Les FARDC rassurent qu’elles sont déterminées à défendre la patrie au prix du sacrifice patriotique

Il nous revient que l’armée rwandaise conduite par Paul Kagame mène une offensive hasardeuse en cette journée dominicale depuis les bornes frontières 12 et 13 séparant la RDC et le Rwanda. Cette armée terroriste a rencontré une résistance farouche des FARDC, défenseurs de la patrie, déterminées à la contenir. Les FARDC restent en alerte pour faire face à toute autre attaque du genre, rassure une source militaire.

Il est essentiel de signaler que lors de cette offensive rwandaise, les forces de Kagame ont lancé des tirs aveugles vers la RDC. Une bombe larguée par leur drone kamikaze est tombée dans le camp de déplacés de Rusayo 1, causant mort d’hommes et des dégâts matériels importants. Les réactions de déplacés, capturées sur vidéo, témoignent de cette réalité tragique.

« Nous déplorons et condamnons fermement ce nouveau crime de guerre que Paul Kagame commet à travers son armée en République démocratique du Congo », déplorent-ils.

Toutes ces manœuvres hasardeuses de Kagame visent à terroriser la population de Goma, qui a été prise de panique. Cependant, les FARDC rassurent le peuple congolais, particulièrement les compatriotes du Nord-Kivu, qu’elles sont déterminées à défendre la patrie au prix du sacrifice patriotique.

Pas un seul centimètre ne sera cédé au Rwanda, qui, en complicité avec certains traîtres congolais dont leur sort est connu, cherche à perdurer dans son processus de pillage de nos ressources et la balkanisation de notre pays. L’heure est à l’unité congolaise. Nous devons faire preuve de vigilance face à l’intoxication médiatique et à la désinformation rwandaise sur les réseaux sociaux.

La mobilisation générale est essentielle contre l’empire du mensonge. Il y a lieu de continuer à déployer l’effort de déconstruction systématique du poison rwandais et d’apporter réconfort aux blessés et aux déplacés, car nous avons de l’espoir pour notre peuple.

Quoi qu’il advienne, l’armée criminelle de Paul Kagame sera vaincue au prix du sang, et ses rescapés seront pourchassés jusqu’au Rwanda pour y être capturés, car la guerre va retourner d’où elle est venue.




Antonio Guterres appelle les forces rwandaises à se retirer du territoire de la Rdc 

Le Secrétaire général est profondément préoccupé par l’escalade de la violence dans l’est de la République démocratique du Congo et réitère sa condamnation la plus ferme de l’offensive en cours du groupe armé M23 et de ses avancées vers Goma, au Nord-Kivu, avec l’appui des Forces rwandaises de défense.

Selon un récit de M. Stéphane Dujarric, Porte-parole du Secrétaire général, au cours des dernières 48 heures, deux Casques bleus de la Mission de stabilisation de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) sud-africains et un Casque bleu uruguayen ont été tués dans l’accomplissement du mandat qui leur a été confié par le Conseil de sécurité. Onze Casques bleus ont été blessés et reçoivent des soins à l’hôpital des Nations Unies à Goma.

Le Secrétaire général exprime ses plus sincères condoléances aux familles des Casques bleus décédés, ainsi qu’à leurs Gouvernements et aux peuples sud-africain et uruguayen, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Il rend hommage à la bravoure de tous les Casques bleus des Nations Unies dans l’accomplissement de leur mandat visant à protéger les civils et à les défendre contre les violences perpétrées par les groupes armés, en coordination avec les Forces armées congolaises (FARDC) et la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en République démocratique du Congo (SAMIDRC).

Le Secrétaire général rappelle à toutes les parties au conflit les obligations qui leur incombent en vertu du droit humanitaire international. Il rappelle que les attaques contre le personnel des Nations unies peuvent constituer un crime de guerre. Il appelle les autorités compétentes à enquêter sur cet incident et à traduire rapidement les responsables en justice.

Le Secrétaire général réitère son appel à respecter l’accord de cessez-le-feu. Il appelle le M23 à cesser immédiatement toutes actions hostiles et à se retirer des zones occupées. Il appelle en outre les Forces rwandaises de défense à cesser de soutenir le M23 et à se retirer du territoire de la RDC. Il réaffirme le soutien des Nations Unies au processus de Luanda et appelle à une reprise immédiate des négociations dans ce cadre.

 




Attaque meurtrière du Rwanda contre les casques bleus: La RDC reste fermement engagée à défendre son intégrité territoriale 

Attaque mortelle contre les Casques Bleus et de Militaires de la SAMI-RDC suite aux affrontements dans l’Est de la République Démocratique du Congo, le Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie Kinshasa, le 26 janvier 2025

Le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo exprime sa profonde consternation et sa vive émotion suite aux affrontements meurtriers survenus dans l’Est du pays, qui ont tragiquement entraîné la perte de plusieurs vies humaines de trois Casques bleus de la MONUSCO, dont un Uruguayen et deux Sud-Africains, ainsi que de huit militaires de la Mission de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe en RDC (SAMI-RDC), comprenant sept Sud-Africains et un Malawite. Le gouvernement de la RDC présente ses sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’aux gouvernements et peuples des nations concernées.

Dans un communiqué publié à cet effet, la République Démocratique du Congo salue avec respect le courage et le dévouement de ces hommes tombés dans l’accomplissement de leur mission de paix et de sécurité sur notre territoire.

Le Ministère condamne avec la plus grande fermeté ces actes de violence perpétrés par les groupes armés terroristes du M23, soutenus par l’armée rwandaise. Ces agressions répétées constituent une violation manifeste de la souveraineté nationale et une menace pour la stabilité de toute la région. Face à cette situation préoccupante, la RDC reste fermement engagée à défendre son intégrité territoriale et à poursuivre, aux côtés de ses partenaires internationaux et régionaux, les efforts en vue de la restauration de la paix et de la sécurité dans l’Est du pays.

Le gouvernement congolais appelle la communauté internationale, en particulier l’Organisation des Nations Unies et la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), à intensifier la pression diplomatique sur les auteurs de cette agression afin qu’ils mettent un terme à leurs actions déstabilisatrices.

La RDC réaffirme son engagement à coopérer avec tous les partenaires régionaux et internationaux pour la consolidation d’une paix durable, tout en renforçant les mécanismes diplomatiques et sécuritaires visant à garantir la protection des populations civiles et la reconstruction des zones affectées par le conflit.




CREFDL exige un budget conséquent pour répondre à la menace sécuritaire

Le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL) est consterné par l’ampleur de la situation sécuritaire dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, avec la prise des localités importantes par l’armée rwandaise et la menace sécuritaire qui pèse sur la ville de Goma.

Selon un communiqué publié à cet effet et signé par Valery Madianga, son Coordonnateur national, cette situation a provoqué un déplacement massif de la population et exige en urgence l’intervention de l’Etat, mais aussi le décaissement des moyens conséquents en faveur de l’armée pour défendre la ville de Goma et ses environs.

CREFDL constate que les recettes publiques intérieures ont triplé depuis 2020, dépassant la barre de 10 milliards $. Le budget de l’armée a connu aussi une évolution significative au cours des deux dernières années. Toutefois, face à l’urgence, les allocations budgétaires de la Défense et des Affaires humanitaires méritent une attention particulière du Gouvernement au regard du contexte sécuritaire actuel. Cela impliquerait des coupes budgétaires au niveau des dépenses des institutions, telles que : le fonds spécial d’intervention, les frais de voyages et les indemnités Kilométriques.

Ainsi, CREFDL recommande au Gouvernement le dépôt urgent d’un collectif budgétaire au Parlement et doubler les crédits alloués à la défense nationale.

Au Parlement, la convocation d’une session extraordinaire afin d’autoriser le Gouvernement à affecter les crédits budgétaires conséquents à l’armée en tenant compte de la menace sécuritaire.




Hatim Ammor, RedOne, Gims : Un casting de rêve pour le show du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations CAF, Maroc 2025

Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, édition Maroc 2025, promet d’être un événement à la fois sportif et artistique inoubliable. Outre l’excitation entourant la répartition des équipes dans les différents groupes, l’événement sera marqué par des performances musicales spectaculaires. Trois artistes de renommée internationale seront à l’honneur pour enflammer la soirée : Hatim Ammor, Gims et RedOne.

Hatim Ammor : L’étoile marocaine

Originaire de Casablanca, Hatim Ammor est l’un des chanteurs les plus populaires du Maroc. Avec un style qui mêle la musique traditionnelle marocaine et les sonorités modernes, Ammor a su conquérir le cœur de millions de fans à travers le monde arabe. Sa carrière a été marquée par des tubes tels que “Hasdouna” et “Mchiti Fiha,” qui ont accumulé des millions de vues sur les plateformes de streaming.

Lors de cet événement, Hatim Ammor devrait offrir une performance vibrante qui célébrera la richesse culturelle du Maroc. Son charisme scénique et sa voix puissante feront de sa prestation un moment fort de la soirée. En tant qu’ambassadeur de la musique marocaine, il incarnera parfaitement l’esprit de la CAN, qui réunit des nations et des cultures diverses sur un même terrain.

Artiste d’origine congolaise, Gims est une figure emblématique de la musique francophone et internationale. Installé en France et au Maroc, il s’est imposé comme l’un des artistes les plus écoutés de sa génération, grâce à des albums comme Subliminal et Ceinture Noire. Avec des tubes planétaires tels que Bella, Sapé comme jamais, et Jusqu’ici tout va bien, Gims a su transcender les frontières et les genres musicaux. Il a également interprété Arhbo, l’un des hymnes officiels de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022™, renforçant ainsi son statut d’artiste mondialement reconnu.

Sa participation au tirage au sort de la CAN 2025 est particulièrement symbolique, car elle met en avant l’importance de la diaspora africaine dans la promotion de la culture et de l’unité du continent. Gims devrait interpréter certains de ses titres les plus emblématiques, offrant un mélange unique de rythmes urbains et d’influences africaines. Sa présence apportera une dimension internationale à l’événement, réaffirmant le rayonnement mondial de la Coupe d’Afrique des Nations.

Le troisième artiste n’est autre que RedOne, producteur et compositeur marocain de renommée mondiale. RedOne, de son vrai nom Nadir Khayat, a collaboré avec les plus grandes stars de la planète, notamment Lady Gaga, Jennifer Lopez, et Nicki Minaj. Ses productions, qui incluent des hits comme “Poker Face” et “On the Floor,” lui ont valu de multiples distinctions, dont plusieurs Grammy Awards.

En tant que directeur musical de l’événement, RedOne jouera un rôle central dans la conception des performances artistiques. Sa capacité à fusionner des éléments traditionnels et modernes promet une expérience musicale unique. RedOne pourrait également surprendre le public avec des collaborations exclusives ou des morceaux inédits créés spécialement pour l’occasion.

Une célébration culturelle et sportive

Le choix de ces trois artistes illustre parfaitement l’esprit de la CAN TotalEnergies 2025 : un événement qui célèbre à la fois la compétition sportive et la richesse culturelle de l’Afrique. Hatim Ammor représentera fièrement le Maroc, pays hôte, tandis que Gims et RedOne apporteront une dimension panafricaine et internationale.

En combinant les talents locaux et globaux, le tirage au sort devient bien plus qu’une simple étape technique dans l’organisation du tournoi. Il s’agit d’une véritable fête, un avant-goût de l’énergie et de l’enthousiasme qui animeront la CAN 2025.

Pour plus d’informations sur le tirage au sort de la CAN, rendez-vous sur www.cafonline.com




Dans son intervention au Conseil de sécurité: Bintou Keita appelle le Rwanda à retirer ses forces du territoire congolais

A la demande de la Rdc, le Conseil de sécurité s’est réuni hier à New York. « Plus que jamais, nous devons trouver une solution politique », a indiqué la Cheffe de la MONUSCO, Mme Bintou Keita lors de son intervention ce dimanche devant le Conseil de sécurité.

Paraphrasant une déplacée du Nord-Kivu qui a récemment insisté que « même la Seconde Guerre mondiale » s’est terminée grâce au dialogue, Mme Bintou Keita appelle donc la RDC et le Rwanda à poursuivre les négociations politiques dans le cadre du processus de Luanda. A ce titre, la rhétorique hostile et les accusations mutuelles doivent cesser pour laisser place à des échanges et des actions constructives. Je salue les efforts de la communauté internationale pour préserver ce processus, surtout après le sommet avorté du 15 décembre 2024.

Concrètement, elle appelle aussi le Rwanda à retirer ses forces du territoire congolais, à cesser son appui aux M23 et à déployer au plus vite ses délégués dans le Mécanisme de vérification ad-hoc renforcé pour compléter les effectifs de l’Angola et de la RDC. « J’appelle, de plus, la RDC à mener des efforts significatifs pour neutraliser les FDLR. Je réaffirme l’engagement de la MONUSCO à soutenir ses efforts en lien avec son mandat », dit-elle, même si elle sait très bien que les FDLR qui sont sur le sol congolais sont moins dangereux et n’ont jamais attaqué le Rwanda.

En parallèle, elle encourage une synergie étroite entre le processus de Luanda et le processus de Nairobi, en cours de revitalisation. Pour favoriser des avancées notables, il faudra faire des concessions. Notamment, le M23 devrait se retirer immédiatement vers les positions d’avant le 4 août.

J’appelle toutes les parties à respecter leurs obligations de protéger les civils dans le plein respect du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme. Les infrastructures civiles fournissant des services essentiels aux civils ne doivent également jamais être prises pour cible.

Alors que l’Angola se prépare à présider l’Union africaine en février, la Cheffe de la MONUSCO soutient un deuxième sommet quadripartite de la SADC, la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs [CIRGL], la Communauté Economique des États de l’Afrique centrale [CEEAC] et la communauté de l’Afrique de l’Est [CAE] pour renforcer les efforts de paix.

Pour elle, il serait également crucial de convoquer d’urgence un nouveau sommet tripartite entre l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), la République démocratique du Congo et le Rwanda. De plus, il sera crucial de tenir le 12e sommet du Mécanisme de suivi régional du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, pour relancer l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération.

« J’encourage la présidence de l’Angola à l’Union Africaine de promouvoir l’inclusion des femmes dans les initiatives de paix. En RDC, cela pourrait passer par la mise en œuvre de la stratégie nationale pour une masculinité positive ainsi que l’établissement du Comité interministériel et du Conseil national du genre et de la parité, prévus dans la loi de 2015 sur la parité », dit-ele.

Monsieur le Président,

A l’en croire, la MONUSCO accompagne les efforts visant à tenir tous les responsables de violations des droits humains redevables. Il est ainsi important d’identifier les victimes pour leur rendre justice, tout en réduisant le risque de répétition de la violence, y compris celle basée sur le genre.

En complément, des mandats internationaux doivent être émis contre ceux qui alimentent l’insécurité et commettent des violations des droits humains et du droit international humanitaire.

Avec l’Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, l’ambassadeur Huang Xia, et tous mes autres collègues j’appelle le Conseil à prendre des mesures décisives, y compris des sanctions ciblées, contre les auteurs des violations.




« La RDC mon pays ressemble à une personne qui souffre de malaria ! » (Par Dr Prof Antoine Roger Lokongo)

Évidemment, la RDC mon pays ressemble à une personne qui souffre de malaria, mais qui continue de dormir sans moustiquaire. Cette personne va difficilement recouvrer sa santé, car les moustiques, vecteurs de la malaria, vont continuer à la piquer.

Cette personne c’est le peuple Congolais, c’est la République Démocratique du Congo.

La malaria ce sont les guerres de rapine, les guerres par procuration, les groupes armés dont les carrés miniers sont devenus les champs de bataille, les massacres à proportion génocidaire, les pillages, les viols utilisés comme arme de guerre, l’occupation des terres surtout à l’est de notre pays, la haute trahison à Kinshasa, les jouissances, les coops et les accords secrets avec Museveni, Kagame et leurs supplétifs du M23 et d’autres partenaires étrangers, le bradage de nos ressources et leur privatisation au profit des familles tenant les rênes du pouvoir, les détournements, l’enrichissement illicite, le tribalisme, l’impunité et le manque de sérieux, la frappocratie, le commercialisme militaire, les élections chaotiques, les velléités oligarchiques à travers les projets de changement de la constitution pendant que les autres Africains nous grignotent le pays et nous soumettent lentement mais surement à l’esclavage en plein 21eme siècle ! C’est la haute trahison !

La moustiquaire c’est un Etat fort, un gouvernement sérieux et une armée dissuasive qui font défaut au pays de Patrice Lumumba et de Mzee Laurent Désiré Kabila.

Et enfin les moustiques, ce sont toutes personnes ou groupes de personnes, les Etats puissants, les Etats Africains utilisés comme « proxies » ou mandataires, les institutions et firmes internationales, les groupes armés locaux et étrangers avec la complicité des Congolais eux-mêmes qui convoitent nos terres, les richesses de notre sol et sous-sol.

Que dirons nos enfants, les générations futures lorsqu’ils apprendront dans les livres d’histoire que sous le régime de Felix Tshisekedi, nous nous sommes laissés colonisés par les autres Africains en plein 21eme siècle ?

Même l’Interdépendance dans les relations internationales entre les Etats a pour préalable la territorialisation des communautés primitives qui sont devenus des Etats-nations par la suite, comme le souligne Radoslav Stojanovic.

La territorialisation des sociétés humaines globales a créé des conditions favorables à l’établissement de relations internationales qui sont une forme particulière de rapports entre sociétés. Lorsqu’un groupe social global s’est installé sur un territoire, il tient celui-ci pour sa propriété, ce qui le conduit à en interdire l’accès aux membres d’autres communautés et à le défendre contre les menaces d’autres communautés. La défense du territoire occupé est assurée par la force, et la communauté tout entière y participe de façon plus ou moins organisée. C’est ce que les congolais – moins les traitres – doivent faire maintenant.

Il nous faut une armée forte au Congo pour juguler les visées expansionnistes des Tutsi. L’occupation de ce territoire, le Congo par nos ancêtres – ce que Radoslav Stojanovic qualifie de « première territorialisation », a entrainé l’établissement d’un monopole sur tout ce qu’il contient soit pour permettre le développement de la production matérielle, soit pour constituer une réserve de richesses, ou encore servir de barrière contre les incursions de ceux qui entrent en relation avec nous peuple Congolais premiers occupants légitimes de ce territoire et donc l’unique communauté territoriale politique de ce pays que nous appelons aujourd’hui la République Démocratique du Congo.

La patrie et son intégrité territoriale ou la mort !




Mustapha Hadji : Le Maroc et la CAN 2025, entre défis et rêves pour l’Afrique

Mustapha Hadji et le Maroc se préparent à vivre une nouvelle étape marquante dans l’histoire de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies. Ancien milieu de terrain, il a vécu cette compétition sous toutes ses formes : l’euphorie de la victoire, la douleur de l’élimination, mais aussi la fierté d’être au cœur d’un événement qui rassemble tout un continent.

En tant que Marocain, l’édition 2025 de la CAN, qui se tiendra sur ses terres, prend un tournant particulièrement symbolique pour lui. L’ancienne gloire du football national se rappelle ses premiers pas dans cette compétition, mais aussi les moments forts et les épreuves qu’il a traversées. Les émotions et les souvenirs de ces instants restent gravés dans son esprit, à l’image de la Coupe d’Afrique, qui, selon lui, est bien plus qu’un simple tournoi sportif : un véritable phénomène culturel qui inspire et nourrit les rêves des jeunes générations à travers l’Afrique.

Aujourd’hui, alors que le Maroc se prépare à accueillir de nouveau cette grande fête du football africain après une longue attente depuis 1988, Mustapha Hadji livre son regard sur les enjeux de cette édition et sur l’évolution du football africain. Une compétition qu’il connaît bien, et dont il sait qu’elle ne se résume pas à de simples victoires, mais à un message d’espoir et de fierté pour tout un peuple.

Cafonline.com : Mustapha Hadji, nous sommes à quelques heures du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Maroc 2025. En tant que Marocain, comment vous sentez-vous ?

Mustapha Hadji : Je me sens bien, toujours euphorique. Il faut rester positif. Vous savez, la Coupe d’Afrique, c’est quelque chose d’exceptionnel, une expérience extraordinaire. J’ai eu la chance de la vivre en tant que joueur, et je peux vous dire que c’est un événement unique. Par la suite, j’ai également participé à cette compétition comme entraîneur, que ce soit en Égypte ou au Cameroun, et en tant que spectateur en Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui, le continent africain continue de progresser, et le niveau de spectacle est tout simplement remarquable. La dernière édition en Côte d’Ivoire a été extraordinaire, que ce soit sur le plan du public, de l’ambiance ou encore de l’accueil. Et cette année, au Maroc, je suis convaincu que ce sera tout aussi exceptionnel.

Le Maroc bénéficie d’une situation géographique idéale. Pour nos frères de la diaspora africaine, cela représente une belle opportunité : voyager jusqu’ici sera plus facile. Nous sommes à seulement deux heures de Barcelone, trois de Paris. Pour les Africains vivant en Europe ou même au Maroc, cette CAN sera peut-être l’occasion d’assister pour la première fois à une telle compétition en direct.

La Coupe d’Afrique, c’est avant tout une fête. Une fête pour tout le continent, pour tous les enfants africains. Elle leur permet de rêver, de nourrir des ambitions, et surtout, d’avoir de l’espoir. Vous savez, en Afrique, le football, c’est bien plus qu’un sport. C’est une véritable religion.”

La dernière fois que le Maroc a accueilli la CAN, c’était en 1988…(il coupe)

 

C’est long, non ? Très long, même. J’avais 17 ans à l’époque. Aujourd’hui, avec les infrastructures modernes et l’évolution de notre pays, il était temps que le Maroc accueille à nouveau cette grande compétition.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, a énormément contribué au développement du football, non seulement au Maroc, mais aussi à travers tout le continent africain. Grâce à cette vision, notre pays est aujourd’hui un acteur clé du football mondial.

Le Maroc a marqué l’histoire récemment en atteignant les demi-finales de la Coupe du Monde, devenant ainsi la première nation africaine à accomplir cet exploit. Et, dans quelques années, nous serons co-organisateurs de la Coupe du Monde 2030. La CAN 2025, c’est un peu comme un avant-goût de ce qui nous attend : les préparatifs, l’ambiance, l’enthousiasme.

Depuis 1988, cela faisait bien trop longtemps. Mais aujourd’hui, c’est enfin le moment du Maroc. En tant que véritable pays de football, accueillir cette compétition est un immense honneur et une fierté pour les Marocains.

On sait que les attentes sont énormes. Alors, selon vous, quels sont les défis que le Maroc devra surmonter pour y répondre ?

Le défi est immense, gigantesque. Il ne faut pas partir en pensant qu’on est gagnant à 100%. Il faut respecter tous les adversaires. Le football africain regorge aujourd’hui de grands talents et de grandes équipes. Il n’y a plus de petites nations. Plus personne ne peut dire qu’un match sera facile ou gagné d’avance, peu importe l’adversaire.

C’est vrai que le Maroc possède actuellement une génération exceptionnelle, avec de grands talents. Mais cela ne suffira pas. Il faudra le prouver sur le terrain. Il faudra travailler dur, et ce, devant un public qui attend beaucoup. Jouer à domicile ajoute une pression supplémentaire. Ce n’est jamais simple de jouer chez soi et de gagner une Coupe d’Afrique.

On se souvient de l’exemple de la Côte d’Ivoire, où le Maroc leur avait donné un coup de main décisif. Mais le contexte est différent. Aujourd’hui, il faut se préparer sérieusement. Nous avons des grands joueurs, une grande équipe et un président de la Fédération qui s’investit énormément pour le football marocain. Depuis qu’il est à la tête de la Fédération, le football marocain a connu une transformation spectaculaire, passant des heures les plus sombres à une reconnaissance mondiale.

Tout cela nous pousse à être à la hauteur. Je ne dirais pas que c’est une obligation, mais nous devons réussir une belle Coupe d’Afrique.

Avec une équipe marocaine qui pratique un football séduisant et spectaculaire, pensez-vous qu’elle devra, pour gagner, mettre de côté son identité de jeu et adopter un style plus pragmatique, en s’adaptant à ses adversaires ?

Oui, certainement. C’est aussi le rôle de l’entraîneur de trouver cet équilibre. C’est vrai que nous avons un football plaisant, un jeu qui mérite d’être admiré. Mais en Coupe d’Afrique, cela ne suffit pas.

 

Comme vous l’avez mentionné, la CAN est un tournoi très physique, avec une répétition de matchs exigeants. Lorsque vous affrontez des équipes comme les Gabonais, les Ivoiriens, les Sénégalais, ou d’autres, il faut s’attendre à un défi athlétique intense. La route vers la finale est longue et parsemée d’épreuves. Il faudra être prêt à faire face à des blessures, à s’épuiser physiquement.

Cela dit, l’identité de jeu du Maroc reste une force. Mais pour gagner cette compétition, il faudra aller au-delà de ce que l’on a montré jusqu’ici. C’est d’ailleurs ce qui fait le charme de la CAN : vous pouvez être la meilleure équipe sur le papier et malgré tout, sortir dès les premiers tours. Nous l’avons vu par le passé.

Je pense que le Maroc a une belle carte à jouer. Mais la pression sera là, surtout en jouant devant son public. Il faudra travailler encore plus dur, se dépasser physiquement, et jouer à 150 % de ses capacités. Les qualités techniques et le beau jeu ne suffiront pas. Il faudra ajouter de l’engagement, de la combativité, et une capacité à s’adapter. C’est cette combinaison qui fera la différence.

Quels peuvent être les adversaires du Maroc pour cette Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025 ?

Tous ! Comme je l’ai déjà mentionné, il n’y a pas de petite équipe. Tous les matchs seront âprement disputés. Comme le dit l’expression footballistique, cela se jouera au couteau. Il n’y a pas de matchs faciles, il n’y a pas de matchs à sous-estimer.

Il n’y a pas de place pour les calculs. Il faudra gagner chaque match et aller jusqu’au bout. On ne doit pas se dire qu’on peut se permettre de perdre contre une équipe qui a terminé troisième. C’est là que le danger réside. Si l’on commence à calculer, c’est là qu’il faudra se réveiller et se rappeler que chaque rencontre doit être prise avec sérieux.

Peut-être qu’il est même plus avantageux de jouer contre une équipe qui termine troisième d’un groupe que contre le premier. Une équipe qui termine troisième aura souvent une motivation supplémentaire. Mais lorsque l’on affronte une équipe qui finit deuxième ou troisième, il peut arriver que l’on baisse un peu la garde, pensant que ce sera plus facile. Et c’est précisément là que l’on peut se tromper et se laisser surprendre par nos propres erreurs.

Quels sont les plus beaux souvenirs que vous avez gardés de cette compétition qui est si spéciale ?

J’ai eu l’honneur de disputer cette compétition qui tient une place si spéciale dans mon cœur. J’aime l’Afrique. Et ce que j’aime par-dessus tout, c’est voir les enfants. Quand je sors d’un match et que je quitte le stade en bus, et que je vois ces enfants courir derrière le bus, ça me touche profondément. Ça me donne la chair de poule, parce que c’est ça l’essence de ce sport : donner de l’espoir, faire rêver.

Voir ces jeunes, les voir regarder les joueurs qu’ils adorent, c’est un moment magique. C’est leur offrir un rêve, un lieu d’espoir. Et c’est ça qui est le plus beau. Bien sûr, gagner la Coupe d’Afrique pour son peuple, c’est très important, mais il n’y a rien de plus précieux que de voir ces enfants rêver.

Ils croient en ces stars, ces modèles qui leur montrent que des grandes choses sont possibles en Afrique. Les stars offrent de l’espoir aux enfants, et c’est ce qui compte avant tout. Vous pouvez me dire ce que vous voulez, mais c’est cette réalité qui fait toute la beauté de ce sport.

On peut gagner la Coupe d’Afrique, on peut tout remporter. Mais lorsque l’on sort d’un stade, que l’on est dans un bus, et qu’on voit les sourires des enfants, qu’on les voit courir et heureux… C’est ça, qui est plus beau que la Coupe d’Afrique.

Pour plus d’informations sur la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Maroc 2025, visitez www.cafonline.com




Muyaya met en garde contre le poison rwandais 

Le Ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe a organisé un Special Briefing Presse, ce samedi 25 janvier 2025 dans la salle de la Presse RTNC3 à Kinshasa.

Ensemble, avec le Porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, Général-Major, Sylvain Ekenge Bomusa Efomi et le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya, ils ont développé le thème central : Situation sécuritaire dans l’Est de la RDC : évolution des opérations militaires et mobilisation générale (Tout pour la patrie).

Dans son introduction, le Porte-parole du gouvernement a souligné que la situation est grave et requiert de notre part une communication régulière pour nous préserver du poison rwandais déversé 72h.

Il a rendu hommage à un vaillant militaire qui est décédé, car il défendait la province du Nord-Kivu qu’il dirigeait comme Gouverneur militaire, le Général-Major Peter Cirimwani. Annonce faite hier au Conseil des ministres, par le Ministre de la Défense et Anciens Combattants, par la suite, le Président de la République a fait observer une minute de silence et a promis des funérailles dignes de son rang.

Il a rappelé le bombardement observé sur des sites stratégiques pour priver la ville de Goma d’eau et d’électricité ; bombardement systématique des casques bleus de la Monusco, tous ces faits sont documentés.

En deuxième lieu, le Porte-parole des FARDC a dit un mot en mémoire de l’illustre disparu :

“Nous, militaires avons signé un pacte avec la mort, car nous mourrons pour la République. C’était un brave officier dont la bravoure était sans égal. Il a échappé plusieurs à la fois, au total 24 fois. Il est tombé au champ d’honneur et ne reculait pas devant le danger. Lui, il est parti, mais le Congo reste”, a-t-il indiqué.

Le Porte-parole des FARDC est également revenu sur les circonstances ayant conduit à son décès. “Quand la situation s’est empirée du côté de Saké, le Gouverneur militaire était obligé de s’y rendre pour encourager les troupes au front et stopper l’avancée de l’ennemi. C’est alors que les snipers de l’armée rwandaise l’ont identifié et tiré sur lui. Un de ses gardes est tombé avec lui et deux autres sont blessés”, a-t-il expliqué aux professionnels des médias.

En sa qualité d’ancien Gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku a aussi rendu hommage au défunt.

“C’est avec lui qu’on a eu à défoncer les plans de l’ennemi. Il a été commandant des opérations Sokola 1 et 2. Sa bravoure est reconnue de tout le monde. Il avait le sens de l’organisation des troupes. Sa mort, au-delà de la tristesse de tous les Congolais. Cette mort doit raviver en nous une détermination de mettre définitivement un terme à cette agression, à ces rebellions qui n’ont fait que trop durer. Plus de 10 millions de morts, plus de 500 mille femmes violées et beaucoup de déplacés dans le camp. C’est trop et c’est le moment de voir le sang de Cirimwani venger tous ceux qui sont tombés pour que finalement la guerre en RDC cesse”, a insisté Paluku.

FARDC et Wazalendo déterminés

Au sujet des opérations sur le terrain, le général a souligné l’engagement des vaillants FARDC face à l’ennemi. “Le M23 est déterminé à s’emparer de Goma, mais nos vaillants FARDC et Wazalendo appuyés par Sami DRC et la Monusco, eux aussi sont déterminés à défendre bec et ongles la patrie et la ville de Goma. Et les combats se poursuivent encore sur terrain et nos troupes ont réussi à repousser les troupes du Rwanda qui a même fait sortir les chars de combat”, a-t-il annoncé.

Le Ministre Muyaya met en garde contre le poison rwandais. “Le poison du Rwanda, c’est la désinformation et les fakenews. Ils ont déversé en cascades les fakenews tendant à dire qu’un nouveau Gouverneur militaire a été nommé en remplacement du défunt. Ce qui est totalement faux. C’est vrai que le relais a été pris par le Vice-gouverneur, mais il n’est pas nommé “a souligné le ministre Patrick Muyaya M.

Il a insisté sur le fait que les efforts sont engagés pour rétablir l’électricité dans la ville de Goma pour produire de l’eau. Il a appelé la population au calme face à la tendance de semer la terreur à Goma.

À ce sujet, le Ministre Paluku, en sa qualité d’ancien Gouverneur a rappelé que ce modus operandi du Rwanda n’est pas nouveau. “Le Rwanda utilise la manipulation pour préparer le terrain à l’entrée de ses troupes. Le but est de révolter la population contre le pouvoir établi, asphyxier la population de Goma qui l’est déjà”, a mis en garde le ministre Julien Paluku.

Le Ministre de la Communication et Médias invite les congolais de tout bord, à se mobiliser et à se ranger derrière le Chef de l’État et les FARDC, mais également, à faire bon usage des réseaux sociaux et surtout à avoir un esprit critique face aux différents messages qui y circulent.




L’impact du changement climatique sur la biodiversité et les ressources naturelles au centre d’une rencontre à Rabat

L’impact du changement climatique sur la biodiversité et les ressources naturelles ont été au centre d’une rencontre organisée, samedi à Rabat, à l’initiative du comité marocain de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Placé sous le thème “L’impact du changement climatique sur la biodiversité et les ressources naturelles dans les régions de Rabat-Salé-Kénitra et Casablanca-Settat : Défis, enjeux et mobilisation de la communauté environnementale”, cet atelier a été l’occasion d’échanger sur des questions se rapportant à l’état de la biodiversité et aux effets des activités économiques et du changement climatique sur cet écosystème.

Il a également permis de jeter la lumière sur les activités du comité marocain de l’UICN dans le domaine de la conservation des écosystèmes et de la valorisation de la biodiversité dans le Royaume et en Afrique du Nord.

A cette occasion, le coordinateur du comité marocain de l’UICN, Ibrahim Heddan, a indiqué que cet atelier vise à explorer les effets du changement climatique sur la nature et sur la biodiversité, en particulier dans les régions de Rabat-Salé-Kenitra et de Casablanca-Settat.

Il a aussi pour objectif d’examiner les moyens de coopération avec l’UICN et d’élaborer des recommandations à même d’améliorer la biodiversité et de fédérer les efforts dans le domaine de la protection de la nature, a-t-il ajouté.

De son côté, le directeur général du centre de coopération pour la Méditerranée, relevant de l’UICN, Maher Mahjoub, a relevé que les projets de conservation de la nature jouent un rôle capital dans la lutte contre les conséquences du changement climatique, ainsi que dans le renforcement de la résilience des communautés.

Les solutions fondées sur la nature, a-t-il dit, offrent des moyens naturels et efficaces permettant de s’adapter au changement climatique, en se basant sur l’économie bleue, l’agroforesterie et l’infrastructure urbaine verte, notant que l’UICN adopte une approche scientifique basée sur une méthodologie de suivi et d’évaluation des espèces et des écosystèmes selon des critères, outils et règles scientifiques.

 

Les participants à cet atelier régional ont discuté des menaces qui planent sur les zones humides et protégées et sur les littoraux, provoquant la destruction et la perte de la biodiversité. Ils ont planché, en outre, sur les moyens de développer des approches spécifiques pour une action intégrée associant les services de la biodiversité, les secteurs de l’agriculture, l’économie bleue et le tourisme durable.

Ils se sont également penchés sur les moyens et les mécanismes permettant de soutenir et de développer le travail du comité marocain de l’UICN, en vue de contribuer à l’élaboration, à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation des plans d’action et de la stratégie nationale en matière de biodiversité.