Football: A l’issue de l’Assemblée Générale tenue vendredi à Matadi

A l’issue de l’Assemblée Générale élective tenue le vendredi 24 janvier 2025 à l’Hôtel Silema dans la commune de Kinkanda, à Matadi, M. Thomas Kiakomua a été réélu président de l’Entente Urbaine de Football de Matadi.

Composition du comité exécutif élu de l’entente de Matadi

Président : Thomas Kiakomua

1er V/P : Samba Malewo

2è V/P : Eric Luzolo

Secrétaire Exécutif : Elphas Nzinga

Sec.adj : Baudouin Luzingu

Trésorier : Etienne Ndele

Membres

-Mme Georgine Disekedi

-M. Fréderic Bakulubakisa

Que dire de ces élections ?

On ne change pas l’équipe qui gagne. Les électeurs appelés à élire la nouvelle équipe devant présidé l’Entente Urbaine de Football de Matadi l’ont bien compris. Etant témoins des actions du comité exécutif sortant que présidait monsieur Thomas Kiakomua, ils ne sont pas allés par deux chemins. Ils ont tout simplement décidé de reconduire ce comité.

M. Thomas Kiakomua, pour ceux qui l’ignorent, c’est l’actuel ministre provincial en charge des sports du Kongo Central.

Promesse de M. Thomas Kiakomua

Aussitôt réélu, M. Thomas Kiakomua s’est dit très satisfait. De ce fait, il a remercié les membres de l’assemblée qui l’ont brillamment réélu ensemble avec son comité. En sa qualité de ministre provincial en charge des sports, il a fait une promesse ferme. Il va s’investir pour que les travaux du stade Lumumba de Matadi s’achèvent avant le mois d’avril 2025.

Antoine Bolia




Basket-ball : Jourdain tombe lamentablement face à OGKS 14-72 vendredi à la 8è journée de la Liprobakin      

En match des dames disputé le vendredi 25 janvier 2025 au gymnase jumelée du stade des martyrs et comptant pour la 8è journée du championnat de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa ‘’Liprobakin’’ saison 2024-2025, l’équipe de Jourdain chez les dames n’a pas fait le poids face à OGKS 14-72. Chez les messieurs, City Kauka a dominé DCMP 61-48.

Et le dernier match de la journée chez les messieurs a vu Massano prendre le dessus face à Binza City 62-48.

Tous les résultats de vendredi 24/01/2025

Jourdain vs OGKS (F) : 14-72

Masano vs Binza City (M) : 62-51

City Kauka vs DCMP (M) : 61-48

Les affiches de ce samedi 25/01/2025

1. V. Club vs Héritage (F) :

2. Héritage vs Molokaï (M) :

3. New Generation vs Espoir F (M) :

Antoine Bolia




Dossier brûlant: Organisation des activités extra-sportives au stade des martyrs, L’ADGA Likutu Anderson serait-il au-dessus de la loi ?

Aussi étonnant que ça puisse paraître, dans notre ronde de ce samedi 25 janvier 2025 au Complexe sportif stade des Martyrs, nous étions étonnés de constater une affluence monstre. Renseignements pris, l’ISTA y organisait la cérémonie des collations des grades académiques.

L’ADGA en charge de la maintenance, technique et exploitation au banc des accusés

Notre curiosité nous a poussés à faire une ronde dans différents endroits du stade et mener des investigations. De prime à bord, nous avons voulu savoir qui a permis que le stade des Martyrs et plus précisément le gymnase jumelée puisse abriter la cérémonie des collations des grades académiques de l’ISTA.

D’aucuns n’ignorent qu’à la suite du décès de plusieurs congolais lors du concert de l’artiste Gospel Mike Kalambay, le Gouvernement congolais a pris la mesure d’interdire l’organisation des activités extra-sportives au stade des Martyrs. Cette décision est-elle levée ? Et qui a pris la décision ?

 

Avec le recoupement, il nous revient que l’Administrateur Gestionnaire n’est pas sur place au pays. Il est en déplacement. C’est l’ADGA en charge de la maintenance, technique et exploitation qui assume l’intérim. C’est à lui qu’on devra demander de compte puisque cette manifestation n’est pas sans conséquence. Les dégâts occasionnés au parquet (NDLR l’aire de jeu) sont visibles et peuvent constituer un danger pour les athlètes.

Tout le monde constate avec nous l’état de l’environnement du Complexe sportif stade des Martyrs qui laisse à désirer. Et pourtant, cette tâche revient à l’ADGA en charge de la maintenance, technique et exploitation. Un autre constat désolant, nous l’avons fait à l’intérieur du grand stade des Martyrs plus précisément dans le couloir compris entre l’entrée 5 jusqu’à l’entrée 9 où l’eau suinte.

Le sol ressemble à un petit ruisseau pas du tout beau à voir. Et que dire de la Cave ? L’on se pose même la question de savoir combien de fois l’ADGA en charge de la technique y est allé visiter.

Au regard de tout ce qui précède, le ministre des Sports et loisirs Didier Budimbu doit diligenter une enquête pour tirer ce dossier au clair. Le stade des Martyrs ne peut pas continuer à ressembler à une brousse aussi longtemps qu’il existe un comité de gestion. Dossier à suivre.

Antoine Bolia




Malgré la situation à l’Est, Kinshasa doit s’abstenir d’indisposer Joao Lourenço pour plaire à d’autres médiateurs !

Marquée ces dernières heures par la mort au front, la nuit du 23 au 24 janvier 2025, du général Peter Cirimwami, gouverneur militaire du Nord-, la dégradation de la situation sécuritaire à l’Est est l’occasion, pour les partenaires extérieurs, d’en appeler à la réactivation rapide du Processus de Luanda. On parle de plus en plus de la médiation turque en substitution de celle de l’Angola. Erreur stratégique à ne pas commettre. En effet, pour avoir été médiateur africain dans la crise tchadienne résolue grâce au Processus de Kinshasa, le Chef de l’Etat congolais est censé connaître l’état d’esprit de son homologue angolais en cas de réussite ou d’échec du Processus de Luanda ! Au moment où Joao Lourenço s’apprête à exercer la présidence rotative de l’Union africaine le 17 février 2025, Félix Tshisekedi doit savoir lire les signes des temps. Ici, la fameuse théorie de la ‘Pyramide renversée ou Inversée’ chère à l’Udps ne tient pas la route. Cette théorie est en train de faire de gros dégâts en croyant gérer la guerre à coup de battage politico-médiatique sur fond de diabolisation.

La Rdc se retrouve au point de départ…

Après le rendez-vous manqué du 15 décembre 2024 du fait de l’absence de Paul Kagame, le Processus de Luanda a effectivement du plomb dans l’aile pendant que son pendant de Nairobi est quasiment à l’arrêt ; certains groupes armés congolais s’étant convertis en Wazalendo, d’autres ayant conservé leur statut.

Dans la dernière livraison sous le titre «Lettre ouverte au Président Félix Tshisekedi : ‘Svp !, pour une fois, prêtez une oreille attentive à l’initiative CENCO-ECC sur le Pacte Social’», ont été repris les propos du ministre angolais des Affaires étrangères Teté Antonio le 17 janvier et ceux du chef de l’Etat congolais le lendemain.

«Nous sommes convaincus que la guerre ne résoudra pas le problème. Si, plus tôt on peut aller à une table des négociations plutôt que de faire la guerre pendant plusieurs années pour revenir à la même table, autant prendre le raccourci», a-t-il déclaré engageant sans doute son Président de la République.

On ne dira pas que Félix Tshisekedi lui ait répondu, mais devant le corps diplomatique reçu le 18 janvier 2025 à la Cité de l’Union africain, il a persisté et signé. «Le dialogue avec un groupe terroriste comme le M23 est une ligne rouge que nous ne franchirons pas», a-t-il tranché.

Et voilà que dans la foulée des événements en cours autour de Goma, le Président angolais aurait relevé que “le conflit et les défis de sécurité dans l’Est de la RDC n’ont pas de solution militaire”. Il aurait exhorté “les parties à revenir immédiatement à la table des négociations», selon les comptes X de plusieurs professionnels des médias utilisant ce réseau, info diffusée le 24 janvier.

Conséquence normale : le Processus de Luanda et le Processus de Nairobi étant tous les deux en panne, la RDC se retrouve (comme) au point de départ…

Le reste n’est que gestion des conséquences

Dans le contexte actuel, on doit s’attendre à une réactivation de ce double processus. D’où, nécessité, pour la partie congolaise, d’adopter des stratégies adaptées à sa lecture et à sa perception des enjeux.

A “BALISES”, nous ne cesserons jamais de le dire : en 65 ans d’Indépendance, et particulièrement au cours de ces 30 dernières années, jamais la RDC n’a été en position aussi forte que maintenant. Pas dans le sens d’une victoire militaire sur le Rwanda, mais dans celui de la résolution définitive de la double question foncière (terres congolaises revendiquées par le Rwanda ou terres rwandaises appartenant à la RDC) et ethnique (communauté tutsi).

En Afrique, particulièrement dans sa partie subsaharienne, il n’existe pas de terre sans tribu, ni de tribu sans terre. Chaque tribu a ses terres, et chaque terre a sa tribu.

La latte utilisée pour le découpage de l’Afrique en 1885 à Berlin est certes passée sur des tribus, donc sur des terres tribales. Mais ces tribus ne se sont pas éteintes, et leurs terres n’ont jamais disparu physiquement.

Là est la cause première, la cause unique de toutes les crises à base identitaire dans les Grands-Lacs, à l’Est de la RDC. Le reste n’est que gestion des conséquences.

Une telle démarche nécessite une cohésion interne forte

RDC en position de force, disons-nous ? Oui !

Car, c’est maintenant ou jamais pour Kinshasa de prouver à la face du monde avoir tout donné à l’Afdl, au Rcd, au Cndp et au M23 en termes des revendications posées dans le cadre des Accords conclus successivement à Addis-Abeba en 1999, à Sun City I et Pretoria en 2002 et à Sun City II en 2003, parallèlement aux Accords de Luanda avec le Rwanda et l’Ouganda en 2002, mais aussi des Accords de Goma en 2008 et en 2009, le tout coiffé par l’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération connu sous le vocable «Accord-cadre d’Addis-Abeba» en 2013.

C’est dans cette optique que Félix Tshisekedi pourrait proposer au Médiateur de l’Union africaine pour le Processus de Luanda l’élargissement et renforcement de celui-ci avec la mise sur pied d’un Comité international de Suivi des Engagements Conclus (CISEC) (genre CIAT) comprenant les représentants :

-1) des 5 pays membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies ;

-2) de l’UA (Afrique) ;

-3) de l’UE (Europe);

-4) de l’ASEAN (Asie) ;

-5) de l’OEA (Amérique) ;

-6) de la LA (Ligue Arabe) ;

-7) de la CEEAC (Afrique Centrale) ;

-8) de la SADC (Afrique Australe) ;

-9) de la CAE-EAC (Afrique de l’Est) ;

-10) de la CIRGL et

-11) du Secrétaire général des Nations Unies (Monusco).

Auparavant, la RDC va devoir lister et publier toutes les revendications du Rwanda, du Rcd, du Cndp et du M23 jusque-là connues de l’opinion.

Cet élargissement est dicté notamment par les enjeux économiques faisant de la crise sécuritaire de l’Est un prétexte à l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC.

L’objectif, comme on peut bien s’en rendre compte, est d’impliquer la communauté internationale dans la compréhension des enjeux sécuritaires à l’Est de la RDC.

Bien entendu, une telle démarche nécessite une cohésion interne forte.

Et à ce jour, on le répète, l’unique personne, l’unique Institution de la République à disposer de l’autorité de le faire est Félix Tshisekedi à qui il est encore conseillé de garder l’initiative politique, non sans lui rappeler cette déduction de l’américain Lee Iacocca : «Une bonne décision qui est prise trop tard devient une mauvaise décision».

La pire des choses à lui arriver est par voie de conséquence de perdre l’initiative politique face à des partenaires internes et externes avisés…

Omer Nsongo die Lema




Davos : clôture du FEM avec un appel au renforcement de la coopération face aux défis mondiaux

Le Forum économique mondial (FEM) a conclu sa réunion annuelle vendredi à Davos, en Suisse, appelant à une coopération accrue face aux défis et aux incertitudes mondiales.

Le Forum économique mondial (FEM) a conclu sa réunion annuelle vendredi à Davos, en Suisse, appelant à une coopération accrue face aux défis et aux incertitudes mondiales.

Dans un contexte de conflits persistants, d’instabilité économique et d’avancées technologiques rapides, la réunion annuelle 2025 du FEM a servi de plateforme crucial pour faciliter le dialogue, encourager la coopération et trouver des solutions durables aux défis communs.

Dans son discours de clôture, le président du FEM, Borge Brende, a déclaré : “Nous avons tous réalisé au cours de cette semaine que nous nous sommes réunis à Davos, à l’heure des conséquences et des incertitudes considérables. Le paysage politique, géopolitique et macroéconomique – tout est en train de changer sous nos pieds”.

Il a souligné que les priorités politiques essentielles telles que la stimulation de la croissance économique, la réduction des émissions de carbone et la recherche de moyens de mettre fin aux conflits nécessitaient une attention urgente. “Tous ces défis ne peuvent pas attendre, et la seule façon de progresser sur ces questions est de travailler ensemble”, a-t-il indiqué.

M. Brende a par ailleurs noté que des dirigeants du monde entier, représentant les secteurs public et privé, se sont rassemblés pour démontrer comment la coopération peut être réalisée. Même si les nations sont en concurrence, il existe des domaines où les intérêts se chevauchent. Dans ces domaines, nous devons vraiment “trouver des accords pour rendre le monde meilleur”, a-t-il ajouté.

Au cours de la session sur les perspectives économiques, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a souligné que l’évolution du paysage géopolitique allait remodeler les relations commerciales et économiques. Selon elle, “il est impossible d’éliminer la coopération de l’avenir de l’humanité”.

Sous le thème “La coopération à l’ère de l’intelligence”, la réunion annuelle 2025 du FEM a réuni près de 3.000 participants venus de diverses régions et secteurs. Les discussions se sont concentrées sur cinq piliers fondamentaux : réimaginer la croissance, les industries à l’ère intelligente, investir dans les ressources humaines, sauvegarder la planète et reconstruire la confiance.




Etats-Unis : le secrétaire d’Etat ordonne la suspension de la quasi-totalité de l’aide américaine à l’étranger

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a ordonné vendredi une pause généralisée sur la quasi-totalité des attributions de l’aide étrangère existantes du département d’Etat, ont rapporté des médias américains et britanniques, citant une note interne spécifiant l’ordre sous la forme d’une directive.

Prenant effet immédiatement et valable pendant 90 jours, la directive de M. Rubio demande aux membres du personnel du département d’Etat d’émettre des “ordres d’arrêt de travail” pour la quasi-totalité des “attributions de l’aide étrangère existantes”, a rapporté le média américain Politico.

A titre d’exception, la directive autorise la poursuite du financement militaire étranger pour l’Egypte et Israël, ainsi que l’aide alimentaire d’urgence et les “dépenses légitimes encourues avant la date de cette directive”, “dans le cadre des attributions existantes”.

A certains endroits, il est également précisé que les décisions doivent être “cohérentes avec les termes de l’attribution en question”, a ajouté Politico.

“Aucun nouveau fonds ne doit être engagé pour de nouvelles attributions ou des extensions d’attributions existantes tant que chaque nouvelle attribution ou extension proposée n’a pas été examinée et approuvée (…) comme étant compatible avec le programme du président Trump”, a rapporté The Guardian, journal britannique qui a également obtenu la note.

La note indique que les hauts responsables “doivent s’assurer que, dans toute la mesure permise par la loi, aucune nouvelle obligation ne soit prise pour l’aide étrangère” avant que M. Rubio ne prenne une décision suite à un examen, selon The Guardian.

Dans leurs articles respectifs, Politico et The Guardian ont tous deux remarqué l’omission dans la note de l’aide militaire américaine actuelle à l’Ukraine, ce qui, d’après eux, a provoqué une onde de choc au sein du département d’Etat.




La Chine et les Etats-Unis doivent trouver la bonne voie de s’entendre dans la nouvelle ère (ministre chinois des AE)

La Chine et les Etats-Unis doivent trouver la bonne voie de s’entendre dans la nouvelle ère, a déclaré vendredi le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi dans une conversation téléphonique avec le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, organisée à la demande de ce dernier.

A cette occasion, M. Wang, qui est également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a rappelé que le président chinois Xi Jinping a eu un appel téléphonique important avec son homologue américain Donald Trump vendredi dernier, lors duquel les deux dirigeants sont parvenus à une série de consensus. Le développement des relations sino-américaines, a-t-il souligné, est entré sur un nouveau carrefour important.

Xi Jinping a exposé de manière approfondie la politique de la Chine aux Etats-Unis, et Donald Trump a répondu positivement, exprimant son souhait de maintenir de bonnes relations avec son homologue chinois et notant que la coopération américano-chinoise peut résoudre de nombreux problèmes dans le monde, selon M. Wang.

Les deux chefs d’Etat ont fixé la direction et donné le ton aux relations sino-américaines, a ajouté M. Wang.

Selon le ministre, les équipes des deux pays doivent suivre le consensus important auquel les deux chefs d’Etat sont parvenus, maintenir la communication, maîtriser les différences, élargir la coopération sur la base des principes de respect mutuel, de coexistence pacifique et de coopération gagnant-gagnant, favoriser un développement stable, sain et durable des relations sino-américaines, et trouver la bonne façon pour la Chine et les Etats-Unis de s’entendre dans la nouvelle ère.

M. Wang a par ailleurs souligné que le leadership du Parti communiste chinois est le choix du peuple chinois. Le développement de la Chine, a-t-il dit, a une logique historique claire et une puissante force motrice innée, ajoutant que l’objectif de la Chine est d’offrir une vie meilleure à son peuple et d’apporter plus de contributions au monde.

La Chine, a assuré le ministre, n’a pas l’intention de dépasser ou de remplacer un quelconque pays, mais elle doit aussi défendre ses droits légitimes au développement.

S’exprimant sur le principe et la position de la Chine sur la question de Taïwan, M. Wang a demandé aux Etats-Unis de gérer celle-ci avec prudence.

Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois depuis l’Antiquité, a affirmé M. Wang, soulignant que la Chine ne permettra jamais à l’île d’être séparée de la patrie.

M. Wang a aussi noté que Washington a pris des engagements solennels sur la politique d’une seule Chine dans les trois Communiqués conjoints Chine-Etats-Unis et ne doit pas revenir sur sa parole.

De son côté, M. Rubio a déclaré que les Etats-Unis et la Chine sont deux grandes nations, ajoutant que les relations américano-chinoises sont la relation bilatérale la plus importante du 21e siècle et façonneront l’avenir du monde.

Il a assuré que les Etats-Unis sont disposés à s’engager dans une communication franche avec la Chine, à résoudre correctement leurs différences, à gérer les relations bilatérales d’une manière mature et prudente, à relever conjointement les défis mondiaux et à maintenir la paix et la stabilité du monde.

M. Rubio a aussi affirmé que les Etats-Unis ne soutiennent pas “l’indépendance de Taïwan” et dit espérer que la question de Taïwan pourra être résolue par des moyens pacifiques acceptables des deux côtés du détroit.

M. Wang a déclaré que les grands pays doivent agir comme tels et doivent assumer leurs responsabilités internationales, sauvegarder la paix mondiale et aider tous les pays à parvenir à un développement commun.

Il a exprimé son espoir que M. Rubio prendra les bonnes décisions et jouera un rôle constructif pour l’avenir des peuples chinois et américain, ainsi que pour la paix et la stabilité mondiales.




La Chine expulse des navires philippins pour avoir pénétré illégalement dans les eaux près de Tiexian Jiao

La Garde côtière chinoise (GCC) a expulsé samedi deux navires philippins pour avoir pénétré illégalement dans les eaux près de Tiexian Jiao des Nansha Qundao, îles chinoises en mer de Chine méridionale.

Les navires, qui ont tenté de débarquer illégalement sur le récif et de collecter des échantillons de sable vendredi, ont été avertis et expulsés par la GCC, selon le porte-parole de la GCC Liu Dejun.

Réaffirmant que la Chine a une souveraineté incontestable sur Nansha Qundao et ses eaux environnantes, y compris Tiexian Jiao, M. Liu a déclaré que la GCC poursuivrait ses activités de maintien de l’ordre dans les eaux sous juridiction chinoise conformément à la loi, afin de sauvegarder fermement la souveraineté territoriale, les droits et les intérêts maritimes de la Chine.




Blessing-TPM ce dimanche : A Kolwezi avec John Bakata

Les Corbeaux ont voyagé ce vendredi vers Kolwezi à bord d’un régulier de CAA. Une demi-heure de vol pour atteindre Kolwezi, c’est à 15h20 de ce vendredi 24 janvier que l’avion avec à bord 20 joueurs, les membres du staff technique et personnels d’appoint, s’est posé à l’aéroport du chef-lieu du Lualaba.

Dans le groupe, John Bakata signe son retour pour cette expédition face à Blessing FC. Initialement prévue ce samedi, la rencontre est reprogrammée au dimanche 26 janvier à 15h00 au Stade Diur. L’autre retour dans le groupe est celui de Magloire Ntambwe, le capitaine s’est remis d’une légère blessure au genou.




James Kwesi Appiah, le stratège derrière l’exploit soudanais vers la CAN 2025

James Kwasi Appiah, icône du football ghanéen, continue de marquer l’histoire du football africain avec des exploits mémorables.

En tant que sélectionneur du Soudan, Appiah a réussi un véritable tour de force : guider une nation déchirée par une guerre civile vers une qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, prévue au Maroc.

Dans un contexte d’instabilité où les Soudanais ont dû disputer tous leurs matchs de qualification hors de leurs frontières, le leadership et la vision tactique d’Appiah ont insufflé un souffle d’espoir à une population éprouvée.

Fait notable, cet exploit s’est réalisé au détriment de son pays natal, le Ghana, ajoutant une dimension à la fois poignante et exceptionnelle à cette réussite.

Ancien capitaine des Black Stars et sélectionneur ghanéen lors de la Coupe du monde 2014, Appiah entame désormais un nouveau chapitre de sa carrière. Il s’apprête à mener le Soudan dans l’arène de la plus prestigieuse compétition de football en Afrique.

À quelques jours du tirage au sort final de la CAN 2025, prévu lundi au Maroc, Kwesi Appiah s’est livré dans une interview exclusive pour CAFOnline.com. Il y raconte son aventure avec le Soudan, les obstacles surmontés et ses aspirations pour le tournoi à venir.

CAFOnline.com : Tout d’abord, félicitations pour cet exploit incroyable, qui ramène le Soudan à la CAN après de nombreuses années d’absence. Comment vous sentez-vous à l’idée de revenir sur cette scène avec une équipe que beaucoup ne voyaient pas capable d’y arriver dans un contexte si difficile ?

James Kwesi Appiah : Merci beaucoup pour ce compliment. Je suis très heureux que, depuis un certain temps, le peuple soudanais puisse enfin ressentir de la joie après cette qualification historique. C’est une immense fierté pour moi de faire partie de cette aventure.

Que pensez-vous du tirage à venir ? Y a-t-il des équipes que vous préférez éviter ou affronter ?

Une fois la qualification pour la CAN obtenue, il n’est plus question d’avoir des préférences en tant qu’entraîneur. Il faut être disposé à affronter n’importe quel adversaire. Craindre une équipe signifie que l’on n’a pas sa place dans ce tournoi. La clé réside dans une préparation rigoureuse et une confiance totale en ses capacités.

Lorsque vous avez pris les rênes de l’équipe soudanaise, quel était votre message aux joueurs ?

Dès le départ, mon message était clair : nous étions là pour qualifier le Soudan à la CAN et également viser la Coupe du Monde. Avant même de signer mon contrat, j’avais posé cette exigence auprès des autorités sportives soudanaises. Une fois l’accord trouvé, j’ai transmis le même objectif aux joueurs en leur disant : « C’est la mission que j’ai acceptée, mais c’est vous qui allez la réaliser. Si vous ne vous en sentez pas capables, dites-le-moi, et je m’en irai. » Heureusement, ils ont accepté ce défi avec détermination, et nous avons travaillé ensemble pour atteindre nos objectifs.

Comment avez-vous adapté votre style d’entraîneur à la culture et au style de jeu des joueurs soudanais ?

En 2014 et 2015, j’ai entraîné un club au Soudan, ce qui m’a permis de comprendre leur culture et leur façon de jouer. À cette époque, j’avais repéré de jeunes joueurs qui sont aujourd’hui des cadres de l’équipe nationale. Cette familiarité a grandement facilité l’adoption de ma philosophie de jeu.

Le Soudan traverse des temps extrêmement difficiles. Comment avez-vous réussi à maintenir la motivation de l’équipe malgré la guerre et l’absence de championnat local ?

Chaque fois qu’un joueur perdait un proche à cause de la guerre, c’était un moment déchirant pour toute l’équipe. Mais je leur rappelais que leur rôle allait bien au-delà du football : ils étaient les porteurs de joie pour tout un peuple. Cette idée a donné un sens particulier à chaque match, et les joueurs ont tout donné pour leur pays.

Vous avez éliminé le Ghana, votre propre pays, pour décrocher cette qualification. Quels sentiments cela a-t-il éveillés en vous ?

Honnêtement, c’était un mélange d’émotions. J’aurais aimé que le Ghana se qualifie aussi. Mais cela montre que le football évolue, et il faut être bien préparé. J’espère que le Ghana tirera les leçons de cette élimination et reviendra plus fort.

Enfin, quel est votre message au peuple soudanais, qu’il soit au pays ou à l’étranger ?

Mon message est simple : continuez à soutenir votre équipe et luttez pour la paix. Le football peut être une force unificatrice, et j’espère que cette qualification apportera un peu de lumière dans ces temps sombres.