La Ministre des A.E montre ses brettèles à l’U.E: Thérèse Kayikwamba pour des mesures fermes contre le Rwanda

La Cheffe de la Diplomatie congolaise, Thérèse Kayikwamba poursuit son plaidoyer sur la situation de l’Est de la RDC. Thérèse Kayikwamba Wagner a entamé sa tournée européenne par un entretien avec la Haute Représentante pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-Présidente de la Commission européenne avec qui elle a discuté de la nécessité de mesures fermes de l’UE contre le Rwanda, notamment la révocation du statut du pays contributeur en troupes de l’ONU, l’embargo sur les exportations des minerais étiquetés comme rwandais et les sanctions ciblées contre les responsables politiques et militaires.

A Kinshasa, la Vice-ministre a reçu ce mercredi 05 février, le Chargé d’affaires a.i. de la République d’Ouganda en RDC. Gracia Yamba Kazadi et Matata Twaha Frankman ont évoqué l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC ainsi que les récents événements enregistrés dans quelques résidences diplomatiques à Kinshasa suite à la colère de la population.

Le Gouvernement congolais en prend suffisamment la mesure et tient compte de tous les dégâts occasionnés. L’Ouganda, bien qu’ayant perdu son siège de travail, reste partant pour des relations bilatérales de qualité.

Les relations bilatérales entre la RDC et l’Iran ainsi que la guerre dans l’Est ont également été évoquées au cours d’une audience avec l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République islamique d’Iran en RDC, Amir Hosseini, informe-t-on.




Situation des droits de l’homme dans l’Est de la RDC : Le Conseil des droits de l’homme en session extraordinaire ce vendredi 7 février 

Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des médias séjourne en Suisse, parce que la Rdc a demandé et obtenu une réunion spéciale du conseil des Nations unies pour les droits de l’homme pour faire le point de la situation que la population vit à Goma depuis plusieurs jours marquée par l’entrée des troupes rwandaises. A leur arrivée, ils ont bombardé les camps de déplacés, ont tué des populations civiles, se sont attaqués au personnel de la Monusco en les tuant, ont tué le personnel de SAMIRDC. Pour le porte-parole du Gouvernement, tous ces crimes ont été commis dans un contexte où ils ont privé la population d’eau et d’électricité, où la population ne voit pas ses droits élémentaires respectés. Il était de notre droit de venir ici pour discuter du sujet avec toutes les conséquences qu’il y a sur les droits de l’homme en Rdc, avec le besoin d’avoir un mécanisme qui nous permettra d’envoyer des enquêteurs sur place et être en mesure de faire le bilan, parce qu’aujourd’hui nous parlons de plus de 3.000 morts.

 

 

Le Conseil des droits de l’homme tiendra vendredi prochain, 7 février, à partir de 10 heures, dans la salle XX du Palais des Nations à Genève, une session extraordinaire sur la situation des droits de l’homme dans l’est de la République démocratique du Congo. Les débats seront diffusés en direct sur webtv.un.org (webcast).

Cette 37ème session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme est convoquée à la suite d’une demande officielle soumise le soir du lundi 3 février par la République démocratique du Congo.

La convocation d’une session extraordinaire du Conseil exige le soutien d’au moins un tiers des 47 membres de cette instance [soit au moins seize États membres du Conseil]. À ce stade, la demande de convocation de cette session extraordinaire a été soutenue par les 27 membres du Conseil ci-après : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Belgique, Bulgarie, Burundi, Chili, Chypre, Colombie, Costa Rica, Espagne, France, Ghana, Îles Marshall, Islande, Japon, Kirghizstan, Macédoine du Nord, Malawi, Maroc, Pays-Bas, République de Corée, République dominicaine, République démocratique du Congo, Roumanie, Suisse et Tchéquie.

À ce stade, la demande de convocation a aussi été soutenue par les 21 États observateurs suivants : Australie, Autriche, Croatie, Danemark, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie et Suède.

La liste des États signataires [soutenant la convocation de cette session] restera ouvertewebtv.un.org jusqu’à la tenue de la session extraordinaire.

En vue de cette session extraordinaire, le Conseil convoquera, demain, jeudi 6 février, à 10 heures, une réunion d’organisation qui sera retransmise sur le webcast de l’ONU.

JMNK




Résolution de la crise sécuritaire en RDC: Le schéma du dialogue se dessine 

La situation sécuritaire dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo qui se dégrade au jour le jour et continue à préoccuper tant les autorités nationales que la population.

D’une part du côté de la population, c’est la mobilisation tous azimuts pour, non pas seulement condamner l’agression rwandaise, mais aussi apporter un soutien total aux Forces armées de la République Démocratique du Congo appuyées par les volontaires pour la défense de la patrie dits « Wazalendo ». Et de l’autre part, les Institutions de la République qui sont aussi au front, chacune en ce qui la concerne, pour trouver des solutions politiques et diplomatiques à cette crise qui n’a trop que durée avec des conséquences incalculables.

Aux côtés des Institutions de la République et de la population, ce sont les confessions religieuses qui sont aussi au four et au moulin avec leur plan de sortie de la crise qu’elles présentent à tous les acteurs impliqués pour parvenir à une cohésion nationale et une réconciliation nationale à l’interne et le bien vivre ensemble dans la région des grands lacs. Ceci à cause de l’implication certains pays de cette région tel que le Rwanda dans la crise sécuritaire en RDC.

 

Le Parlement s’en mêle

Réunis en session extraordinaire sur demande du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, les Députés nationaux et les Sénateurs ont adopté le rapport de la grande commission mixte Assemblée nationale-Sénat pour des solutions politiques et diplomatiques à la crise sécuritaire de l’Est du pays.

A la chambre basse du Parlement, le speaker Vital Kamerhe avait bien avant mis les députés nationaux devant leur responsabilité quant à la solution à trouver. Ici il faisait allusion aux négociations, lesquelles négociations, selon lui, « n’auront pas la finalité de vendre le pays mais plutôt obtenir le retrait des troupes rwandaises sur le sol congolais ». Cette posture, à en croire certains observateurs, allait à l’encontre de la décision du Président de la République qui avait promis au lendemain de la chute de Goma « une riposte vigoureuse et ordonnée contre les agresseurs ».

Bien plus, lors de l’échange des vœux avec les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités en RDC, le Président de la République avait déclaré : « Nous ne cesserons de réaffirmer notre position : le dialogue avec un groupe terroriste comme le M23 est une ligne rouge que nous ne franchiront jamais. Toute tentative de normaliser ou de légitimer ces criminels constitue une insulte à la mémoire des victimes et un affront aux principes fondamentaux du droit international ».

Même si la primeur de ces recommandations revient au Président de la République qui les a confié ce travail, le débat était houleux à l’Assemblée nationale comme au Sénat où deux camps se sont dessinés. D’un côté se sont retrouvés ceux qu’on qualifie des « va- t- en guerre » qui ne juraient que sur l’option militaire. C’est-à-dire faire la guerre au Rwanda et à ses supplétifs de M23 jusqu’à récupérer les territoires occupés par les agresseurs. Pour aller loin dans leur logique, ce camp avait recommandé au Chef de l’Etat de déclarer ouvertement la guerre au Rwanda.

De l’autre il y avait des « modérés » qui, pour eux, la solution politique et diplomatique était plausible et la voie royale pour une restauration la paix au pays, l’option militaire ayant démontré ses limites. Et au finish, les deux camps ont pu harmoniser leurs vues. La balle est donc du côté du Président de la République qui décidera en dernier ressort sur l’option à prendre.

 

CENCO et ECC pour un dialogue inclusif

Dans leur démarche de trouver la solution à la crise de l’Est de la RDC à travers un plan de sortie dénommé « Pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble en RDC et dans les grands Lacs », la Conférence Episcopale Nationale du Congo et l’Eglise du Christ au Congo ont consulté les acteurs impliqués dans la crise congolaise.

Dans le souci de parvenir à la cohésion nationale et à la réconciliation nationale entre filles et fils du pays, ces deux confessions religieuses, qui ont déjà presque bouclé leurs consultations, ont appelé à des discussions inclusives entre tous les acteurs y compris ceux qui ont pris les armes. « La guerre est menée par ceux qui ont pris les armes. Ça n’aurait pas de sens de les mettre à côté et d’espérer retrouver la paix sans eux », a fait savoir monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO.

Il s’agit d’un vœu qui précise clairement le souhait des « Princes de l’Eglise » : celui d’associer aussi Corneille Nangaa et consorts à la table des négociations. Les résultats de ces consultations seront aussi présentés au Président de la République, Félix Tshisekedi. Donc le Chef de l’Etat aura à faire le choix ou rassembler les propositions du Parlement issues de la session extraordinaire d’une part et de l’autre part celles de tandem CENCO-ECC pour se prononcer sur l’option où la recette qu’il faut pour juguler la crise sécuritaire au pays.

 

Eviter les erreurs du passé

Certes, la voie du dialogue est tracée pour une solution à la crise en RDC. Mais il faudra ouvrir l’œil, alors le bon, pour ne pas tomber dans les erreurs du passé.

En effet, les négociations post conflit armé en RDC avec le RCD, CNDP, M23 ont porté un coup dur sur la sécurité du pays. Jusqu’aujourd’hui, le pays en paie le prix. Il s’agit de brassage et du mixage au sein de l’armée où des personnes sans formation militaire adéquate ont été placée au commandement militaire.

Bien plus, l’armée congolaise a été infiltrée si bien que l’ennemi était au courant de toutes les stratégies militaires et « le secret défense » qui se peaufinent au sein de l’armée. Une autre erreur à éviter au cours de ce discussions ou dialogue est « le fameux partage du gâteau ».

De l’expérience des toutes les négociations qui se sont déroulés au pays, l’opinion sait qu’elles aboutissent toujours au partage des responsabilités au niveau des institutions où des postes sont nominatifs.

Au lieu de partager « le gâteau », il serait favorable plutôt de consolider le fonctionnement des Institutions politiques existantes et non d’en créer d’autres, budgétivores dites d’appui à la démocratie du genre « Conseil de Suivi de l’Accord », à l’instar du Conseil national de suivi de l’accord, CNSA de triste mémoire qui continue à bénéficier des traçabilités financières du trésor public.

RSK




Déclaration politique du Collectif pour l’UDPS originelle : Un appel pour une sainte alliance autour de Tshisekedi 

Après la chute de Goma, le Collectif Pour l’UDPS Originelle s’est réuni mercredi dernier et a publié la déclaration politique dont la teneur ci-dessous :

Déclaration politique

Le Collectif Pour l’UDPS Originelle a, au cours de sa réunion hebdomadaire de ce mercredi 05 Février 2025, fait un tour d’horizon de la situation politique nationale au lendemain de la chute de la Ville de Goma.

A l’issue de ses délibérations, le Collectif pour l’UDPS Originelle a publié la présente Déclaration Politique.

1. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle saisit cette période des turbulences que traverse notre pays pour renouveler son soutien inconditionnel au Président de la République, Chef de l’Etat, le Camarade Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, et Lui témoigner de son indéfectible attachement à Sa Personne et demeure reconnaissant aux efforts qu’Il ne cesse de déployer pour faire échec aux multiples agressions dont la République Démocratique du Congo fait l’objet de la part des ennemis du Peuple Congolais.

2. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle reste convaincu que le Vaillant Peuple Congolais sortira vainqueur de toutes les ignobles épreuves de son asservissement et de son maintien sous toutes formes de domination d’où qu’elles viennent. Car, sa glorieuse histoire est marquée de nombreux actes de bravoure.

3. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle rappelle que, de l’époque léopoldienne caractérisée par des amputations des membres corporels et des bastonnades humiliantes à la cruelle colonisation belge qui s’était illustrée par tous genres des traitements dégradants et inhumains, le Peuple Congolais ne s’est jamais laissé dominer. Il a toujours vaincu l’adversité.

4. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle dont les Membres souffrent dans leur chair et dans leur esprit la chute de la Ville de Goma dans la nuit du 26 au 27 janvier 2025 dernier entre les mains des agresseurs rwandais et leurs marionnettes congolaises, compatit à la douleur qui frappe nos Compatriotes de Goma et d’autres localités des Provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu à la suite de la barbarie d’un autre âge leur infligée par le Rwanda du sanguinaire Paul Kagame avec l’appui de la Communauté dite Internationale.

5. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle s’insurge contre la duplicité et la complaisance de l’Organisation des Nations-Unies face à l’agression dont la République Démocratique du Congo est victime depuis 30 ans de la part du Rwanda et de l’Ouganda.

La complicité de la MONUSCO et de ses agents qui ont désarmé les éléments de notre armée et qui n’ont pas protégé ni défendu les populations civiles congolaises dont la dernière comptabilité macabre s’élève à 8 000 morts est une preuve irréfutable du complot international ourdi contre notre pays depuis son accession à l’indépendance.

6. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle profite de ces tristes événements pour lancer un appel pathétique à l’union et à la sainte alliance des Membres de toutes les tendances et sensibilités issues de l’UDPS Originelle pour faire la paix des braves, se réconcilier et se ranger comme un seul homme derrière le Président de la République, Chef de l’Etat, le Co-Fondateur de l’UDPS Originelle, le Camarade Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.

Le Collectif invite, en conséquence, les Membres de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI qui ont toujours joué le néfaste rôle du plus grand commun diviseur de la famille UDPS pour leurs intérêts égoïstes et individuels, à se ressaisir et à œuvrer, hic et nunc, à la réconciliation et à la réunification de la Grande Famille de l’UDPS en vue de barrer la route à tous nos ennemis communs, internes et externes.

7. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle estime, aujourd’hui ou jamais, que tous les Fondateurs, les Co-Fondateurs, les Pionniers, les Avant-gardistes, les Secrétaires Généraux honoraires et Adjoints, les Secrétaires Nationaux Honoraires et Adjoints, les Représentants Honoraires et Adjoints, les Membres des Bureaux d’études et ceux d’autres organes informels doivent faire montre de leur maturité politique et transcender leurs rancœurs pour s’unir afin de sauver la démocratie et l’état de droit pour lesquels notre Parti s’est battu durant des décennies.

8. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle demande au Co-Fondateur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat, de saisir cette occasion historique pour rassembler tous les Membres de sa grande famille politique, UDPS, en vue de faire face, à l’unisson, à cette menace de nature à n’épargner personne.

9. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle invite également le Peuple Congolais à se ranger derrière le Président de la République, Chef de l’Etat et Commandant Suprême de nos Forces de Défense et de Sécurité pour sauver, ensemble, le pays de nos ancêtres tout en taisant nos petites querelles familiales.

10. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle qui a appris la saugrenue idée d’un dialogue ou forum pour la paix initiés par l’Eglise Catholique et l’Eglise Protestante congolaises, rejette catégoriquement cette initiative satanique qui ne cadre pas avec l’Accord de Luanda qui ne reconnait pas les supplétifs du Rwanda appelés le M23.

Le Collectif sensibilise à cet effet le Peuple Congolais pour qu’il ne tombe pas dans ce piège lui tendu par les ennemis de notre Nation en défendant l’indépendance et la souveraineté de notre pays.

Fait à Kinshasa, le 6 Février 2025.

Pour la Coordination Nationale,

Jules Roger Nsevani, Secrétaire-Rapporteur ; Felly Fwamba Mubalamate

Coordonnateur National ; Remy Ngandu Muya, Secrétaire-Rapporteur Adjoint ; Désiré Ngangu Zakanda, Premier Coordonnateur Adjoint ; Dr Jean-Félix Kalonji Katambwa, Trésorier ; Rigobert Mulonda Tshibola Mulume, Deuxième Coordonnateur adjoint ; Jean-Marie Ilunga wa Mulamba, Caissier ; Brigitte Diyoyo Kamwina Nsapu, Troisième Coordonnatrice Adjointe ; Pierre-Damien Tshimanga Ngindu, Conseiller ; Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président du Conseil des Sages ; Maurice Kanyinda Ntumb, Conseiller ; Jean-Pierre Munoko Kadiebwe Kadingu, Vice-Président du Conseil des Sages.

 




Agression rwandaise : La Province de Lomami s’associe au programme des prières et de collecte d’offrandes en faveur des FARDC et des Wazalendo

Il sera organisé un grand culte œcuménique ce samedi 8 février 2025. Ce programme rentre dans le cadre de la journée nationale des prières contre l’agression rwandaise et de collecte d’offrandes en faveur des militaires et les patriotes Wazalendo au front. La Province de Lomami ne compte pas rester aux abonnés absents.

Sur initiative du gouvernement provincial, à travers un communiqué officiel du 5 février 2025, a annoncé un culte œcuménique dans tous ses cinq territoires et les deux villes.

L’objectif est d’apporter non seulement un soutien spirituel au Président de la République et Chef de l’État, mais aussi et surtout de collecter les offrandes spéciales à allouer à l’armée et aux combattants Wazalendo.

Pour lancer cette activité, les Églises de la ville héroïque de Kabinda, Chef-lieu de la Province de Lomami, vont se retrouver dans un culte d’ensemble à l’esplanade de l’hôtel du Gouvernement à partir de 09H 00′. Au même moment, des activités similaires se dérouleront à Mwene-Ditu, à Kabinda territoire, à Lubao, à Luilu, à Ngandajika et à Kamiji.

Signalons qu’une journée après, soit le 9 février, les Églises, chacune en ce qui les concerne, se chargeront d’organiser des séances de prières et collecte d’offrandes spéciales pour la même cause.

 

Mboshi




Les présidents turc et allemand défendent la “solution à deux Etats” face à la controverse sur le projet des Etats-Unis pour la bande de Gaza

https://lequotidienrdc.com/les-presidents-turc-et-allemand-defendent-la-solution-a-deux-etats-face-a-la-controverse-sur-le-projet-des-etats-unis-pour-la-bande-de-gaza/Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le président allemand Frank-Walter Steinmeier ont conjointement rejeté mercredi les propositions visant à déplacer les Palestiniens de la bande de Gaza et réaffirmé leur soutien à une solution à deux Etats en opposition aux récentes suggestions américaines.

“Les propositions visant à déplacer les Palestiniens de la bande de Gaza ou à les contraindre à l’exil sont inacceptables au regard du droit international”, a déclaré M. Steinmeier lors d’une conférence de presse conjointe à Ankara, en référence à la proposition faite mardi par le président américain Donald Trump de déplacer des millions de Palestiniens de Gaza vers les pays voisins.

Le président allemand a souligné que son pays continuera à soutenir la solution à deux Etats, en particulier dans les discussions futures avec l’administration américaine.

M. Erdogan a souligné qu’il incombe à la communauté internationale de maintenir le cessez-le-feu et d’œuvrer à la mise en œuvre d’une solution fondée sur la coexistence de deux Etats, tandis que les deux dirigeants ont discuté de la coopération régionale concernant la Syrie, Gaza et l’Ukraine.

“Les consultations d’aujourd’hui sont essentielles pour nos efforts conjoints en faveur de la paix et de la stabilité dans nos régions voisines”, a dit M. Erdogan en mettant l’accent sur la collaboration actuelle de la Turquie avec l’Allemagne.




L’Iran condamne le projet américain de contrôler Gaza et dé

L’Iran condamne le projet américain de contrôler Gaza et dplacer les Palestiniens

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ismaïl Baghaei, a fermement condamné le projet du président américain Donald Trump visant à prendre le contrôle de la bande de Gaza et déplacer les Palestiniens en dehors de l’enclave côtière.

Il s’est exprimé dans un communiqué publié mercredi soir par le ministère, au lendemain de la conférence de presse conjointe au cours de laquelle M. Trump a déclaré, aux côtés du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, que les Etats-Unis prendraient “le contrôle de la bande de Gaza”, transféreraient les Palestiniens dans des pays voisins et reconstruiraient l’enclave côtière.

M. Baghaei a affirmé que l’expression d’une telle idée était “stupéfiante et conforme au projet ciblé israélien de complètement éradiquer la nation palestinienne”. Il a ajouté que “déclarer l’intention de s’emparer de la bande de Gaza constitue une violation sans précédent de tous les principes fondamentaux du droit international et de la Charte des Nations Unies”.

Ce projet doit être “totalement rejeté et condamné” en raison de sa contradiction flagrante avec les principes inaliénables et les règles du droit international et des droits humains, a martelé le porte-parole.

Il a appelé la communauté internationale et l’ONU à fermement condamner le projet et la position des Etats-Unis, ainsi qu’à contribuer au rétablissement du droit à l’autodétermination des Palestiniens et à les libérer de l’occupation.




La Chine s’oppose fermement aux propos irresponsables des Etats-Unis sur le canal de Panama (porte-parole)

Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré mercredi que les Etats-Unis avaient récemment tenu des propos irresponsables sur la question du canal de Panama et intentionnellement déformé, attaqué et dénaturé la coopération en la matière. La Chine s’y oppose fermement et a entrepris des démarches sévères auprès de la partie américaine.

Le porte-parole Lin Jian s’est ainsi exprimé lors d’un point de presse quotidien, en réponse à une question sur ce sujet.

Il a ajouté que, depuis la proposition de l’initiative “Ceinture et Route” (ICR) en 2013, ses domaines de coopération et sa portée n’avaient cessé de s’élargir et qu’elle était devenue un bien public international populaire et une plateforme de coopération internationale dotée d’une vaste participation.

Au cours des plus de dix ans de coopération dans le cadre de l’initiative “Ceinture et Route”, les parties, en adhérant à l’esprit de la Route de la soie caractérisé par la paix et la coopération, l’ouverture et l’inclusivité, l’apprentissage mutuel et les bénéfices réciproques, ont suivi le principe de consultation étendue et de contribution conjointe pour des bénéfices partagés, travaillé pour des résultats fructueux dans cette coopération et contribué à renforcer l’amitié et à promouvoir le progrès économique et social des pays concernés, ce qui est largement salué par ces pays et ces peuples, a souligné M. Lin.

“Actuellement, la coopération entre la Chine et le Panama dans le cadre de l’ICR se déroule normalement et a obtenu des résultats fructueux”, a-t-il noté.

Selon le porte-parole, la Chine espère voir les parties concernées renforcer la confiance, résister aux interruptions extérieures et prendre la bonne décision tout en gardant à l’esprit les relations bilatérales dans leur ensemble et les intérêts à long terme des peuples des deux pays.

En réponse à une autre question concernant une entreprise hongkongaise qui exploite les ports proches du canal de Panama, M. Lin a déclaré que le gouvernement de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong avait déjà donné une réponse.

Notant que le Panama est une destination populaire pour les investissements internationaux et qu’il était réputé pour son état de droit solide et son environnement commercial transparent, M. Lin a déclaré que la partie chinoise était convaincue qu’il offrirait un environnement juste et équitable aux entreprises de tous les pays et régions, y compris la RAS chinoise de Hong Kong.




L’Initiative et le Processus des Etats africains atlantiques, un projet aux enjeux géostratégiques pour le continent et le monde (Talbi Alami)

L’Initiative et le Processus des Etats africains atlantiques, lancés en 2009 à Rabat avant de prendre un nouvel élan depuis juin 2022 conformément à la Vision de SM le Roi Mohammed VI, émanent d’un projet stratégique structurant aux enjeux historiques et géopolitiques pour le continent africain et le monde, a affirmé jeudi à Rabat le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami.

Intervenant à l’ouverture des travaux de la réunion des présidents des Parlements des États africains atlantiques, organisée au siège de la Chambre, M. Talbi Alami a souligné que ce projet stratégique, initié par SM le Roi Mohammed VI qui veille à sa concrétisation sur le terrain avec les Chefs d’État des pays africains riverains de l’Océan Atlantique, procède “de notre grand rêve commun de construire une Afrique nouvelle, émergente, prospère et solidaire, tirant pleinement parti de ses richesses au service de l’ensemble de ses peuples”.

Et d’ajouter qu’il s’inscrit dans le cadre de la Vision du Souverain pour faire de la façade atlantique africaine un espace de synergies humaines, de complémentarité économique et d’attractivité internationale, notant que cette initiative intervient dans un contexte international et continental marqué par l’incertitude, la multipolarité, l’essor de la politique des axes et la fragmentation de l’ordre international, à un moment où foisonnent les blocs régionaux et où les intérêts nationaux et régionaux prennent le pas sur les principes et les valeurs de coopération.

Tout en affirmant que ce processus se place loin de tout régionalisme, le président de la Chambre des représentants a souligné qu’il s’agit d’un projet noble qui constitue l’un des affluents de l’édifice continental représenté par l’Union africaine et qu’il aspire à apporter une valeur ajoutée à la zone de libre-échange continentale.

Il fait également partie intégrante de l’œuvre de renforcement des blocs continentaux africains, en ce sens qu’il représente un projet de convergence pour au moins trois de ces groupements, a-t-il expliqué.

Il a, dans ce sens, appelé les institutions législatives africaines à contribuer de manière décisive à la concrétisation de ces initiatives à la faveur de l’accompagnement institutionnel et de la mobilisation de l’opinion publique à se les approprier et à croire en leur utilité, notant qu’il s’agit aussi d’adopter les législations nécessaires et surtout de plaider en leur faveur sur la scène internationale au sein des Forums parlementaires multilatéraux, en plus de renforcer la sensibilisation à leurs dimensions historiques et stratégiques à leurs nobles objectifs.

M. Talbi Alami a, dans ce cadre, proposé la formation d’un réseau parlementaire regroupant les représentants des institutions législatives des pays de l’Afrique Atlantique en vue de coordonner les contacts et le plaidoyer au niveau international, mais aussi d’inscrire cette initiative dans le programme d’action, les discussions, les dialogues et la coopération de nos institutions avec d’autres institutions nationales, les acteurs économiques et civils et l’opinion publique de chaque pays concerné.

En plus des projets et partenariats dans lesquels les secteurs public et privé marocains sont impliqués dans de nombreux pays africains, le Royaume met à la disposition du continent ses infrastructures, notamment les routes, les ports et les aéroports, qui forment autant de leviers de liaisons intra-africaines et avec le reste du monde, en capitalisant sur sa position stratégique, a-t-il fait observer.

Il a cité les grands projets portuaires achevés ou en cours de réalisation sur la mer Méditerranée, où le port Tanger Med s’impose comme une infrastructure mondiale de premier plan et une plateforme d’échanges internationaux, relevant qu’il sera renforcé par une autre infrastructure, en l’occurrence le port Nador West Med, qui sera inauguré prochainement.

Dans les provinces du Sud du Maroc, a-t-il ajouté, un des plus grands ports du Continent et du monde sera construit, celui de Dakhla, dans les provinces du sud du Royaume, aux côtés des ports de Laâyoune, Tarfaya, Tan-Tan et Boujdour, ainsi que celui de Casablanca, dans le nord du pays.

Le port de Dakhla, en particulier, se positionne comme un lien stratégique entre l’Europe et l’Afrique, l’Amérique, l’Afrique et le bassin méditerranéen, notamment avec l’ouverture de l’autoroute Agadir-Dakhla, qui s’ouvre sur la profondeur africaine via la République islamique de Mauritanie, et constitue un maillon central parmi les mégaprojets de développement des provinces du sud du Maroc, a fait remarquer M. Talbi Alami.

“Tout cela incarne la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour un partenariat africain fondé sur une logique gagnant-gagnant, basée sur les droits des Africains et le droit de l’Afrique à tirer profit de la prospérité et du développement technologique, ainsi que de ses richesses, loin de toute politique d’axes”, a-t-il conclu.

Placée sous le thème “Promouvoir un réseau parlementaire pour une Afrique atlantique stable, intégrée et prospère”, cette réunion vise à renforcer le dialogue interparlementaire en Afrique atlantique pour soutenir le Processus des États Africains Atlantiques (PEAA), établir les bases d’un réseau parlementaire dédié à l’Afrique atlantique et favoriser une collaboration structurée et durable entre les États membres, en plus de promouvoir une coordination parlementaire autour des enjeux communs en termes de gestion durable des ressources, de sécurité maritime, d’investissement et d’intégration régionale.

Il s’agit aussi d’encourager les Parlements à s’ériger en force de propositions concrètes pour appuyer la mise en œuvre des engagements actés dans les déclarations du PEAA.

Selon les organisateurs, la réunion prévoit l’adoption d’une déclaration parlementaire commune consacrant un engagement collectif en faveur des objectifs du PEAA, la mise en place d’un réseau parlementaire africain atlantique pour le suivi concerté et permanent des initiatives régionales, ainsi que l’élaboration de recommandations concrètes pour renforcer la gestion durable des ressources et l’attraction des investissements stratégiques.




Des parlementaires africains mettent en avant la vocation stratégique et multidimensionnelle de l’Initiative atlantique de SM le Roi pour le Sahel

Des parlementaires participant à la réunion des présidents des parlements des États africains atlantiques ont mis en avant, jeudi à Rabat, la vocation stratégique et multidimensionnelle de l’Initiative de SM le Roi Mohammed VI pour faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique.

Lors de cette réunion tenue au siège de la Chambre des représentants sous le thème “Promouvoir un réseau parlementaire pour une Afrique atlantique stable, intégrée et prospère”, des présidents et représentants de parlements africains se sont félicités de cette initiative s’inscrivant dans le droit fil du Processus des États africains atlantiques (PEAA), lancé en 2022 sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, tout en appelant à l’élargir pour englober davantage de pays du continent.

Dans ce contexte, le président de la Chambre des représentants du Nigéria, Tajudeen Abbas, a salué le rôle central et hautement appréciable du Maroc dans la promotion de la cause des pays africains, appelant à mettre à profit “l’opportunité qui s’offre pour créer un environnement propice à la croissance économique”.

Il a à cet égard insisté sur la nécessité de promouvoir les partenariats public-privé en vue de stimuler le développement des infrastructures, de faciliter les échanges transfrontaliers, de réduire les barrières bureaucratiques qui entravent le processus d’investissement et d’améliorer les réseaux maritimes.

Pour M. Abbas, les pays africains atlantiques sont appelés à prendre des mesures législatives stratégiques en vue d’aider les pays de la région à valoriser leurs ressources naturelles et à consolider les chaînes de valeur régionales.

Il a en outre mis l’accent sur la place du projet de gazoduc Nigeria-Maroc comme pierre angulaire de l’accès à l’énergie et de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest et en tant que vecteur de progrès et de stabilité dans le continent, insistant sur l’impératif de la collaboration de l’ensemble des nations concernées afin d’établir les conditions nécessaires à sa réussite.

Dans ce sens, le président de la Chambre des représentants nigériane a plaidé pour la création d’une plateforme institutionnelle destinée à promouvoir la coopération entre les Etats africains, notant qu’un réseau parlementaire africain atlantique servira d’un véritable espace propice au dialogue, à l’échange de bonnes pratiques et à la coordination des politiques régionales.

Il a rappelé les fondements et les objectifs du PEAA en termes de renforcement de la coopération et de l’intégration interafricaine, particulièrement dans des domaines prioritaires comme la sécurité, la lutte contre le terrorisme et la migration illégale, l’économie bleue, les espaces maritimes et l’énergie, le développement durable et la protection du milieu marin.

Le responsable nigérian a également appelé à la mise en place d’un programme législatif collaboratif pour renforcer la résilience économique et la gouvernance, avec un accent particulier sur l’exploitation de l’économie bleue, la promotion de la participation des femmes et des jeunes.

 

Pour sa part, le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, El Malick Ndiaye, a relevé que la participation de son pays à cette réunion traduit son engagement à renforcer l’intégration “de notre nation à cet espace atlantique stratégique qui constitue une façade essentielle pour le développement économique et la stabilité de l’Afrique”.

Cet espace, qui regroupe près de la moitié de la population africaine et plus de la moitié du PIB continental, représente une opportunité sans précédent pour l’Afrique, a-t-il ajouté, estimant que les Etats concernés sont appelés à structurer leur coopération pour en faire un levier de croissance partagée et un moteur d’intégration régionale.

Le Sénégal salue cette initiative tournée vers l’avenir et son rôle primordial dans le Processus des États africains atlantiques, dans un esprit de partenariat, a-t-il dit, notant que le Maroc est un partenaire stratégique du Sénégal, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’énergie et de l’industrie.

Le président de l’Assemblée nationale de Mauritanie, Mohamed Bamba Meguett, a de son côté insisté sur l’importance de fédérer les efforts des Etats pour promouvoir la sécurité, la paix et la coopération dans l’espace atlantique.

Le responsable mauritanien a appelé à promouvoir de telles initiatives régionales afin de faire de cet espace un havre de paix et de stabilité, affirmant que la diplomatie parlementaire devrait sceller des partenariats avec les organisations internationales pour soutenir les efforts dans les domaines de la sécurité et du développement.

Quant au Président de l’Assemblée nationale de la République du Congo, Isidore Mvouba, il a souligné l’engagement de son pays à “apporter sa pierre à l’édifice” en vue de donner corps à l’initiative Royale pour le Sahel, tout en plaidant en faveur de la mutualisation des énergies, des efforts et du savoir-faire africain pour faire face aux défis actuels.

Au cours de cette réunion, plusieurs présidents et représentants des parlements des États africains atlantiques ont souligné l’importance du PEAA au regard des multiples initiatives mises en œuvre par le Maroc sous le leadership de SM le Roi en faveur des pays africains en général, dans la perspective de concrétiser les objectifs escomptés en termes d’intégration et de complémentarité économique régionale et continentale, avec un focus sur le partenariat Sud-Sud.

Ils se sont également félicités des efforts déployés par le Maroc sous le leadership de SM le Roi pour promouvoir la coopération Sud-Sud, la stabilité et l’intégration entre les pays de la région.

Placée sous le thème “Promouvoir un réseau parlementaire pour une Afrique atlantique stable, intégrée et prospère”, cette réunion vise à renforcer le dialogue interparlementaire en Afrique atlantique pour soutenir le Processus des États Africains Atlantiques (PEAA), établir les bases d’un réseau parlementaire dédié à l’Afrique atlantique et favoriser une collaboration structurée et durable entre les États membres, en plus de promouvoir une coordination parlementaire autour des enjeux communs en termes de gestion durable des ressources, sécurité maritime, investissement et intégration régionale.