L’IGF met en avant la lutte contre la corruption et son rôle croissant

Le chef de service de l’Inspection Générale des Finances (IGF) de la République Démocratique du Congo (RDC), Jules Alingete Key, a souligné l’importance cruciale de la lutte contre la corruption lors de la visite d’une délégation de la Commission Nationale de la Transparence et de la Redevabilité (CNTR).

À cette occasion, le numéro un de l’IGF a fait visiter le nouveau bâtiment imposant de l’IGF à ses invités, leur permettant d’admirer la grandeur et les capacités de l’institution. Ce bâtiment moderne, équipé des dernières technologies, symbolise les efforts continus de la RDC pour renforcer ses institutions de contrôle et promouvoir la transparence.

La CNTR et l’IGF sont membres du Forum des Inspections Générales d’État et Institutions de Contrôle Assimilées d’Afrique (FIGE). Depuis octobre 2024, la RDC occupe le poste de vice-présidence de ce forum, un signe de reconnaissance de l’IGF à l’échelle africaine. Cette position stratégique permet à la RDC de jouer un rôle de premier plan dans la promotion des pratiques de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption sur le continent africain.

Jules Alingete Key a profité de cette visite pour partager les succès et les défis rencontrés par l’IGF dans ses efforts pour combattre la corruption. Il a souligné l’importance de la coopération avec d’autres institutions nationales et internationales pour améliorer l’efficacité des contrôles financiers et renforcer la reddition de comptes.

La visite de la délégation de la CNTR est un exemple concret de la reconnaissance de l’IGF au niveau africain. Elle démontre également l’engagement de la RDC à jouer un rôle actif dans les efforts de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance en Afrique.

Le renforcement des capacités de l’IGF, par des formations continues et l’acquisition de technologies avancées, est essentiel pour assurer la transparence dans la gestion des finances publiques. Ces initiatives permettent également de prévenir les détournements de fonds et d’assurer une utilisation optimale des ressources nationales pour le développement du pays.

La visite de la délégation de la CNTR à l’IGF de la RDC met en lumière l’importance de la coopération régionale et internationale dans la lutte contre la corruption. La RDC, en tant que vice-présidente du FIGE, démontre son engagement à promouvoir des pratiques de bonne gouvernance et à jouer un rôle clé dans la construction d’un avenir plus transparent et prospère pour l’Afrique.

Par Didier Mbongomingi




La CAF et le Comité d’Organisation Local dévoilent un nouveau logo pour la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025 à Rabat

Le nouveau logo de la CAN TotalEnergies Maroc 2025 célèbre le patrimoine et l’unité. La CAN TotalEnergies débutera le 21 décembre. Le tirage au sort final sera effectué le 27 janvier 2025 à Rabat.

Le logo officiel de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025 a été dévoilé ce jour à Rabat, au Maroc, marquant une étape importante dans le compte à rebours du plus grand événement d’Afrique.

Le nouveau logo, un symbole moderne et emblématique du football africain, célèbre le patrimoine et l’unité du continent africain.

Le tournoi final de la CAN TotalEnergies, du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc, marquera une nouvelle page de l’histoire du plus grand spectacle sportif d’Afrique. Le logo symbolise la fierté, la résilience et l’espoir, reliant sport et art.

Inspiré par le « zellij » marocain, une forme d’art mosaïque intemporelle, le logo du tournoi redéfinit le football comme une toile où créativité, précision et passion se rencontrent.

Le logo de la CAN TotalEnergies 2025 reflète la synergie entre tradition et modernité. Chaque motif et forme symbolise l’unité des nations, des joueurs et des fans, illustrant comment le football et l’art se rejoignent pour créer quelque chose d’extraordinaire.

Tout comme les pièces de zellij sont méticuleusement conçues et assemblées pour former des designs époustouflants, chaque moment de football construit vers un chef-d’œuvre de compétence, de travail d’équipe et de triomphe.

Les couleurs vibrantes ; l’or pour la réussite, le vert pour l’unité, le rouge pour la résilience et le bleu pour le potentiel illimité, vont bien au-delà de l’esthétique. Elles incarnent l’esprit du football africain, représentant l’énergie du jeu, la force des joueurs et la passion des fans.

Fusionnant la géométrie du football avec l’artisanat complexe du zellij, il capture la précision et le mouvement du jeu tout en honorant l’héritage culturel de l’Afrique. C’est une célébration de l’artisanat africain et de la beauté du dynamisme du football.

La CAN TotalEnergies 2025 sera une galerie vivante du football africain, où chaque passe, but et acclamation des fans contribueront à l’art du jeu. C’est plus qu’un tournoi, c’est une scène où créativité, culture et sport se rejoignent pour présenter l’âme de l’Afrique au monde.




A jour J-2 du tirage au sort : Le logo officiel de la CAN Maroc-2025 vient d’être dévoilé

Le logo officiel de la CAN Maroc-2025 vient d’être dévoilé, dans la soirée de ce samedi 25 janvier, par l’instance suprême du football africain. Et ce, à jour J-2 du tirage au sort du tournoi panafricain prévu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

La vidéo annonçant le logo officiel de la 35e édition de la CAN met particulièrement en valeur le patrimoine marocain, notamment le zellige.

Il s’agit ainsi d’un véritable hommage au Maroc dont l’amour pour le ballon rond est une seconde nature, dans les gènes des jeunes désireux de perpétuer la tradition et de continuer à hisser le pays dans les premiers rangs en tant que terre d’hospitalité pour les pays africains.

Le tirage au sort de la CAN Maroc-2025 aura lieu lundi 27 janvier à partir de 19 heures au Théâtre national Mohammed V de Rabat, en présence de hauts responsables et de grandes stars du football continental.




Casablanca : L’Institut Confucius célèbre le Nouvel An chinois

L’Institut Confucius de l’Université Hassan II de Casablanca a célébré, samedi à l’École Nationale de Commerce et de Gestion de Casablanca (ENCGC), le Nouvel An chinois (Chunwan 2025).

L’évènement, qui met en avant le raffermissement des échanges culturels entre le Maroc et la Chine, a été placé cette année sous le signe du serpent aussi appelé “petit dragon”, qui représente la sagesse, la richesse, le bonheur et la régénération.

Organisé sous le thème, “Le serpent accueille le printemps, le dragon s’élève parmi les mille phénomènes”, cette cérémonie a été marquée par la présence de l’ambassadeur de Chine au Maroc, Li Changlin, de Pr. Houssine Azeddoug, président de l’Université Hassan II de Casablanca, ainsi que les vice-presidents et des chefs d’Établissements relevant de l’Université.

La cérémonie a été agrémentée par diverses activités, notamment des performances artistiques pour savourer la musique traditionnelle et classique chinoise, des défilés de costumes, des performances en Tai Chi, ainsi que des performances de danse chinoise, au grand bonheur du public casablancais venu en nombre.

“La célébration du Nouvel An chinois est cette année une fête mondiale, puisque l’année dernière cette célébration a été inscrite dans le patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO”, a fait savoir dans une déclaration à la MAP, M. Li Changlin, notant que ce festival culturel est une opportunité pour consolider les échanges culturels entre les deux pays, mais aussi pour les jeunes marocains de mettre en exergue leur niveau de maîtrise de la langue chinoise.

A cet égard, le diplomate chinois a indiqué que les célébrations du Chunwan 2025 ont débuté le 15 janvier dernier à la place des nations unis à Casablanca, puisque la capitale économique regroupe la plus importante communauté chinoise du pays, se félicitant des efforts de renforcement de la coopération sino-marocaine qui se traduit par la multiplication d’accords commerciaux notamment l’ouverture de vol direct Casablanca-Pékin par la Royal Air Maroc.

De son côté, Pr Azeddoug, s’est dit heureux de célébrer le Nouvel An avec la communauté chinoise, soutenant que cette cérémonie s’inscrit dans la coopération solide entre les deux pays, mais aussi entre l’Université et l’Ambassade chinoise, dans le cadre de l’enseignement de la langue chinoise à travers l’institut Confucius.

Il a, dans ce sens, ajouté que l’Université Hassan II a signé plusieurs accords d’études avec des universités chinoises notamment les universités de Shanghai et de Pékin, et ce dans le cadre d’échanges des cultures mais aussi du savoir-faire.

Pour les organisateurs, cet événement vise à renforcer la compréhension mutuelle et des liens d’amitié entre les peuples chinois et marocain. La journée a également été marqué par la performance de la danse traditionnelle du dragon chinois, réalisée par la Fédération Royale Marocaine de Wushu, qui a ajouté une dimension spectaculaire à cette fête du Printemps.




Selon les perspectives économiques de la Banque mondiale: La croissance en Afrique subsaharienne devrait se consolider pour atteindre 4,1 % en 2025, puis 4,3 % en 2026

La croissance en Afrique subsaharienne s’est accélérée pour passer de 2,9 % en 2023 à 3,2 % en 2024. Cette estimation marque toutefois une révision à la baisse de 0,3 point de pourcentage par rapport aux prévisions de juin, qui s’explique par le conflit violent qui sévit au Soudan ainsi que par les difficultés rencontrées par un certain nombre de pays et qui ont freiné la reprise économique régionale en 2024. La croissance des deux plus grandes économies de la région a atteint 2,2 % en moyenne en 2024, à la faveur d’un meilleur approvisionnement en électricité pour l’Afrique du Sud et d’une augmentation de la production pétrolière au Nigéria. Dans les autres pays de la région, la croissance a légèrement progressé pour atteindre un taux de 4 %.

L’inflation a affiché des trajectoires divergentes dans la région. Les prix à la consommation ont enregistré des hausses modérées ou se sont inscrits à la baisse dans la majorité des pays, même si l’inflation alimentaire est restée relativement élevée. On observe toutefois la persistance de fortes hausses des prix dans certaines grandes économies, en partie liées à des dépréciations monétaires importantes dans le cas de l’Angola, de l’Éthiopie et du Nigéria. En outre, l’insécurité alimentaire reste prononcée dans l’ensemble de la région, du fait notamment de conditions météorologiques défavorables (sécheresses en Afrique australe et inondations ailleurs).

Perspectives

La croissance en Afrique subsaharienne devrait se consolider pour atteindre 4,1 % en 2025, puis 4,3 % en 2026, sur fond de reflux de l’inflation et d’assouplissement des conditions financières.

Si la croissance régionale a été plus faible qu’attendu en 2024, les prévisions ont été revues à la hausse pour 2025 et 2026, à hauteur de +0,2 et 0,3 point de pourcentage respectivement. Ces moyennes masquent toutefois des disparités importantes. Le Nigéria et l’Afrique du Sud resteront à la traîne du reste de la région, malgré la reprise de la croissance prévue dans les deux pays. Si l’on exclut les deux plus grandes économies d’Afrique subsaharienne, la croissance régionale devrait grimper à 5,3 % en 2025-2026. Les économies exportatrices de produits industriels (à l’exclusion du Soudan) devraient se redresser à mesure que la consommation des ménages s’améliore, entraînant le rebond du secteur des services.

Dans un contexte de baisse de l’inflation, la réduction progressive des taux directeurs devrait stimuler la consommation privée et l’investissement dans de nombreuses économies d’Afrique subsaharienne sur la période de prévision. Dans le même temps, en raison des niveaux élevés d’endettement et de la hausse des coûts d’emprunt, les marges de manœuvre budgétaires seront limitées, ce qui continuera de peser sur les dépenses publiques dans l’ensemble des pays de la région. Les soldes budgétaires devraient continuer à s’améliorer, mais à un rythme plus modéré. Les déficits primaires devraient globalement se résorber au cours de la période de prévision, avec une baisse des déficits dans les pays pauvres en ressources et une augmentation des excédents dans les pays exportateurs de produits de base.

Le revenu par habitant en Afrique subsaharienne devrait progresser en moyenne de 1,7 % par an en 2025-2026, soit un taux inférieur à la croissance moyenne des économies émergentes et en développement (même en excluant la Chine et l’Inde). L’Angola, la République centrafricaine, la Guinée équatoriale et le Soudan devraient même enregistrer une chute de leur revenu par habitant sur la période de projection.

Environ 30 % des économies de la région n’auront pas retrouvé leurs niveaux de PIB par habitant préCOVID d’ici à 2026, soit autant d’années perdues sur le front de la progression des revenus et de la réduction de la pauvreté.

Risques

Les risques de dégradation sont prépondérants. La croissance mondiale pourrait être plus faible que prévu dans un contexte d’incertitude accrue et dans l’éventualité de réorientations défavorables en matière de politiques commerciales. Parmi les autres risques de détérioration des perspectives de croissance régionale figurent un ralentissement économique plus marqué qu’anticipé en Chine, une montée des tensions géopolitiques mondiales, ainsi qu’une aggravation de l’instabilité politique et une intensification des conflits violents en Afrique subsaharienne même. Une inflation plus tenace que prévu pourrait maintenir les taux d’intérêt mondiaux à un niveau élevé, ce qui accentuerait les difficultés auxquelles sont confrontés les pays lourdement endettés. La survenue d’évènements météorologiques défavorables plus fréquents et plus intenses est par ailleurs susceptible d’aggraver la pauvreté dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne.

L’insécurité alimentaire dans la région risque en outre d’être aggravée par une escalade du conflit au Moyen-Orient, qui aurait pour effet de perturber les chaînes d’approvisionnement et par conséquent de conduire à un renchérissement des denrées alimentaires et à une augmentation des taux de malnutrition en Afrique subsaharienne. De même, une intensification du conflit au Soudan pourrait entraîner une hausse des prix alimentaires — du moins dans certaines parties de la région — du fait d’une offre réduite et de coûts de transport plus élevés. L’Afrique subsaharienne reste également très vulnérable aux phénomènes météorologiques extrêmes liés en partie au changement climatique. Une augmentation de la fréquence ou de la gravité des sécheresses ou des inondations serait propice à l’aggravation de la pauvreté dans de nombreux pays de la région.




Lettre ouverte au président Trump (traduction française de la version anglaise publiée par The Albany Herald)  

Le 24 janvier 2025

Par Dr. Roger-Claude Liwanga

The Honorable Donald J. Trump

President of the United States

The White House

1600 Pennsylvania Avenue NW

Washington, DC 20500

Cher Président Trump,

Félicitations pour votre investiture en tant que 47e Président des États-Unis d’Amérique. Je vous écris à titre personnel, non seulement de citoyen américain et de natif de la République démocratique du Congo (RDC), mais aussi du citoyen du monde concerné, pleinement conscient de l’influence et de l’impact remarquables que votre leadership peut avoir sur certains conflits les plus urgents de la planète.

Aujourd’hui, je m’adresse respectueusement à vous pour solliciter votre implication dans une initiative cruciale qui a le potentiel de stabiliser l’une des régions les plus instables du monde : le conflit en cours à l’Est de la RDC entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. Le conflit armé à l’Est de la RDC, qui dure depuis des décennies, est enraciné dans des griefs historiques, dans des luttes régionales de pouvoir, dans l’exploitation illicite des ressources naturelles et dans des combats violents encouragés par des dynamiques locales et internationales.

Depuis la résurgence des rebelles du M23 en 2021, plus de 7 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays par ce conflit, ce qui en fait l’une des plus grandes crises de déplacement au monde, selon Amnesty International. Une enquête sur le bilan de mortalité lié à la crise humanitaire en cours à l’Est de la RDC révèle qu’il y a environ 6 millions de vies perdues depuis 1998, ce qui représente la population totale combinée des États de Delaware, de Maine, de Montana, de Dakota du Nord, de Dakota du Sud et de Vermont.

Cependant, au milieu de ces circonstances extrêmes, le Processus de Paix de Luanda (initié par l’Angola et soutenu par divers acteurs internationaux dont l’Administration précédente du Président Joe Biden), qui représente une opportunité cruciale pour résoudre les tensions entre la RDC et le Rwanda qui déstabilisent la région des Grands Lacs africains, demeure malheureusement fragile et se trouve dans une impasse.

Néanmoins, votre élection historique pour un mandat non consécutif dénote une occasion d’accélérer les progrès du Processus de Paix de Luanda, car vos capacités et votre leadership uniques peuvent jouer un rôle transformateur.

Votre premier mandat de Président a été caractérisé par une approche diplomatique forte et axée sur les résultats. Lors de votre discours inaugural, vous avez souligné que « votre plus grand héritage sera celui d’un artisan de la paix et d’un rassembleur ». Il n’est pas nécessaire de mentionner que votre leadership a favorisé le récent accord de cessez-le-feu à Gaza, qui a été rejeté par les belligérants pendant de nombreux mois avant votre élection. Il ne fait aucun doute que le Processus de Paix de Luanda pourrait être une plate-forme idéale pour consolider davantage votre héritage et votre image d’artisan audacieux et efficace de la paix, remodelant ainsi la politique étrangère des États-Unis à l’égard de l’Afrique.

En fait, au cours de votre premier mandat de Président, vous aviez réorienté l’attention des États-Unis vers l’importance stratégique de l’Afrique en lançant des programmes tels que Prosper Africa campaign et le BUILD Act (Better Utilization of Investments Leading to Development Act) pour promouvoir les investissements américains sur le continent africain. En outre, c’est sous votre Administration que la RDC a été rétablie comme pays éligible aux préférences commerciales dans le cadre de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act) en décembre 2020.

La RDC et le Rwanda étant indéfiniment des pays voisins, les tensions actuelles entre les deux nations menacent la stabilité régionale et compliquent les intérêts américains dans cette partie du monde où prospèrent certains groupes terroristes. À ce titre, Monsieur le Président, votre engagement actif dans le Processus de Paix de Luanda renforcera l’engagement des ÉtatsUnis en faveur de la stabilité mondiale et de son influence stratégique sur un continent où les rivaux de l’Amérique (comme la Chine et la Russie) étendent de plus en plus leur présence.

L’influence croissante de la Chine et de la Russie en Afrique en général, et en RDC en particulier, constitue à la fois un défi et une opportunité pour l’Amérique. Monsieur le Président, votre implication dans le Processus de Paix de Luanda peut affirmer le leadership des États-Unis et assurer la prééminence du pays en tant qu’acteur clé des initiatives de paix dans une région où l’influence économique et militaire des États-Unis est progressivement contestée.

La RDC est le plus grand producteur mondial de cobalt (représentant plus de 70 % de la production mondiale de cobalt en 2023) et dispose d’abondantes autres ressources naturelles (notamment le cuivre, le lithium, le coltan et l’or) qui sont vitales pour la chaîne d’approvisionnement de technologie mondiale. Sans surprise, au cœur du conflit armé se trouve la bataille pour les ressources naturelles qui sont souvent exploitées illégalement, comme le souligne le récent rapport du Groupe d’Experts des Nations Unies sur la République démocratique du Congo.

Monsieur le Président, votre expérience en affaires et votre approche axée sur les résultats pratiques, associées à votre aptitude à négocier avec les différentes parties prenantes, peuvent contribuer à fournir des incitations économiques qui feront avancer le processus de paix et offrir des avantages tangibles à toutes les parties concernées.

Pendant des décennies, le concept de « paix » a été un rêve impossible pour de nombreux enfants à l’Est de la RDC. Président Trump, votre héritage est celui d’une diplomatie peu orthodoxe, composée de mesures audacieuses conduisant à des résultats inattendus mais significatifs. Le Processus de Paix de Luanda a besoin de la même audace de la part d’un dirigeant remarquable qui n’hésite pas à se lancer dans des défis qui semblent à première vue difficiles à surmonter.

Lors de votre discours inaugural, vous avez souligné que « l’impossible est ce que vous faites le mieux ». Oui, des millions d’enfants congolais pourraient rêver et vivre la « paix » pour la première fois grâce à votre implication dans le Processus de Paix de Luanda.

Je vous exhorte respectueusement à envisager de soutenir cette initiative de paix. Votre leadership dans ce processus pourrait générer des effets de grande portée, non seulement pour la RDC et le Rwanda, mais aussi pour l’ensemble du continent africain et la sécurité mondiale. L’adoption et la mise en œuvre de l’accord de paix issu du Processus de Paix de Luanda témoigneront de votre grandeur.

Merci pour votre temps et votre considération.

Cordialement,

Dr. Roger-Claude Liwanga, SJD

Dr. Liwanga est professeur associé au département de justice criminelle à Albany State University et professeur de droit à l’Université Emory, où il enseigne également un séminaire sur les négociations internationales avancées. Auparavant, il a été consultant auprès du Centre Carter.




An open letter to President Trump 

January 24, 2025

By Dr. Roger-Claude Liwanga

The Honorable Donald J. Trump

President of the United States

The White House

1600 Pennsylvania Avenue NW

Washington, D.C. 20500

Dear President Trump,

Congratulations on being sworn in as the 47th President of the United States of America. I write to you in my personal capacity as not only an American citizen and native of the Democratic Republic of Congo (DRC) but also a concerned global citizen, fully aware of the remarkable influence and impact that your leadership can have on some of the world’s most pressing conflicts.

Today, I respectfully and urgently approach you to solicit your involvement in a critical initiative that has the potential to stabilize one of the most volatile regions in the world: the ongoing conflict in the Eastern DRC between the Congolese army and the Rwandan-backed M23 rebels. The armed conflict in the Eastern DRC has endured for decades, rooted in historical grievances, regional power struggles, illegal exploitation of natural resources, and violent fighting encouraged by both local and international dynamics.

Since the resurgence of M23 rebels in 2021, more than 7 million people have been internally displaced by that conflict, making it one of the largest displacement crises in the world, according to Amnesty International. A survey of the mortality toll related to the ongoing humanitarian crisis in the Eastern DRC is estimated to be 6 million lives since 1998, representing the combined total populations of the states of Delaware, Maine, Montana, North Dakota, South Dakota and Vermont.

Yet, amid these extreme circumstances, the Luanda Peace Process (initiated by Angola and supported by various international stakeholders, including the previous administration of President Joe Biden), which represents a critical opportunity for resolving tensions between the DRC and Rwanda that destabilize the Great Lakes region of Africa, remains unfortunately fragile and is facing a deadlock.

Nonetheless, your historic election for a non-consecutive term of office denotes an opportunity to accelerate the progress of the Luanda Peace Process, as your unique capabilities and leadership can play a transformative role.

Your first term as president was characterized by a strong, results-oriented approach to diplomacy. During your inaugural address, you emphasized that your “proudest legacy will be that of a peacemaker and unifier.” There is no need to mention that your leadership favored the recent Gaza ceasefire deal that was rejected by the belligerents for many months before your election. Undoubtedly, the Luanda Peace Process could be an ideal platform to further solidify your legacy and image as a bold and effective peacemaker; thereby reshaping America’s foreign policy towards Africa.

In fact, under your first term as president, you shifted America’s focus toward the strategic importance of Africa by initiating programs such as the Prosper Africa campaign and the BUILD (Better Utilization of Investments Leading to Development) Act to promote U.S. investments on the African continent. Furthermore, it was under your administration that the DRC was reinstated as an eligible country for trade preferences in the context of the AGOA (African Growth and Opportunity Act) in December 2020.

As the DRC and Rwanda will indefinitely be neighboring countries, the ongoing tensions between the two nations threaten regional stability and complicate the U.S. interests in that part of the world where some terrorist groups are flourishing. As such, Mr. President, your active engagement in the Luanda Peace Process will enhance the U.S. commitment to global stability and its strategic influence in a continent where America’s rivals (such as China and Russia) are increasingly expanding their presence.

The growing influence of China and Russia in Africa in general, and particularly in the DRC, constitutes both a challenge and an opportunity for America. Your involvement in the Luanda Peace Process can assert the U.S. leadership and ensure the country’s pre-eminence as a key player in peace initiatives in a region where the U.S.’s economic and military influence is being progressively contested.

DRC is the world’s largest producer of cobalt (accounting for more than 70% of global production in 2023) and has other abundant natural resources (including copper, lithium, coltan, gold) that are vital for the global technology supply chain. Not surprisingly, central to the armed conflict is the battle over natural resources that are often illegally exploited, as highlighted in the recent report from the UN Group of Experts on the Democratic Republic of Congo.

Mr. President, your business background and your deal-making approach focusing on practical outcomes, coupled with your aptitude to negotiate with different stakeholders, can help provide economic incentives driving the peace process forward and offering tangible benefits for all parties involved.

For decades, the concept of “peace” has been an impossible dream for numerous children of the Eastern DRC. Your legacy is one of unorthodox diplomacy, consisting of bold moves leading to unexpected but significant outcomes.

The Luanda Peace Process needs that same boldness from a remarkable leader who is not shy about embarking on challenges that seem at first glance difficult to overcome.

During your inaugural speech, you emphasized that the “impossible is what you do the best.” Yes, millions of Congolese children could dream and experience “peace” for the first time following your involvement in the Luanda Peace Process.

I respectfully urge you to consider supporting that peace initiative. Your leadership in this process could generate far-reaching effects, not only for the DRC and Rwanda but also for the entire African continent and global security.

The adoption and implementation of the peace accord emanating from the Luanda Peace Process will be a testament to your greatness.

Thank you for your time and consideration.

Sincerely,

Dr. Roger-Claude Liwanga, SJD

Roger-Claude Liwanga is an associate professor of criminal justice at Albany State University and an adjunct law professor at Emory University Law School, where he teaches a seminar on advanced international negotiations. He previously consulted with The Carter Center.




La Rdc annonce la cessation de toutes ses activités diplomatiques et consulaires avec le Rwanda

Par sa lettre du 24 janvier 2025, adressée à l’ambassade du Rwanda à Kinshasa, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé le rappel à Kinshasa de tous les diplomates congolais en exercice à l’Ambassade de la République Démocratique du Congo (RDC) basée à Kigali, au Rwanda.

La cheffe de la diplomatie congolaise a, par la même occasion, demandé aux autorités rwandaises compétentes « de tirer toutes les conséquences de cette décision. ». Ainsi, elle appelle à la cessation, dans un délai de 48 heures, de toutes les activités diplomatiques et consulaires de l’Ambassade de la République du Rwanda à Kinshasa.

Il s’agit en clair de la rupture totale des relations diplomatiques entre les deux pays.

Depuis 2022, les ambassadeurs des deux pays étaient rappelés dans leurs pays respectifs en raison de l’implication avérée et documentée du Rwanda dans la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC.

Plusieurs rapports d’experts des Nations-Unies renseignent que l’armée rwandaise (RDF) est en première ligne au front et se rend coupable de plusieurs massacres et autres crimes de guerre.

Au cours de leur dernière offensive vers la ville de Goma, les RDF ont coupé l’eau et l’électricité dans la ville de Goma dans le but d’asphyxier la population.

Mme Kayikwamba Wagner a fait savoir que la République Démocratique du Congo s’engage à respecter toutes les procédures diplomatiques et à assurer une transition ordonnée de cette décision.




Agression Rwandaise : La RDC rappelle ses diplomates accrédités au Rwanda et donne 48 heures à ceux du Rwanda pour cesser leurs activités dans la capitale congolaise 

La tension ne faiblit pas entre Kinshasa et Kigali alors que la coalition rebelle soutenue par le pays de Paul Kagame continue de gagner du terrain au Nord-Kivu.

 

Le gouvernement congolais a décidé, vendredi 24 janvier, de rappeler ses diplomates de l’ambassade de la République Démocratique du Congo à Kigali.

 

Dans une correspondance adressée à l’ambassade du Rwanda en RDC par le ministère des affaires étrangères, coopération internationale et Francophonie, Kinshasa donne un délai de 48 heures aux autorités rwandaises de cesser leurs activités diplomatiques et consulaires de leur ambassade à Kinshasa.

 

“La République Démocratique du Congo s’engage à respecter toutes les procédures diplomatiques et à assurer une transition ordonnée de cette décision ” peut-on lire.

 

Ce rappel des diplomates congolais accrédités au Rwanda intervient quelques heures après la mort du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Général-Major Peter Chirimwami, touché par les tirs de l’ennemi alors qu’il se trouvait sur la ligne de front.

 

Loup solitaire




Hommage du ministre d’Etat Aimé Boji Sangara au Général Peter Cirimwami

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris la disparition tragique du Général Peter Cirimwami Nkuba, tombé sur le champ de bataille en héros, au service de la nation.

À travers ses hauts faits d’armes et son dévouement exemplaire, il a incarné l’honneur et la bravoure des Forces armées de la République démocratique du Congo. Mais au-delà de ses qualités de vaillant militaire, le Général Cirimwami a également marqué les esprits comme Gouverneur militaire de province, œuvrant sans relâche pour le développement de sa région, malgré les défis imposés par la guerre.

Lors de mon dernier passage à Goma, accompagné de ce grand homme, j’ai pu mesurer son engagement indéfectible à travers les multiples projets de reconstruction qu’il avait initiés et qu’il portait avec ferveur pour le bien-être de ses concitoyens.

En ce moment de deuil, je tiens à exprimer ma profonde compassion à Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’État, Commandant suprême des FARDC et de la Police Nationale Congolaise, ainsi qu’à l’ensemble des Forces armées, à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont eu le privilège de le connaître et de collaborer avec lui.

La mémoire du Général Peter Cirimwami restera gravée dans nos cœurs comme celle d’un patriote, d’un bâtisseur et d’un homme de courage. Que son sacrifice inspire les générations futures et que son âme repose en paix.

Aimé Boji Sangara Ministre d’État, Ministre du Budget