Le Dg de l’INSP visite les CTMpox de Pakadjuma et de Masina

Le directeur général de l’Institut national de santé publique (INSP), le docteur Dieudonné Mwamba a visité le samedi 18 janvier 2025, les Centres de traitement de Mpox (CTMpox) de Pakadjuma, situé dans la commune de Limeté, et de Masina ainsi que du Port Scibe.

Cette visite avait pour but d’évaluer la situation sur le terrain, et de renforcer la coordination entre les différents acteurs dans la riposte. C’est ce qu’indique un twit des services de communication de l’Institut national de Santé publique (INSP), précisant que le Directeur général était accompagné du Coordonnateur du Centre d’opérations d’urgence de santé publique (COUSP), le Docteur Christian Ngandu.

Par ailleurs, signalons qu’au moins 138 cas positifs de l’épidémie de Mpox ont été enregistrés dans la province du Nord-Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo depuis le début de cette année. C’est ce qu’ont rapporté les autorités provinciales. Une situation qui interpelle et appelle de toute urgence à une multiplication des efforts de la part du Gouvernement, partenaires et population invitée à l’observance des mesures barrières.

Parmi les partenaires, rappelons que le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) figure en bonne place.

Le 04 janvier 2024, CDC Africa avait doté le Gouvernement congolais d’un lot important de kits de la riposte de la variole de singe dit Mpox. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le Chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, à l’Institut national des recherches biomédicales (INRB).

Cette dotation était constituée des réactifs et ceux de laboratoire, venus s’ajouter aux véhicules neufs et autres moyens mis à la disposition du Gouvernement dans le cadre de la riposte contre la Mpox.

Prince Yassa




L’ONUSIDA appelle les dirigeants présents à Davos à s’engager en faveur d’un accès mondial rapide à de nouveaux médicaments révolutionnaires à longue durée d’action

Profitant de la tenue de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a averti que de nouveaux médicaments à action prolongée pour la prévention  et éventuellement le traitement du VIH peuvent contribuer à la fin du SIDA si les entreprises et les dirigeants politiques agissent rapidement et de toute urgence pour donner la priorité à l’accès à tous les pays à revenu faible et intermédiaire.

Selon l’ONUSIDA, le lénacapavir, produit par Gilead Sciences, s’est avéré efficace à plus de 95 % pour prévenir le VIH avec seulement deux doses par an, et l’entreprise mène actuellement des essais sur des injections annuelles. ViiV Healthcare propose le médicament injectable Cabotegravir, administré une fois tous les deux mois pour prévenir le VIH, qui est déjà utilisé dans certains pays. Des anneaux vaginaux d’une durée d’un mois sont également utilisés et des pilules et des anneaux vaginaux à plus longue durée d’action sont en cours d’essai.

« Ces nouvelles technologies nous offrent une réelle chance de mettre fin au sida d’ici 2030 », a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA et secrétaire générale adjointe des Nations unies.  » Mais elles sont assorties d’une mise en garde : ce n’est que si les entreprises pharmaceutiques, les gouvernements, les partenaires internationaux et la société civile s’unissent autour d’une révolution de la prévention et du traitement du VIH que nous pourrons utiliser ces médicaments au maximum de leur potentiel et mettre fin au sida bien plus tôt que nous ne l’avions imaginé. »

Ces médicaments révolutionnaires à action prolongée précise l’ONUSIDA, pourraient endiguer les nouvelles infections par le VIH et sont déjà utilisés pour supprimer le virus chez certaines personnes vivant avec le VIH. Mais leur potentiel ne pourra être exploité que si toutes les personnes susceptibles d’en bénéficier y ont accès.

L’ONUSIDA exhorte les sociétés pharmaceutiques à agir plus rapidement et à garantir « des prix abordables et la concurrence des génériques » sur le marché des nouveaux médicaments contre le VIH. « Nous n’avons pas de problème avec le profit, mais nous ne tolérerons pas le profit », a déclaré Mme Byanyima.

Gilead et ViiV ont accordé des licences de fabrication de génériques à un certain nombre de pays, ce qui mérite d’être salué, mais ils avancent trop lentement. Les génériques ne sont pas attendus avant l’année prochaine et de nombreux pays ont été laissés de côté. La quasi-totalité de l’Amérique latine, région où les infections par le VIH sont en augmentation, a été exclue. En outre, pour couvrir l’ensemble du monde, Gilead n’a accordé de licence qu’à six entreprises pour la fabrication de versions génériques du médicament, sans aucun producteur en Afrique subsaharienne. Pour que ces médicaments soient largement disponibles et abordables, il est nécessaire d’augmenter la production de génériques.

Gilead n’a pas annoncé de prix pour le lenacapavir en prévention. Cependant, utilisé comme traitement aux États-Unis, le médicament peut coûter environ 40 000 dollars par an et par personne. Une étude suggère que, si 10 millions de personnes sont touchées, les génériques pourraient ne coûter que 40 dollars par personne et par an, soit mille fois moins.

À la fin de 2023 renseigne l’ONUSIDA, seules 3,5 millions de personnes ont eu recours à la prophylaxie pré-exposition. L’objectif de l’ONUSIDA est d’atteindre 10 millions de personnes bénéficiant d’une médecine préventive contre le VIH d’ici à la fin de 2025.

« C’est possible » , a déclaré Mme Byanyima, mais : « seulement si nous avons de l’ambition. Prenons l’exemple des contraceptifs injectables : 72 millions de femmes dans le monde y auront accès en 2022. Regardez les vaccins COVID-19 dans les pays riches : 4,5 milliards de personnes ont été vaccinées en un an. Pourquoi ne pourrions-nous pas avoir la même ambition pour le VIH ? Nous l’avons fait pour le traitement du VIH et nous pouvons le faire pour la prévention. Nous l’avons déjà fait et nous pouvons le refaire« .

Aujourd’hui, 30 millions des 40 millions de personnes vivant avec le VIH bénéficient d’un traitement – un résultat énorme, mais longtemps attendu, qui a détruit des familles et coûté beaucoup trop de vies.

Bien que ces nouveaux médicaments ne constituent ni un remède ni un vaccin, ils pourraient enrayer la pandémie de VIH.

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et le Plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) ont récemment annoncé un accord visant à fournir du lénacapavir à 2 millions de personnes au cours des trois prochaines années. C’est un bon début, mais ce n’est pas assez ambitieux.

« La science a mis au point un nouvel outil miraculeux : des médicaments qui préviennent l’infection par le VIH grâce à des injections effectuées seulement deux fois par an et qui pourraient également servir de traitement« , a déclaré Mme Byanyima, avant de souligner ceci: « « Nous devons faire mieux cette fois-ci. Soit les entreprises s’engagent, soit les gouvernements interviennent. C’est notre chance de mettre fin au sida – et nous ne pouvons pas nous permettre de la rater ».

Prince Yassa




Rdc: Le SMIG devrait passer de 7.075 à 14.500 FC

Le Gouvernement Suminwa, qui place les questions d’emploi et de pouvoir d’achat en tête de ses priorités, s’engage à revaloriser le SMIG, actuellement fixé à 7.075 francs congolais, qui devrait passer à 14.500 FC, soit le double, alors qu’il n’a pas été ajusté depuis six ans.

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé ce mardi une réunion importante à la Primature, où toutes les parties prenantes se sont réunies pour discuter du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG). Étaient présents les membres du Gouvernement concernés, l’intersyndicale nationale et la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Cette rencontre a été l’occasion de clarifier les malentendus entourant l’actualisation du SMIG, en mettant en lumière l’importance du respect des procédures légales.

La nécessité d’une procédure respectée pour protéger les droits des travailleurs

Le Ministre de l’Emploi et Travail, Éphraïm Akwakwa, avait signé en décembre 2024 un Arrêté portant ajustement du SMIG, mais celui-ci avait été jugé non conforme aux procédures établies. En début janvier 2025, la Première Ministre a demandé au ministre de rapporter cet Arrêté et de suivre la voie légale, impliquant notamment le Conseil National du Travail (CNT) pour son avis consultatif légal. Au cours de la rencontre, les travailleurs ont finalement compris que l’exigence de la Première Ministre n’était pas une opposition à l’actualisation du taux journalier du SMIG, mais un impératif pour protéger leurs intérêts.

Un gouvernement déterminé à améliorer le pouvoir d’achat des Congolais

Le Gouvernement Suminwa, qui place les questions d’emploi et de pouvoir d’achat en tête de ses priorités, s’engage à revaloriser le SMIG, actuellement fixé à 7.075 francs congolais, qui devrait passer à 14.500 FC, soit le double, alors qu’il n’a pas été ajusté depuis six ans.

« Nous avons convenu que le taux de 14.500 francs congolais est accepté par toutes les parties. Néanmoins, nous allons discuter des autres questions au Conseil National du Travail qui sera convoqué la semaine prochaine. La Première Ministre a une grande sagesse, et c’est comme ça qu’elle nous a amené facilement dans une solution », a déclaré le Ministre Akwakwa.

Un appel à la responsabilité pour garantir l’avenir

Le Vice-premier Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a souligné la nécessité de respecter la procédure : “Le respect de la procédure garantit la qualité de la mesure et du texte qui la porte. Ce qu’il faut éviter, c’est que demain, la mesure soit attaquée en justice.” Ce besoin de rigueur et de transparence a été unanimement reconnu par les différents acteurs présents.

Un compromis historique pour le bien-être des travailleurs

Guy Kuku Gedila, président de l’intersyndicale nationale du Congo, a salué la démarche de la Première Ministre : « Nous nous sommes entendus. Les 14.500 FC sont des acquis que personne ne remet en cause. Nous sommes tombés d’accord et nous demandons à nos camarades de s’apaiser, parce que nous avons gardé ce compris-là, qu’il faut maintenant formaliser par la procédure légale». Cette déclaration marque un tournant dans la perception des travailleurs envers leur Gouvernement, qui s’engage à agir dans le respect des lois pour assurer leur protection.

Robert Malumba, président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), a également exprimé son soutien à la démarche initiée par la Cheffe du Gouvernement. « Il y a un taux qui a été fixé, mais il n’était pas fixé selon les règles. Néanmoins, il y a un consensus sur les montants. Le CNT sera convoqué pour régulariser la procédure », a-t-il affirmé

Vers un avenir meilleur pour les travailleurs congolais

C’est avec un sentiment d’espoir renouvelé que les travailleurs congolais attendent désormais les décisions à venir. Grâce à la détermination de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, un chemin solide est tracé pour garantir leurs droits et améliorer leurs conditions de vie. Cette réunion a été plus qu’une simple discussion : elle a été le début d’un engagement collectif pour le respect de la loi et le bien-être de chaque travailleur.

Le Quotidien




La vente publique des biens immobiliers de C. Nangaa fixée au 30 janvier prochain 

L’étau continue à se resserrer autour de Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante et actuellement chef de l’Alliance Fleuve Congo, AFC, branche politique de mouvement de 23 mars, M23. Après les procès organisés à la Haute Cour militaire et à la Cour militaire, lesquels procès ont abouti à la condamnation à la peine capitale de Corneille Nangaa et ses complices avec confiscation de leurs avoirs, le Gouvernement congolais décide de vendre publiquement les biens immobiliers du coordinateur de l’Alliance Fleuve Congo se trouvant à Kinshasa.

En effet, dans un communiqué rendu public, le 20 janvier 2024, le ministre d’État à la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba justifie cette décision en exécution des arrêts RPA N° 331/ 2024 et RP 440/ 441/ 2024 rendus respectivement par la Haute Cour Militaire et la Cour Militaire de Kinshasa/ Gombe. Il s’agit de l’hôtel Castello situé sur l’avenue Prince de Liège dans la commune de la Gombe, des villas situées dans les communes de la Gombe, Ngaliema et Lemba, de deux appartements situés dans l’immeuble Dikin dans la commune de la Gombe, d’une maison en construction dans la commune de Kinshasa et d’une parcelle vide mais clôturée située au quartier Ngomba Kikusa dans la commune de Ngaliema. Pour Constant Mutamba, le produit issu de cette vente servira à l’indemnisation des victimes de la guerre d’agression imposée à la RDC par le Rwanda.

Pour rappel, la Haute Cour Militaire, siégeant au degré d’appel, a confirmé jeudi 5 décembre dans la soirée la peine de mort prononcée par le premier juge contre des membres de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) de Corneille Nangaa. L’affaire concernait vingt-six prévenus membres de l’AFC. Cependant, la Haute Cour avait confirmé la peine capitale prononcée contre cinq d’entre eux, qui ont comparu physiquement à cette cause dont Eric Nkuba alias Malembe, Luc Safari et Ruttens Nangaa Baseane tous reconnus coupables de « trahison et participation à un mouvement insurrectionnel ».

RSK

 




Après la chute de Minova et Bweremana: La société civile-forces vives plaide pour la dotation des FARDC des moyens logistiques conséquents 

Les nouvelles des fronts ne sont pas du tout bonnes pour la République démocratique du Congo après la chute des cités de Minova et de Bweremana entre les mains de la coalition M23-RDF–AFC dans la matinée de mardi 21 janvier 2024. Ces deux cités du territoire de Kalehe au Sud–Kivu sont tombées sous le contrôle des agresseurs de la Rdc après d’intenses combats qui les ont opposés depuis lundi 20 janvier avec les forces armées congolais appuyées par les volontaires patriotes de Wazalendu dans les montagnes autour des chefferies de Bahunde au Nord- Kivu et Bahavu au Sud- Kivu.

Sur place à Minova et à Bweremana, les sources locales ont rapporté les actes de représailles perpétrés par les agresseurs dans leurs opérations de ratissage en s’en prenant à plusieurs jeunes assimilés aux Wazalendo dont certains ont été même tués. Et comme il fallait s’y attendre, plusieurs civils ont fui les combats pour se réfugier dans la ville voisine de Goma située à environ 40 km de Minova.

Ainsi, la ville de Goma fait face à une nouvelle vague des déplacés de guerre qui sont pour la plupart cantonnés au quartier Lac vert. Toutefois, l’armée congolaise et leurs alliés sont déterminés à déloger les agresseurs des entités conquises. Les forces régulières sont réconfortés par le commandant de la troisième zone de défense le général Pacifique Masunzu, en mission d’inspection au Sud- Kivu depuis lundi.

Les inquiétudes de la société civile forces vives de Nord-Kivu

La chute de Minova et Bweremana sous contrôle de la coalition M23-AFC-RDF n’a pas laissé indifférente la coordination provinciale Nord-Kivu de la société civile, forces vives qui a exprimé sa consternation face à leur avancée dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu. Dans une déclaration, cette organisation de la société civile a fait un constat malheureux au sujet de cette occupation. Il s’agit notamment de blocage de processus de Luanda sous le regard impuissant de l’Union africaine, l’Union Européenne et des Etats unies d’Amérique, de risque de la perturbation de trafic sur le lac Kivu qui est resté la seule voie de ravitaillement de la ville de Goma et la poursuite de la perception des impôts et taxes à caractère national qui selon elle contribue à l’appauvrissement de la population de Nord-Kivu longtemps meurtrie.

Ainsi au regard des dangers qui semblent se resserrer, la ville de Goma et la cité de Sake, la coordination provinciale de la société civile, forces vives du Nord–Kivu recommandé au Président de la République de dépêcher urgemment le Vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale ainsi que le chef d’état-major des Fardc avec la logistique nécessaire pour réorganiser les troupes et suivre de près le comportement des troupes et des Wazalendo sur terrain , d’ordonner l’arrestation et la présentation de tous les officiers et militaires qui décrochent devant l’ennemi en laissant les armes , munitions , populations et les entités devant l’ennemi. Aussi, ordonner au premier ministre de signer le décret suspendant la perception des impôts et taxes car la population de Nord- Kivu, selon elle, ploie sous le joug d’une précarité indescriptible.

A l’Union africaine, l’Union européenne et aux Etats unis d’Amérique, de peser de leurs poids respectifs pour contraindre le Rwanda à arrêter les hostilités sur le sol congolais et d’y retirer ses troupes et privilégier la voie diplomatique.

 

RSK




Au Vietnam: Vital Kamerhe participe à la réunion du bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie

Le Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo (RDC), le Professeur Vital Kamerhe, est arrivé le mardi 21 Janvier 2025, dans la Ville de Can Tho au Vietnam.

À la tête d’une forte délégation composée essentiellement des Parlementaires congolais dont le Rapporteur Jacques Djoli. Le Speaker de la Chambre basse du Parlement va participer le mercredi 22 Janvier à la Réunion du Bureau de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie.

Cette réunion intervient après la Conférence parlementaire sur la coopération francophone en matière d’agriculture durable, de sécurité alimentaire et de riposte aux changements climatiques tenue le même mardi toujours à Can Tho. Il s’agit d’un cadre d’échange et de partage d’expériences entre les parlementaires et les experts des Pays francophones sur des actions à mener pour promouvoir une agriculture respectueuse de l’environnement et renforcer l’adaptation aux changements climatiques, tout en assurant la sécurité alimentaire.

Cette conférence vise également à renforcer la coopération entre divers acteurs incluant les États, les Organisations internationales comme l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), les bailleurs de Fonds, les Institutions financières, et les secteurs privés. Il était aussi question pour les participants de partager des bonnes pratiques en matière de législation et des politiques visant à développer une agriculture durable avec un accent particulier sur des partenariats innovants pour accroître la résilience aux défis climatiques.

Dans son discours d’ouverture, le Président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie Hilarion ETONG, a souligné le rôle capital des parlements dans la réponse aux défis globaux tout en favorisant une coopération entre les parlements pour transformer les engagements en actions concrètes.

«Nos Institutions législatives sont les gardiennes des lois et des politiques qui structurent nos sociétés. Elles sont également des forums de dialogue, de partage d’expériences et des bonnes pratiques», a-t-il déclaré

Hilarion Etong a aussi révélé que le corpus législatif de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie sur les changements climatiques fournit un cadre solide pour des actions concertées au sein de l’espace francophone afin d’appuyer les Parlements Francophones dans leurs travaux législatifs, en vue de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat.

Ainsi, la Réunion du Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie devra donc se pencher notamment sur les recommandations contenues dans « la déclaration de CAN THO» , adoptées le mardi, sur la coopération francophone en matière d’agriculture durable, de sécurité alimentaire et de riposte aux changements climatiques.

C’est une occasion propice pour les Pays Francophones de collaborer et de trouver des solutions innovantes face aux défis environnementaux et alimentaires actuels.

La participation de la RDC à cette rencontre se justifie notamment par son rôle crucial en tant que Pays solution face aux défis du changement climatique, de l’agriculture durable et de la sécurité alimentaire. Le Pays possède l’une de plus grandes forêts tropicales du monde, qui joue un rôle capital dans la régulation du climat.

La République Démocratique du Congo abrite une biodiversité exceptionnelle avec de nombreuses espèces végétales et animales. La protection de cette biodiversité est essentielle pour maintenir des écosystèmes sains qui, à leur tour soutiennent l’agriculture durable et la sécurité alimentaire.

Avec une population en croissance, estimée actuellement à plus de cent millions d’habitants, la RDC veut diversifier son économie, conformément aux engagements pris par le Président de la République Félix Tshisekedi. Elle accorde, à cet effet une priorité aux investissements dans l’agriculture durable, pour, non seulement nourrir sa population mais aussi créer des emplois et développer l’économie nationale.

Le Quotidien




Cérémonie d’échange des vœux au Sénat: Sama Lukonde et son bureau s’approprient les préoccupations de l’Administration

Mois de Janvier, mois d’échange des vœux, dit- on. La chambre haute du Parlement n’a pas dérogé à la règle. Voilà pourquoi, la date du 21 janvier a été choisie pour que le bureau du Sénat sous la présidence de Jean Michel Sama Lukonde procède à la cérémonie d’échanges de vœux en ce début de l’année 2025 avec le personnel de son administration. En effet, membres du bureau du Sénat , personnel politique et d’appoint des cabinets des membres du bureau, cadres et agents , tous étaient rassemblés dans la salle du spectacle de palais du peuple pour cette fin.

Premier à prendre la parole, c’était le secrétaire général du Sénat, Jean Mukuala Bateke qui a exprimé au nom de tout le personnel administratif, ses vœux de nouvel an au président Sama Lukonde et à tous les membres de son Bureau. Il a réitéré la détermination et l’engagement de l’administration du Sénat d’accompagner le bureau afin de lui permettre de mieux remplir sa mission. L’occasion lui était donnée de rappeler les nombreuses préoccupations de l’administration du Sénat tant sur le plan professionnel que social.

Pour sa part , le président Sama Lukonde, au nom de son bureau , a d’abord réitéré ses vœux de bonheur, de santé et de paix pour la nouvelle année 2025 aux cadres et agents de l’Administration du Sénat, au personnel politique et d’appoint des cabinets des membres du Bureau ainsi qu’à leurs familles respectives. Et puis en guise de réponse aux desiderata soulevé par le secrétaire général, le speaker de la chambre basse du Parlement a pris acte des préoccupations lui tout reconnaissant le rôle de l’administration dans le fonctionnement de son institution. « L’Administration constitue le socle des activités parlementaires et que sans une Administration dynamique et permanente, l’efficacité du parlement se retrouve dangereusement compromise » a-t-il rappelé. Il a, par ailleurs, annoncé le début des solutions à certaines préoccupations exprimées par l’Administration du Sénat. « C’est pourquoi, dès l’installation de notre Bureau, le 15 août 2024, j’ai organisé une série de rencontres à travers les audiences que j’ai organisées et qui ont été achevées par la cérémonie qui nous avait réunis le 11 octobre 2024. Cérémonie suivie de la visite des bureaux pour m’enquérir de vos conditions de travail.

Un début de solution pour certaines préoccupations

Vous conviendrez avec moi que certaines préoccupations soulevées lors de notre rencontre du 11 octobre 2024, ont trouvé un début de solutions dans la mesure des ressources disponibles, malgré le fait que votre Bureau a pris ses fonctions à la fin d’un exercice budgétaire. Parmi celles-ci, je citerai entre autres, et ça été mentionné tout à l’heure, la mobilité des agents et cadres de l’Administration du Sénat. Et à votre demande, l’autorisation de la mise à disposition de l’administration par la questure, pour la validation du cadre organique de l’administration du Sénat. J’ai compris que le processus est engagé et qu’il n’a pas encore abouti », a souligné Jean-Michel Sama Lukonde.

Au regard des conditions précaires constatées lors de sa visite dans l’Administration, le président du Sénat a fait part à l’assistance, de l’inscription sur le budget d’investissement du Sénat, pour l’exercice 2025, des lignes pour l’extension des bureaux des membres de l’Administration de cette chambre parlementaire.

« Je peux, cependant, vous rassurer que le Bureau du Sénat se fera le devoir de satisfaire toutes les autres préoccupations encore en suspens et celles que vous venez de mentionner tout à l’heure et bien sûr, en tenant compte des ressources qui sont mises à la disposition de notre institution et dans le respect des textes qui nous régissent », a martelé Sama Lukonde. Plusieurs autres solutions au bénéfice de l’administration du Sénat sont envisagées. Il s’agit notamment, de la décision relative à la codification et aux modalités de gestion des interventions sociales qui devra être actualisée, le dossier relatif aux primes permanentes, d’encadrement des travaux parlementaires. À ce sujet, le Bureau Sama Lukonde a promis de faire le nécessaire pour son aboutissement heureux.

Il faut souligner que la question des retraités du Sénat a été aussi prise en compte par le Bureau Sama Lukonde. « Ce sont nos aînés, ils ont donné leur sueur pour notre institution et nous avons le devoir de ne pas les oublier. J’ai d’ailleurs offert de recevoir très prochainement leur délégation, à leur demande », a-t-il renchéri. Pour Sama Lukonde, il est indispensable que les responsables de l’Administration et ceux du Syndicat s’investissent davantage dans la tâche de conscientisation du personnel pour un travail efficace et bien fait au niveau de la chambre haute du Parlement. Pour immortaliser cette cérémonie, un cadeau a été offert au président du Sénat par les membres de l’Administration.

RSK




Lettre ouverte au Président Félix Tshisekedi :  «Svp, pour une fois, prêtez une oreille attentive à l’initiative CENCO-ECC sur le Pacte Social»” 

Cette initiative a pour titre complet : « Feuille de route pour le Pacte Social pour la Paix et le Bien-être ensemble en RDC et dans la Région de Grands Lacs ».

Excellence Monsieur le Président de la République,

Le 15 janvier 2025, deux Eglises chrétiennes pionnières en RDC, en l’occurrence l’Eglise Catholique Romaine et l’Eglise du Christ au Congo, ont cosigné et publié une feuille de route dont le contenu est résumé est inspiré de Matthieu 5,9 et Psaume 133, à savoir «Ma priorité c’est la Paix et le Bien-Vivre-ensemble». Elles font le constat suivant : «Les conflits politiques et armés ainsi que leur cortège de divisions et d’impacts dévastateurs sur la vie humaine, l’environnement et les conditions socio-économiques de nos peuples ne peuvent plus nous laisser indifférents. Chaque jour qui passe est un jour de trop ! Et jour après jour, le temps nous fuit et les sombres perspectives d’une catastrophe humanitaire aux conséquences incalculables se précisent. Hâtons-nous donc de sceller en toute responsabilité et toutes affaires cessantes ce ‘Pacte social pour la Paix et le Bien-Vivre-ensemble en RD Congo et dans les Grands-Lacs’».

Excellence Monsieur le Président de la République,

Depuis, c’est le branle-bas de combat au sein des états-majors des forces politiques et sociales membres de l’Union sacrée de la nation, plateforme dont vous êtes le Haute Autorité de Référence. Les réactions sont des plus acerbes, preuve de la colère non ruminée à l’égard des Catholiques et des Protestants devenus, selon vos proches, le relais de l’Opposition.

Dans leur déclaration commune, ces églises exhortent les personnes de bonne volonté «à manifester une adhésion massive et enthousiaste à cet Appel prophétique et pastoral de la CENCO et de l’ECC, lequel nous convie à interagir et à échanger sur base entre autres des postulats suivants” :

“- Revenir à nos valeurs sociologiques et spirituelles de Bumuntu pour construire la Paix durable et le Bien-Vivre-ensemble en RDC et dans la Région des Grands-Lacs”.

“- Privilégier les consensus par le palabre pour trouver des solutions idoines aux causes profondes à la base des conflits politiques et armés qui endeuillent interminablement la RD Congo et ensanglantent cycliquement la sous-région des Grands-Lacs”.

“- Nous unir dans le respect de nos diversités pour bâtir une Afrique forte, unie et prospère face aux défis de la mondialisation (…)”.

“- Influencer les dirigeants politiques d’Afrique en général et de la Région des Grands-Lacs en particulier à adhérer à cette initiative socio-spirituelle pour faire cesser les bruits des armes dans notre continent et à construire des Partenariats bilatéraux et multilatéraux pour notre développement intégral et durable (business for peace), mettant fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles en RDC et aux conflits armés dans la Région des Grands-Lacs”.

“- Interpeller la Communauté internationale à accompagner en toute responsabilité et sincérité les peuples africains à construire et léguer un continent où règnent la justice, la paix et les meilleures conditions de vie et environnementales aux générations futures».

Excellence Monsieur le Président de la République,

A votre place, moi, Omer Nsongo die Lema, je serais le premier à adhérer à cette initiative dès lors qu’elle s’insère, mieux elle s’incruste dans votre vision initiale lorsque vous avez fait adhérer la RDC à la CAE (East African Community), lorsque vous avez proposé au Rwanda une coopération win win, lorsque vous avez renforcé la participation de la RDC à la SADC, à la CIRGL et à la CEEAC, organisations sous régionales dont plusieurs Etats sont membres.

Certes, il y a l’agression rwandaise et le terrorisme M23 et AFC. Mais, vous serez d’accord avec moi qu’il s’agit d’incidents de parcours du moment que les peuples des Grands Lacs – qui sont dans leur grande majorité transfrontalière – survivront à cette situation.

En effet, contrairement à la thèse consacrée jusque-là, la latte utilisée à Berlin 1885 pour procéder au découpage de l’Afrique n’a jamais été une arme de conflits entre Etats :.c’est plutôt un bâton de paix entre communautés.

En toute logique, et pour prendre le cas précis du conflit actuel, dès l’instant où il a conscience de la présence des Tutsi en RDC, le Rwanda ne peut pas attaquer son voisin. De même qu’à partir du monde où elle a conscience de la présence des Hutu au Rwanda, la RDC ne peut pas attaquer le Rwanda. La latte de Berlin a mis des Hutu de part et d’autre de la frontière, de même des Tutsi.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Telle qu’elle doit être perçue, l’initiative combinée «CENCO-ECC»” du Pacte Social trouvera un écho favorable auprès des partenaires nationaux, étrangers et internationaux que je vous conseille en toute modestie d’approcher et non de négliger. C’est dans votre intérêt en tant que Chef d’Etat et Citoyen.

Hasard du calendrier ou non, trois jours après la publication de cette initiative, recevant le corps diplomatique pour le message traditionnel de Nouvel An, vous avez déclaré : «Le dialogue avec un groupe terroriste comme le M23 est une ligne rouge que nous ne franchirons pas».

La veille, intervenant comme «Grand Invité Afrique Rfi», le ministre angolais des Affaires étrangères Téte António a déclaré : «…il y a une question qui bloque jusque-là, c’est justement la question du M23. C’est ça le hic qu’il faut chercher à résoudre. Nous sommes convaincus que la guerre ne résoudra pas le problème. Si, plus tôt on peut aller à une table des négociations plutôt que de faire la guerre pendant plusieurs années pour revenir à la même table, autant prendre le raccourci». Le raccourci auquel allusion est faite est le dialogue direct.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Au regard de ce précède – j’aimerais sincèrement avoir tort – l’enchaînement des faits ne peut que vous interpeller, nous interpeller tous indistinctement. Voici pourquoi :

-15 janvier 2025. La CENCO et l’ECC lancent l’initiative du « Pacte Social » impliquant la Communauté internationale dans la crise des Grands Lacs.

-16 janvier 2025. Le Président angolais Joao Lourenço, Médiateur de l’Union Africaine dans le conflit RDC-Rwanda, effectue une visite d’Etat en France où il échange avec son homologue français Emmanuel Macron des questions de sécurité en Afrique, dont celle du Processus de Luanda.

-17 janvier 2025. Le ministre angolais des Affaires étrangères Teté Antonio suggestionne le dialogue RDC-M23.

-18 janvier 2025. Le Chef de l’Etat congolais répond : niet !

A la lumière de ce qui précède, par sa prise de position, la RDC agit comme si elle mettait fin au «Processus de Luanda» dans sa configuration actuelle.

La conséquence pourrait être la prise de relais par l’initiative «CENCO-ECC» qui ouvre, elle, la perspective de sa relance sous un format élargi.

Or, 2025 a la particularité de voir le Médiateur angolais exercer la présidence tournante de l’Union Africaine. Le sommet prévu à cet effet va du 17 au 18 février. Ce qui a pour double effet de renforcer son autorité sur le continent et sa crédibilité dans les institutions internationales et auprès Etats étrangers tous intéressés par la situation sécuritaire dans les Grands Lacs en général, la RDC en particulier.

Excellence Monsieur le Président de la République,

A votre place, je tiendrais compte de tous ces facteurs pour pouvoir garder l’initiative politique au lieu de la subir.

Pour l’Histoire, de 1996 à 1997, le maréchal Mobutu avait perdu cette initiative sous la pression interne de l’Udps. Et de 1998 à 2001, Laurent-Désiré Kabila avait perdu la même initiative, encore sous la pression interne de l’Udps. A partir de 2016, Joseph Kabila a perdu l’initiative politique.

Il n’est pire posture pour un chef d’État en fonction que celle de ne pas la garder !

C’est le sens du titre.

Omer Nsongo die Lema




Draguer le fleuve Congo pour assurer l’indépendance logistique de la Rdc

A un moment où l’attention de l’opinion est focalisée sur le débat sur la priorité entre la construction du port en eaux profondes de Banana et celle du Pont route-rail Kinshasa-Brazzaville, un défi majeur pour le développement semble passer inaperçu. Il s’agit du dragage du fleuve Congo, épine dorsale du commerce du transport en République Démocratique du Congo (RDC). En effet, en attendant de disposer de ce port en eaux profondes très attendu et bien plus pour tirer largement profit de ces imposantes infrastructures, le dragage du fleuve Congo est une solution urgente et nécessaire permettant d’améliorer la profondeur du fleuve pour espérer atteindre la véritable indépendance logistique des ports de la RDC.

Les difficultés de navigation dues à la profondeur insuffisante du fleuve, particulièrement sur la partie divagante du bief maritime, ont un impact significatif sur le trafic maritime et donc sur le commerce. Comme on le sait, le tirant d’eau naturel du fleuve Congo est de 18 pieds (5,5 mètres), trop insuffisant pour accueillir les grands navires de ligne, limitant ainsi les capacités d’importation et d’exportation. Et depuis quelques semaines, le port en mer profonde de Pointe Noire (Congo-Brazzaville), avec ses 16 m de tirant d’eau ouvert sur l’océan Atlantique, rencontre des problèmes techniques avec ses équipements portuaires. Ce qui aggrave les difficultés déjà existantes liées à la profondeur du fleuve Congo, réduisant considérablement les volumes d’importations de marchandises devant arriver aux ports de Matadi.

On se souviendra des perturbations observées pendant la pandémie de Covid-19, lorsque les réductions d’effectifs et les mesures sanitaires strictes avaient paralysé les opérations portuaires à Pointe-Noire, impactant directement les ports de Matadi. La réduction de la main-d’œuvre et les restrictions sur les activités portuaires avaient entraîné une baisse drastique des volumes de fret, affectant l’approvisionnement en marchandises essentielles pour la RDC.

Face à cette situation, le dragage du fleuve Congo apparaît comme une solution urgente et indispensable pour atteindre l’indépendance logistique des ports de la RDC. Ce chantier, pour lequel devraient s’associer l’Etat congolais, les opérateurs du secteur privé et les partenaires internationaux présente des avantages incommensurables, notamment en termes d’indépendance logistique. Le dragage du fleuve Congo permettra à la RDC de réduire sa dépendance vis-à-vis des ports de la sous-région, en attendant la construction du port de Banana, qui nécessite des coûts plus importants. Cette indépendance logistique renforcera la souveraineté économique du pays et améliorera la compétitivité de ses ports.

Un autre avantage est celui d’une augmentation significative des volumes de marchandises. En permettant l’accostage de navires plus grands, le dragage augmentera les volumes de marchandises containerisées à l’import et à l’export, stimulant ainsi l’économie locale et nationale. Et enfin la réduction des coûts et délais. Car, les importateurs, les lignes maritimes et les armateurs bénéficieront d’un gain de temps et d’une réduction des coûts par unité équivalente vingt pieds (EVP), rendant le commerce plus efficace et compétitif. Tout ceci permettra à la RDC d’exploiter efficacement son potentiel, avec un impact réel sur les capacités du pays à drainer les gros bateaux dans ses ports et ainsi s’assurer une croissance économique grâce au développement du commerce. Il y a urgence.




Les victimes la criminalité à Mbudi lancent un S.O.S  

Dans la ville province de Kinshasa, il ne se passe pas un jour sans que l’on assiste aux braquages et autres attaques des cambistes et certains commerces. Nombreux y laissent la vie ou se retrouvent avec des blessures qui, au fil de temps provoquent un handicap. Dans une ville où les embouteillages sont monstres, ces bandits armés utilisent souvent des motos pour échapper à la vindicte populaire.

Le dernier cas en date, c’était le mercredi 08 janvier 2025, lorsque des hommes en main armée ont attaqué le centre d’activité commerciale de Mbudi, appelé arrêt six portes aux environs de 21h30. Cette barbarie s’est déroulée juste 24 h après l’assassinat d’un motard à 300m de six portes le mardi 07 janvier 2025.

Lors de cet incident du 08 janvier, ces assaillants ont emporté une importante somme d’agent évaluée à plus de 9300$ d’un cambiste du nom de Jean-Pierre Mukendi Kabongo. Une perte énorme pour ce père de famille qui a vu tout son capital partir.

Une autre victime de cette barbarie s’appelle M. Christian Kitengye Mbayu, âgé de 39 ans, qui avait reçu une balle au ventre et va succomber de cette blessure à la Clinique Ngaliema, et laisse derrière lui une veuve avec deux orphelines.

Rien ne présageait que ce père de famille et agent à l’Agence Congolaise de Promotion Immobilière (ACOPRIM) s’en irait aussi précipitamment comme un éclair. C’est quand même inadmissible de constater qu’un simple passant est mort là où les cambistes auxquels on a ravi de grosses sommes d’argent s’en sont sortis avec seulement des blessures !

En fin, la troisième victime de cette absence de la sécurité, c’est M. Crispin Tambwe Kazadi, responsable du salon de Coiffure, Hénoch Business. Agé de 46 ans, marié et père de 7 enfants, cette victime se porte mieux après avoir subi une intervention chirurgicale au niveau de sa jambe.

Pour le moment, il est admis dans un centre hospitalier de la place. Ses bourreaux lui avaient pris toute sa recette du jour, soit 700$. Cette situation d’insécurité doit interpeler les autorités de la ville appelées à renforcer la sécurité et lutter réellement contre le banditisme urbain.

Jean-Pierre Mukendi kabongo/Cp