L’Est de la RDC face à la répression médiatique : 75 atteintes à la liberté de la presse documentées en 2024

Lors d’un point de presse tenu à Bukavu le mardi 21 janvier 2025, l’organisation de défense des droits humains Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) a révélé des chiffres alarmants sur la situation de la liberté de la presse dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Selon cette structure, 75 cas d’atteintes à la liberté de la presse ont été recensés au cours de l’année 2024, mettant en lumière un climat de plus en plus hostile pour les professionnels des médias.

Un bilan sombre pour la liberté d’expression

Les atteintes documentées par le PPI incluent des intimidations, des agressions physiques, des arrestations arbitraires et des saisies de matériel journalistique. Ces pratiques, souvent imputées aux forces de sécurité et à certains groupes armés opérant dans la région, compromettent gravement la mission des journalistes dans une zone déjà marquée par des conflits et des crises humanitaires récurrentes.

Pour Jonathan Magoma, directeur de l’organisation, ces violations constituent une menace directe pour le droit fondamental à l’information. « La liberté de la presse est un pilier essentiel de la démocratie. Pourtant, dans l’Est de la RDC, elle est régulièrement bafouée, réduisant au silence ceux qui tentent de rapporter la vérité », a-t-il déclaré lors de la conférence.

Des facteurs aggravants

Plusieurs facteurs expliquent cette recrudescence des violations en 2024. D’abord, l’insécurité généralisée dans l’Est de la RDC rend la tâche des journalistes particulièrement périlleuse. Les conflits entre groupes armés, couplés à des tensions politiques locales, exposent les reporters à des risques accrus, notamment lorsqu’ils couvrent des sujets sensibles comme les violations des droits humains, l’exploitation des ressources naturelles ou la mauvaise gouvernance.

En outre, le climat sécuritaire tendu aurait également exacerbé les restrictions imposées aux médias. De nombreux journalistes ont rapporté avoir été pris pour cible pour avoir pris le risque d’informer.

Recommandations du PPI

Face à cette situation préoccupante, le PPI appelle les autorités à prendre des mesures concrètes pour protéger la liberté de la presse. Jonathan Magoma a insisté sur la nécessité de faire respecter les lois et textes existants qui garantissent ce droit en RDC.

« La RDC dispose d’un cadre juridique favorable à la liberté de la presse, mais son application reste insuffisante. Nous demandons au gouvernement de renforcer la sécurité des journalistes, de sanctionner les auteurs de violences à leur encontre et de garantir un environnement propice à l’exercice de leur métier », a-t-il souligné.

Le PPI a également exhorté les acteurs de la société civile et les partenaires internationaux à redoubler d’efforts pour soutenir les journalistes travaillant dans des conditions difficiles.

L’impact des atteintes sur l’opinion publique

Les violations de la liberté de la presse ne concernent pas uniquement les journalistes, mais touchent également le public, privé d’un accès libre et diversifié à l’information. Cette situation limite le débat public et entrave les efforts de reconstruction dans une région où l’information joue un rôle crucial pour sensibiliser et mobiliser les communautés.

Selon plusieurs analystes, le recul de la liberté de la presse dans l’Est de la RDC reflète une tendance plus large observée dans certaines régions d’Afrique, où les droits fondamentaux sont souvent sacrifiés au nom de la sécurité ou des intérêts politiques.

En quête de solutions durables

Le rapport du PPI met en lumière l’urgence d’agir pour garantir la liberté de la presse dans l’Est de la RDC. Outre l’application stricte des lois nationales, il est crucial de promouvoir une culture de respect des droits humains à tous les niveaux, de l’administration publique aux communautés locales.

La formation des forces de sécurité, la sensibilisation des responsables politiques et l’accompagnement des journalistes dans l’exercice de leur profession figurent parmi les solutions envisageables pour inverser cette tendance.

Conclusion

Avec 75 atteintes à la liberté de la presse recensées en une seule année, la situation dans l’Est de la RDC est préoccupante. Alors que le pays aspire à des réformes démocratiques, protéger les journalistes et garantir leur indépendance doit devenir une priorité pour les autorités congolaises.

La liberté de la presse n’est pas seulement un droit, c’est aussi une condition sine qua non pour une gouvernance transparente et inclusive. Il appartient désormais à toutes les parties prenantes de travailler ensemble pour assurer que les voix des médias, essentielles au développement du pays, ne soient plus réduites au silence.

Par Eugide Abalawi Ndabelnze




Affaire exploitation illicite de minerais et blanchiment d’argent au Sud-Kivu : Dix sujets chinois acquittés par le TGI/Bukavu

Le Tribunal de Grande Instance de Bukavu a tranché dans une affaire hautement médiatisée qui mettait en cause dix ressortissants chinois de la société Global Business Sarl. Siégeant en matière répressive au premier degré, la juridiction a rendu son verdict mardi 21 janvier 2025, acquittant les prévenus des accusations d’exploitation illicite de minerais et de blanchiment des capitaux dans la province du Sud-Kivu.

Une affaire au cœur des préoccupations locales

Cette affaire, qui avait capté l’attention des médias et suscité de vives réactions au sein de la population du Sud-Kivu, soulignait des préoccupations récurrentes sur l’exploitation minière dans la région. Les dix ressortissants chinois étaient accusés de pratiquer des activités minières illégales et de manipuler des capitaux de manière douteuse, des pratiques qui, selon les autorités, minent l’économie locale et aggravent l’instabilité sociale.

Cependant, après une série d’audiences, le juge président de la composition, Bya Ngoyi, a déclaré que l’acquittement était motivé par une « insuffisance de preuves ». Cette décision a surpris plus d’un, compte tenu de la gravité des charges retenues au départ contre les prévenus.

Une décision fondée sur le manque de preuves

Dans son exposé, le juge Bya Ngoyi a expliqué que les éléments produits par le ministère public n’étaient pas suffisamment solides pour établir la culpabilité des accusés au-delà de tout doute raisonnable. Les documents fournis, les témoignages et les expertises présentés au tribunal n’ont pas permis de démontrer clairement l’implication directe des prévenus dans les activités illicites.

« La justice repose sur des preuves tangibles et irréfutables. En l’absence de telles preuves, il est de notre devoir de prononcer l’acquittement », a souligné le magistrat, tout en rappelant que cette décision n’annule pas la possibilité d’une enquête approfondie si de nouveaux éléments venaient à être découverts.

Une opportunité pour réformer

Au-delà des critiques, certains experts voient dans cette affaire une opportunité de renforcer le cadre légal et institutionnel autour de l’exploitation minière en République démocratique du Congo (RDC). Ils appellent à des mesures plus strictes pour surveiller les activités des entreprises étrangères, garantir la transparence dans l’attribution des permis miniers et promouvoir une gestion plus équitable des revenus générés par ce secteur.

En définitive, l’acquittement des dix ressortissants chinois de Global Business Sarl marque un tournant dans une affaire emblématique des défis posés par l’exploitation des ressources naturelles au Sud-Kivu. Si la justice a tranché en fonction des éléments à sa disposition, les critiques montrent que des doutes subsistent quant à l’efficacité et à l’indépendance du système judiciaire congolais.

 

Dans une région où les ressources minières sont à la fois une bénédiction et une malédiction, cette décision rappelle l’urgence d’une gouvernance plus rigoureuse et d’un cadre juridique capable de protéger les intérêts nationaux tout en attirant des investissements responsables. L’avenir dira si ce verdict constitue une simple parenthèse ou un appel à une réforme plus large du secteur minier en RDC.

Eugide Abalawi Ndabelnze




Instabilité sécuritaire à Minova, Lumbishi et Numbi : Appel au calme des autorités militaires

La situation sécuritaire dans la province du Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo, reste préoccupante. La cité de Minova ainsi que les localités de Lumbishi et Numbi pour ne citer que celles-ci, sont sous tension depuis leur capture par le M23, alimentant une instabilité qui affecte gravement la population locale. Ces événements récents mettent en lumière les défis sécuritaires auxquels la région fait face, tout en suscitant des appels à la solidarité et à la confiance envers les forces armées congolaises.

Un déplacement massif de la population

Au cours des dernières 72 heures, un important mouvement de déplacement de la population a été observé dans ces zones. Hommes, femmes et enfants, fuyant les combats et craignant pour leur sécurité, ont entrepris un exode vers des territoires plus sûrs. Ces déplacements massifs témoignent de la gravité de la situation humanitaire, avec des familles entières contraintes d’abandonner leurs foyers, leurs biens et parfois même leurs moyens de subsistance.

Les témoignages des déplacés mettent en lumière un sentiment de désespoir face à la violence. « Nous avons tout laissé derrière nous. Nous ne savons pas si nous retrouverons nos maisons intactes ou si nous pourrons un jour revenir », confie un habitant de Lumbishi.

Ces déplacements forment un défi majeur pour les autorités et les organisations humanitaires, déjà submergées par des besoins croissants.

Appel au calme des autorités militaires

Face à cette situation critique, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont lancé un appel à la tranquillité. Dans un communiqué officiel, le commandement du secteur opérationnel Sukola2 Nord et Sud-Kivu a exhorté la population à garder confiance en leur capacité à protéger la patrie. Jérémie Meya, porte-parole de ce secteur opérationnel, a réaffirmé l’engagement des FARDC à rétablir la paix et la sécurité dans la région.

« Les FARDC restent déterminées et engagées à défendre l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo. Nous appelons la population à ne pas céder à la panique et à collaborer avec les forces armées pour des opérations plus efficaces », a-t-il déclaré depuis le territoire de Kalehe.

Le défi d’une réponse coordonnée

La capture de Minova, Lumbishi et Numbi par le M23 rappelle la complexité des conflits armés dans l’est de la RDC. Le Sud-Kivu, tout comme le Nord-Kivu, est depuis longtemps le théâtre d’affrontements récurrents entre groupes armés et forces régulières, alimentés par des enjeux économiques et des influences géopolitiques.

Dans ce contexte, la coordination entre les FARDC, les autorités civiles et les organisations humanitaires est cruciale pour protéger les populations et répondre aux besoins urgents des déplacés. Le défi est de taille : outre les opérations militaires, il faut garantir un accès humanitaire, offrir des abris temporaires, fournir de la nourriture, de l’eau potable et des soins de santé aux victimes de ce conflit.

L’espoir d’un retour à la paix

Malgré l’inquiétude qui plane sur Minova, Lumbishi et Numbi, les appels des FARDC à la solidarité et au calme montrent que l’espoir d’une résolution pacifique est toujours présent. La population, bien que déstabilisée, reste attachée à l’idée d’un retour à la normalité et à une paix durable.

Pour y parvenir, il est impératif de renforcer les initiatives diplomatiques et les efforts régionaux visant à désamorcer les tensions et à trouver des solutions durables aux causes profondes de ces conflits. Seule une approche intégrée, mêlant sécurité, développement et dialogue, pourra offrir un avenir meilleur aux habitants du Sud-Kivu.

En attendant, les regards sont tournés vers les FARDC, dont le rôle dans la restauration de la sécurité et de la stabilité sera décisif. Les habitants de la région, malgré les épreuves, continuent d’espérer des jours meilleurs.

Eugide Abalawi Ndabelnze




Kinshasa : Les policiers impliqués dans la maltraitance d’une femme à Kimbaseke sont aux arrêts

Un groupe des policiers qui était impliqué dans la maltraitance d’une femme à Kimbaseke(cimetière)à Kinshasa a été arrêté.

Le chef de la police, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba qualifie d’inacceptable, la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montrant une femme, sans défense, violentée par les éléments des Forces de l’ordre pendant la nuit.

Le commandant de la police ville de Kinshasa, réaffirme sa détermination à traduire en justice, tous les éléments qui s’illustrent dans la bavure et à prendre des mesures pour éviter que de tels comportements ne se reproduisent dans la société Kinoise.

 

 

Mboshi




Ituri : 1 Mort dans une embuscade tendue par les présumés ADF près de Ndimo à Irumu 

Des hommes armés assimilés aux présumés terroristes ADF- MTM -ISCAP ont tendu une embuscade aux usagers de la route nationale numéro 4 Beni- Komanda en Ituri.

Cet incident malheureux s’est produit entre les villages Ndimo et Apendé, en chefferie de Walese Vonkutu dans le territoire d’Irumu, ce mardi 21 janvier 2025.

Le bilan provisoire de cette embuscade fait état d’un conducteur de moto tuer au côté de 3 motos incendiées par les assaillants.

 

La nouvelle est confirmée également par les sources proches de la société civile locale qui soulignent que les victimes quittaient Komanda en Ituri pour Oicha au Nord-Kivu.

Par ailleurs, les Fardc sont arrivées sur le lieu pour l’intervention, malheureusement le drame s’était déjà produit.

Notons que cette embuscade intervient quelques jours après une accalmie observée sur ce tronçon routier.

 

 

Alain Wayire, Beni




L’OMS “regrette” l’annonce de l’intention des Etats-Unis de se retirer de l’organisation (communiqué)

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) “regrette l’annonce de l’intention des Etats-Unis de se retirer de l’organisation”, a déclaré mardi l’OMS dans un communiqué.

Selon celui-ci, l’OMS joue un rôle crucial dans la protection de la santé et de la sécurité des populations du monde, y compris des Américains, en s’attaquant aux causes profondes des maladies, en renforçant les systèmes de santé, et en détectant, en prévenant et en répondant aux urgences sanitaires, dont les épidémies, souvent dans des endroits dangereux où d’autres ne peuvent pas se rendre.

Les Etats-Unis ont été l’un des membres fondateurs de l’OMS en 1948 et ont depuis lors participé à l’élaboration et à la gestion des travaux de l’OMS, aux côtés de 193 autres Etats membres, notamment par leur participation active à l’Assemblée mondiale de la santé et au Conseil exécutif, rappelle le communiqué, ajoutant que pendant plus de sept décennies, “l’OMS et les Etats-Unis avaient sauvé d’innombrables vies et protégé les Américains et toutes les populations contre les menaces sanitaires”.

“Ensemble, nous avons mis fin à la variole, et ensemble, nous avons amené la poliomyélite au bord de l’éradication. Les institutions américaines ont contribué à l’OMS et ont bénéficié de leur adhésion à l’OMS”, précise le communiqué.

Au cours des sept dernières années, l’OMS a mis en œuvre la plus vaste série de réformes de son histoire, afin de transformer sa responsabilité, son rapport coût-efficacité et son impact dans les pays, note le communiqué, ajoutant que ce travail se poursuit.

L’OMS dit espérer que les Etats-Unis reconsidéreront leur décision et qu’elle se réjouit d’entamer un dialogue constructif pour maintenir le partenariat entre les Etats-Unis et l’OMS, au bénéfice de la santé et du bien-être de millions de personnes à travers le monde.

Le président américain Donald Trump a signé lundi un décret permettant aux Etats-Unis de se retirer de l’OMS. Selon le texte du décret publié par la Maison Blanche, il s’agit de la deuxième tentative de M. Trump de quitter l’OMS, sa première tentative en 2020 ne s’étant pas concrétisée après sa défaite à l’élection présidentielle de 2020.




Trump signe un décret permettant aux Etats-Unis de se retirer de l’accord de Paris sur le climat

Le président américain Donald Trump a signé lundi en fin de journée un décret visant à retirer son pays de l’accord de Paris sur le climat.

Cette décision signifie que les Etats-Unis se retireront de l’accord de Paris sur le climat pour la deuxième fois.

Lors de son discours d’investiture, M. Trump, qui considère depuis longtemps les énergies propres comme coûteuses et inutiles, a promis de redoubler d’efforts pour extraire et utiliser les combustibles fossiles. “Je déclarerai également une urgence énergétique nationale. Nous allons forer, bébé, forer”, a-t-il déclaré.

“Nous avons quelque chose qu’aucune autre nation industrielle ne pourra jamais avoir : la plus grande quantité de pétrole et de gaz de tous les pays de la planète (…) Et nous allons nous en servir”, a affirmé M. Trump.

Adopté en décembre 2015, l’Accord de Paris est une initiative internationale visant à lutter contre le réchauffement climatique d’origine humaine et les crises connexes, à laquelle les Etats-Unis ont officiellement adhéré en septembre 2016.

La première administration Trump avait officiellement permis aux Etats-Unis, l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre au monde, de quitter l’accord de Paris sur le climat en novembre 2020, tandis que son successeur Joe Biden avait signé un décret le 20 janvier 2021 pour réintégrer les Etats-Unis dans cet accord climatique.

Quelques heures après avoir prêté serment en tant que 47e président des Etats-Unis, M. Trump a signé une série de décrets au Capital One Arena à Washington, D.C., notamment la révocation de près de 80 décrets de l’administration Biden.




Forum économique mondial : le renforcement de la présence des entreprises chinoises réaffirme leur engagement dans la mondialisation

Le renforcement de la présence des entreprises chinoises au Forum économique mondial (FEM) envoie un message fort de leur engagement à participer aux marchés mondiaux et à défendre la mondialisation.

La technologie photovoltaïque progresse aujourd’hui à un rythme sans précédent, dépassant même les prévisions les plus optimistes, et est devenue une des forces motrices favorisant la transition énergétique mondiale, a noté LONGi Green Energy Technology, une entreprise solaire chinoise.

Lors de la réunion du FEM de cette année, LONGi unira ses forces avec ses partenaires mondiaux pour explorer les moyens de stimuler l’innovation et le déploiement de la technologie photovoltaïque, contribuant ainsi à la transition énergétique mondiale et à l’équité énergétique, et aidant à créer un avenir durable, inclusif et à faible émission de carbone, d’après l’entreprise.

Yidu Tech, entreprise active dans le secteur de l’intelligence artificielle des soins de santé en Chine, participera pour la cinquième fois à la réunion. Sur cette scène mondiale de premier plan, Yidu s’appuiera sur sa compréhension du secteur des soins de santé et son esprit d’innovation pour travailler aux côtés d’experts et de chercheurs internationaux afin de façonner l’avenir des soins de santé numériques.

La réunion annuelle de cinq jours rassemble près de 3.000 dirigeants de divers secteurs d’activités venus du monde entier, selon le site officiel du FEM.

“Les entreprises chinoises participent activement au Davos d’hiver depuis des années, signalant leur engagement envers les marchés mondiaux et la coopération ouverte”, a déclaré Hu Qimu, secrétaire général adjoint du Forum 50 sur l’intégration des économies numériques et réelles.

Le forum offre une plate-forme permettant aux entreprises de se présenter, de découvrir des opportunités et de comprendre les risques politiques et les orientations de leurs marchés cibles, d’après M. Hu.

Ces dernières années, un nombre croissant d’entreprises chinoises ont pris l’initiative de s’associer à des entreprises étrangères afin de renforcer une coopération mutuellement bénéfique et de tirer parti d’avantages complémentaires.

Elles s’acquittent activement de leurs responsabilités sociales en créant des emplois, en proposant des formations professionnelles, en améliorant les infrastructures et en s’intégrant dans les communautés locales, contribuant ainsi de manière positive au développement économique et social de la région et améliorant le bien-être de la population.

Le FEM, connu comme l’indicateur de l’économie mondiale, est l’un des forums économiques non officiels les plus influents au niveau international. La réunion annuelle de cette année, ayant pour thème “Collaboration pour l’ère intelligente”, se tient du 20 au 24 janvier à Davos, en Suisse.




La Chine regrette la plainte de l’UE auprès de l’OMC concernant une décision en matière de brevets

Le ministère chinois du Commerce a exprimé lundi ses regrets concernant une plainte déposée par l’Union européenne (UE) auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à l’encontre de la décision judiciaire chinoise sur les litiges relatifs aux brevets essentiels aux normes.

La Chine a reçu une demande de consultation de la part de l’UE le 20 janvier, a indiqué le ministère dans un communiqué publié en ligne en réponse à une question des médias.

La Chine a strictement respecté les règles de l’OMC et ses engagements d’adhésion et a continuellement amélioré la législation et l’application de loi relatives à la protection des droits de propriété intellectuelle, et ses réalisations ont été largement reconnues, a noté le ministère.

Les canaux de communication entre la Chine et l’UE restent toujours ouverts pour les questions de propriété intellectuelle, a expliqué le ministère, soulignant que le pays traiterait les questions ultérieures conformément aux règles de l’OMC et sauvegarderait fermement ses droits et intérêts légitimes.




La Chine espère que les Etats-Unis écouteront les voix de la raison, en réponse à la reprise des services de TikTok

Une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré lundi que les Etats-Unis devaient écouter attentivement les voix de la raison et offrir un environnement commercial ouvert, équitable, juste et non discriminatoire aux entités commerciales d’autres pays.

TikTok a rétabli ses services aux Etats-Unis, mentionnant les efforts du président élu Donald Trump, alors que M. Trump a déclaré souhaiter voir un accord permettant aux Etats-Unis d’obtenir une part de 50% dans une joint-venture.

En réponse à une question sur ce sujet, la porte-parole Mao Ning a déclaré lors d’un point de presse que TikTok avait offert ses services aux Etats-Unis pendant des années et avait acquis une grande popularité auprès des utilisateurs américains, jouant un rôle positif dans le renforcement de l’emploi et de la consommation dans le pays.

“Quand il s’agit d’actions telles que l’exploitation et l’acquisition d’entreprises, nous pensons qu’elles doivent être décidées de manière indépendante par les entreprises en vertu des principes du marché”, a noté Mme Mao.

S’il s’agit d’entreprises chinoises, les lois et règlements chinois doivent être respectés, a-t-elle ajouté.

En réponse aux récentes remarques d’Elon Musk concernant l’exploitation de TikTok et de la plate-forme de média social X, Mme Mao a déclaré que le gouvernement chinois régissait l’Internet en vertu de la loi.

“Nous invitons les entreprises du secteur de l’Internet du monde entier à mener leurs activités en Chine, en respectant les lois et règlements chinois et en fournissant des produits et des services sûrs et fiables”, a-t-elle noté.