au Palais de la nation au cours de traditionnel échange des vœux avec les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités en RDC ainsi que les représentants du système des Nations unies en Rdc.

En effet, dans son adresse, le Président de la République démocratique du Congo a d’abord salué les relations diplomatiques que son pays entretient avec ses partenaires extérieurs, et il a émis le vœu de voir se poursuivre sur la même lancée pour une coopération sincère et franche avec son pays. L’occasion était choisie pour le chef de l’Etat congolais d’exprimer à ses hôtes les priorités de la RDC ainsi que les attentes de la communauté internationale face à ce qu’il a qualifié de menace qui pèsent sur son pays et la région des grands lacs. Allison faite à la guerre d’agression à laquelle elle fait face de la part du Rwanda ainsi que toutes les conséquences humanitaires qui en résultent.

Voilà pourquoi, Félix Tshisekedi n’a pas manqué de faire mention des différentes déclarations et prises de position de certains pays et organisations internationales au sujet de cette agression rwandaise. «  Nous avons pris note des condamnations émises par certains partenaires à l’encontre du Rwanda pour son rôle dans la déstabilisation de l’Est de notre pays. Ces prises de position, bien qu’importantes restent insuffisantes face à la gravité des actes commis et à leurs conséquences humanitaires désastreuses. Des sanctions concrètes et immédiates doivent être adoptées pour mettre fin à cette agression et prévenir une escalade régionale » a déclaré Félix Tshisekedi.

Et d’ajouter : «  Mais ces engagements ne suffisent pas. Nous attendons de la communauté internationale, bien plus qu’un discours de solidarité. Ce dont la RDC a besoin de la part de ceux qui se considèrent comme des amis, ce sont des actions décisives, un soutien concret et un engagement ferme pour répondre aux défis sécuritaires, économiques, humanitaires auxquels nous faisons face ».

Pour Félix Tshisekedi, la République démocratique du Congo ne demande pas de l’aide, mais exige une solidarité juste et équitable fondée sur le respect de sa souveraineté, de son intégrité territoriale et dans ses droits fondamentaux. «  Ce soutien n’est pas une faveur, une responsabilité collective dans la préservation de la paix et de la sécurité internationale, a fait savoir le Président congolais. En clair, ce dernier veut que la communauté internationale transforme maintenant ses déclarations en action, tangibles et dissuasives. Ainsi, des sanctions ciblées contre le Rwanda, ses responsables militaires et politiques impliqués dans ces exactions ainsi que leurs réseaux financiers, soient impératives.

Il sied de signaler que depuis le conflit qui oppose la République démocratique du Congo au Rwanda, plusieurs pays dont les États-Unis d’Amérique, le Canada, et organisations internationales telles que l’Union européenne, l’Union africaine, la Sadc, ont pris des positions dans le sens de condamner l’invasion de la RDC par les troupes rwandaises. Cependant ces condamnations n’ont jamais été suivies des sanctions contre le Rwanda.

RSK