RDC : Félix Tshisekedi preside une réunion spéciale de sécurité sur la situation à Goma

Quelques membres du gouvernement Suminwa, dont le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, ministre de la défense nationale, ministre de la communication et des médias ainsi que la première ministre ont participé à une réunion spéciale de sécurité élargie, convoquée très tard dans la nuit du dimanche 26 janvier 2025 et présidée par le commandant suprême des forces armées et de la police, le président Félix Tshisekedi.

L’objectif de cette réunion était d’examiner, dans le temps et dans l’espace, les mécanismes permettant d’assurer la protection et la sécurité de la population du Nord-Kivu, confrontée à la guerre d’agression imposée par le Rwanda et son supplétif, le M23.

 

Cette rencontre, qui a également réuni des responsables militaires, a porté sur la question cruciale des vies humaines dans un pays en guerre. En outre, le Président de la République, en collaboration avec le Gouvernement, a exprimé sa solidarité envers la population de Goma et, plus largement, celle du Nord-Kivu.

 

 

 

Mboshi




Est de la RD Congo: Les partenaires internationaux contre le Rwanda

Le Rwanda serait seul dans cette guerre imposée à la République Démocratique du Congo ? Nonobstant le communiqué contesté du président de la Commission de l’Union Africaine, plusieurs autres partenaires internationaux de la République Démocratique du Congo seraient contre le Rwanda de Paul Kagame.

C’est le cas de la France où l’Élysée a annoncé, dans un communiqué, que le président Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone, séparément, avec ses homologues congolais et rwandais samedi 25 janvier.

Au président rwandais Paul Kagame, Emmanuel Macron a demandé le retrait de ses troupes du Nord-Kivu, où elles soutiennent les rebelles du M23.

« Le chef de l’État a exprimé sa très vive préoccupation quant à la situation dans le Nord-Kivu, notamment autour de Goma, et quant aux violations de l’intégrité territoriale de la RDC. Il a appelé à la fin immédiate de l’offensive du M23 et des forces rwandaises ainsi qu’au retrait de ces dernières du territoire congolais. Tout devait être fait pour la protection des populations civiles et le respect de la souveraineté congolaise », peut-on lire dans un communiqué publié sur le site de l’Élysée.

Le président français a également exhorté ses interlocuteurs à reprendre le dialogue. « Le président de la République a appelé à la reprise du dialogue au plus vite et a dit sa détermination à appuyer les efforts de paix », ajoute l’Élysée.

La Sadc ne voile pas sa face

De son côté, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a condamné, dans un communiqué, les récentes attaques du M23 contre sa mission et l’acte d’agression perpétré par ce mouvement contre la RDC.

Cette organisation sous régionale promet de poursuivre sa mission d’aider la RDC à sauvegarder son intégrité territoriale, notant par ailleurs avec inquiétude la récente attaque du groupe armé M23 contre la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en République démocratique du Congo (SAMIDRC), le mercredi 22 janvier 2025.

Pour la SADC, de telles actions portent atteinte à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à la paix et à la sécurité de la RDC et de la région de la SADC.

« La poursuite de l’expansion territoriale par le M23 ne fait qu’exacerber la situation humanitaire et sécuritaire déjà désastreuse dans l’est de la RDC, qui a fait des milliers de morts et forcé des millions de personnes dans le Nord-Kivu, en particulier des femmes, des enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées, à fuir leurs foyers », lit-on dans ce document.

La SADC encourage toutes les parties au conflit dans l’est de la RDC à respecter les termes et conditions des accords de paix existants et à s’engager dans le dialogue pour une paix, une sécurité et une stabilité durables en RDC et dans la région.

Guterres contre Kagame

De son côté, le Secrétaire général des Nations unies a explicitement dénoncé l’appui des Forces rwandaises de défense (RDF) au groupe armé M23 dans un communiqué officiel.

António Guterres a condamné de manière ferme l’offensive menée par le M23 et de ses avancées vers Goma, au Nord-Kivu, soulignant l’implication des troupes rwandaises.

« Le Secrétaire général exprime ses plus sincères condoléances aux familles des Casques bleus décédés ainsi qu’aux gouvernements sud-africain et uruguayen », indique le communiqué, tout en rendant hommage à la bravoure des soldats de la paix dans l’accomplissement de leur mandat.

António Guterres a rappelé que les attaques contre le personnel des Nations unies peuvent constituer un crime de guerre, exigeant une enquête rapide et des poursuites contre les responsables.

Le chef de l’ONU a réitéré son appel au respect de l’accord de cessez-le-feu et exhorté le M23 à cesser « immédiatement toutes actions hostiles » et à se retirer des zones occupées. Il a également demandé aux Forces rwandaises de défense de mettre fin à leur soutien au groupe armé et de se retirer du territoire congolais.

Le Secrétaire général de l’ONU a affirmé son soutien au processus de Luanda, appelant à une reprise immédiate des négociations entre les parties pour désamorcer la crise.

La situation demeure tendue autour de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu où l’armée congolaise a renforcé ses positions pour barrer la route à l’ennemi. Entre-temps, plusieurs pays appellent ses ressortissants à quitter la ville de Goma ou rester dans des périmètres sécurisées.

Bernetel Makambo




Muyaya met en garde contre le poison rwandais 

Le Ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe a organisé un special Briefing Presse, ce samedi 25 janvier 2025 dans la salle de la Presse RTNC3 à Kinshasa.

Ensemble, avec le Porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, Général-Major, Sylvain Ekenge Bomusa Efomi et le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya, ils ont développé le thème central : Situation sécuritaire dans l’Est de la RDC : évolution des opérations militaires et mobilisation générale (Tout pour la patrie).

Dans son introduction, le Porte-parole du gouvernement a souligné que la situation est grave et requiert une communication régulière pour préserver la population congolaise du poison rwandais déversé 72h.

Il a rendu hommage à un vaillant militaire qui est décédé, car il défendait la province du Nord-Kivu qu’il dirigeait comme Gouverneur militaire, le Général-Major Peter Cirimwani. Annonce faite hier au Conseil des ministres, par le Ministre de la Défense et Anciens Combattants, par la suite, le Président de la République a fait observer une minute de silence et a promis des funérailles dignes de son rang.

Il a rappelé le bombardement observé sur des sites stratégiques pour priver la ville de Goma d’eau et d’électricité ; bombardement systématique des casques bleus de la Monusco, tous ces faits sont documentés.

En deuxième lieu, le Porte-parole des FARDC a dit un mot en mémoire de l’illustre disparu :

“Nous, militaires avons signé un pacte avec la mort, car nous mourrons pour la République. C’était un brave officier dont la bravoure était sans égal. Il a échappé plusieurs à la fois, au total 24 fois. Il est tombé au champ d’honneur et ne reculait pas devant le danger. Lui, il est parti, mais le Congo reste”, a-t-il indiqué.

Le Porte-parole des FARDC est également revenu sur les circonstances ayant conduit à son décès. “Quand la situation s’est empirée du côté de Saké, le Gouverneur militaire était obligé de s’y rendre pour encourager les troupes au front et stopper l’avancée de l’ennemi. C’est alors que les snipers de l’armée rwandaise l’ont identifié et tiré sur lui. Un de ses gardes est tombé avec lui et deux autres sont blessés”, a-t-il expliqué aux professionnels des médias.

En sa qualité d’ancien Gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku a aussi rendu hommage au défunt.

“C’est avec lui qu’on a eu à défoncer les plans de l’ennemi. Il a été commandant des opérations Sokola 1 et 2. Sa bravoure est reconnue de tout le monde. Il avait le sens de l’organisation des troupes. Sa mort, au-delà de la tristesse de tous les Congolais. Cette mort doit raviver en nous une détermination de mettre définitivement un terme à cette agression, à ces rebellions qui n’ont fait que trop durer. Plus de 10 millions de morts, plus de 500 mille femmes violées et beaucoup de déplacés dans le camp. C’est trop et c’est le moment de voir le sang de Cirimwani venger tous ceux qui sont tombés pour que finalement la guerre en RDC cesse”, a insisté Paluku.

FARDC et Wazalendo déterminés

Au sujet des opérations sur le terrain, le général a souligné l’engagement des vaillants FARDC face à l’ennemi. “Le M23 est déterminé à s’emparer de Goma, mais nos vaillants FARDC et Wazalendo appuyés par Sami DRC et la Monusco, eux aussi sont déterminés à défendre bec et ongles la patrie et la ville de Goma. Et les combats se poursuivent encore sur terrain et nos troupes ont réussi à repousser les troupes du Rwanda qui a même fait sortir les chars de combat”, a-t-il annoncé.

Le Ministre Muyaya met en garde contre le poison rwandais. “Le poison du Rwanda, c’est la désinformation et les fakenews. Ils ont déversé en cascades les fakenews tendant à dire qu’un nouveau Gouverneur militaire a été nommé en remplacement du défunt. Ce qui est totalement faux. C’est vrai que le relais a été pris par le Vice-gouverneur, mais il n’est pas nommé “a souligné le ministre Patrick Muyaya M.

Il a insisté sur le fait que les efforts sont engagés pour rétablir l’électricité dans la ville de Goma pour produire de l’eau. Il a appelé la population au calme face à la tendance de semer la terreur à Goma.

À ce sujet, le Ministre Paluku, en sa qualité d’ancien Gouverneur a rappelé que ce modus operandi du Rwanda n’est pas nouveau. “Le Rwanda utilise la manipulation pour préparer le terrain à l’entrée de ses troupes. Le but est de révolter la population contre le pouvoir établi, asphyxier la population de Goma qui l’est déjà”, a mis en garde le ministre Julien Paluku.

Le Ministre de la Communication et Médias invite les congolais de tout bord, à se mobiliser et à se ranger derrière le Chef de l’État et les FARDC, mais également, à faire bon usage des réseaux sociaux et surtout à avoir un esprit critique face aux différents messages qui y circulent.

Le Quotidien




La dictature algérienne expulse les migrants vers le Niger dans des conditions inhumaines, ceux-ci protestent devant les bureaux de l’UNHCR

Des réfugiés ainsi que des demandeurs d’asile se réunissent sans cesse devant les bureaux de l’agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), dans le centre humanitaire d’Agadez, dans le nord du Niger, pour réclamer leur relocalisation vers d’autres pays, rapporte Le Monde. Au moins 31 404 migrants ont été expulsés d’Algérie vers le Niger voisin en 2024. Il s’agit d’un chiffre record selon l’ONG nigérienne Alarme Phone Sahara (APS) qui a dévoilé le traitement inhumain réservé par le régime algérien à leur encontre.

«L’accès à l’eau est limité. En ce qui concerne la nourriture, nous recevons, chaque mois, une carte alimentaire d’une valeur de 8 800 francs CFA [environ 13 euros], avec laquelle nous ne pouvons manger que dix jours si nous voulons manger à notre faim. L’électricité manque. Même l’accès à Internet est difficile. Il n’y a pas de travail, pas d’accès à la santé. Les enfants, sans éducation, ont perdu espoir. Les personnes âgées, les malades et les handicapés souffrent énormément», selon une victime qui s’est confiée au quotidien français.

Depuis 2014, des migrants irréguliers nigériens mais aussi d’autres pays africains, qui comptent aussi des femmes et des mineurs, sont fréquemment refoulés d’Algérie, point de transit vers l’Europe. Dans un précédent rapport, APS soulignait que l’Algérie avait déporté quelque 20 000 migrants, rien qu’entre janvier et août 2024. APS condamne régulièrement les expulsions de migrants dans des conditions brutales avec, dans le pire des cas, des conséquences mortelles.

En avril 2024, les autorités nigériennes ont convoqué l’ambassadeur d’Algérie pour protester contre le caractère violent de ces opérations de rapatriement et de refoulement.

Barlamane.com» avec a

gence




Les députés du Paraguay ratifient le soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara

La Chambre des Députés du Paraguay a adopté une nouvelle résolution dans laquelle elle apporte son soutien à la souveraineté du Maroc sur ses Provinces du Sud.

Dans cette résolution, adoptée la semaine dernière, les députés paraguayens réaffirment leur soutien à l’Initiative marocaine d’autonomie comme base pour concrétiser une solution pacifique, juste et conforme à la légalité internationale.

La Chambre des Députés appelle, en outre, le Gouvernement paraguayen à adopter cette même position, à travers la publication de communiqués officiels, et l’exhorte à exprimer son appui explicite à l’Initiative marocaine au sein des espaces et fora internationaux auxquels il prend part.

Il convient de souligner que la Chambre des Députés du Paraguay avait adopté, depuis l’ouverture de l’Ambassade du Maroc à Asunción en novembre 2016, sept résolutions, dont 5 expriment un soutien explicite à l’intégrité territoriale du Maroc et à sa souveraineté sur la Sahara.

La Chambre des Députés s’aligne ainsi sur la dynamique internationale impulsée par le Roi Mohammed VI en soutien au plan d’autonomie et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Cette résolution fait suite à une autre adoptée le 13 novembre dernier par le Sénat paraguayen, en appui à « l’Initiative d’Autonomie présentée par le Maroc comme base pour parvenir à une solution pacifique, juste, durable et satisfaisante pour les parties, dans le cadre du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc ».

Ainsi, les deux Chambres du Congrès National paraguayen s’accordent, d’une part, à exprimer un soutien sans équivoque à l’Initiative marocaine d’autonomie comme seule base pour toute solution à ce différend régional, dans le cadre de la souveraineté nationale du Maroc et de son intégrité territoriale, et d’autre part, appellent instamment leur gouvernement à adopter cette même position, à travers des communiqués officiels, et à y apporter un soutien explicite au sein des fora internationaux.

Hespress FR




Conseil de sécurité de l’ONU : Kinshasa devant “Amis et Ennemis” (Analyse)

La réunion du conseil de sécurité tenue en urgence le dimanche 26 janvier 2025 sur la situation sécuritaire qui prévoit dans la partie Est de la République démocratique du Congo a dévoilé les amis et les ennemis du régime de Kinshasa.

 

Désormais, le pouvoir de Kinshasa doit compter sur ses propres efforts, mais aussi s’allier aux vrais amis tant au niveau du continent qu’au niveau du monde entier.

 

 

L’ONU est désormais sous pression pour répondre aux appels pressants de Kinshasa. Reste à savoir si cette session spéciale débouchera sur des actions concrètes ou si les critiques d’inaction continueront à s’intensifier, car l’on peut bien constater de quelle manière les Nations-Unies se rebiffent dans la crise sécuritaire persistante en République Démocratique du Congo.

 

Tous les intervenants à l’unanimité ont condamné cette guerre d’agression et cette occupation rwandaise, tout en recommandant le retour du dialogue à Luanda et à Nairobi.

 

Le comble est de constater aussi qu’il n’y a eu aucune nouveauté. La rhétorique est demeurée générique, centrée sur la nécessité de continuer des pourparlers. Pendant ce temps, des vies humaines sont en perte.

 

Cependant, 3 déclarations se sont légèrement démarquées, allant dans le sens de mettre l’ONU devant ses responsabilités. Il s’agit notamment des représentants du Pakistan, de la Russie et de l’Afrique du Sud.

 

Nonobstant le fait qu’ils sont revenus sur la condamnation énergique de la violation de l’intégrité territoriale de la RDC par le Rwanda tout en exigeant le retrait du soutien au M23, ces pays ont comme les autres, déploré évidemment les conséquences humanitaires de l’escalade militaires des agresseurs.

 

Pour l’Afrique du Sud qui vient d’ailleurs de perdre 9 de ses soldats au front, l’heure n’est plus aux observations. L’ONU ne peut plus se vautrer dans l’aveuglement. Elle doit plutôt agir en tenant compte des avis de ses propres experts. La représentante de l’Afrique du Sud a interpellé le conseil de sécurité sur le fait qu’elle ne peut plus fermer les yeux sur les violations répétées des traités internationaux par Kigali.

 

De son côté, la Russie est revenue sur l’origine éconimique de l’agression rwandaise. L’une des motivations majeures demeure le pillage des ressources naturelles, a souligné le diplomate Russe. En le disant, ce dernier pointe courageusement et directement du doigt les principaux bénéficiaires de ce pillage qui est devenu la principale source financière qui alimente la guerre dans l’Est de la RDC.

 

Quant au Pakistan, il propose à l’ONU un redéploiement des casques bleus dans le Sud-Kivu ; un renforcement de son dispositif, en dotant la Monusco et ses casques bleus d’un équipement et matériel capables de faire face à l’armement sophistiqué utilisé par les forces d’agression rwandaise en vue de rééquilibrer les forces en présence.

Mais il ne fait pas se leurrer.

 

Reste à savoir si l’on peut s’attendre à une rhétorique va-t-en-guerre du Conseil de sécurité dans ses conclusions face à la dérive du Rwanda.

 

La RDC appelée à compter sur ses propres efforts

 

C’est un secret de personne. Dans cette guerre, la RDC devrait désormais compter sur ses propres forces et dans une certaine mesure celles de ses vrais alliés africains, à l’instar de l’Afrique du Sud. Alors qu’on s’attendait à ce qu’il soit virulent à la suite de la dernière escalade de Kigali et son M23 autour de Goma, le Conseil de sécurité n’est pas allé plus loin que ce qu’il a déjà déclaré par le passé. En conséquence, il n’ya donc pas eu des sanctions prises contre le Rwanda, en dépit du rapport du groupe des experts de l’ONU ainsi que l’agression récente contre les troupes de l’ONU ayant occasionné morts d’hommes et des blessés graves. Les membres du Conseil de sécurité de l’Onu ont dans l’ensemble opté pour un retour des protagonistes aux processus de Luanda et de Nairobi présentement dans l’impasse.

 

 

 

 

 

 

Mboshi




Nord-Kivu : Les FARDC assurent le contrôle de la ville de Goma (Officiel) 

Contrairement aux messages de manipulation qui circulent sur les réseaux sociaux, les FARDC tiennent l’aéroport de Goma, contrôlent la grande barrière et tous les points stratégiques du chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

 

L’armée rwandaise se trouve dans la périphérie de Goma vers Kanyamahoro, Kanyarutshinya, le Mont-Mwami.

 

« Il n’y a pas de colonnes des forces spéciales rwandaises qui ont pénétré la ville de Goma », révèle des sources militaires.

 

Victime du poison rwandais distillé à travers la ville après les tentatives d’offensives faites depuis la matinée, quelques militaires qui se sont rendus à la Monusco. Cependant, les dispositifs de défense de la ville sont bien en place et les FARDC sont plus que déterminées à défendre la patrie au prix du sacrifice suprême.

 

« La population devrait se rassurer que l’essentiel des positions stratégiques sont bien tenues dans la ville. Sa protection reste la priorité absolue des FARDC. Et en cas d’attaque de l’ennemi, elles sont prêtes à riposter vigoureusement », précisent nos sources.

 

Pour éviter le risque d’un carnage à Goma, il est nécessaire que Paul Kagame interdise à ses troupes criminelles de rentrer dans la ville de Goma.

 

Il est clair que les combats se poursuivent contre l’armée rwandaise sur plusieurs fronts. Les FARDC sont plus que déterminées à récupérer toutes les zones occupées par l’ennemi et le bouter hors du territoire national à défaut de le neutraliser.

 

 

 

 

 

 

Mboshi