Basket-ball: Clôture de la la 7è journée et début de la 8è journée à la Liprobakin

Le dimanche 19 janvier 2025 au gymnase jumelée du stade des martyrs, à l’occasion de La clôture de la 7è journée du championnat de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa ‘’Liprobakin’’ saison 2024-2025, en version masculine, Terreur a pris le dessus face à Ballers 95-84 au terme d’une rencontre très emballante.

D’entrée de jeu, Ballers fait douter Terreur en menant 7-0 puis 13-6 et 19-9. Terreur va sortir de sa torpeur pour réduire et établir l’égalité 19-19. Dès cet instant, il impose sa suprématie et s’impose 30-21 à la fin du 1er quart temps. Terreur va maintenir son avance pour finalement gagner 95-84.

Quant aux deux autres rencontres, elles ont été aussi intéressantes et ont enthousiasmé le public. En version féminine, Inri a résisté puis est tombé héroïquement face à Mboka Mboka 43-47.

Chez les messieurs, One Team vs Masano a tenu toutes ses promesses. Les deux équipes ont rivalisé d’ardeur. A la mi-temps, 40-29 en faveur de One Team. La rencontre devient plus rude à la reprise. C’est Masano qui prend le dessus et s’impose pour ce quart temps 17-09 mais c’est One Team qui mène à la fin du 3è quart temps 49-46. Au 4è et dernier quart temps, One Team dicte sa loi 21-14 et remporte ce match sans surprise 70-60.

Tous les Résultats de Dimanche 19/01/2025

INRI vs Mboka Mboka (F) : 43-47

One Team vs Masano (M) : 70-60

Ballers vs Terreur (M) : 84-95

Coup d’envoi de la 8è journée

Ce mardi 21/01/2025

14h00 : CNSS vs Tourbillon (F) :

15h00 : Ngaliema vs NMG (M) :

16h45 : Don Boscov s J & A (M) :

 

Antoine Bolia

 

 

 




Dossier : Que faire pour booster le mouvement sportif congolais ?

-Un confrère pense qu’un nouveau leadership pour ce sphère congolais s’avère une nécessité pour un nouveau souffle

 

Que faire pour booster le movement sportif congolais ? Cette question fait l’objet d’inombrables réflexions des sportifs congolais. Une chose est cependant sûre, le sport congolais souffre des plusieurs maux dont l’on ne peut plus y revenir car connus de tous. Et d’ailleurs, l’on doit rappeler ici qu’il y a eu deux Etats-Généraux des sports qui ont été organisés. A l’issue de ces assises, il y a eu des résolutions. Malheureusement, ces résolutions ne sont toujours pas mises en application. Et d’aucuns se demandent même pourquoi avoir englouti de l’argent pour les organiser quand on sait pertinement bien que le statu quo va demeurer ?

Parmi les pistes des solutions pour booster le movement sportif congolais, c’est l’exhumation des Jeux Congolais qui jadis permettaient de dénicher des vrais champions en athlétisme, boxe, football…

Les 4è jeux congolais auront lieu en août 2025, c’est ce qui est ressorti du deuxième conseil des ministres extraordinaires tenu le mercredi 15 janvier 2025 à la Cité de l’Union Africaine. C’est une très bonne chose et nous y reviendrons dans un grand dossier sur ce sujet.

Nous nous planchons ici sur une brillante réflexion d’un confrère qui parle du renouvellement du leadership du mouvement sportif congolais pour booster le sport congolais.

Ci-dessous reproduit in extensor sa réflexion :

Le renouvellement du leadership du mouvement sportif congolais pourrait effectivement insuffler un nouvel élan et une énergie renouvelée dans la promotion des sports Congolais.

Un nouveau leadership, engagé, visionnaire et un bon manager pourrait apporter des idées innovantes, renforcer les structures existantes et s’engager plus dans des initiatives telles que l’octroi de bourses pour les jeunes talents sportifs aujourd’hui partiellement pour ne pas dire totalement oublier.

Pourquoi un nouveau leadership peut être bénéfique pour le mouvement sportif congolais ?

1. Des nouveaux objectifs et vision : Un nouveau leadership peut établir une vision claire et ambitieuse pour le futur du sport congolais.

2. Réformes et modernisation : Mise en place de réformes pour moderniser les pratiques et infrastructures sportives.

3. Encouragement des jeunes talents : Prioriser le soutien aux jeunes athlètes prometteurs par le biais de bourses et de programmes de développement.

4. Amélioration des relations internationals : Renforcement des liens avec les organismes sportifs internationaux pour davantage de soutien et de partenariats gagnants.

5. Transparence et bonne gouvernance : Mise en œuvre de politiques pour garantir la transparence dans la gestion financière et l’intégrité au sein du comité.

Actions à envisager :

-Consultations et audits : Réaliser des consultations avec les parties prenantes et des audits pour identifier les domaines nécessitant des améliorations.

-Élaboration de strategies : Développer des stratégies à court et long terme pour atteindre les objectifs fixés.

-Mobilisation des ressources : Chercher des financements et des partenariats pour soutenir les initiatives sportives Congolaise.

Et pour conclure, notre confrère estime qu’un nouveau leadership au sein du mouvement sportif congolais pourrait vraiment dynamiser le secteur sportif congolais et permettre aux jeunes athlètes de réaliser leur plein potentiel.

Le débat est ouvert, les points de vue des uns et des autres seront les bienvenus et nous ne manquerons pas de les exploiter.

Antoine Bolia




Présidence de Donald Trump: Une nouvelle ère s’ouvre pour les Etats-Unis et le monde

Avec la prestation de serment ce lundi de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis, une nouvelle ère s’ouvre pour l’Amérique et le monde. Marquée par un regard nouveau sur les solutions aux défis internes et sur la posture de Washington vis-à-vis de ses alliés et de ses adversaires à travers le monde, cette phase s’annonce, à presque tous les égards, à l’opposée de la vision de l’administration sortante.

Pour son second mandat présidentiel, M. Trump a promis de s’attaquer, dès son investiture, dont la cérémonie a été déplacée à l’intérieur du Capitole en raison d’un froid glacial, aux sujets prioritaires de sa campagne, érigeant le programme MAGA (Rendre à l’Amérique sa Grandeur) en agenda politique de sa présidence.

Ces priorités comprennent l’immigration, l’économie et la politique étrangère, mais également des questions liées à l’énergie et l’environnement et à la santé publique.

Si le président républicain s’est gardé de détailler ces politiques et les moyens nécessaires à leur mise en oeuvre, il en a tracé les grandes lignes par le billet de dizaines de déclarations et de posts sur les réseaux sociaux, notamment après sa victoire écrasante (312 collèges électoraux contre 212 pour Kamala Harris) de la présidentielle du 5 novembre.

Pour mettre à exécution sa vision sans tarder, M. Trump prévoit de signer pas moins de 100 décrets exécutifs au premier jour de son entrée en fonction à la Maison Blanche, une action qui s’apparente, de l’avis de l’Associated Press, à une “campagne choc et effroi” vu le nombre “sans précédent” de ces documents présidentiels.

Immigration: Priorité des priorités

En matière d’immigration et de sécurité des frontières, les équipes de la nouvelle administration ont élaboré des actions qui nécessiteront un budget de 100 milliards de dollars. Il s’agit surtout de l’achèvement de la construction du mur sur les frontières avec le Mexique, et de la mise en place de centres d’hébergement des migrants en attendant leur expulsion.

Donald Trump a, en effet, promis de mener “la plus grande campagne d’expulsion de l’histoire”, qui touchera “des dizaines de millions” d’immigrés illégaux vivant sur le sol américain. Selon les estimations les plus conservatrices, le nombre de clandestins passibles de déportation pourra largement dépasser un million.

C’est ce qui ressort de déclarations du sénateur républicain, James Lankford, qui a affirmé que si la nouvelle administration se concentre uniquement sur l’expulsion des immigrés entrés récemment dans le pays, de ceux ayant été reconnus coupables de crimes ou jugés inéligibles pour rester aux États-Unis, “l’on sera largement au-dessus d’un million de personnes”.

M. Trump a également fait part de sa décision de réintroduire la politique dite “Remain in Mexico” —qui exige aux demandeurs d’asile de rester dans leur pays d’origine ou de transit en attendant le verdict de la justice américaine. Il entend, en outre, procéder au “filtrage idéologique” des candidats à l’immigration, et de mettre fin au droit du sol, une abrogation dont les experts estiment qu’elle nécessiterait un amendement constitutionnel.

Économie et énergie: une vision foncièrement conservatrice

Sur le volet économique, le 47e président des Etats-Unis veut encourager le “Made in America”, dans le cadre de sa vision America First (L’Amérique d’abord). Pour ce fait, il compte surtout augmenter les tarifs douaniers sur les importations venues de Chine, d’Europe, du Mexique et du Canada, une démarche que certains économistes craignent qu’elle serait au final contre-productive, contribuant à l’envolée de l’inflation.

En interne, M. Trump entend se relancer sa réforme fiscale de 2017, avec à la clé une réduction de 15% des d’impôts sur les sociétés (21 % actuellement), en plus d’une récompense conséquente (calculée selon les cas) pour les compagnies qui décideront de rapatrier leur postes d’emplois aux Etats-Unis.

Il s’agira aussi de réduire les impôts sur les pourboires, et d’éliminer les impôts fédéraux sur le revenu.

En matière d’énergie, l’investiture du président Trump, chantre convaincu des énergies fossiles, intervient à un moment où la demande en énergie pour alimenter des technologies en plein essor, comme l’intelligence artificielle et l’informatique quantique connaît une croissance exponentielle.

À cet égard, le locataire de la Maison Blanche qui ne fait pas de mystère sur son climato-scepticisme, est déterminé à “maximiser” la production du pétrole et du gaz naturel, et à annuler les barrières bureaucratiques mises en place par son prédécesseur.

Il entend suspendre le moratoire imposé très récemment par le président Biden sur les autorisations d’exportation du gaz naturel liquéfié.

Cette annulation, ainsi que la restauration des autorisations de fracturation hydraulique, pourraient intervenir “dès les premières heures de sa prise de fonction”, selon des membres de son équipe cités par la presse.

Par ailleurs, plusieurs observateurs n’écartent pas la possibilité du retrait de Washington de l’Accord de Paris sur le changement climatique que les Etats-Unis, deuxième plus grand pollueur au monde, avaient quitté en 2017 sous la présidence Trump.

Politique étrangère: faire taire les armes, renforcer l’influence américaine

À plusieurs reprises durant sa campagne présidentielle, M. Trump a promis de mettre un terme au conflit russo-ukrainien dès son entrée au Bureau ovale.

Lors d’une conférence de presse début janvier, il a réitéré cette assertion, tout en confirmant sa volonté de négocier avec la Russie, dont il a dit “comprendre” les inquiétudes concernant l’expansion de l’OTAN à ses frontières occidentales.

De leur côté, les présidents russe, Vladimir Poutine, et ukrainien, Volodymyr Zelenskyy, se sont déclarés prêts à négocier une trêve sous l’égide des Etats-Unis, signe, selon plusieurs observateurs, de pressions exercées par Trump et ses équipes.

Concernant le conflit au Proche-Orient, M. Trump a prévenu que “l’enfer se déchaînera” sur la région en l’absence d’un dénouement de la situation “avant le 20 janvier”. “Ce ne sera bon ni pour le Hamas ni, franchement, pour personne”, a-t-il déclaré.

Ailleurs, M. Trump a renouvelé son intention d’annexer le Groenland et le canal du Panama, en employant la force militaire “si besoin est”, et de faire du Canada le 51e Etat américain, “par le biais de pressions économiques”.

Si le président Trump cherche à faire taire les armes dans les conflits majeurs en cours dans la planète, c’est pour réduire l’implication des Etats-Unis et leur permettre de se focaliser sur leur concurrent de taille: la Chine.

Depuis le début de sa campagne électorale, M. Trump a exprimé sa volonté d’adopter une position dure à l’encontre du géant asiatique. Sa politique s’articule notamment autour de l’imposition de taxes douanières allant jusqu’à 60%, du durcissement des restrictions technologiques imposées par l’administration Biden, et de la restriction de ce que Washington juge comme étant des “velléités expansionnistes” de Pékin dans la région indo-pacifique.

Les politiques économiques et sociales du second mandat Trump, dont certaines commenceront à être mises à exécution dès ce lundi, auront à coup sûr des implications sur le quotidien des Américains. Au niveau mondial, ses stratégies envers les alliés et les adversaires pourraient avoir le potentiel d’influer le cours des relations internationales pour les générations à venir.




Etats-Unis: Donald Trump prête serment pour un second mandat présidentiel

Donald Trump a prêté serment, lundi à midi (17h00 GMT) à la Rotonde du Capitole à Washington, en tant que 47e président des Etats-Unis, entamant son second mandat non consécutif à la tête de la magistrature suprême américaine.

Candidat du parti républicain, M. Trump, 78 ans, a remporté les élections présidentielles du 5 novembre avec une nette majorité de 312 collèges électoraux contre 212 pour Kamala Harris, candidate démocrate et ancienne vice-présidente des Etats-Unis.

“Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des Etats-Unis et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des Etats-Unis”, a déclaré Donald Trump devant le président de la Cour suprême, John Roberts.

Cette 60e cérémonie d’investiture d’un président américain a été tenue en présence de plusieurs prédécesseurs de M. Trump et de leurs épouses, ainsi que d’une pléiade de figures de la classe politique, et de célébrités des mondes de la technologies, de l’art, des médias et des sports.

En raison du froid glacial qui s’abat sur la capitale fédérale américaine, la cérémonie d’investiture, qui s’est déroulée sous très haute surveillance, a été déplacée pour la première fois en 40 ans à l’intérieur du Capitole.

Selon des éléments de langage partagés avec la presse, le 47e président des Etats-Unis compte appeler, dans son discours d’investiture, à une “révolution du bon sens”.

“Je reviens à la présidence confiant et optimiste que nous sommes au début d’une nouvelle ère passionnante de réussite nationale. Une vague de changement déferle sur le pays”, devrait-il déclarer, invitant à une “révolution du bon sens”.

Immédiatement après son investiture, M. Trump compte signe une centaine de décrets présidentiels ayant trait notamment à l’immigration, l’économie et l’énergie.

Dans un discours prononcé la veille devant des milliers de ses partisans, il a promis d’agir avec une “rapidité et une force historiques” pour résoudre les “crises” du pays, et mettre fin à “quatre longues années de déclin” de l’Amérique.




Le parlement de la CEMAC réitère son soutien constant à la marocanité du Sahara

Le Président du Parlement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), Evariste Ngamana, a réitéré, lundi à Rabat, le soutien constant de ce groupement à la marocanité du Sahara.

Cette position a été exprimée par M. Ngamana lors de ses entretiens avec le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Ould Errachid, indique un communiqué de la Chambre, affirmant que le président du Parlement de la CEMAC a salué, à cette occasion, la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI “pour réaliser l’unité, la solidarité et l’intégration africaine”.

Cette réunion a été l’occasion pour les deux parties d’examiner les différents aspects de la coopération établie entre le Maroc et la CEMAC, outre les questions régionales et continentales d’intérêt commun.

Dans ce sillage, les deux parties ont mis en avant la profondeur des liens maroco-africains et des relations bilatérales et multipartites entre le Royaume et la CEMAC, relevant que cette visite ouvre des horizons prometteurs en faveur du renforcement de la coopération de manière à servir les intérêts des parties et les aspirations de leurs peuples à davantage de progrès commun et à une plus grande solidarité dans le cadre du partenariat gagnant-gagnant et de la coopération Sud-Sud.

Les défis auxquels le continent africain est confronté requièrent, plus que jamais, le renforcement de la coopération, l’intensification des efforts et la mise en œuvre des approches collectives favorisant la solidarité et le soutien mutuel, souligne le communiqué.

Dans ce sens, le président de la Chambre des conseillers a mis l’accent sur l’importance de la diplomatie économique et la mise à profit des opportunités offertes aux deux parties en vue de promouvoir les relations bilatérales, soulignant la présence économique distinguée et les investissements du Royaume sur le continent africain, y compris dans les pays de la Communauté, le but étant “d’accroître les échanges commerciaux, de soutenir l’intégration économique et l’intégration régionale, d’accélérer la coopération financière et monétaire et de donner une nouvelle impulsion aux liens dans d’autres domaines vitaux, notamment les énergies renouvelables et la pêche maritime”.

Evoquant les efforts déployés aux niveaux régional et continental, M. Ould Errachid a souligné l’engagement agissant du Royaume en faveur des initiatives soutenant l’intégration africaine, la création d’une zone de libre-échange africaine et la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063 en tant qu’objectifs stratégiques pour un continent prospère, saluant particulièrement les initiatives Royales liées aux pays d’Afrique Atlantique et facilitant l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique, outre le projet de gazoduc Maroc-Nigéria.

M. Ould Errachid a fait part de la disposition de la Chambre des conseillers à accompagner la dynamique des relations fructueuses entre le Maroc et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, notamment à travers l’ensemble des initiatives parlementaires à même de favoriser le dialogue et l’entente mutuelle entre les peuples.

Il s’agit également de mettre en place des mécanismes pour renforcer la concertation, l’échange d’expériences et de bonnes pratiques, ainsi que la coordination des positions et la coopération au sein des institutions parlementaires internationales, y compris celles unissant le Maroc aux pays d’Amérique latine et d’Afrique, a-t-il poursuivi.

Lors de cette rencontre, le président de la Chambre des conseillers a salué la position “noble et fraternelle” des pays membres de la CEMAC, en soutien à la marocanité du Sahara, soulignant que cette position constante s’aligne avec l’appui grandissant international à l’intégrité territoriale du Royaume. Cette position reflète effectivement le soutien de la majorité des pays africains et de la communauté internationale à la vision du Royaume, sous la conduite sage et éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au sujet de la question du Sahara marocain.

De son côté, le président de la CEMAC a réitéré ses remerciements et sa gratitude pour l’invitation à effectuer cette visite de haut niveau au Maroc, saluant la vision éclairée de Sa Majesté le Roi et Ses efforts soutenus pour donner corps à la solidarité africaine et l’intégration régionale.

M. Ngamana a également fait part de sa pleine disposition à œuvrer davantage en vue de renforcer les liens solides entre le Royaume et les pays de la Communauté, rappelant les rôles importants de la CEMAC, notamment dans le domaine de la diplomatie parlementaire.

Par ailleurs, le responsable africain a souligné l’engagement du Parlement de la CEMAC, aux côtés des dirigeants des États, à rapprocher les visions entre les peuples et à approfondir la coopération bilatérale et multilatérale, relevant les retombées positives pour les six pays membres de la Communauté dans le cadre de leur coopération avec le Maroc, particulièrement dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures et diplomatique.

M. Ngamana s’est félicité, à cet égard, des initiatives d’envergure lancées sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi “en vue de renforcer la coopération africaine multilatérale”, à travers la valorisation de l’espace atlantique-africain et la réalisation du Gazoduc Maroc-Nigeria.

Il a aussi fait remarquer que le soutien de la CEMAC à ces projets prendra de l’ampleur à l’avenir, dans le sillage de l’adhésion prévue de cinq autres pays à la Communauté.




Maintenir le bon cap pour les relations sino-américaines (COMMENTAIRE)

Alors qu’une nouvelle administration américaine est sur le point d’entrer en fonction, le monde concentre à nouveau son attention sur la trajectoire future des relations entre la Chine et les Etats-Unis.

Face aux défis mondiaux croissants, les deux grands pays devraient s’efforcer de prendre un départ positif avec le nouveau mandat présidentiel américain et œuvrer à faire progresser leurs relations à partir de ce nouveau point de départ.

On ne saurait trop insister sur l’importance des relations entre les deux premières économies du monde. Qu’il s’agisse du commerce, de la sécurité mondiale ou du changement climatique, leur interaction à un impact direct bien au-delà de leurs frontières.

Avec des intérêts communs étendus et un vaste potentiel de coopération, les deux pays peuvent devenir des partenaires et des amis, contribuer à leur réussite respective et faire progresser la prospérité partagée pour leur bien mutuel et le bien du monde entier.

Pour la Chine et les Etats-Unis, deux grands pays aux conditions nationales différentes, il est tout à fait naturel d’avoir des divergences. Ce qui importe le plus, c’est de gérer correctement leurs désaccords et de ne pas les laisser dicter le cours de leurs relations.

Dès le début de leur engagement, les deux pays ont reconnu les différences profondes entre leurs systèmes politiques et leurs stades de développement. Néanmoins, au cours des dernières décennies, ils ont établi des liens diplomatiques, renforcé leur coopération sur la base d’intérêts mutuels et intensifié les échanges amicaux entre leurs peuples.

Pour aller de l’avant, les deux parties doivent respecter les intérêts fondamentaux et les préoccupations majeures de l’une et de l’autre, tout en recherchant des solutions constructives aux défis existants. La question de Taiwan concerne la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la Chine. Par conséquent, la nouvelle administration américaine doit l’aborder avec prudence et s’abstenir de toute action susceptible de saper la confiance mutuelle ou de déstabiliser les relations bilatérales au sens large.

Les relations entre la Chine et les Etats-Unis, bien que marquées par la coopération, la concurrence et, parfois, la tension, se caractérisent de plus en plus par l’interdépendance.

La coopération économique et commerciale est devenue la pierre angulaire des liens bilatéraux, les échanges commerciaux ayant été multipliés par plus de 200. Les investissements bilatéraux ont dépassé les 260 milliards de dollars, avec plus de 70.000 entreprises américaines opérant en Chine et générant des bénéfices annuels de 50 milliards de dollars. En outre, les exportations vers la Chine soutiennent 930.000 emplois aux Etats-Unis.

Il est vrai que les relations entre la Chine et les Etats-Unis ont connu ces dernières années des difficultés importantes, en grande partie dues à la perception déformée de Washington vis-à-vis de la Chine, et à des inquiétudes stratégiques profondément ancrées quant à son hégémonie.

Ce jugement erroné a conduit les Etats-Unis à adopter une approche conflictuelle à l’égard de la Chine, qui contraste avec la poursuite constante par la Chine d’une coexistence pacifique et d’une coopération gagnant-gagnant avec les Etats-Unis.

Pourtant, comme l’histoire l’a montré, le dialogue et la coopération constituent le seul choix viable pour les deux pays. Alors que la conjoncture internationale connaît de profondes mutations, notamment des avancées technologiques et des changements géopolitiques, la nécessité d’une coopération entre la Chine et les Etats-Unis est plus grande que jamais. Le découplage et la confrontation des camps ne feraient que nuire aux deux pays et au monde dans son ensemble.

Malgré les tensions de ces dernières années, l’objectif de la Chine d’établir des relations stables, saines et durables avec les Etats-Unis reste inchangé. Dans le contexte de ce nouveau point de départ, il est temps pour les Etats-Unis de rejeter la pensée à somme nulle et de travailler de bonne foi avec la Chine pour que leurs relations continuent à progresser sur la voie d’un développement stable, sain et durable.




Ligue des Champions 2024/25 : Le rideau se lève sur les quarts de finalistes

La phase de groupes de l’édition 2024/25 de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies s’est achevée ce dimanche 19 janvier, révélant la liste complète des huit clubs qualifiés pour la prestigieuse phase à élimination directe.

La 6ᵉ journée a clôturé une phase de poules riche en rebondissements, voyant les champions 2016, Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), ainsi que le MC Alger (Algérie), décrocher les derniers billets pour les quarts de finale.

Le tenant du titre, Al Ahly SC (Égypte), rejoint Al Hilal (Soudan), l’AS FAR (Maroc), l’Espérance Sportive de Tunis (Tunisie), Orlando Pirates (Afrique du Sud) et Pyramids FC (Égypte), complétant un tableau prestigieux pour la prochaine étape de la compétition.

Parmi les équipes qualifiées, six ont déjà inscrit leur nom au palmarès de la compétition. Le tenant du titre, Al Ahly SC, vise un 13ᵉ sacre historique, tandis que l’Espérance de Tunis compte déjà quatre trophées à son actif. L’AS FAR, Mamelodi Sundowns, le MC Alger et Orlando Pirates ont chacun remporté une fois le trophée.

Al Hilal s’est imposé comme la révélation de cette édition, tout comme Pyramids FC, qui aspire à suivre les traces de ses homologues égyptiens sur la scène continentale. Ce dernier club, qui dispute pour la première fois les phases à élimination directe de la Ligue des Champions, espère prolonger son impressionnant parcours dans le tournoi.

La Ligue des Champions CAF TotalEnergies demeure le titre le plus convoité du football de clubs en Afrique, une compétition qui a connu une croissance exponentielle au fil des saisons.

Avec les huit équipes qualifiées pour les quarts de finale, la CAF communiquera prochainement les détails du tirage au sort qui déterminera les phases à élimination directe prévues pour débuter en mars

Équipes qualifiées pour les quarts de finale de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies :

Al Ahly SC (Égypte)

Al Hilal (Soudan)

AS FAR (Maroc)

Espérance Sportive de Tunis (Tunisie)

Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

Orlando Pirates (Afrique du Sud)

Pyramids FC (Égypte)

MC Alger (Algérie)




Beni : Une fillette de 4 ans a été abusée sexuellement par un homme d’une vingtaine d’années à Kalunguta

Un homme âgé d’une vingtaine d’années a abusé sexuellement une fillette d’environ 4 ans dans le groupement Buliki, secteur de Ruwenzori, territoire de Beni, au Nord-Kivu.

 

Le fait s’est passé dans la journée de ce lundi 20 janvier 2025. Le bourreau a été arrêté en flagrance par la mère de l’enfant suite aux cris de détresse de la victime.

 

Le bourreau qui a failli être lapidé par la population en colère, est gardé au commissariat de la police nationale congolaise de Maboya.

 

Alice Kahambu Lubarati, cheffe de service des affaires sociales du groupement de Buliki confirme la nouvelle. Elle indique que la victime a été vite dépêchée dans une structure sanitaire pour les premiers soins.

 

Elle souligne par ailleurs que les cas de viol sont devenus récurrents dans cette partie du territoire de Beni. Cette répétition des cas de viols serait liée, selon elle, à la prise de la drogue par certains jeunes.

 

Alain Wayire, Beni




CAN 2025 : La Côte d’Ivoire à la conquête d’un quatrième sacre

Surnom : Les Éléphants

Participations : 25

Meilleure performance : 3 Vainqueur (1992, 2015 et 2023)

Classement FIFA : 46 (Janvier 2025)

La Côte d’Ivoire, championne d’Afrique en titre, se prépare à défendre son statut lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Les Ivoiriens, forts de leurs trois titres (1992, 2015, 2023), ambitionnent de décrocher un quatrième sacre qui les propulserait aux côtés des géants du football africain tels que le Ghana, le Cameroun et l’Égypte. Sous la houlette d’Emerse Faé, l’équipe s’apprête à relever de nouveaux défis, avec un groupe empli de talents, dont Simon Adingra, dont les performances flamboyantes font de lui l’un des grands espoirs de la compétition.

Comment l’équipe s’est qualifiée

Championne d’Afrique en titre, la Côte d’Ivoire doit désormais défendre son statut. Deuxièmes du Groupe G derrière la Zambie, les Éléphants ont connu une campagne mitigée avec un bilan de 4 victoires et 2 défaites.

Le sélectionneur : Emerse Faé

Le 24 janvier 2024, jour de son 40e anniversaire, la carrière d’Emerse Fae a pris un tournant majeur. Entraîneur adjoint de la Côte d’Ivoire à la CAN 2023, le jeune tacticien doit prendre la succession de Jean-Louis Gasset après le départ de ce dernier durant le tournoi. Cette transition s’est faite dans un contexte de pression élevée, mais Fae a su relever le défi avec brio, guidant l’équipe vers la victoire et son troisième sacre continental. De ce fait, Fae privilégie un jeu offensif dynamique, mettant l’accent sur la possession du ballon et des transitions rapides. Il encourage ses joueurs à prendre des initiatives offensives tout en maintenant une organisation défensive solide. Cette approche a permis à la Côte d’Ivoire de marquer 12 buts lors de ses 6 matchs des éliminatoires de la CAN 2025, témoignant de l’efficacité de son système de jeu.

Joueur à surveiller : Simon Adingra, 23 ans, Ailier droit

Couronné meilleur jeune joueur de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2023, Simon Adingra se confirme comme l’un des espoirs les plus éclatants du football ivoirien. À seulement 23 ans, l’ailier, évoluant sous les couleurs de Brighton & Hove Albion en Premier League, poursuit son ascension fulgurante avec des prestations remarquées à chaque apparition. Sur le terrain, il se distingue par sa rapidité impressionnante, sa technique soignée et son talent pour déstabiliser les défenseurs avec ses dribbles incisifs. Offensivement, Adingra excelle dans son rôle d’attaquant, en exploitant les espaces et en multipliant les occasions pour ses coéquipiers. Sa grande agilité, couplée à une vision du jeu aiguë, lui permet non seulement d’offrir des passes décisives mais aussi de marquer lors de moments décisifs. Sa polyvalence lui permet de jouer indifféremment sur les ailes ou en position centrale, ce qui le rend indispensable au sein de son équipe. Lors d’une interview pour la Nouvelle Chaîne Ivoirienne, le sélectionneur des Éléphants, Emerse Fae, a exprimé de solides attentes envers Adingra, allant jusqu’à le comparer à l’emblématique Didier Drogba. Il a déclaré : « Simon Adingra devrait viser à tracer une carrière semblable à celle de Didier Drogba ». Cette comparaison illustre non seulement le potentiel immense d’Adingra, mais également les grandes ambitions placées en lui pour élever le football ivoirien à un niveau encore plus élevé.

Performances passées

La Côte d’Ivoire figure parmi les grandes nations du football africain, avec trois titres remportés en Coupe d’Afrique des Nations (CAN), chacun marquant un tournant important dans l’histoire du football ivoirien. Le premier titre de la Côte d’Ivoire en CAN est acquis en 1992 au Sénégal. Après un match nul 0-0 contre le Ghana, la finale se décide aux tirs au but, où les Ivoiriens l’emportent 11-10. Ce succès historique est porté par des joueurs clés comme Basile Aka Kouamé, Donald-Olivier Sié et Joël Tiéhi.

En 2015, la Côte d’Ivoire remporte son deuxième titre en Coupe d’Afrique des Nations lors d’une édition disputée en Guinée équatoriale. Après une finale extrêmement disputée contre le Ghana, qui se termine sur un score de 0-0, les Ivoiriens triomphent lors de la séance de tirs au but, 9-8. C’est Yaya Touré qui inscrit le tir décisif, mettant ainsi fin à une longue attente depuis le premier sacre de 1992. Cette victoire marque la fin d’une période de frustrations, après les défaites en finales en 2006 et 2012.

Le sacre de la Côte d’Ivoire à la CAN 2023 a été marqué par un changement de coach en cours de compétition. Après les défaites face au Nigeria (1-0) et à la Guinée équatoriale (4-0), Jean-Louis Gasset, entraîneur initial, quitte ses fonctions en pleine compétition, Emerse Fae reprend les rênes des Éléphants. Malgré ce bouleversement, l’ancien milieu de terrain réussit à instaurer une dynamique positive, redonnant confiance aux joueurs et renforçant l’esprit d’équipe. Son expérience et sa connaissance des joueurs ont été des atouts essentiels. Sous sa direction, les Éléphants ont surmonté les défis, notamment en huitième où les Ivoiriens battent le Sénégal champion d’Afrique en titre (1-1; 5 tab 4) en quart où ils s’imposent face au Mali (2-1 ap) en demi-finale face à la RD Congo (1-0), pour atteindre la finale contre le Nigeria, qu’ils battent 2-1 dans un stade Alassane Ouattara euphorique.

Le saviez-vous ?

En cas de victoire finale à la CAN 2025, la Côte d’Ivoire s’offrirait son quatrième sacre et rejoindrait ainsi le Ghana (4 titres), le Cameroun (5 titres) et l’Égypte (7 titres) parmi les nations les plus titrées de l’histoire de la compétition.




À la rencontre du sélectionneur : Pedro Goncalves (Angola)

La Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025 mettra en lumière certains des meilleurs talents footballistiques d’Afrique ainsi que des tacticiens brillants. Parmi les entraîneurs qui guideront leurs équipes lors de ce tournoi se trouve Pedro Goncalves, le stratège portugais à la tête des Palancas Negras.

Connu pour sa planification minutieuse et sa capacité à développer de jeunes talents, Goncalves a établi l’Angola comme une force redoutable dans le football africain, récoltant régulièrement des éloges pour leur style de jeu attrayant.

Nom : Pedro Valdemar Soares Goncalves

Lieu de naissance : Lisbonne (Portugal)

Âge : 48 ans

Sélection : Angola

Sa carrière d’entraineur

L’expertise de Pedro Goncalves en matière de formation et de développement des jeunes talents est sans égale. Il s’est d’abord distingué en propulsant les équipes U17 et U20 de l’Angola vers des performances remarquables sur le continent. Sous sa houlette, l’équipe U17 a remporté la médaille de bronze lors de la Coupe d’Afrique des Nations U-17 CAF TotalEnergies 2019 et a fièrement représenté l’Angola à la Coupe du Monde U-17 de la FIFA au Brésil, la même année.

Au niveau senior, Goncalves a marqué un tournant en menant l’Angola à la conquête de la Coupe COSAFA en 2024, prouvant sa capacité à s’adapter tactiquement et à faire preuve d’un leadership sans faille dans des moments cruciaux et sous pression.

Style de jeu

Goncalves est reconnu pour sa préférence tactique pour le 4-2-3-1, un système qui procure un équilibre solide et une organisation rigoureuse à son équipe. Ses stratégies mettent un accent particulier sur une défense disciplinée, tout en libérant une attaque fluide et créative, typique du style de jeu moderne de l’Angola. Sous sa direction, l’Angola s’est métamorphosée en une équipe cohérente, captivante et résolument offensive. Avec seulement une défaite lors de leurs 15 derniers matchs, toutes compétitions confondues, les Palancas Negras sont désormais perçus comme l’une des équipes les plus solides et excitantes du continent africain.

L’attachement de Pedro Goncalves au football angolais est profond et sincère. Arrivé en Angola en 2015, il a occupé plusieurs rôles, notamment celui d’entraîneur des équipes de jeunes de Primeiro do Agosto, avant de prendre en charge les sélections U-17, U-20 et CHAN de l’Angola, avant de finalement diriger l’équipe senior.

Expérience à la Coupe d’Afrique des Nations

Pedro Goncalves est un habitué des projecteurs de la CAN. Lors de l’édition 2023 en Côte d’Ivoire, il a mené l’Angola jusqu’aux quarts de finale, signant ainsi leur meilleure performance en plusieurs années. Les résultats réguliers de l’équipe sous sa houlette ont renforcé leur statut de prétendants permanents sur la scène continentale.

Fort de ces succès qui ont permis à l’Angola de franchir des paliers importants, Pedro Goncalves nourrit l’ambition d’aller encore plus loin. Son objectif est de conduire les Palancas Negras au-delà de la phase de groupes et de les propulser jusqu’aux phases à élimination directe, un exploit qui permettrait de solidifier la place de l’Angola parmi les géants du football africain.