Rappel du Gouverneur K’ambulu à Kinshasa : La Vice-ministre de l’intérieur Eugénie Tshiela apaise les esprits

La Vice-ministre de l’intérieur et décentralisation Eugénie Tshiela Kamba appelle la population du Kasaï-Central à l’apaisement suite au rappel à Kinshasa du Gouverneur de province Joseph-Moïse K’ambulu N’Konko par le Vice-premier ministre, Ministre de l’intérieur Jacquemain Shabani.

 

Dans une sortie médiatique faite ce samedi 04 janvier 2025, la deuxième personnalité de la territoriale en République Démocratique du Congo souligne que ce rappel n’est pas synonyme de son départ de la tête de l’exécutif provincial.

 

” J’appelle la population à l’apaisement suite au communiqué de la marche de soutien qui est démocratique. Ne vous enflammez pas, continuez à faire confiance au garant de la nation, chef de l’État, son excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et à sa détermination pour la réalisation de sa vision. L’appel à consultation du Gouverneur Moïse K’ambulu ne veut pas dire rappel à la fin de la fonction du Gouverneur mais plutôt une rencontre entre l’autorité de tutelle et le Gouverneur pour la bonne marche de la chose publique au Kasaï-Central”, a dit la Ministre Eugénie Tshiela Kamba.

 

Pour rappel, le Gouverneur de province Joseph-Moïse K’ambulu N’Konko est rappelé à Kinshasa par le VPM de l’intérieur pour consultation. Si les motifs de cette convocation demeurent inconnus, différentes couches de la population Centre Kasaïenne estiment que cela est lié aux propos tenus par le Gouverneur lors du séjour du chef de l’État à Kananga.

 

 

Fabrice Kabamba




“Que ceux qui prennent le taiseux pour un muet et donnent le lion au repos pour mort se détrompent donc “, Raymond Tshibanda parlant de Joseph Kabila

Dans un message d’interpellation et d’appel au devoir publié ce samedi 4 janvier en marge de la journée commemorative des martyrs de l’independance, le chef de la cellule de crise du Font Commun pour le Congo, appelle les sympathisants encore restés fidèles à Jospeh Kabila, à braver la peur, et de se dresser résolument contre la “dictature”.

 

“Pour être dignes de nos Martyrs de l’Indépendance, face à cette situation inacceptable, notre devoir est de faire, de chaque foyer de chaque quartier et de chaque village de notre pays, une cellule active de la résistance; d’arrêter d’applaudir ceux qui, tous les jours, briment nos libertés et se moquent éperdument de notre croissante précarité; de ne plus succomber au pouvoir de séduction des illusionnistes et vendeurs de vent qui abreuvent notre peuple de promesses non tenues et débitent des belles paroles à longueur d’années, alors que leur comportement quotidien témoigne d’une méconnaissance totale de La Parole, garantie de bonne gouvernance ” a écrit Raymond Tshibanda.

 

L’ancien ministre des Affaires étrangères averti les adversaires de leur chef de file, Joseph Kabila tout en rappelant un extrait du discours prononcé par ce dernier en janvier 2019 qui avait fait savoir qu’il ne prenait pas sa retraite politique mais plutôt un congé sabbatique.

“Que ceux qui prennent le taiseux pour un muet et donnent le lion au repos pour mort se détrompent donc “, indique Raymond Tshibanda au sujet de l’ancien président Joseph Kabila.

 

*Loup solitaire*




RDC: Cinquante-sept (57) bandits urbains ont été transférés ce samedi à la prison de haute sécurité d’Angenga à l’Equateur

Récemment interpelés dans le cadre d’une opération de traque des inciviques dénommée “Ndobo”, cinquante-sept (57) bandits urbains communément appelés”kulunas” ont été transférés ce samedi 4 janvier à la prison de haute sécurité d’Angenga, dans la province de l’Équateur. Ces criminels qui ont été condamnés vont y purger leurs peines.

Présent lors de ce transfèrement, le ministre d’Etat à la justice a averti les parents que tout enfant qui sera arrêté comme bandit urbain ne sera plus revu puisque selon Constant Mutamba, la peine de mort sera bel et bien exécutée

“Je dois mettre fin au système kuluna ici. Comme je l’avais promis, je mettrai fin à ce phénomène. Vous savez où est-ce qu’on vous amène ? On vous amène à Angenga.” a lancé sur un ton ferme, Constant Mutamba.

Sachez que près de deux mille (2000) bandits urbains “kulunas” sont tombés dans le filet de la police depuis le lancement de l’opération “Ndobo”.

 

Loup solitaire




Religion : Un pasteur associé démissionne de ses fonctions de l’église Baruti Tabernacle 

Encore une démission enregistrée à l’église Baruti Tabernacle quelques mois après le décès de son initiateur. Il s’agit du pasteur associé Paul Ndembo.

Ce dernier a déposé sa lettre de démission le vendredi 3 janvier. Il fustige une gestion non convaincante de l’eglise par le pasteur responsable Carlos Baruti.

Le pasteur Paul Ndembo denonce en même temps l’intégration de la politique dans leur église, le manque de confiance entre dirigeants ainsi que le libertinage du pasteur titulaire.

 

Sachez le désormais ex pasteur associé de l’église Baruti Tabernacle occupait ce poste depuis 2017 au côté du feu pasteur Baruti.

 

Loup solitaire




Kongo Central : Publication de 10 personnalités influentes de la province, Le Blanc Kongo Mfumu Ntoto rejette en bloc ce chiffon de sondage

Kongo Mutombo Tito, affectueusement appelé Le Blanc Kongo Mfumu Ntoto, acteur politique et opérateur culturel de la province du Kongo Central est sorti de son silence. Ce leader de la jeunesse a réagi concernant la publication de 10 personnalités influentes de la province, résultat du sondage d’un média proche de la cellule de communication du gouvernorat du Kongo Central.

 

N’ayant pas retrouvé le nom de la première ministre Judith Suminwa Tuluka sur la liste des 10 personnalités influentes de la province du Kongo Central, Le Blanc Kongo Mfumu Ntoto, un leader très populaire de la province a rejeté en bloc ce chiffon de sondage qu’il qualifie de “R.I.P”, attendez, Retour Interdit au Pays.

 

Pour cette autorité morale du groupe d’appui Makuku Matatu, ce fameux sondage a pour but de diviser la province qui a retrouvé son calme et sa paix. Ce cadre de l’Afdc de Bahati Lukwebo pense que dans ce sondage et sur cette liste, la première ministre Judith Suminwa Tuluka étant une femme politique et personnalité acceptée à travers le monde, devrait se figurer en première place. Car, c’est une femme qui fait la fierté de Ne Kongo dans le monde.

 

Le Blanc Kongo Mfumu Ntoto, très influent par ses actions caritatives s’étonne que même lui est écarté au niveau des jeunes leaders de la province du Kongo Central.

 

Ce défenseur du régime piloté par le Gouverneur Grâce Bilolo, s’insurge contre les communicateurs inexpérimentés qui sont au gouvernorat, sans éthique qui alimentent la polémique pour déstabiliser la province, alors que le Kongo Central actuellement a retrouvé sa cohésion grâce au savoir faire de son Gouverneur Grâce Masuangi Bilolo.

 

Il est monté au créneau pour décourager cette attitude qui a une allure de la flatterie. Il appelle la population du Kongo Central de partout à soutenir la première femme influente de la province, en la personne de Judith Suminwa Tuluka, première femme à occuper le poste de la première ministre en République démocratique du Congo.

 

Le Blanc Kongo Mfumu Ntoto soutient que les communicateurs qui ont travaillé avec l’ancien gouverneur de province Guy Bandu et repêchés par l’actuel jeune Gouverneur Grace Bilolo sont à la base de ce désordre pour déranger la cohésion provinciale retrouvée difficilement par le patron de l’exécutif provincial. Il appelle donc à la vigilance afin de sauvegarder les acquis du développement de la province chère à Simon Kimbangu et Kasa-Vubu.

 

L’autorité morale du groupe d’appui Makuku Matatu conclu que les auteurs de cette publication sont des ignorants, mal intentionnés à la base de vouloir chercher à faire reculer la province du Kongo Central, en créant des mécontentements au sein de l’opinion et en divisant les personnalités qui travaillent jour et nuit pour l’avancement du Kongo Central.

 

 

Jonsard Mikanda




Ce samedi à Dar-Es-Salaam : Place au jeu, Lamine s’explique…

C’est le moment de rabattre toutes ses cartes pour sortir le grand jeu ce samedi 4 janvier à Dar-Es-Salaam à l’occasion de la 4ème étape des groupes de la Ligue des Champions. Ce défi face à Young Africans se doit d’être relevé avec réalisme et une rigueur extrême dans les deux surfaces.

Dans la salle de presse du Stade Benjamin William Mkapa, l’entraîneur Lamine Ndiaye s’est penché sur les éléments entourant ce match. La récupération physique, l’état d’esprit du groupe, l’importance de ce match et l’attachement des supporters à leur club.

“Prêt à en découdre”

Nous nous sommes bien préparés. Nous avons eu le temps de nous remettre de nos déboires du match aller. Quand nous les recevions, nous venions d’un long voyage. Nous étions au bout du rouleau.

Nous nous sommes bien remis pour faire un bon match ici. Ça fait deux saisons, le temps est passé. C’est le même état d’esprit, d’autres ambitions. Eux non plus [Yanga] ne sont pas au mieux, ce qui fait que ça sera un match très difficile et très disputé. Ils ont changé d’entraîneur,… ça sera équilibré.

Chacun fait comme il a envie, comme il le perçoit. Nous avions des joueurs qui disputaient le match des éliminatoires CHAN, d’autres, blessés, ont profité pour se refaire une santé. L’essentiel reste de faire un bon match.

Quand nous nous sommes qualifiés en phase de poules, nous n’avons pas fait de match officiel. Il n’y a pas une façon d’écrire ni de définir la préparation d’un match.

“Force du public et qualité du groupe”

Demain, c’est un autre jour, un autre match. Les supporters que ça soit à Lubumbashi ou ici, c’est la même chose. Quand tu concèdes un but à 10 ou 20 secondes de la fin du match, tout le monde était déçu. Les joueurs et même les fanatiques, mais c’est le football.

Ce n’est pas encore fini. Ce match n’est pas décisif mais important. Il reste trois matchs. Les supporters sont toujours derrière l’équipe. Ils ont encouragé les joueurs et le staff, ils sont venus aux entraînements.

Nous avons de la qualité dans l’équipe et si nous retrouvons nos forces, nous pouvons embêter cette équipe de Young Africans.




Un week-end à forts enjeux pour Belouizdad en quête de revanche contre Al Ahly  

L’équipe algérienne du CR Belouizdad est déterminée à prendre sa revanche contre le tenant du titre Al Ahly.

Les batailles s’annoncent intenses dans les quatre groupes. Les équipes se préparent à des rencontres décisives qui pourraient façonner leur destin dans la compétition.

L’un des chocs les plus attendus concerne l’affiche opposant le CR Belouizdad à Al Ahly. Battu 6-1 au match aller au Caire (le plus lourd score jusqu’ici dans le tournoi), les algériens tenteront de prendre leur revanche après ce revers humiliant.

Pendant ce temps, les champions de Tanzanie, Young Africans accueilleront le TP Mazembe dans une rencontre électrique à Dar-es-Salaam. Les deux équipes ont absolument besoin de points pour poursuivre leur aventure dans la campagne.

Une bataille féroce attend le Raja à Casablanca dans le groupe B face aux Mamelodi Sundowns, l’ogre sud-africain tandis que les FAR de Rabat et Maniema Union s’affronteront au Maroc, avec l’ambition d’établir leur domination dans un groupe très disputé.

Al Hilal Omdurman leader du groupe A, défie le MC Alger, classé deuxième dans ce qui promet également d’être une rencontre palpitante.

Voici un aperçu des duels groupe par groupe.

Groupe A : Al Hilal domine, ses adversaires veulent rattraper leur retard

Al Hilal Omdurman, en tête du groupe A avec neuf points, cherchera à maintenir son sans-faute face au MC Alger, qui est à quatre points. Pendant ce temps, le TP Mazembe, classé troisième aura une chaude explication avec les Young Africans, derniers de la poule. Mazembe, avec seulement deux points, espère décrocher une première victoire, tandis que les Young Africans chercheront à relancer leur campagne. Les Tanzaniens ont connu des difficultés mais seront encouragés par l’avantage du terrain contre Mazembe.

Groupe B : Les FAR de Rabat dans une bataille serrée

Les FAR de Rabat et les Mamelodi Sundowns se partagent la première place avec cinq points chacun dans le groupe B. Les FAR de Rabat reçoivent Maniema Union, qui occupe la troisième place avec trois points, dans un match qui pourrait remodeler le classement. Pendant ce temps, le Raja Casablanca, dernier avec un seul point, affrontera les Mamelodi Sundowns dans une rencontre difficile. Ayant affiché des difficultés sur le plan offensif avec notamment l’absence de buts lors de ses deux derniers matches, le Raja a absolument besoin d’un résultat positif pour rester dans la course.

Groupe C : Al Ahly veut creuser l’écart

Al Ahly se rendra chez le CR Belouizdad après sa large victoire 6-1 lors du match aller. Les géants égyptiens sont en tête du groupe C avec sept points, tandis que Belouizdad, avec trois points, a besoin d’une victoire pour garder ses espoirs en vie. Les Orlando Pirates, en deuxième position, reçoivent le Stade d’Abidjan, qui est coincé au bas du classement avec un point. Les Pirates espèrent consolider leur position dans la course aux phases à élimination directe.

Groupe D : L’Espérance en tête

L’Espérance de Tunis est confortablement installée en tête du groupe D avec sept points et se rendra sur le terrain du Pyramids FC, deuxième, qui compte quatre points. Pendant ce temps, la Sagrada Esperança et le Djoliba AC s’affrontent en bas du groupe. Chacune des deux équipes vise première victoire pour raviver l’espoir de se qualifier.

Calendrier

Vendredi 3 janvier 2025

19h00 : CR Belouizdad (ALG) contre Al Ahly (EGY)

Samedi 4 janvier 2025

13h00 : Young Africans (TAN) contre TP Mazembe (RDC)

16h00 : Orlando Pirates (RSA) contre Stade d’Abidjan (CIV)

19h00 : FAR Rabat (MAR) contre Maniema Union (RDC)

19h00 : Raja Casablanca (MAR) contre Mamelodi Sundowns (RSA)

Dimanche 5 janvier 2025

16h00 : Pyramids FC (EGY) contre Espérance Tunis (TUN)

16h00 : Sagrada Esperança (ANG) contre Djoliba AC (MLI)

19h00 : Al Hilal Omdurman (SUD) contre MC Alger (ALG)




Wang Yi zappe la Rdc et se rendra en Namibie, en République du Congo, au Tchad et au Nigeria

Le fait pour M. Wang Yi de zapper la Rdc au profit de la Namibie, de la République du Congo, le Tchad et le Nigeria, est-ce une simple coïncidence du calendrier, ou une façon pour Pékin de faire comprendre à son partenaire la nécessité de redoubler les efforts pour la protection des Chinois et de leurs investissements en Rdc ? La dernière arrestation de 17 Chinois accusés d’exploitation illégale des minerais dans le Sud-Kivu et le meurtre de 2 Chinois à Mwene-Ditu étant encore dans la mémoire collective.

Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères, se rendra en Namibie, en République du Congo, au Tchad et au Nigeria du 5 au 11 janvier, perpétuant ainsi une tradition de 35 années consécutives selon laquelle le premier déplacement à l’étranger du chef de la diplomatie chinoise soit effectué en Afrique au début de l’année, a annoncé vendredi Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

La visite de M. Wang, également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a pour objectif de promouvoir la mise en œuvre des résultats du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), de renforcer la coopération pratique dans divers domaines, et de favoriser un développement durable et approfondi des relations sino-africaines, a précisé Mme Mao lors d’une conférence de presse.

Lors du Sommet de Beijing du FCSA tenu l’année dernière, le président chinois, Xi Jinping, a proposé que les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays africains ayant des relations diplomatiques avec la Chine soient été élevées au niveau de relations stratégiques. Par ailleurs, la caractérisation générale des relations sino-africaines a, quant à elle, été élevée au rang d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle.

Le président Xi a également proposé que la Chine et l’Afrique doivent conjointement faire progresser la modernisation caractérisée par six propositions majeures, et a promis que la Chine travaillerait avec l’Afrique pour prendre les dix actions de partenariat pour la modernisation, qui ont trouvé des échos chaleureux de la part de la partie africaine, a ajouté la porte-parole.




Les MAE allemand et français, en visite en Syrie, s’engagent à soutenir une “transition pacifique”  

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, et son homologue français, Jean-Noël Barrot, sont arrivés à Damas vendredi pour des entretiens de haut niveau avec l’administration intérimaire syrienne, dirigée par Ahmed al-Charaa.

Il s’agit de l’une des visites diplomatiques occidentales les plus importantes depuis la chute du gouvernement précédent.

Dans des propos rapportés par des médias locaux tels que Al-Watan Online et Syria TV, Mme Baerbock a déclaré que l’Union européenne voyait un potentiel pour “une nouvelle relation politique avec la Syrie”, soulignant que les Syriens avaient maintenant “l’opportunité de reprendre le destin de leur pays après la douloureuse ère Assad”.

Elle a ajouté que son pays souhaitait soutenir la nouvelle administration dans la réalisation d’une “transition globale et pacifique du pouvoir” et aider à la reconstruction.

M. Barrot, pour sa part, a souligné l’engagement de la France à soutenir la Syrie sur la voie de la stabilité. Notre objectif est de favoriser une transition pacifique qui profite à la fois au peuple syrien et à la sécurité dans la région, a-t-il dit.

Les deux responsables doivent rencontrer M. Charaa, chef du groupe Hayat Tahrir al-Cham.

Depuis le 8 décembre, plusieurs délégations diplomatiques arabes et occidentales, dont des Américains, se sont rendues en Syrie et ont rencontré les nouvelles autorités.




La Rdc doit changer son modèle économique qui a montré ses limites en migrant vers le secteur de l’agro-industrie (Julien Paluku)    

Ce vendredi au cours d’une conférence-débat en marge de la 46e édition foraine de la Foire Internationale du Congo Kinshasa (FICKIN) à laquelle ont pris part les Professeurs d’universités, chercheurs, opérateurs économiques, mandataires publics et experts du Gouvernement, développant le thème : ” Rôle du Commerce Extérieur dans le développement de la RDC”.

Le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya a fait entendre que la RDC doit changer son modèle économique qui a montré ses limites depuis 1960 en migrant vers le secteur de l’agro-industrie pour ainsi lutter contre la pauvreté, a-t-il ajouté.

Aussi la consolidation de la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation en mettant l’accent sur les Zones économiques spéciales est la bonne stratégie pour ne pas être le dépotoir, a martelé le Ministre du Commerce

Au-delà des mines, investir dans les cultures industrielles

Julien Paluku se dit heureux d’être à la Foire internationale du Congo-Kinshasa pour changer davantage son image de. Ceci, parce que les gens étaient habitués à des cérémonies funéraires. « Mais nous avons voulu dire à ce monde que la Foire internationale du Congo-Kinshasa n’est pas qu’un lieu de divertissement. C’est un lieu du savoir. Et ici, nous avons développé désormais, sous l’impulsion du président de la République, un nouveau modèle économique. Parce que, dès 1960 à aujourd’hui, on a compris que le secteur minier n’a pas constitué le levier du développement économique. Et donc, en essayant un peu d’interroger toutes les théories, les fondements théoriques de l’économie congolaise, on a compris que le seul modèle qui faille attirer l’attention de tout le monde, c’est de nous baser sur le secteur de l’agro-industrie. C’est-à-dire, nous avons les cultures industrielles, comme le café, le cacao, l’hévéa, l’huile de palme, qui peuvent booster tout de suite l’économie et faire exploser le PIB de la RDC à près de 300 milliards », explique-t-il.

Et d’ajouter que ça paraît comme des chimères, quand on parle d’un PIB de 300 milliards. Mais il suffit de voir aujourd’hui le prix de la tonne du cacao. La tonne du cacao est à 11 590 dollars. La tonne de la papaïne est à 23 000 dollars. La tonne du café, la même chose autour de 6 000 dollars. Donc si on prend le modèle économique basé sur ces produits-là, et que le gouvernement construise les routes, les chemins de fer, les centrales hydroélectriques pour l’évacuation des produits, en 10 ans, on peut faire une trajectoire qui va étonner le monde.

Si la Chine a fait 40 ans pour être l’une des grandes puissances au monde, nous, avec ce nouveau modèle économique développé en Rdc sous l’autorité des présidents de la République, en 10 ans, on peut étonner le monde. Et je crois qu’on nous a distraits pendant 64 ans en nous faisant croire que c’est le secteur minier qui est le levier du développement. Alors que nous ne captons que 3% de la valeur marchande de ce secteur-là. Et la preuve, c’est que depuis 64 ans, il n’y a aucun secteur qui a été boosté par les mines.

Par contre, si on migre vers l’agro-industrie, l’autosuffisance alimentaire, on va réduire les importations dans ce secteur qui se chiffre à 3 milliards de dollars. Et donc ces 3 milliards de dollars vont être réinjectés dans notre économie pour créer davantage d’emplois, de richesses. Et donc aujourd’hui, l’Afrique devient un incubateur du développement des nouveaux modèles.

Parlant du rôle de la douane dans la promotion du commerce international, le Professeur Godé Mpoy a déclaré que la foire constitue une zone économique spéciale temporaire qui doit contribuer à la croissance économique d’un pays

Lien entre la douane, le commerce international et la croissance économique

Godé Mpoyi a laissé entendre qu’il faut d’abord savoir qu’aujourd’hui, si la Chine s’est développée, c’est notamment grâce aux zones économiques spéciales. Et les foires sont des zones économiques spécifiques et temporaires. Tout simplement parce que pendant ces événements, les investisseurs peuvent amener leurs marchandises sous le régime suspensif qui va leur interdire de payer les droits de douane à l’entrée, qui ne les seront réclamés qu’après-vente. Donc il s’agit déjà de facilitation et de soutien à l’entrepreneuriat.

« Donc on devait expliquer l’incidence de la douane sur la foire, ainsi que sur l’ensemble du commerce international. Nous avons démontré qu’il y a un instrument qui a été développé, aussi bien à l’échelon mondial qu’à l’échelon national. C’est notamment l’accord sur la facilitation des échanges et la convention des coûts révisés, autrement dit la CKR. Donc ces instruments ont été transposés dans notre droit national par le truchement du code numérique », mentionne-t-il.

C’est pour dire qu’en ce qui concerne la facilitation des échanges, la République démocratique du Congo a déjà eu les structures et les textes. Maintenant le problème, c’est dans les chefs des acteurs. Donc si chacun de nous fait un effort pour appliquer la facilitation des échanges, cela va rendre fluides les négociations internationales et par tant élargir l’assiette fiscale internationale. C’est ce qui concerne la fiscalité des portes et au bout du bout avoir de l’incidence sur la croissance économique.

Donc vous comprenez qu’un commerce international fluide, c’est un facteur de croissance économique. Et la situation se précise davantage en République démocratique du Congo où nous sommes dans une économie extravertie. Donc il y a bel et bien un lien entre la douane, le commerce international et la croissance économique.

Juste après, le ministre du Commerce Extérieur accompagné de ses invités a visité les stands qui inondent au jour le jour cette 46e édition foraine.