Conflit dans l’Est de la RDC: «C’est une guerre que nous allons gagner» (Patrick Muyaya)

« Que fait la communauté internationale ? Pourquoi elle ne sanctionne pas le régime rwandais qui est derrière les attaques meurtrières du M23 contre nos villes de l’Est du Congo ? ». C’est l’interrogation de plus en plus pressante du gouvernement congolais, après la percée ce mardi des rebelles du M23 sur la ville de Minova, à la frontière entre le Nord et le Sud-Kivu, à quelque 20 kilomètres de Goma. Patrick Muyaya est le ministre congolais de la Communication et des Médias. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

RFI : L’ennemi a fait une percée sur Bweremana au Nord-Kivu et sur Minova au Sud-Kivu, a annoncé l’armée congolaise ce mardi par communiqué. Est-ce que vous confirmez ?

Patrick Muyaya : Oui, je confirme. L’armée a évidemment communiqué parce que c’est la dynamique de la guerre. Parfois vous perdez une bataille, parfois vous gagnez. Mais il y a une détermination claire que nos forces armées vont assurer la défense de l’intégrité territoriale et la protection de nos populations et que c’est une guerre que nous allons gagner. L’ennemi dont l’armée parle, aujourd’hui, c’est un ennemi qui est connu, c’est l’armée rwandaise. Ça ne vaut même plus la peine de parler du groupe terroriste M23 qui n’existe pas. C’est l’armée rwandaise qui opère. Référez-vous au dernier rapport du groupe d’experts des Nations unies qui parle à la fois des équipements utilisés, mais aussi du nombre de militaires envoyés sur le terrain. C’est illustratif justement de la volonté criminelle du président rwandais et cela doit cesser absolument.

Donc, depuis ce mardi matin, la ville de Minova est occupée par votre ennemi ?

Oui, évidemment. Et ce que l’on ne vous dit pas, c’est qu’il y a des massacres qui se font en même temps. Parce qu’à chaque fois qu’il y a une avancée des terroristes, le premier objectif, c’est de mettre la main sur les jeunes et de les mettre hors de portée de nuire. Vous savez que nous avons une dynamique de jeunes qu’on appelle les « wazalendo » qui contribuent à la défense de la patrie. Et chaque fois qu’il arrive, l’ennemi s’assure que tous les jeunes identifiés aveuglément puissent être mis hors de portée. Ça veut dire qu’il y a des assassinats, des massacres. Certains journalistes ont publié des images qui sont assez choquantes de la manière dont certains compatriotes ont été tués, parce qu’il y a une volonté de semer la terreur. Et c’est cette situation, d’ailleurs, qui devrait, de notre point de vue, être un élément déclencheur pour obtenir de la communauté internationale des mesures plus fermes et plus fortes.

 

 

 

Aujourd’hui, nous avons vu évidemment les pays occidentaux condamner le Rwanda, dénoncer le Rwanda, mais ce n’est pas suffisant en termes d’actions pour nous assurer justement que ces aventures criminelles cessent parce qu’il y a trop de drames. Tout ceci se passe sous les yeux de la communauté internationale et c’est illustratif justement de la nécessité pour elle d’agir plus énergiquement dès lors que le processus de Luanda a été publiquement saboté par le président rwandais qui, sans gêne d’ailleurs, revendique les actes terroristes posés par les terroristes du M23. Et il y a une nécessité d’avoir une action plus énergique pour prévenir un conflit plus intense dans la région.

Sur le plan politique, le processus de Luanda est au point mort depuis l’annulation de la rencontre du mois dernier entre les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Pourquoi dites-vous que Paul Kagame a saboté le processus ?

Mais parce qu’il n’est pas venu pour ne pas consacrer la mort de son fils préféré, le M23, qui est un mouvement terroriste.

Apparemment, il n’est pas venu parce qu’il voulait un dialogue direct entre la République démocratique du Congo et les rebelles du M23…

Écoutez, ça, ce sont les subterfuges qu’ils ont sortis, la veille justement de la tenue du sommet. Le président de la République l’a déjà dit et redit, il n’est pas question pour nous de discuter avec le M23 qui en réalité n’existe pas, parce que l’agenda qu’ils ont, c’est l’agenda rwandais. Pourquoi on va discuter avec le pantin alors que nous avons « l’autorité morale » de toutes ces actions criminelles sur la table ? Et donc celui qui a choisi délibérément de saboter ce processus, de mettre le processus au point mort, il s’appelle Paul Kagame, et il est urgent que la communauté internationale puisse tirer des conséquences de la manière la plus ferme pour qu’il rentre sur la table et pour que le processus puisse aboutir.

Alors, vous demandez des sanctions internationales contre le Rwanda, mais l’Union africaine, pour l’instant, refuse que les Nations unies inscrivent un débat sur ce sujet dans leur agenda 2025. Vous n’êtes pas déçu ?

Ecoutez, pour tous ces pays qui estiment aujourd’hui que le Rwanda devrait être épargné des sanctions, ils devraient juste regarder la situation humanitaire. C’est évident qu’aujourd’hui il y a des millions des jeunes femmes et hommes qui sont déplacés dans leur propre pays du fait des agissements du président rwandais. Il y a des viols, des massacres qui se perpétuent en plein jour. Ces pays-là, je ne pense pas qu’ils veulent être complices de ces dégâts. Ne pas prendre des sanctions fortes en ce moment, c’est être complice de massacres qui sont commis dans l’est de la RDC.

Et vous pensez qu’Emmanuel Macron ne va pas assez loin, lui non plus ?

Il devrait aller plus loin, justement…

C’est-à-dire ?

Plus loin. Ça veut dire que la France aujourd’hui peut activer des sanctions plus fermes parce qu’on connait les rapports des Nations unies, ce sont des rapports qui sont publics et je pense qu’il y a sûrement des experts français. La France, qui généralement est derrière les plumes qui rédigent des résolutions au niveau du Conseil de sécurité, devrait tirer les conséquences au regard de la situation humanitaire et du côté belliqueux prouvé par le président rwandais. Et donc le président Macron est lui aussi tenu d’user de plus de fermeté vis-à-vis du Rwanda pour que la paix soit restaurée dans l’est de la RDC.




Agression rwandaise: Patrick Muyaya met à nu l’agenda criminel de Paul Kagame pour continuer le pillage des minerais congolais 

Invité par nos confrères de Radio France Internationale, le porte-parole du gouvernement Congolais, Patrick Muyaya, a passé au peigne fin la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo.

Le ministre de la Communication et médias qui confirme la percée de l’ennemi à Bweremana et Minova au Sud-Kivu, parle d’une dynamique de la guerre qui joue aussi en faveur de l’armée loyaliste.

Patrick Muyaya indique qu’il y a détermination “claire” des Forces armées de la RDC de s’assurer de défendre l’intégrité territoriale et la protection des populations civiles. Il dit resté confiant quant à la victoire finale des FARDC.

Le porte-parole du gouvernement Congolais appelle cependant à un changement du narratif dans la qualification de l’agression dont est victime la Rdc.

“L’ennemi dont l’armée parle, aujourd’hui c’est un ennemi qui est connu. C’est l’armée rwandaise. Ça ne vaut même plus la peine de parler du groupe terroriste M23 qui n’existe pas. C’est l’armée rwandaise qui opère. Référez-vous au dernier rapport du groupe d’experts des Nations unies qui parlent à la fois, des équipements utilisés mais aussi, le nombre de militaires envoyés sur le terrain. C’est illustratif juste de la volonté criminelle du président rwandais de maintenir cette partie de la République Démocratique du Congo dans des pillages et cela doit cesser absolument”, a-t-il martelé.

Prenant le taureau par les cornes, Patrick Muyaya a dénoncé les massacres des jeunes assimilés aux résistants patriotes Wazalendo dans les zones sous occupation de l’armée Rwandaise. Ceci dénote, selon le porte-parole du gouvernement, une volonté de semer la terreur au sein de la population civile. Ces exécutions sommaires, devraient, estime-t-il, pousser la communauté internationale à prendre des mesures “plus fermes, plus fortes” contre le Rwanda.

Réitérant l’appel du chef de l’État Félix Tshisekedi devant le corps diplomatique accrédité en RDC, Patrick Muyaya a plaidé pour des “actions concrètes” de la part des pays amis du Congo-Kinshasa, notamment de la nouvelle administration Américaine, pour s’assurer de la cessation de l’aventure “criminelle” du pays de Paul Kagame.

“Tout ceci se passe sous la barbe de la communauté internationale. Et, c’est illustratif justement de la nécessité pour elle d’agir plus énergiquement dès lors que le processus de Luanda a été publiquement saboté par le président rwandais, qui sans gêne d’ailleurs, revendique les actes terroristes posés par les terroristes du M23”, note avec insistance Patrick Muyaya.

Répondant à une question sur l’échec du processus de Luanda, Patrick Muyaya a, sans détour, responsabilisé l’homme fort de Kigali, qui, affirme-t-il, refuse de consacrer la mort de “son fils préféré” (ndlr: les M23) pour garder la main sur les ressources de la RDC.

“Le sort du groupe terroriste M23, et de tous les autres groupes armés, avait été réglé (…). Aujourd’hui, dans le cadre de Luanda, tout était prévu pour qu’on revienne à la paix. Celui qui a choisi délibérément de saboter ce processus, de mettre ce processus au point mort, s’appelle Paul Kagame et il est urgent que la communauté internationale puisse tirer des conséquences de la manière la plus ferme pour que, il rentre sur la table et que le processus puisse aboutir “, affirme Muyaya.

Le porte-parole du gouvernement Congolais affirme donc la fermeté de Kinshasa, celle de ne pas céder aux humeurs du président Rwandais, tout en dénonçant l’attitude des pays africains, qui refusent à l’ONU d’inscrire la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC dans son agenda 2025.




Contre-offensive des Fardc: L’armée rwandaise foudroyée à Sake

L’armée rwandaise qui a tenté de faire une avancée ce matin vers Sake est systématiquement repoussée par les FARDC. Les hélicoptères militaires sont en appui aérien à nos troupes au sol pour pourchasser les militaires de l’agresseur Kagame jusqu’à leur dernier retranchement.

Les autorités militaires rassurent que toutes les dispositions sont prises pour que Goma et ses environs soient sécurisés et protégés de l’occupation rwandaise. Bien plus, récupérer toutes les autres entités occupées par l’ennemi.

À la population de ne pas céder à la manipulation de l’ennemi qui injecte le poison rwandais dans les réseaux sociaux pour semer la panique. Aussi devrait-elle renforcer la vigilance pour dénoncer tous les infiltrés et traitres qui opèrent autour d’elle.

Cette guerre d’agression rwandaise pour l’occupation et le pillage des ressources de notre pays, nous allons la gagner.

Le Quotidien




Lutte contre la corruption: Bientôt une campagne de sensibilisation auprès des jeunes

L’inspecteur général des finances et chef des services, Jules Alingete Key , a été reçu ce mercredi par la ministre de la Jeunesse et Éveil Patriotique, Noëlla Ayeganagato Nakwipone , dans son cabinet de travail. Cette rencontre s’inscrit en prélude à une vaste campagne de vulgarisation de la lutte contre la corruption auprès des jeunes.

L’Inspection Générale des Finances sollicite l’appui du ministère de la Jeunesse et l’éveil patriotique pour mener cette campagne de sensibilisation. Le ministère prévoit de multiplier, dans les prochains jours, des activités dans le cadre de l’éducation civique et de l’encadrement patriotique de la jeunesse, afin de promouvoir des valeurs communes nationales.

En décembre dernier, une conférence de haut niveau sur la lutte contre la corruption s’est tenue à Kinshasa avec pour thème : « Mobilisons la jeunesse africaine contre la corruption pour des lendemains meilleurs ». Cette conférence avait notamment vu la participation de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui fait de cette question une priorité.

Par Didier Mbongomingi




Le oui…mais de l’Ambassadeur Atundu

Il y a quelques temps, la CENCO et l’ECC ont lancé l’idée d’une grande réunion politique d’envergure nationale sous le thème : « Pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble en RDC », paraphrasant le Seigneur Jésus dont nous partageons la foi et les enseignements, je reprends : « là où deux ou plus se réunissent pour promouvoir le pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble en RDC ». C’est naturellement là que se trouve la place de tout patriote authentique.

Autant dire que je souscris à cette initiative généreuse tout en encourageant les initiateurs à boire le calice jusqu’à la vie. Comme toute idée généreuse, sa mise en pratique pose problème en termes des sujets à aborder et de participants. Dans l’esprit des promoteurs de cette belle initiative, la cause de la guerre dans les contrées de l’Est du pays est l’exploitation anarchique des minerais par les groupes armés et les hommes en uniforme. Si pour le besoin de la cause, l’on accepte cette approche phénoménologique, force de se rendre à l’évidence qu’au commerce illicite des minerais, il faudrait remonter presqu’a la source ontologique de cette guerre multiforme. Car à mon entendement, l’exploitation des minerais est plutôt une conséquence de la guerre.

En effet, toute exploitation des minerais n’occasionne pas nécessairement la guerre. Les cas du Haut Katanga et du Lualaba pour le cuivre et le cobalt ainsi que celui du Kasaï pour le diamant suffisent à étayer mon assertion, partant à balayer le lien de causalité que certains esprits essayent d’établir entre ces deux phénomènes.

D’ailleurs, le thème proposé à savoir le pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble en RDC renvoi inévitablement à la source véritable de nos malheurs et des atrocités subies par la population congolaise. La politique néocoloniale d’hégémonie et de prédation pratiquée par les détenteurs du pouvoir à Kigali, ceci pour inciter la CENCO et l’ECC à inclure le Rwanda dans leur démarche et à prendre langue avec leurs collègues du Rwanda au nom de la vérité.

Mais la démarche de la vérité a quelques exigences fondamentales notamment, la reconnaissance et l’acceptation de la responsabilité des faits ; la volonté inébranlable de ne pas récidiver sous quelques prétextes ; l’engagement formel de poser des actes engageants et porteurs pour donner sens et signification à la démarche, bref comme pour dire qu’une fois sans œuvres est une foi morte.

Afin d’atteindre, sans faute, le résultat escompté, il est impérieux d’impliquer aussi la classe politique Rwandaise sans exception. A cet effet, les interlocuteurs Rwandais de la CENCO et l’ECC co-initiateur par la force des choses doivent leur vendre cette idée et les préparer à cette fin lorsque les promoteurs congolais et les rwandais auront mis les classes politiques des deux Etats sur la même longueur d’onde, alors ce dialogue pourra connaître le couronnement recherché et louable au risque de connaître le sort éphémère d’un effet d’annonce où dans le meilleur des cas des résolutions ne connaîtront pas une longue vie et resterons lettres mortes.

Seul le Saint Esprit créateur pourrait inspirer adéquatement ces hommes de bonne volonté et les accompagner fermement dans la réalisation de longue haleine à l’issue incertaine. La CENCO et l’ECC auront grandement besoin d’une inspiration divine, étant donné qu’elles s’engagent là dans un domaine hautement politique. Or, il est bien connu que la politique n’est pas une morale, c’est-à-dire préoccupée par la recherche du bien et du mal, mais plutôt, comme le dit Franck Ginsberg, une dynamique de l’irrationnel c’est-à-dire des intérêts présents et des circonstances de l’instant. Puisque, la voie idoine de la solution d’un problème passe par la connaissance de la nature réelle du problème, la CENCO et l’ECC ont tout intérêt à assimiler et à mettre en pratique ce principe de base, si tant est qu’elles tiennent à contribuer à une solution définitive.

Fait à Kinshasa, le 20/01/2025

Ambassadeur André Alain Atundu




Lubumbashi: Les présumés assassins du journaliste Adonis Numbi présentés par la police 

La ville de Lubumbashi, chef- lieu de la province du Haut–Katanga vit depuis lundi dernier au rythme de couvre–feu décrété par les autorités provinciales de 23h à 5h du matin à la suite de la recrudescence de l’insécurité dans certains milieux urbains dont la ville de Likasi. Des patrouilles mixtes police-Fardc sont organisées tous les nuits à la recherche de ceux-là qui troublent la quiétude de la population.

Parmi les victimes de la recrudescence de l’insécurité dans la ville cuprifère figure le journaliste Patrick Adonis Numbi, assassiné dans la nuit du 7 au 8 janvier dernier à Lubumbashi à coup des machettes, alors qu’il rentrait de son lieu de travail. Un assassinat qui avait plongé toute la corporation des journalistes du Haut Katanga dans l’émoi. Ainsi, la police a été mise à contribution pour rechercher ceux qui se sont donnés à cœur joie d’ôter la vie du journaliste Patrick Adonis Numbi.

Il a fallu deux semaines pour que ces derniers soient arrêtés et présentés à la presse par l’autorité provinciale. La cérémonie s’est déroulée hier jeudi 23 janvier 2025 au Gouvernorat de Haut Katanga en présence de la presse. Au total, 12 personnes présumés criminelles dont 4 femmes et parmi lesquels 7 présumés assassins du journaliste.

Selon la Police, ces personnes ont été dénoncées par un homme détenu à la prison de la Kasapa. Il avait été arrêté pour s’être introduit dans une résidence où il avait volé de l’argent et le téléphone du propriétaire de la maison, un jour après la mort de Patrick Adonis Numbi. C’est en retraçant ce téléphone qu’il a été appréhendé et interrogé, il est passé aux aveux en citant les membres de sa bande. Dans la recherche, la Police les a retrouvés dans un hôtel de la commune de Katuba, où ils se cachaient souvent après leurs forfaits. Le chef de file et certains de leurs amis sont en cavale, la Police rassure qu’elle est déjà sur leurs traces. Parmi les trois femmes présentées, il y a la compagne du leader de la bande. Les deux autres sont accusées de fournir les machettes aux criminels et de les accueillir dans leurs maisons avant qu’ils n’aillent opérer.

Le gouverneur du Haut Katanga, Jacques Kyabula, a saisi cette occasion pour demander à la population de collaborer avec la Police pour dénoncer les malfrats qui sèment la terreur dans la ville. Il a aussi rassuré les journalistes : « Nous voudrions surtout pour honorer la mémoire d’Adonis que ces criminels soient jugés en flagrance et que l’audience soit médiatisée ». Du côté de la presse, l’on a exprimé la satisfaction pour non seulement l’arrestation des présumés assassins de Patrick Adonis Numbi, mais surtout du procès en audience qui sera ouvert incessamment pour faire éclore la vérité sur ce drame.

RSK

 




L’OMS déplore l’annonce des Etats unis d’Amérique de se retirer de l’Organisation

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dit déplorer l’intention du Gouvernement américain de se retirer de l’organisation, et espère que cette grande puissance va reconsidérer sa position.

Dans un communiqué de presse publié le mercredi, l’OMS affirme jouer un rôle essentiel pour ce qui est de protéger la santé et la sécurité de la population mondiale, y compris celles des Américains et des Américaines, en s’attaquant aux causes profondes des maladies, en renforçant les systèmes de santé, ainsi qu’en détectant et prévenant les urgences sanitaires y compris les flambées épidémiques et en y ripostant, souvent dans des endroits dangereux où personne d’autre ne pourrait se rendre.

Ainsi, au cours des sept dernières années, avec la participation des États-Unis et d’autres États Membres, précise le communiqué, l’OMS a mis en œuvre le plus grand ensemble de réformes transformatrices de son histoire pour une plus grande responsabilisation, un meilleur rapport coût-efficacité et un impact accru dans les pays. Ces efforts se poursuivent aujourd’hui.

« Nous espérons que les États-Unis reconsidéreront leur position et nous sommes déterminés à engager un dialogue constructif afin de maintenir le partenariat entre les États-Unis et l’OMS, dans l’intérêt de la santé et du bien-être de millions de personnes dans le monde », peut-on lire dans ce communiqué.

Membre fondateur de l’OMS en 1948, les États-Unis contribuent depuis lors à définir et à régir l’action de l’OMS, aux côtés de 193 autres États Membres, notamment en participant activement aux travaux de l’Assemblée mondiale de la Santé et du Conseil exécutif.

« Depuis plus de 70 ans, l’OMS et les États-Unis ont sauvé un nombre incalculable de vies et protègent la population américaine comme le reste de la population mondiale face aux menaces sanitaires. Ensemble, nous avons mis fin à la variole ; ensemble, nous avons pratiquement éradiqué la poliomyélite. Les institutions américaines contribuent à l’OMS en tant que Membre, et bénéficient de ce statut », conclut ce communiqué.

Rappelons que lors de son investiture, le lundi, le 20 janvier 2025 dernier, le 47ème président des Etats-unis, Donald Trump avait exprimé son intention de retirer son pays de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) alors qu’il est parmi les grands donateurs, qui font exister cette institution mondiale de santé. Si le nouveau gouvernement américain ne revient pas sur son intention, cela risquera de fragiliser les efforts et les interventions de la communauté internationales dans la prise en charge de nombreux défis sanitaires qui se posent encore avec acuité à travers le monde.

 

Prin

ce Yassa




Donald Trump à Davos : “venez produire en Amérique” ou “vous devrez payer des droits de douanes”

Donald Trump a incité les grands patrons réunis à Davos à venir “produire en Amérique” sous peine de “payer des droits de douane”, lors d’une allocution en ligne à l’occasion du Forum économique mondial.

Le président américain Donald Trump apparaît sur un écran lors de son discours au Forum économique mondial de Davos le 23 janvier 2025.

Venez produire en Amérique ou préparez-vous à payer des droits de douane : c’est l’avertissement lancé jeudi 23 janvier par Donald Trump aux grands patrons réunis pour l’écouter à Davos, dans les Alpes suisses.

“Mon message pour toutes les entreprises dans le monde est simple : venez fabriquer vos produits en Amérique et vous bénéficierez des impôts parmi les plus bas au monde”, a déclaré le fraîchement investi 47e président des États-Unis.

“Mais si vous ne les produisez pas aux États-Unis, ce qui est votre droit, alors, très simplement, vous devrez payer des droits de douane”, a ajouté Donald Trump, qui intervenait en visioconférence depuis la Maison Blanche à la réunion annuelle du Forum économique mondial dans la station huppée des Alpes suisses.

Son apparition sur un écran géant dans la salle principale du centre de congrès de Davos a été accueillie par de forts applaudissements.

L’événement était très attendu après les nombreux décrets pris et les menaces proférées depuis son retour au pouvoir lundi. Une centaine de personnes faisaient déjà la queue pour rentrer trois quarts d’heure avant le début de la session, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le président américain a profité de la tribune de Davos pour vanter ses plans de baisser les impôts, déréguler et s’attaquer à l’immigration illégale.

Il a aussi invité l’Arabie saoudite et l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à “baisser le coût du pétrole”, affirmant que “si le prix était plus bas, la guerre en Ukraine serait aussitôt terminée”.

Il a ensuite répondu à des questions posées par quelques grands patrons de la finance et de l’énergie.

C’est le PDG du fonds d’investissement Blackstone, Stephen Schwarzman, qui a ouvert le bal. Ont suivi le PDG du géant pétrolier TotalEnergies, le Français Patrick Pouyanné, celui de Bank of America, Brian Moynihan, et enfin Ana Botín, présidente du groupe bancaire espagnol Banco Santander.

Parmi les personnalités remarquées par l’AFP dans l’assistance figuraient notamment la présidente de la BCE Christine Lagarde, la patronne du FMI Kristalina Georgieva et celle de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala, l’ex-envoyé spécial américain pour le climat John Kerry, ou encore le président polonais Andrzej Duda.

 

Donald Trump est déjà venu deux fois en personne à Davos pendant son premier mandat, attirant les foules à chaque fois.

“Gardez votre calme”

Plus tôt dans la journée, un des proches alliés revendiqué de Donald Trump, le président argentin ultralibéral Javier Milei, s’est félicité à Davos que l’Argentine “embrasse à nouveau l’idée de liberté”. “C’est cela, je crois, que le président Trump va faire dans cette nouvelle Amérique”, a-t-il ajouté.

Il a fait l’éloge de dirigeants pensant comme lui, Donald Trump mais aussi la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président du Salvador Nayib Bukele : “Lentement s’est formée une alliance internationale de toutes ces nations qui veulent être libres et qui croient aux idées de liberté.”

Javier Milei a également pris la défense de son “cher ami” Elon Musk, devenu incontournable ces derniers mois aux côtés de Donald Trump et accusé d’avoir fait un salut nazi lors d’un récent meeting à Washington. L’homme le plus riche du monde a nié que telle était son intention.

Il “été injustement vilipendé par le ‘wokisme’ dans les dernières heures pour un geste innocent”, a assuré Javier Milei, qui a aussi lancé une attaque en règle contre le “virus mental de l’idéologie woke”, comparé à un “cancer qui doit être extirpé”.

Les élites réunies cette semaine à Davos attendaient avec un mélange d’enthousiasme et d’inquiétude l’intervention du nouveau dirigeant de la première puissance mondiale.

Le chantre de “l’Amérique d’abord” menace ses grands partenaires commerciaux de hausses des droits de douane et d’un protectionnisme accru, loin du multilatéralisme et du libre-échange dont le Forum économique mondial se fait le héraut.

Menaces de surtaxes contre le Mexique, le Canada, l’Union européenne ou la Chine, retrait de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ou de l’accord de Paris sur le climat, volonté affichée de “reprendre” le canal de Panama… Donald Trump a donné un avant-goût de ses intentions depuis son investiture lundi, qui coïncidait avec l’ouverture du Forum de Davos.

“Même si des taxes douanières sont annoncées, s’il vous plait, gardez votre calme”, a toutefois plaidé jeudi à Davos Ngozi Okonjo-Iweala.

Un calme que ne partage pas tout le monde. “Dieu nous garde”, a ainsi soufflé en sortant de la salle un spectateur ayant assisté à la prestation de Donald Trump.

Avec AFP




RDC : Tout savoir sur l’arrestation de Eric Mandala à Madrid pour trafic de la cocaïne

Selon le site espagnol Nardiario, l’homme d’affaires congolais Eric Mandala a été arrêté à Madrid en Espagne, entrain de recevoir 200 kilos de la cocaïne.

Ce self-made-man est aussi diplomate né en République démocratique du Congo il y a 48 ans, agit comme influenceur Instagram, devant ses 317 000 abonnés de son compte Instagram. Il fait partie des figures respectées dans son pays et dans son entourage. Il se trouve actuellement dans une prison espagnole, après s’être rendu à Madrid à la recherche des 200 kilos de cocaïne saisis par la police nationale dans un parking souterrain de la capitale, alors qu’il était accompagné d’un citoyen colombien.

 

Rappelons que la carrière professionnelle de Mandala a commencé à l’âge de 14 ans, dans un « esprit d’entreprise », comme il le souligne lui-même sur ses chaînes publiques. Il a fondé une entreprise dédiée au transport, prélude à ce qu’on lui reproche aujourd’hui : autrefois c’était pour les voyageurs, maintenant, pour la cocaïne. Il opérait à Nairobi , capitale du Kenya. Il entre ensuite dans le monde de l’audiovisuel, investissant et présidant l’Univers Groupe Télévision.

 

« Je veux que mon pays grandisse », déclare-t-il.

 

On lui attribue la participation au marché du diamant et la création d’une autre société Obstiné Sprl, dédiée à la fabrication et à la vente de savons en poudre.

 

Cependant, il est vu à plusieurs reprises dans l’émirat arabe de Dubaï.

Mais dans les forces de sécurité internationales, on n’exclut pas le fait qu’il se trouvait dans ce pays asiatique en train de conclure des accords pour les expéditions de cocaïne, l’activité clandestine la plus lucrative au monde, depuis l’Amérique du Sud vers l’Europe.

 

Mandala Kinzenga ne savait pas que ses démarches étaient étroitement surveillées, du moins par la Drug Enforcement Administration (DEA) et ses partenaires d’Udyco Central en Espagne. Les agents antidrogue espagnols ont appris l’arrivée d’une cargaison de 200 kilos de drogue via le port d’Algésiras et ont veillé à suivre la cargaison pour retrouver ses destinataires, une tâche toujours complexe. Cependant, à cette occasion, ils ont détecté un voyage en provenance d’Afrique subsaharienne de personnes arrivant dans la capitale espagnole à la recherche de cette cachette. L’un d’eux était Mandala. L’autre, son partenaire colombien. La police les a arrêtés et le juge les a envoyés directement en prison.

 

 

Mboshi




Le parlement européen invite la RDC à annuler les condamnations à mort

Reconnue comme partenaire privilégiée de la République Démocratique du Congo, l’Union Européenne revient sur l’exécution de la peine de mort.

Le Parlement européen insiste pour que le gouvernement de la République démocratique du Congo annule immédiatement les condamnations à mort, rétablisse un moratoire sur les exécutions et prenne des mesures pour abolir complètement la peine de mort.

 

Il encourage la délégation de l’Union européenne à Kinshasa, le Service européen pour l’action extérieure et les ministres des affaires étrangères des États membres à intensifier leur dialogue avec les autorités congolaises, en mettant l’accent sur le respect des droits de l’homme, l’indépendance de la justice et l’état de droit.

 

Pendant ce temps, le ministre d’État en charge de la justice congolaise reste ferme sur cet aspect de chose. Constant Mutamba dans ses sorties médiatiques, accélère la communication sur l’exécution de la peine de mort contre les Kuluna et les terroristes. Il n’exclut pas la possibilité d’exécuter cette lourde peine contre les traîtres et les detourneurs des deniers publics.

 

 

Mboshi