Marie-Thérèse Sombo échange avec les élus provinciaux de la Tshopo sur l’amélioration du système éducatif 

La ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Marie-Thérèse Sombo a échangé, samedi 18 janvier 2025 avec les élus provinciaux de la Tshopo. Au menu des discussions, la cohésion et la paix sociale selon la vision du président de la République et Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

En quête perpétuelle d’un système éducatif performant, inclusif et équitable, la Ministre de l’ESU n’est pas passée outre l’amélioration des conditions sociales du personnel de l’ESU (qui vient de percevoir sa paie complémentaire) et celles d’apprentissage des étudiants de la RDC en général et particulièrement ceux de la Tshopo.

De la session extraordinaire du forum de l’élite Topoké

Dans le cadre de la consolidation de l’unité et la cohésion des peuples dans la province de la Tshopo dont est originaire SE Prof Dr Marie-Thérèse Sombo, l’association sans but lucratif ISONGASONGA TOPOKE a organisé du 16 au 18 Janvier 2025, la session extraordinaire du forum de l’élite Topoké. Cette session a eu pour thème central : “L’unité, la cohésion et le développement de la communauté Topoké”.

C’est une belle opportunité pour cette ASBL de la Tshopo qui compte capitaliser ces échanges pour mobiliser la communauté Topoké d’adhérer à la vision du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Notable de la Tshopo et membre de cette grande communauté, la patronne de l’ESU, Prof Dr Marie-Thérèse, a pris part active à ce forum et à exposé sur le sous-thème : ” comment nos comportements ou mentalités au lieu d’être un frein, peuvent plutôt contribuer au développement local de nos entités”.

Bernetel Makambo




La CENCO et l’ECC lancent le projet “Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RD Congo et dans les Grands lacs”

La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC) ont lancé, mercredi 15 janvier 2025, une feuille de route dénommée « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RD Congo et dans les Grands lacs ». Les deux confessions religieuses invitent, à travers des formulaires d’adhésion, tout le monde à s’engager dans ce projet qu’elles formulent en cinq postulats, et qu’elles considèrent comme une urgence vitale pour éviter ce qu’elles qualifient d’une “catastrophe humanitaire aux conséquences incalculables” dans cette région tourmentée depuis plus de trois décennies.

“Combien de souffrances, de morts, de viols, de déplacements, de destructions faut-il encore avant que la Paix et le Bien-Vivre-ensemble s’installent en RDC et dans la Région des Grands-Lacs?”, se questionnent la CENCO et l’ECC, qui dressent le sombre tableau de la situation en RDC et dans la région des Grands lacs, sur lesquelles pèsent le spectre d’une catastrophe humanitaire aux conséquences incalculables.

Mgr Donatien Nshole de la CENCO et Eric Nsenga de l’ECC expliquent par ailleurs que ce pacte est le fruit d’un long processus initié par les deux organisations, en réponse à de nombreuses sollicitations reçues de divers acteurs pour encourager la mobilisation de toutes les parties impliquées en vue de la stabilité effective de la région.

“Où sont passées nos valeurs sociologiques et spirituelles de “Bumuntu”, qui furent le fondement ontologique de notre identité africaine ? Pourquoi ne sommes-nous plus capables de résoudre nos problèmes sous l’arbre à palabres, comme nos ancêtres le faisaient si sagement ?”, ajoutent-elles dans leur série de questionnement.

Appel à l’adhésion de la population

Aussi, la CENCO et l’ECC insistent sur le fait que ce projet ne pourra porter ses fruits que si la population congolaise y adhère massivement.

“L’aboutissement salvateur de ce Pacte social permettra à l’Afrique de s’affranchir des conflits politiques et armés pour s’inscrire dans la logique de la fraternité mondiale entre peuples, communautés et nations. Cela promouvra un modèle d’État de droit démocratique, stable et solide dans nos différents pays”, ont déclaré les secrétaires généraux de ces deux confessions religieuses, affirment en outre que l’adhésion massive à ce pacte permettra un retour aux valeurs sociologiques et spirituelles africaines, en vue de construire une paix durable.

“Elle favorisera également le recours au consensus par le dialogue pour éradiquer les causes profondes des conflits politiques et armés, qui endeuillent la RDC et ensanglantent cycliquement la sous-région des Grands Lacs”, ajoutent-elles.

Signalons que ce projet vise également à unir les parties impliquées dans les conflits, dans le respect de la diversité, afin de bâtir une Afrique forte, unie et prospère face aux défis de la mondialisation. Il a également pour objectif d’influencer les dirigeants politiques africains, en particulier ceux de la région, afin de mettre un terme aux violences armées.

 

Et pour conduire ce projet, la CENCO et l’ECC constitueront des commissions thématiques qu’elles présenteront à la fin du mois de janvier et qui auront pour tâche d’approfondir différents sujets, à travers des ateliers, qui «pourront être transformés en résolutions et recommandations à consigner dans une “charte nationale pour la paix et le Bien-Vivre ensemble”, au cours d’un forum national à organiser dans quelques mois. Ce forum sera une préparation à la tenue «d’une “Conférence Internationale pour la Paix, le Co-Développement et le Bien-Vivre-ensemble dans les Grands Lacs”, jugée nécessaire pour mettre fin aux conflits transfrontaliers.

Bernetel Makambo




Facilités FEC et FRD: Le FMI approuve deux accords de plus de 2 millions USD 

Aujourd’hui, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un accord de 38 mois au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur de la République démocratique du Congo, pour un montant de 1 729 millions de dollars (125 % de la quote-part), ainsi qu’un accord de 38 mois au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), d’un montant de 1 038 millions de dollars (75 % de la quote-part). Le programme appuyé par la FEC vise à préserver la stabilité macroéconomique, à améliorer le climat des affaires, à renforcer la gouvernance et la transparence, ainsi qu’à favoriser une croissance inclusive. Le programme appuyé par la FRD aidera la RDC à renforcer ses capacités d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, tout en consolidant son rôle de « pays solution » dans la transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone.

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé aujourd’hui en faveur de la République démocratique du Congo un accord de 38 mois au titre de la facilité élargie de crédit (FEC), pour un montant de 1 332,5 millions de DTS (environ 1 729 millions de dollars ou 125 % de la quote-part du pays), ainsi qu’un accord de 38 mois au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), pour un montant de 799,5 millions de DTS (environ 1 038 millions de dollars ou 75 % de la quote-part).

L’activité économique est restée forte en 2024, avec une croissance du PIB réel prévue à 6,0 %. L’inflation, qui avait culminé à 23,8 % à la fin de 2023, a ralenti pour s’établir à 12,8 % en glissement annuel en fin novembre 2024 et a poursuivi sa baisse ces dernières semaines. Le solde budgétaire intérieur devrait se réduire en 2024, la collecte plus importante que prévu des recettes budgétaires n’ayant été que partiellement absorbée par des niveaux plus élevés que prévu de la masse salariale et des dépenses exceptionnelles de sécurité. Le déficit du compte courant devrait également se réduire, contribuant à renforcer les réserves internationales.

Le nouveau programme appuyé par la FEC vise à consolider les progrès accomplis dans le cadre de l’accord FEC de 2021-2024, achevé en juillet 2024, en préservant la stabilité macroéconomique, améliorant l’environnement des affaires, en renforçant la gouvernance et la transparence, et favorisant une croissance inclusive. Ses ambitieux objectifs nécessitent entre autres, de poursuivre les efforts de forte mobilisation des recettes budgétaires et d’approfondir les réformes visant la modernisation de la gestion des finances publiques, en se concentrant sur l’amélioration de l’efficacité et la redevabilité dans l’utilisation des ressources publiques.

Le programme appuyé par la FRD vise à aider la RDC à réaliser sa vision stratégique de « pays solution » dans la transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone, tout en renforçant sa résilience aux chocs climatiques.

L’économie est restée résiliente

À la conclusion des discussions du Conseil d’administration, M. Okamura, Directeur général adjoint et président, a déclaré :

« L’économie de la République démocratique du Congo (RDC) est restée résiliente, avec une croissance économique robuste, une baisse de l’inflation et des déficits budgétaires, malgré les défis importants auxquels elle est confrontée, notamment la récente recrudescence de conflits armés qui durent depuis des décennies dans sa partie orientale et une crise de santé publique liée à l’épidémie de Mpox. Ces défis imposent un lourd fardeau à la RDC en termes de coûts humains et économiques. Les perspectives sont favorables, quoique soumises à des risques importants, notamment du fait des conflits susmentionnés.

« Les Autorités ont fait des progrès dans le cadre de l’accord au titre de la FEC approuvée en 2021, ce qui leur a permis de générer une croissance économique plus forte que prévu et d’accroître considérablement les réserves de change. Cependant, des défis macroéconomiques, structurels et climatiques subsistent et nécessitent un approfondissement des réformes.

« Dans le cadre du nouvel accord au titre de la FEC, les autorités entendent stimuler la croissance et créer un espace budgétaire pour les investissements prioritaires et les dépenses sociales. Cet objectif serait atteint en accroissant la mobilisation des recettes intérieures et en renforçant la discipline budgétaire, notamment en respectant plus strictement les procédures standard de la chaîne des dépenses, en opérationnalisant la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP), en déconcentrant l’ordonnancement des dépenses, en mettant en place un compte unique du Trésor (CUT). Une transition progressive vers un cadre budgétaire hors ressources du secteur extractif, pour isoler le budget de la volatilité des revenus miniers et pour limiter la procyclicité des dépenses, serait importante. Les Autorités entendent également améliorer l’environnement des affaires, la gouvernance et la transparence, et lutter plus résolument contre la corruption.

« La Banque centrale du Congo (BCC) a maintenu une politique monétaire restrictive afin de lutter contre l’inflation, qui a ainsi considérablement diminué en 2024. Les Autorités entendent poursuivre leurs efforts visant à accumuler davantage de réserves internationales, renforcer le cadre de conduite de la politique monétaire et la stratégie d’intervention sur le marché des changes afin d’améliorer la transmission de la politique monétaire et d’atténuer les pressions sur le marché des changes. »

Le nouvel accord au titre de la FRD apportera au pays le soutien nécessaire pour surmonter les difficultés actuelles et faire des progrès dans le renforcement de ses capacités d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, tout en consolidant son rôle de « pays solution » dans la transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone. Le programme soutenu par la FRD sera axé en particulier sur la protection des vastes forêts tropicales de la RDC, le renforcement de la résilience aux catastrophes naturelles induites par le changement climatique et sur une meilleure prise en compte des considérations climatiques dans la gestion des investissements publics.