Le patron de diplomatie française, Jean Noël Barrot, reçu par Félix Tshisekedi 

Alors que les combats s’intensifient dans l’Est de la République démocratique du Congo entre les forces loyalistes appuyées par les «  Wazalendo «  et les troupes rwandaises aux côtés qui se trouvent les rebelles de M23, les autorités congolaises ne ménagent aucun effort pour obtenir de la communauté internationale la pression sur le Rwanda pour se retirer du sol congolais.

C’est dans ce cadre que le Président de la République multiplie des contacts avec ses homologues. La dernière rencontre en date c’est celle qu’il a eu hier à la cité de l’Union africaine avec l’émissaire de Emmanuel Macron, Président français. Il s’agit de Jean Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères et de l’Europe avec qui il a évoqué la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est de la RDC.

Au sortir de cet entretien, le diplomate français n’a pas voulu s’exprimer à la presse. Mais selon un communiqué de la cellule de communication de la Présidence de la République, au cours de cet échange de plus d’une heure, le président Tshisekedi a expliqué à son hôte la situation actuelle que vit le pays, marquée par un pillage des ressources naturelles et des massacres et autres violations massives des droits de l’homme.

Félix Tshisekedi a réitéré ses regrets à la suite des incidents malheureux survenus à l’ambassade de France au cours de la manifestation pacifique organisée le 28 janvier dernier à Kinshasa. Cette première visite du patron de la diplomatie française à Kinshasa fait suite à une série des communications téléphoniques entre les Présidents Félix Tshisekedi et Emmanuel Macron dans le cadre de la résolution de la crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Membre permanent du conseil de sécurité des Nations unies et un des partenaires privilégiés de la RDC, la France s’est toujours montrée très critique vis-à-vis du Rwanda à cause de la présence de ses troupes sur le sol congolais. Toutefois, aucune sanction n’a été jusque-là été prise par la France contre le régime de Paul Kagame quant à ce. Dans ses multiples déclarations, Emmanuel Macron a toujours appelé au respect de l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo.

RSK




Crise humanitaire et des droits de l’homme à Goma, « tombée » aux mains du M23

Alors que les rebelles du M23 et l’armée rwandaise prennent progressivement possession de Goma, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), plusieurs hauts responsables de l’ONU ont tiré, mardi, la sonnette d’alarme face à la crise humanitaire et des droits de l’homme qui se profile dans la métropole, où les camps de la Mission de l’ONU font office de dernier refuge. C’est ce que renseigne une note de l’ONU Info à congocroissance.

L’armée régulière de la RDC et le groupe armé Wazalendo, qui la soutient, perdent du terrain à Goma, où le M23 et les forces rwandaise ont pris le contrôle, au cours des dernières heures, de plusieurs secteurs clés du chef-lieu du Nord-Kivu.

« À notre connaissance, les forces du M23 contrôlent l’aéroport et il existe un risque réel d’effondrement de l’ordre public dans la ville, compte tenu de la prolifération des armes », a notamment déclaré le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, lors d’un point de presse à New York.

Dujarric a également indiqué avoir eu connaissance de pillages dans la métropole, alors que le personnel non essentiel de l’ONU stationné à Goma a été temporairement relocalisé.

Diplomatie par téléphone

Dans ce contexte, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, s’est entretenu séparément par téléphone, mardi matin, avec le Président de la RDC, Félix Tshisekedi, et son homologue rwandais, Paul Kagame.

« Ils ont évidemment évoqué la situation actuelle dans l’est de la République démocratique du Congo », a signalé M. Dujarric.

Durant l’entretien du chef de l’ONU avec le Président Kagame, « l’accent a été mis sur la nécessité de protéger les civils dans la région », a précisé le porte-parole.

 

« Crise des droits humains » à Goma

De son côté, le chef des droits de l’homme de l’ONU a mis en garde contre la « crise des droits humains » en cours à Goma.

« Les civils sont confrontés à des risques graves, notamment en raison de l’utilisation d’armes explosives telles que des mortiers et de l’artillerie lourde dans des zones densément peuplées », a averti Volker Türk, dans une déclaration à la presse. Il a notamment signalé que des tirs d’obus avaient touché au moins deux sites abritant des personnes déplacées.

Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme a également souligné le risque d’une détérioration générale de l’ordre public à Goma après l’évasion, lundi, d’environ 4.763 prisonniers de la prison de Muzenze, l’établissement pénitentiaire le plus important de la ville.

Il s’est dit très préoccupé par la situation des défenseurs des droits humains, des journalistes et d’autres acteurs de la société civile à Goma et a demandé que leur sécurité soit assurée.

Türk a également mis en garde contre un risque accru de violences sexuelles et de genre, ainsi qu’une montée des appels à la haine sur des bases ethniques, notamment contre des personnes « perçues comme appartenant à la communauté tutsie ou considérées comme des traîtres ».

 

La MONUSCO, dernier refuge

Dans ce contexte, la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) a accueilli ces derniers jours un grand nombre de personnes cherchant  refuge.

Parmi eux, il y a notamment des éléments armés ayant rendu les armes, a indiqué la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général chargée de la protection et des opérations de la MONUSCO, Vivian van de Perre, lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur la situation en RDC.

Mme van de Perre, qui s’exprimait par visioconférence depuis Goma, a noté que les bases de la MONUSCO ne sont pas en mesure d’accueillir un tel nombre de personnes.

Elle a notamment expliqué que le bataillon uruguayen de la Mission s’est retrouvé avec environ 1.200 soldats de la RDC et leur équipement à l’intérieur de son camp, et plus d’un millier d’autres devant ses portes.

 

Les capacités de la Mission mises à rude épreuve

Selon la Représentante spéciale adjointe, cet afflux met à rude épreuve les ressources de la MONUSCO, d’autant plus que les réservoirs d’eau ont été endommagés pendant les combats.

Plusieurs bases de la Mission ont été visées par des obus de mortier et des balles au cours des trois derniers jours, a ajouté Mme van de Perre.

 

Problèmes d’approvisionnement

Les combats de la semaine dernière ont également gravement entravé les convois d’approvisionnement de la MONUSCO, a-t-elle poursuivi.

De nombreux Casques bleus de la Mission sont désormais à court d’équipements essentiels, en particulier d’eau, de nourriture, de fournitures médicales et de sang, a précisé la Représentante spéciale adjointe.

Dans certains camps, les pénuries de carburant ont rendu les générateurs inutilisables, affectant le matériel de communication.

 

Abris de civils

Mme van de Perre a par ailleurs déclaré qu’un nombre important de civils a cherché refuge dans les camps de la MONUSCO.

Ces derniers sont en manque de nourriture, d’eau et de soins médicaux, a-t-elle précisé.

L’entrepôt de la MONUSCO à l’aéroport a été pillé, de même que le palais de justice de Goma, a ajouté la responsable, avant de confirmer que le M23 et les forces rwandaise ont bel et bien pris le contrôle de l’aéroport international de Goma.

 

Le personnel du PAM prêt à agir

« Nous pensons que Goma est tombée », a quant à elle déclaré la porte-parole du PAM en RDC, Shelley Thakral, dans un entretien avec ONU Info.

La porte-parole a indiqué que le personnel essentiel du PAM demeure sur le terrain, mais ne pourra reprendre ses opérations d’aide que lorsque la situation sécuritaire se sera améliorée.

La principale préoccupation de l’agence est la pénurie alimentaire, liée notamment aux risques de hausse des prix de la nourriture.

Mme Thakral a rappelé que, pour les résidents de Goma pris au piège par les combats, les évènements des derniers jours viennent s’ajouter aux nombreux autres défis d’une région confrontée en permanence à des crises sanitaires telles qu’Ebola et la variole, mais également à l’insécurité alimentaire.

« Leur résilience va être mise à l’épreuve encore davantage au cours des prochaines 24 heures », a-t-elle mis en garde.

« Ils vont devoir rassembler toute leur énergie et toutes leurs réserves », a indiqué la porte-parole du PAM en RDC.

 

Un nombre de déplacés difficile à estimer

Avant même la flambée de violence récente, Mme Thakral a rappelé que plus de 5 millions de personnes avaient été déplacées dans les trois régions de l’est de la RDC que sont l’Ituri, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu.

« Nous n’avons toujours pas de chiffres concernant ce nouvel exode », a-t-elle reconnu.

« Au cours des deux derniers jours, certains ont pu fuir chez des proches ou passer la frontière avec le Rwanda, d’autres ont pu tenter de joindre des zones du Nord et du Sud-Kivu jugées plus sûres », a expliqué  la porte-parole, qui s’exprimait par visioconférence depuis Kinshasa.

 

La tension monte dans la capitale

« Nous sommes nous-même confinés, car Kinshasa est également en proie, aujourd’hui, à des troubles », a par ailleurs rapporté Mme Thakral.

Selon la porte-parole du PAM, la capitale du pays a été le théâtre, mardi, de nombreuses scènes de pillages, y compris dans des supermarchés, et plusieurs ambassades ont été incendiées.

« Il y a beaucoup de tension dans les rues », a-t-elle rapporté.

De son côté, le porte-parole du Secrétaire général a indiqué que des manifestations violentes ont eu lieu à Kinshasa sur la situation actuelle en RDC.

« Les manifestants ont incendié les locaux de l’ONU, aussi bien ceux des forces de maintien de la paix que dans certaines de nos agences », a-t-il déploré.

Prince Yassa




Judith Suminwa, Denise Nyakeru, …font un don de sang pour soigner les militaires et les civils blessés au front Est

Dans le cadre de l’opération “Don de sang pour nos héros”, la Cheffe du Gouvernement central, Judith Suminwa Tuluka et la Première dame de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi, ont fait don de leur sang ce jeudi, pour soigner les militaires et les civils blessés lors des combats contre l’agression menée par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23, dans la partie Est de la RDC.

Solidarité aux patriotes blessés par les balles de l’ennemi

Cette campagne organisée dans l’enceinte du Palais du peuple, à l’initiative du Ministre de la santé, Hygiène et Prévoyance sociale, Docteur Samuel Roger Kamba, vise à recolter près de 5.000 poches de sang afin de transfuser au besoin les militaires, les patriotes Wazalendo et la population civile victime des attaques des forces rwandaises et du M23.

Pour le Ministre de la Santé, Docteur Roger Kamba, donner son sang, c’est donner la vie. Donner son sang, c’est un acte patriotique.

L’engagement individuel dans l’effort de guerre s’impose

Pour la Première Ministre, l’heure est plus que jamais à la mobilisation pour secourir les populations meurtries.

“Je pense qu’en ce moment de guerre dans notre pays, tous les Congolais et Congolaises doivent être mobilisés pour d’une manière ou d’une autre aider le pays, aider nos compatriotes qui sont à l’Est. Et donc pour moi, le fait de venir faire un don de sang, c’est une manière aussi de contribuer à soulager les souffrances de nos compatriotes à l’Est, que ça soit au niveau de nos FARDC, les Wazalendo ou de la population civile”, a déclaré la Cheffe du Gouvernement.

Saisissant l’occasion, la Première Ministre a lancé un appel vibrant à tous les Congolais, à lui emboîter le pas pour le succès de cette opération salutaire.

” J’en appelle à toute la population de Kinshasa de venir pour faire ce don de sang. Nous avons besoin d’au moins 5.000 poches de sang comme l’a dit le Ministre de la Santé. Et tout Congolais qui a vraiment cet esprit de solidarité, est appelé à venir faire ce don là pour nos compatriotes à l’Est”, a insisté la patronne de l’Exécutif central.

Les dispositions sanitaires strictes sont prises

L’opération sur place se déroule dans le respect de règles d’hygiène en vigueur, rassure la Première Ministre : “Il n’y a pas à hésiter, c’est quelque chose de simple et pas compliqué. Je pense qu’on le fait dans de bonne conditions sanitaires. La Première dame était là, moi-même et le Ministre de la santé. Il n’y aucun risque, ça se fait dans de bonnes conditions sanitaires”, a assuré Judith Suminwa Tuluka.

Restons Unis pour vaincre nos ennemis

L’effort de guerre, c’est aussi poser des actes de solidarité pour soutenir ceux qui, au péril de leur vie, ont accepté de se battre contre les ennemis de la RDC au Nord-Kivu afin de restaurer notre intégrité territoriale. Le Gouvernement Suminwa, conformément aux directives du Président de la République, Commandant suprême des Forces armées, rassure sur les efforts consentis pour le retour d’une paix durable dans l’Est du pays.

Le Quotidien




L’UNICEF a besoin de 22 millions de dollars pour assister d’urgence 282.000 enfants dans l’est de la RDC

Le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) est gravement préoccupé par la détérioration rapide de la situation humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo résultant de l’intensification récente du conflit et de l’augmentation du nombre de personnes déplacées.

Les violences dans le Nord et le Sud-Kivu ont entraîné le déplacement de 658.000 personnes supplémentaires ces trois derniers mois, parmi lesquelles 282.000 enfants.

Selon l’UNICEF l’intensification des combats à Goma, capitale provinciale du Nord Kivu, a contraint des milliers de personnes à fuir à nouveau, quittant les camps de déplacés pour chercher refuge dans d’autres quartiers de la ville. Ces déplacements répétés témoignent de l’instabilité persistante dans la région.

« La situation à Goma s’est considérablement détériorée, aggravant une crise humanitaire déjà alarmante », a déclaré Jean-François Basse, Représentant intérimaire de l’UNICEF en RDC. « Les populations civiles, épuisées par les événements traumatisants souffrent de la faim, de la soif et sont épuisés. Les familles privées d’accès à l’eau, à l’électricité et à l’internet, se réfugient où elles le peuvent pour échapper aux violences », a-t-il ajouté.

Les principaux risques pour les enfants sont actuellement liés à la santé et à la protection. Les conditions de vie précaires dans les camps, caractérisées par la promiscuité et l’insalubrité, exposent les enfants à un risque élevé de maladies telles que le choléra, la rougeole et la variole. La peur des affrontements et la saturation des structures de santé incitent les parents à hésiter à conduire leurs enfants à l’hôpital.

L’UNICEF a reçu des rapports signalant une hausse alarmante du nombre d’enfants séparés de leur famille ou non accompagnés, les exposant à un risque accru d’enlèvement, de recrutement forcé et de violences sexuelles.

L’UNICEF lance un appel de fonds de 22 millions de dollars pour répondre aux besoins humanitaires urgents, notamment en matière d’accès à l’eau potable, d’installations sanitaires adéquates, de médicaments, de fournitures médicales, de traitements pour les enfants souffrant de malnutrition sévère et de services de protection de l’enfant.

« Nous appelons les parties au conflit à mettre un terme aux violences qui exacerbent les souffrances des enfants et aggravent les conditions humanitaires déjà épouvantables », a ajouté M. Basse.

Prince Yassa




L’ONUSIDA se félicite de la décision du Secrétaire d’État américain de continuer à bénéficier d’un traitement vital du VIH

Le Secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, a approuvé une « renonciation humanitaire d’urgence », qui permettra aux personnes de continuer à accéder au traitement du VIH financé par les États-Unis dans 55 pays à travers le monde.

Plus de 20 millions de personnes vivant avec le VIH, représentant les deux tiers de toutes les personnes vivant avec le VIH dans le monde, bénéficient directement d’un traitement, sont directement soutenues par le Plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), la principale initiative mondiale sur le VIH.

« L’ONUSIDA se félicite de cette renonciation du gouvernement américain qui garantit que des millions de personnes vivant avec le VIH peuvent continuer à recevoir des médicaments vitaux contre le VIH pendant l’évaluation de l’aide au développement étranger des États-Unis », a déclaré la directrice exécutive d’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Cette décision d’urgence reconnaît le rôle crucial du PEPFAR dans la lutte contre le sida et rétablit l’espoir pour les personnes vivant avec le VIH», a-t-elle ajouté.

Ces derniers jours, le Département d’État des États-Unis a annoncé une pause de financement immédiate de 90 jours pour toute l’aide étrangère, y compris pour le financement et les services soutenus par le PEPFAR. Le décret annonçant une « pause de 90 jours d’aide au développement des États-Unis pour l’évaluation de l’efficacité et de la cohérence des programmes avec la politique étrangère des États-Unis » a été l’une des premières grandes décisions de politique étrangère de la nouvelle administration. Cette dérogation approuve la poursuite ou la reprise de l’« aide humanitaire vitale » qui s’applique aux médicaments de base qui sauvent des vies et aux services médicaux, y compris le traitement du VIH, ainsi qu’aux fournitures nécessaires à la fourniture d’une telle assistance.

L’ONUSIDA poursuivra ses efforts pour faire en sorte que toutes les personnes vivant avec le VIH ou touchées par le VIH soient servies et que d’autres composantes essentielles des efforts vitaux du PEPFAR, y compris la prestation de services et les services de prévention, de soins et de soutien en faveur des orphelins et des enfants vulnérables, soient poursuivis.

ONUSIDA joue un rôle essentiel pour mobiliser et réunir des partenaires, des gouvernements et des communautés du monde entier au niveau des pays afin d’évaluer et d’atténuer l’impact de la pause sur la continuité des services essentiels de lutte contre le VIH.

Le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA a encouragé le leadership du gouvernement américain dans la lutte mondiale contre le VIH pour atteindre l’objectif commun de mettre fin au SIDA.

Pri

nce Yassa




Mobilisons-nous !

Face à la détérioration de la situation sécuritaire dans la partie Est du pays, notamment à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a prononcé mercredi 30 janvier, tard la soirée, un discours à la Nation, diffusé par la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC).

A cette occasion, non seulement que le n°1 Congolais a promis une riposte vigoureuse, pour défendre l’intégrité territoriale de la RDC, « Félix » a également souligné l’importance de la mobilisation des Forces armées de la RDC (FARDC), décrites comme des forces de courage et de patriotisme, exhortant, par la même occasion, les Congolais à se mobiliser comme un seul Homme pour défendre la souveraineté de leur Nation.

Le Président de la République n’a donc pas fait de la dentelle. Il a annoncé qu’une riposte vigoureuse et coordonnée contre ces terroristes et leurs parrains est en cours. Nos vaillantes forces armées de la RDC, symbole de courage et de patriotisme, sont pleinement mobilisées, prêtes à défendre chaque centimètre de notre territoire.

Cette prise de position de Félix Tshisekedi devrait mettre du baume dans les cœurs des Congolais qui ne peuvent, c’est moi qui le dis, ne plus compter sur la volonté de la communauté internationale. Celle qui ne veut pas voir la RDC aspirer à ses meilleurs avenirs et bénéficier d’innombrables richesses que Dieu a « léguées » à ce Pays, un grand, au cœur du continent africain.

A la suite de ce qui s’étale désormais, du reste au grand jour comme un complot international contre la République Démocratique du Congo, il s’avère impérieux pour le gotha congolais de se souder, de se tisser des liens nationalistes et des relents belliqueuses pour faire tous échec à ce plan de la communauté internationale.

Les politiques, les couches sociales, étudiants, enseignants, les désœuvrés et autres braillards de la Plèbe ont donc tout intérêt à se ranger derrière les idéaux du Chef de l’Etat qui n’a pas mâcher ses mots pour mâter cette agression dans les jours qui suivent.

Il est donc impérieux de mettre tout de côté, la population de Goma devant résister face à l’offensive des rebelles, en faisant preuve de courage et de vigilance, d’appeler à l’unissons pour bouter hors du territoire national, cette hargne du Rwanda qui ne jure que de continuer à faire main basse sur les ressources de la RDC, en se cachant derrière des pseudo-rebelles. Ceux-ci sont, en réalité, que les porte-étendards de charognards économico-financiers internationaux.

Mobilisons-nous donc !

W.K.