Le Sénat américain confirme la nomination de Pam Bondi au poste de ministre de la Justice

Le Sénat américain a voté mardi soir en faveur de la nomination de Pam Bondi au poste de ministre de la Justice. Sa nomination a été approuvée par 54 voix contre 46, un seul sénateur démocrate s’étant joint aux élus républicains pour la soutenir.

Fin novembre, le président élu Donald Trump avait désigné pour ce poste Mme Bondi qui a été procureure générale de Floride de 2011 à 2019, en remplacement de Matt Gaetz, qui s’était récusé faute de soutien.

Pendant son mandat en Floride, Mme Bondi a plaidé en faveur de l’abrogation de l’Affordable Care Act, la loi sur la couverture santé, soutenu les restrictions à l’avortement et s’est opposée à certains droits des LGBTQ+, dont la légalisation du mariage homosexuel, selon American Oversight, un groupe de surveillance éthique à but non lucratif aux Etats-Unis.

Elle a également fait partie de l’équipe juridique de M. Trump lors de son premier procès en destitution en 2020, le représentant lors de la procédure devant le Sénat.

Selon certaines informations, le ministère de la Justice a récemment licencié plusieurs fonctionnaires chargés d’enquêter sur Donald Trump. Ils avaient travaillé sur l’enquête du procureur spécial Jack Smith concernant les tentatives de M. Trump de renverser les résultats de l’élection de 2020, ce qui a conduit à l’émeute du 6 janvier 2021 au Capitole, ainsi que sur sa manipulation de documents classifiés. Selon ABC News, le ministère est en train de licencier “plus d’une douzaine” de fonctionnaires qui faisaient partie des équipes d’enquête de M. Smith.

M. Trump a accusé à plusieurs reprises le ministère de la Justice, sous l’administration de Joe Biden, d’avoir instrumentalisé le gouvernement et s’est engagé à se venger.




L’Arabie saoudite réaffirme qu’elle n’entretiendra pas de liens avec Israël en l’absence d’un Etat palestinien

L’Arabie saoudite a renouvelé mercredi sa position de ne pas avoir de liens avec Israël sans l’existence d’un Etat palestinien.

La position inébranlable de l’Arabie saoudite sur la création d’un Etat palestinien n’est pas négociable et n’est pas sujette à des compromis, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le pays poursuivra ses efforts sans relâche pour établir un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale, et n’établira pas de relations diplomatiques avec Israël sans cela, a-t-il ajouté.

L’Arabie saoudite réaffirme également son rejet sans équivoque de toute atteinte aux droits légitimes du peuple palestinien, que ce soit par le biais des politiques de colonisation israéliennes, de l’annexion de terres ou de tentatives visant à déplacer le peuple palestinien de ses terres.

“Il est impossible de parvenir à une paix durable et juste si le peuple palestinien n’obtient pas ses droits légitimes conformément aux résolutions internationales, comme cela a déjà été expliqué à l’ancienne et à l’actuelle administration américaine”, ajoute le communiqué.

Cette déclaration saoudienne fait suite aux remarques du président américain Donald Trump mardi lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien en visite, Benyamin Nétanyahou, affirmant que les Etats-Unis prendraient possession de la bande de Gaza et la redévelopperaient après que les Palestiniens auront été relogés ailleurs.




L’OLP et le Hamas rejettent la déclaration de Trump sur le déplacement des habitants de Gaza

L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et le Hamas ont fermement rejeté mercredi les remarques du président américain Donald Trump suggérant la relocalisation des habitants de la bande de Gaza dans les pays voisins.

Hussein al-Sheikh, secrétaire général du comité exécutif de l’OLP, a déclaré dans un communiqué de presse que l’organisation “rejette catégoriquement tous les appels à déplacer notre peuple de sa patrie”.

La solution à deux Etats, fondée sur le droit international, reste la seule voie viable vers la paix et la stabilité, a-t-il ajouté.

“Nous sommes nés ici, nous avons vécu ici et nous resterons ici”, a-t-il dit, saluant les nations arabes pour leur soutien aux Palestiniens.

Les remarques de M. Trump ont également été dénoncées par le Hamas, qui les a qualifiées de tentative de justifier le contrôle des Etats-Unis et d’Israël sur Gaza.

“Nous condamnons fermement et rejetons les déclarations du président Trump, qui visent à expulser de force notre peuple de ses terres”, a déclaré le Hamas dans un communiqué de presse, avertissant qu’une telle rhétorique aggraverait les tensions dans la région.

Le Hamas a promis que ni lui ni le peuple palestinien ne permettraient à une puissance étrangère d’imposer sa tutelle sur Gaza.

Le Hamas a également exhorté la Ligue arabe, l’Organisation de la coopération islamique et les Nations Unies à organiser une réunion urgente pour aborder la question et prendre des mesures fermes contre tout plan de déplacement forcé.

Mardi, M. Trump a proposé que les Etats-Unis deviennent “propriétaires à long terme” de la bande de Gaza, suggérant que les Palestiniens déplacés dans l’enclave soient relogés de manière permanente.

Il n’a pas non plus exclu la possibilité que les Etats-Unis envoient des troupes à Gaza. “Si c’est nécessaire, nous le ferons”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à la Maison Blanche.




La CAF annonce les dates du tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des Champions CAF et de la Coupe de la Confédération CAF 

La Confédération Africaine de Football (CAF) a dévoilé la date et le lieu du tirage au sort des quarts de finale de l’édition 2024/25 de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies et de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies.

Cet événement se tiendra dans la capitale du Qatar, Doha, en partenariat avec beIN Sports, détenteur des droits médias de la CAF, le jeudi 20 février 2025. À cette occasion, les affiches des quarts de finale des deux compétitions seront officiellement dévoilées.

Le tirage au sort de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies se déroulera à 14h00 GMT (16h00 heure du Caire), suivi de celui de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies à 15h00 GMT (17h00 heure du Caire).

Les quarts de finale des deux compétitions se disputeront en matchs aller-retour. La Ligue des Champions CAF TotalEnergies verra ses rencontres aller programmées les 1er et 8 avril, tandis que celles de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies se tiendront les 2 et 9 avril 2025.

Le tirage au sort réunira notamment les champions en titre de chaque compétition : Al Ahly SC, tenant du titre de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies, et Zamalek SC, lauréat de la dernière édition de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies.

Équipes qualifiées pour les quarts de finale de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies :

Al Ahly SC (Égypte)

Al Hilal (Soudan)

AS FAR (Maroc)

Espérance Sportive de Tunis (Tunisie)

Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

Orlando Pirates (Afrique du Sud)

Pyramids FC (Égypte)

MC Alger (Algérie)

Équipes qualifiées pour les quarts de finale de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies :

Zamalek SC (Égypte)

ASEC Mimosas (Côte d’Ivoire)

Al Masry (Égypte)

CS Constantine (Algérie)

RS Berkane (Maroc)

Simba SC (Tanzanie)

Stellenbosch FC (Afrique du Sud)

USM Alger (Algérie)

Pour plus d’informations sur la Ligue des Champions CAF TotalEnergies et la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies, veuillez consulter le site officiel : www.cafonline.com.




Thabo Senong analyse l’évolution du football des jeunes en Afrique

Thabo Senong se montre optimiste quant à l’avenir et à la dynamique du football des jeunes en Afrique.

Ancien entraîneur de l’équipe U-20 d’Afrique du Sud, qu’il a conduit à deux éditions de la CAN U-20 CAF TotalEnergies et aux Coupes du Monde U-20 de la FIFA, Senong est désormais chargé de favoriser le développement des jeunes talents au Malawi, en collaboration avec un projet ambitieux de la Fédération Malawienne de Football. Dans une interview pour CAFOnline, il a partagé des détails sur son rôle, les opportunités excitantes pour le football des jeunes en Afrique, et a souligné l’importance des données et de la technologie dans l’évolution de ce sport à ce niveau.

Félicitations pour votre nomination à la FIFA et au Malawi, comment vous sentez-vous ?

Merci beaucoup, je suis très honoré et reconnaissant. L’accueil de la FAM et de la FIFA a été excellent, et je suis impatient de relever ce défi.

En quoi consiste précisément votre rôle ?

Je suis nommé entraîneur des talents FIFA dans le cadre du programme TDS (Technical Development Scheme) de la Fédération Malawienne de Football. La FIFA collabore avec ses associations membres à l’échelle mondiale pour les aider à atteindre leur potentiel en matière de développement des jeunes. Dans ce cadre, FIFA propose un programme unique et passionnant pour offrir à chaque jeune talent une chance de se former avec les meilleurs, tout en leur offrant la possibilité de se mesurer à d’autres au niveau des compétitions nationales. Je suis heureux d’être au Malawi et d’aider à la détection des talents, leur développement et à l’éducation des entraîneurs à ce niveau.

Vous avez été choisi en raison de votre parcours impressionnant dans le football des jeunes. D’où vient votre passion pour ce domaine ?

J’ai eu la chance de faire partie des programmes de football des jeunes en Afrique du Sud, notamment dans des académies de renom telles que celle des Orlando Pirates, Mamelodi Sundowns, Diambars, et bien sûr, ma plus grande mission a été de rejoindre les équipes nationales de la SAFA, où j’ai travaillé comme assistant coach des U-17, entraîneur principal des U-20, assistant coach des U-23 et enfin assistant coach de Bafana Bafana.

Vous avez connu un grand succès avec l’équipe U-20 sud-africaine, avec des qualifications pour deux éditions de la CAN et des Coupes du Monde U-20.

Mon objectif personnel était d’aider la SAFA à atteindre son potentiel. Mon but était de poser des bases solides pour l’équipe nationale senior (Bafana Bafana). Nous avons dû recruter les bons talents pour les équipes nationales juniors, remporter les tournois régionaux (Cosafa) et être présents à chaque tournoi de la CAF et à chaque compétition FIFA. Aujourd’hui, l’équipe senior récolte les fruits de cette fondation. Des joueurs comme Oswin Appolis, Lyle Foster, Tebogo Mokoena, Aubrey… sont nos diplômés.

Le football des jeunes connaît une forte montée en Afrique ces dernières années. À quoi attribuez-vous cette évolution ?

De nombreux pays comme l’Afrique du Sud, le Maroc, la Tanzanie, le Malawi, pour ne citer que ceux-là, ont mis en place des compétitions nationales de jeunes, telles que des ligues réservées aux U-20 et U-23, afin de préparer les jeunes aux exigences compétitives du football. La FIFA propose également des formations de coaching spécialisées, telles que la Licence Jeunes FIFA, le cours pour entraîneurs de gardiens de but FIFA et le cours de conditionnement physique FIFA. L’évolution du football a aussi intégré l’importance des sciences et des analyses, et je suis heureux de voir de nombreux entraîneurs appliquer ces disciplines au football des jeunes.

Quelles tendances observées dans le football moderne vous semblent importantes ?

Le football moderne est devenu plus complexe. On voit des formations multiples au cours d’un même match, influencées par des stratégies visant à surprendre constamment l’adversaire. Il devient donc essentiel pour les formateurs de penser constamment au joueur du futur. Ce joueur doit être flexible, polyvalent et adaptable aux exigences du football moderne. Dans certains cas, un joueur doit être prêt à jouer 2-3 postes en une saison, voire à occuper plusieurs positions dans un même match en fonction des phases de jeu, en possession, hors de possession et lors des transitions.

L’émergence des jeunes entraîneurs africains est également un phénomène marquant. Quel est votre avis sur cette tendance ?

Il faut d’abord saluer les entraîneurs expérimentés qui ont eu l’audace de bâtir leur staff autour de jeunes entraîneurs talentueux et compétents. Ce choix a conduit à l’émergence de coachs innovants et excitants à travers le continent, comme Fadlu Davids avec Simba, Rulani Mokwena avec Wydad, Peter Mponda au Malawi, pour ne citer qu’eux.

Selon vous, que doit encore faire l’Afrique pour rivaliser avec des nations comme l’Espagne sur la scène mondiale ?

Pour combler les écarts techniques avec les équipes européennes, il est essentiel de se concentrer sur l’éducation dans le développement des jeunes, la formation des entraîneurs et les programmes d’échanges avec les clubs européens. Les équipes africaines doivent prioriser l’analyse de données, la vidéo, la psychologie du sport et les sciences du sport. Les clubs professionnels africains doivent investir davantage dans la création de programmes élites de jeunes, en prenant exemple sur des clubs comme Red Bull Salzbourg, Ajax Amsterdam et Borussia Dortmund.

Qui selon vous sont les trois meilleures nations de football africaines et pourquoi ?

C’est une question difficile, mais je dirais que le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Nigéria et l’Afrique du Sud figurent parmi les meilleures, grâce à leur capacité à exporter de jeunes talents dans les ligues européennes de haut niveau, la compétitivité de leurs ligues locales et leurs performances sur la scène continentale.

En 2025, quel serait votre vœu le plus cher pour le football des jeunes en Afrique ?

Trois priorités : d’abord, que la CAF mette en place un symposium sur le coaching des jeunes pour équilibrer techniquement les nations. Ensuite, qu’une licence CAF pour les entraîneurs de jeunes soit instaurée, afin de permettre aux coachs de se spécialiser. Enfin, il est impératif de créer une Ligue des champions CAF pour les clubs de jeunes.




La CAF fait des pas de géant dans la lutte contre le dopage dans le football africain

La Confédération Africaine de Football (CAF) continue de faire des pas de géant dans sa lutte contre le dopage dans le football africain.

Par l’intermédiaire de son unité Antidopage, la CAF mène une action agressive pour enrayer le fléau des substances améliorant les performances, un problème pour le sport à l’échelle mondiale.

Conformément à la vision du président de la CAF, le Dr Patrice Motsepe, de rendre le football africain compétitif à l’échelle mondiale, l’Unité Antidopage de la CAF intensifie ses efforts pour garantir que la croissance du football africain continue de s’affranchir de facteurs tels que le dopage.

La CAF, en partenariat avec son Union Zonale COSAFA, a récemment organisé un atelier antidopage avec des médecins de toute la région d’Afrique australe, qui a permis de renforcer leurs capacités à travers une formation approfondie.

« Bien que l’Unité Antidopage de la CAF ait démarré en 2020, nous avons atteint les objectifs que nous nous étions fixés. Depuis 2020, nous avons effectué 900 tests par an, ce qui est assez remarquable. « Malgré cette grande réussite, nous ne sommes pas entièrement satisfaits car nous voulons nous assurer de débarrasser le football africain des contrevenants au dopage », a déclaré le Responsable Antidopage de la CAF, Sherif Abou El Enein.

L’atelier antidopage de la CAF qui vient de se terminer à Johannesburg fait suite à deux éditions réussies tenues à Monrovia au Libéria, et à Ouagadougou, au Burkina Faso, qui ont permis à la CAF, en étroite collaboration avec ses Unions Zonales, de réunir des médecins qualifiés pour la cause.

Commentant la décision de nommer uniquement des médecins qualifiés comme agents de contrôle du dopage de la CAF (ACD), El Enein a déclaré qu’il s’agit d’une opération délicate, compte tenu de son impact sur la carrière des footballeurs.

« La CAF a décidé qu’être un médecin qualifié était une condition préalable pour être un agent officiel de contrôle du dopage de la CAF. Dans une très large mesure, il s’agit d’une pratique médicale et doit donc être traitée comme telle », a déclaré El Enein. « Il est également important de noter qu’un joueur peut être suspendu jusqu’à cinq ans s’il est reconnu coupable d’infraction, ce qui signifie donc que cette pratique affecte en fin de compte la carrière des joueurs et ne peut être prise à la légère, d’où la nomination de médecins hautement qualifiés et expérimentés. »

L’utilisation de la technologie a été intégrée dans la lutte contre le dopage de la CAF avec le système MODOC, une méthode de test de contrôle du dopage sur papier qui a numérisé le processus pour éliminer l’erreur humaine.

En adoptant le système MODOC, la CAF s’aligne à la tendance mondiale. Mais cela rentre davantage dans le cadre de la stratégie plus large de l’instance dirigeante du football africain visant à utiliser efficacement la technologie dans toute son administration.




Le CR Belouizdad officialise l’arrivée du serbe Siad Ramovic

Le club algérien du CR Belouizdad a un nouvel entraineur. Il s’agit du serbe Siad Ramovic qui succède à Abdelkader Amrani, démissionnaire.

Le mardi 4 février 2025, le CR Belouizdad a officiellement annoncé l’arrivée du serbe Siad Ramovic à la tête de son staff technique, à travers un communiqué publié sur ses réseaux sociaux.

“Le club annonce la nomination de Siad Ramovic au poste d’entraîneur en chef de l’équipe première. Le club souhaite au coach Siad Ramović plein succès dans ses nouvelles missions “, peut-on lire. “Une cérémonie de présentation officielle aura lieu à une date ultérieure.”

Ramovic rejoint le CR Belouizdad après avoir quitté son précédent poste à la tête des Young Africans en Tanzanie. Arrivé à la tête de Yanga l’année dernière, le technicien et ancien joueur de 45 ans n’a pas pu aider le club tanzanien à franchir la phase de groupes en Ligue des Champions CAF TotalEnergies. Il avait précédement dirigé les sud-africains du TS Galaxy.

Le CR Belouizdad participe régulièrement aux compétitions interclubs de la CAF. Avec son nouvel entraineur, il espère décrocher le titre sur le plan local et retrouver son meilleur niveau sur la scène africaine. Le club a participé de manière consécutive aux cinq dernières éditions de la Ligue des Champions atteignant trois fois les quarts de finale et se faisant éliminer en phase de groupes à deux reprises.

Un rendez-vous important attend déjà le nouvel entraineur le samedi 8 février, la Super Coupe d’Algérie qui oppose le CR Belouizdad, vainqueur de la Coupe d’Algérie la saison dernière au Mouloudia Club d’Alger, vainqueur du dernier championnat.




A l’UE : Thérèse Kayikwamba discute de la nécessité de mesures fermes contre le Rwanda

La Cheffe de la Diplomatie congolaise poursuit son plaidoyer sur la situation de l’Est de la RDC. Thérèse Kayikwamba Wagner a entamé sa tournée européenne par un entretien avec la Haute Représentante pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-Présidente de la Commission européenne avec qui elle a discuté de la nécessité de mesures fermes de l’UE contre le Rwanda, notamment la révocation du statut du pays contributeur en troupes de l’ONU, l’embargo sur les exportations des minerais étiquetés comme rwandais et les sanctions ciblées contre les responsables politiques et militaires.

A Kinshasa, la Vice-ministre a reçu ce mercredi 05 février, le Chargé d’affaires a.i. de la République d’Ouganda en RDC. Gracia Yamba Kazadi et Matata Twaha Frankman ont évoqué l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est ainsi que les récents événements enregistrés dans quelques résidences diplomatiques à Kinshasa suite à la colère de la population.

Le gouvernement congolais en prend suffisamment la mesure et tient compte de tous les dégâts occasionnés.

L’Ouganda, bien qu’ayant perdu son siège de travail, reste partant pour des relations bilatérales de qualité.

Les relations bilatérales entre la RDC et l’Iran ainsi que la guerre dans l’Est ont également été évoquées au cours d’une audience avec l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République islamique d’Iran en RDC, Amir Hosseini.




La Coalition RDF/M23 viole le cessez-le-feu décrété unilatéralement et fait face à une résistance farouche des FARDC autour de Nyabibwe

Le cessez-le-feu unilatéral des RDF/M23 n’était qu’un mensonge rwandais. Des troupes ont traversé nuitamment la grande barrière de Goma pour attaquer la cité de Nyabibwe. Elles font face actuellement à une réponse des FARDC plus que déterminées à défendre la patrie.




Appel à la ville morte du 4 février: Plus de peur que de mal !

La mobilisation faite et les mesures prises par l’autorité publique ont fini par dissuader les organisateurs de la journée ville morte à rapporter leur idée pour laisser ainsi les Congolais vaquer calmement à leurs occupations. Très tôt le matin de ce mardi 04 février 2025, la Police était déployée dans certains points chauds de la capitale pour rappeler aux Congolais que la ville morte n’était pas une solution face à la guerre d’agression nous imposée par le Rwanda. Au contraire, le pays a besoin de la participation de tous à l’effort de guerre. Entre temps, la circulation était timide dans certains coins et certains supers marchés n’ont même pas osé ouvrir leurs portes, craignant d’être pris comme cibles par les manifestants.

C’est pour aborder cette question que le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe et le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo Bihango, ont co-animé un Briefing Spécial, ce lundi 03 février 2025. C’était autour du Thème central : « Mesures de sécurité à Kinshasa».

Le VPM Shabani est revenu sur la situation sécuritaire d’une manière générale dans les 26 provinces de la RDC. Selon lui, toutes les provinces sont mobilisées sur ce qui se passe à Goma où dans certains quartiers nos vaillantes FARDC et Wazalendo continuent à résister.

“On note au niveau de l’administration du territoire une mobilisation tous azimuts à travers de marches, meeting. Je déplore le fait que l’expression de la colère de Kinois a malheureusement dégénéré en pillages qui ont été vite maîtrisés par la police. D’où la restriction d’organiser de manifestations publiques.

Malheureusement, nous voyons de tracts circulant dans la ville au sujet d’une mobilisation de la population. Je condamne des actions négatives telles que de villes mortes. Au contraire, nous devons rester lucides, mobilisés. Nous n’avons aucun intérêt à organiser un boycott ou sabotage. C’est le moment de rester actifs, mobilisés. Nos enfants doivent aller à l’école. On a besoin d’avoir une économie active pour soutenir nos efforts de guerre”, a-t-il insisté.

Au sujet de la prétendue prise de la ville de Bukavu, le VPM Shabani souligne que cette ville est frontalière au Rwanda. Ici, la population se mobilise. “Il est pour nous urgent de nous mobiliser. Il y a une très forte résistance de civils et les forces des armées se mobilisent également”, a-t-il précisé.

Plus de 2000 corps enterrés à Goma

Pour sa part, le ministre Muyaya a apporté d’informations supplémentaires au sujet de nombre de morts enregistrés ce lundi dans les structures hospitalières de Goma. Selon les informations recueillies par le ministère de la santé, depuis ce matin il y a plus de 2000 corps enterrés. On note également de mouvements forcés d’enrôlement de jeunes congolais par les ennemis.

Par ailleurs, insiste-t-il, il n’y a pas rébellion, mais une occupation par les ennemies qui sèment la terreur en vue de faire vider la ville de Goma. Ce, dans le but de l’occuper.

” Il est important dans ce combat que nous ayons les mêmes informations et la même compréhension. J’appelle les kinois à mieux canaliser cette colère pour de résultats positifs. La désinformation a atteint un niveau où la presse doit veiller sur ce qu’elle publie”, a expliqué le VPM.

Au sujet de manifestation, il reconnaît que le droit de manifester est constitutionnel, mais l’ordre public doit primer. A Kinshasa, de mesures très fortes ont été prises quant à ce pour sécuriser les kinois et les diplomates.

Le ministre Muyaya a rappelé que nous sommes aussi sur le front diplomatique. La ministre d’État et en charge des affaires étrangères a pu obtenir la tenue de deux réunions du Conseil de sécurité grâce à ce fort lobbying. Le ministre a mis en garde contre des attaques des ambassades qui risquent de compliquer la démarche diplomatique.

Commentaires sur le communiqué du Rwanda demandant une trêve humanitaire. En réaction, Muyaya insiste sur le fait que nous attendons le retrait définitif et immédiat de l’armée rwandaise sur le sol de Goma. Nous sommes dans une action de grande envergure. Au sujet de la restriction de certains réseaux sociaux, Shabani rassure que ça sera bientôt rétabli car il s’agit de questions techniques.

En complément aux deux intervenants, le Général rappelle quelques mesures prises pour empêcher la ville morte à Kinshasa pour la journée de mardi 05 février. Il y a normalement le renforcement des ambassades accréditées en RDC. Il a rappelé les impacts négatifs de villes mortes des années antérieures et le KO que cela avait apporté à la République.

Il a invité les Kinois à vaquer à leurs occupations et met en garde contre ceux qui vont chercher à détruire gratuitement.

Le Quotidien