Sud-Kivu : Des violents affrontements entre l’armée congolaise et le M23 à Ihusi, territoire de Kalehe 

Le village de Ihusi, dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu, est devenu le théâtre d’intenses combats depuis le mardi 11 février 2025. Selon des sources locales, les affrontements opposent les rebelles du M23 aux forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Ces hostilités s’éclatent 48 heures après l’appel au cessez-le-feu lancé par les chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), lors du sommet de Dar-es-Salam en Tanzanie.

La population, prise au piège des combats, vit dans une angoisse grandissante. Beaucoup tentent de fuir vers des zones plus sûres, aggravant ainsi la crise humanitaire déjà alarmante dans la région. Pendant ce temps, les observateurs s’interrogent sur l’impact des récentes initiatives diplomatiques face à une situation qui semble s’enliser sur le terrain.

 

 

 

E.A.N.




Cherchant des poux sur la tête d’un chauve: Des aigris complotent contre Dieudonné Kamuleta

A travers des titres pompeux et ronflants, les ennemis de la République n’arrêtent pas de dépenser de l’argent, allant jusqu’à utiliser les pseudos journalistes et opposants du pouvoir en place pour toucher à l’Institution pouvoir judiciaire au travers de son Président. Il est une évidence aujourd’hui, ceux qui sont derrière ces manœuvres, politiciens en manque de positionnement et en perte de vitesse, ne combattent pas seulement M. Dieudonné Kamuleta, mais aussi le pouvoir actuel du Président Félix Tshisekedi et jettent en pâture toutes les institutions de la République, fondement de notre jeune démocratie. Ils rendent un mauvais service à la nation dans la déformation de l’information. Ils méritent le sort réservé à l’agresseur rwandais et à ses pantins terroristes du M23.

Les aigris n’arrêtent pas de dépenser l’argent pour salir le fils de Dieu, Dieudonné Kamuleta.

Assurément, ses parents n’avaient pas tort en donnant au Président de la Cour constitutionnelle le prénom de Dieudonné, cet homme est assurément un don du ciel. Depuis son arrivée à la tête de la prestigieuse haute juridiction qu’est la Cour constitutionnelle et à la tête du pouvoir judiciaire, cet élu de Dieu n’a fait qu’aller d’exploit en exploit par ses œuvres, tant en interne qu’à l’externe, explique une analyse libre d’un observateur des enjeux politiques de la Rdc, Magloire Diantontila Luvungu.

A la tête du pouvoir judiciaire, à côté du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, il réalise un travail formidable pour redonner à la justice ses lettres de noblesse et faire rayonner le secteur de la justice dont le maux profond qui le ronge ne date pas d’aujourd’hui. Mais avec une volonté et une ferme détermination, ce fils maison du pouvoir judicaire arrive à atténuer le mal existant par son impulsion.

Curieusement, alerte Magloire Diantontila Luvungu, c’est durant cette période sombre que traverse notre pays, période qui nécessite la cohésion de toutes les institutions autour du Chef de l’Etat, que les détracteurs de Dieudonné Kamuleta décident de saper l’image du pouvoir judiciaire en s’attaquant de manière indigeste au Président du Conseil Supérieur de la Magistrature.

Après plusieurs tentatives de diabolisation de l’opinion par des accusations infondées et des manœuvres allant dans le sens d’entretenir la spéculation et les mensonges, les ennemis de la République n’arrêtent pas de dépenser l’argent, allant jusqu’à utiliser les pseudos journalistes et opposants du pouvoir en place pour toucher à l’Institution pouvoir judiciaire au travers de son Président. Alors que les bruits courent que ces derniers sont partenaires de la coalition AFC/M23/Rwanda.

Il est une évidence aujourd’hui, ceux qui sont derrière ces manœuvres, politiciens en manque de positionnement et en perte de vitesse, ne combattent pas seulement M. Dieudonné Kamuleta, mais ils combattent le pouvoir actuel du Président Félix Tshisekedi et jettent en pâture toutes les institutions de la République, fondement de notre jeune démocratie. Ils rendent un mauvais service à la nation dans la déformation de l’information.

Pour Magloire Diantontila Luvungu, les détracteurs du Don de Dieu, Kamuleta Dieudonné, ne gagneront aucun combat mais ils perdront chaque bataille jusqu’à perdre sommeil. Ce qui est vrai, tous tomberont un à un.

Le Quotidien




Patrick Muyaya: « Le discours mensonger de Kagame ne passera plus comme une lettre à la poste »

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, lors du briefing spécial animé, le lundi 10 février dernier, a apporté un éclairage sur la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut dans l’est de la RDC avec la ville de Goma, comme épicentre. Il a indiqué que face à ce carnage, la voix de la RDC ne résonne plus seule mais avec un bon nombre de pays voire le monde entier et que le discours du mensonge du Rwanda sous la houlette de son président, Paul Kagame ne passera plus comme une lettre à la poste.

Le discours mensonger de l’homme fort de Kigali se conjugue désormais au passé simple et non plus au présent mieux au futur impossible. Le pays de Lumumba a chamboulé le front diplomatique et prend le dessus jusqu’ici sur celui aux mille collines.

“Ce n’est pas cette fois-ci la RDC, le monde entier s’élève contre l’horreur commise par le Rwanda sur le territoire congolais notamment à Goma.

Le Rwanda a été mis au pilori. La plupart des pays ne l’ont pas soutenu au Conseil des droits de l’homme à Genève dans son agression. Pour obtenir la session à Genève, il faudrait avoir le 1/3 de voix mais nous avons récolté jusqu’à au moins le double soit 2/3, au moins 16 voix récoltées.

La réputation du Rwanda entache un pays qui veut se montrer sous un autre label. La Grande Bretagne via son ministre de la Défense a dit que le Rwanda risque de perdre un milliard de dollars américains. Cette guerre a atteint un tel niveau de violence tel que chaque pays étudie en termes de sanctions à infliger”, a souligné Patrick Muyaya.

Renforcer d’autres acteurs des blocs régionaux

“Notre population est en colère. La réalité du terrain met la pression sur le président rwandais. Nous devrions apporter de l’aide humanitaire aux populations et le Rwanda doit retirer ses troupes. Il a commis des crimes imprescriptible sur le sol congolais”, a-t-il martelé.

Le Haut Conseil des droits de l’homme en réponse, a condamné le Rwanda. Une mission d’établissement des faits (composé des experts) sera sur terrain à Goma, Bukavu pour récolter des éléments. Puis une mission d’investigation (3 experts) sera sur place. Et aussi des éléments seront envie à la CPI pour crime de guerre, attaque des humanitaires, tout ça c’est sûr le plan judiciaire”.

Un élément nouveau pour donner du tonus à d’autres blocs régionaux.

“Nous sommes dans la même position, nous restons conformes. L’élément nouveau concernant le sommet SADC-EAC, c’est qu’il faudrait renforcer d’autres médiateurs qui viendront d’autres blocs régionaux.

Définir les conditions de sécurité en prélude de la rencontre entre différents Chefs d’Etat-major de quelques pays de la région “.

“Le massacre des tutsis en RDC est un leurre de Kagame pour bénéficier du soutien de son peuple. Notre ministre des Infrastructures est un Banyamulenge, Alexis Gisaro. Le Chef des opérations de la 3è défense est un Banyamulenge, Pacifique Masunzu et il y a quelques officiers également. La communauté Banyamulenge est exposée à cause des discours mensongers de Paul Kagame. Chers Congolais, ne faisons pas le jeu de l’ennemi. Kagame construit tout sur le mensonge. Ne cédons pas à la manipulation. The Guardian a révélé que plusieurs soldats rwandais sont morts en RDC mais ils n’auront pas droit à des deuils. Ça passera inaperçu car Kagame ne tiens qu’aux pillages des ressources naturelles congolaises”, a martelé, Patrick Muyaya.

Des résolutions à mettre en œuvre

Lors d’une session spéciale au Conseil des droits de l’homme à Genève, en Suisse, le Haut-Conseil des droits de l’homme, a pris plusieurs résolutions suite à la situation alarmante à Goma.

Il a entre autres condamné avec la plus grande fermeté toutes les violations persistantes des droits de l’homme et atteintes à ces droits, et les violations du droit international humanitaire et du droit international des réfugiés commises dans les provinces du Nord et Sud-Kivu en RDC, en particulier les violences sexuelles liées au conflit, les exécutions sommaires, les enlèvements et disparitions forcées ainsi que les attaques ciblées contre des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes et d’autres acteurs de la Société civile, les casques bleus de l’Onu, les bombardements des sites des déplacés internes ainsi que des hôpitaux et des écoles; Condamné également l’exploitation illicite des ressources naturelles, en particulier dans les régions du Nord et Sud-Kivu Kivu en RDC, et exige que des mesures strictes soient prises pour mettre fin au pillage de ces ressources qui alimentent le conflit et finance les groupes armés; condamné fermement l’appui militaire et logistique des Forces de défense du Rwanda au groupe armé M23 qui continue d’entraîner de nombreuses victimes civiles, de nouveaux déplacements et un traumatisme important au sein de la population.

En outre, il a demandé au groupe terroriste du Mouvement du 23 mars (M23 ) et au Rwanda de mettre immédiatement fin à leurs violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits, et à leurs violations du droit international humanitaire dans les deux provinces de l’est de la RDC, et demande que tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales soient strictement respectés et que les civils et les infrastructures civiles essentielles soient protégés au Nord et Sud-Kivu.

Il a exigé au M23 de cesser immédiatement toutes actions hostiles à se retirer des zones occupées et exige en outre les Forces rwandaises de défense à cesser de soutenir le M23 et à se retirer instamment du territoire de la RDC, afin de prévenir de nouvelles violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits et violations du droit international humanitaire dans le Nord et Sud-Kivu.

Le Haut Conseil des droits de l’homme a réaffirmé son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance politique, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la RDC à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, s’étendant à ses eaux territoriales. Il a également rappelé que les attaques contre le personnel des Nations unies et les humanitaires constituent un crime de guerre et appelle les autorités compétentes à enquêter sur tout incident et à traduire rapidement les responsables en justice.

Et aussi, il a déploré vivement les meurtres, les attaques, les détentions arbitraires, les actes d’intimidation et les représailles dont feraient l’ objet les travailleurs humanitaires, les agents de santé, les défenseurs des droits de l’homme, les dirigeants communautaires, les fonctionnaires ou les agents des collectivités locales, les journalistes et les autres professionnels des médias, les étudiants, les avocats et d’autres secteurs de la Société civile, ainsi que les membres d’organisation internationales et de la communauté diplomatique, ce qui a un impact direct sur la capacité de la Communauté internationale à faire face à cette crie sur le plan des droits de l’homme et sur le plan humanitaire.

Sur terrain, la situation sécuritaire dramatique dans l’est du pays est aggravée avec la prise de la ville de Goma par le groupe terroriste du Mouvement du 23 mars (M23) soutenu par son parrain le Rwanda de Paul Kagame. Le dernier bilan fait état de plus de 3000 morts.

Le sommet conjoint SADC-EAC s’est déroulé, le samedi 08 février à Dar-es-Salaam en Tanzanie pour trouver une solution sur le plan diplomatique. La Première ministre, Judith Suminwa a représenté le Chef de l’État congolais. Le président rwandais, Paul Kagame a été également de la partie.

Le Quotidien




RDC : Tout savoir sur John Moke Mayele, le nouveau Procureur Général près la Cour Constitutionnelle 

Après avoir été nommé par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le nouveau Procureur Général près la Cour Constitutionnelle John Prosper Moke Mayele a aussi prêté serment ce lundi 11 février 2025 devant le chef de l’État.

John Prosper Moke Mayele était premièrement avocat général près la Cour de cassation. Il a aussi assumé la fonction du procureur général près la Cour d’appel Kinshasa – Matete ; Avocat général près la cour d’appel Kinshasa -Gombe, puis procureur général près la cour d’appel en Ituri.

Le Procureur Général John-Prospère Moke a débuté son parcours dans la magistrature en 1991, où il a été affecté au Parquet de Grande Instance de Gbadolite en qualité de substitut du procureur de la République.

Il a ensuite été affecté au Parquet de Grande Instance de Kinshasa Kalamu, puis au Parquet secondaire de Nioki comme 1er substitut. Le nouveau Procureur Général près la Cour Constitutionnelle a été désigné substitut du procureur général près la Cour d’appel de Mbandaka en 2006.

Il exerça les mêmes fonctions tour à tour au Parquet général de Goma ainsi qu’au Parquet général de Lubumbashi. En 2013, Il sera nommé avocat général près la Cour d’appel de Kinshasa/Matete, puis avocat général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, avant d’être promu en 2018 au grade de procureur général près la Cour d’appel d’Ituri.

Sachez qu’en 2023, John- Prospère Moke a été nommé avocat général près la Cour de cassation. Un poste qu’il va assumer jusqu’à être élevé au rang du procureur général près la Cour Constitutionnelle.

 

 

Osée Kalombo




Deux nouveaux juges de la Cour constitutionnelle prêtent serment devant le Président Félix Tshisekedi  

Deux nouveaux juges récemment désignés pour siéger à la Cour constitutionnelle, ont prêté serment ce mardi 11 février 2025, devant le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi. Cette cérémonie a été organisée au cours du congrès qui a réuni les députés nationaux et les sénateurs dans la salle du congrès du Palais du peuple, siège du parlement congolais, en présence des membres du conseil supérieur de la magistrature, des membres du gouvernement et d’autres personnalités du pays. A cette occasion, les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale de la RDC, ont exhorté les congolais de rester unis pour faire face à l’agression rwandaise qui secoue les provinces du Nord et Sud-Kivu dans l’Est du pays.

Les élus du peuple et d’autres personnalités avaient répondu nombreux au rendez-vous de ce mardi 11 février 2025. Dans une bonne ambiance, deux juges étaient à l’honneur pour leur prestation de serment comme membres de la Cour constitutionnelle, la plus haute Cour de la République démocratique du Congo.

Les deux juges, Marthe Odio Nonde et le professeur Aristide Kahindo Nguru, ont juré de remplir leurs fonctions avec loyauté, impartialité et dans le strict respect de la Constitution de la République démocratique du Congo.

Présent lors de cette cérémonie, le président du Sénat Jean Michel Sama Lukonde pense que le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi continue de poursuivre ses efforts comme garant de la nation pour défendre l’intégrité territoriale de la RDC.

« J’aimerais vous dire que son excellence Monsieur le Président de la République, malgré cette situation que nous connaissons à l’Est de la République démocratique du Congo, reste dans son rôle de Président de la République et garant de la nation, et surtout garant du bon fonctionnement des institutions. C’est dans ce cas, qu’il est venu pour l’installation de juges à la Cour constitutionnelle, et du point de vue de la constitution cela se fait devant sa personne et le parlement, ça veut dire le Sénat et l’Assemblée Nationale. Donc, il était dans son rôle constitutionnel et nous étions là pour l’accompagner dans l’engagement que nous avons pris dès l’entrée dans nos fonctions d’être à 100% derrière le Président de la République», Jean-Michel Sama Lukonde, président du Sénat.

Vital Kamerhe, président de l’Assemblée Nationale a saisi l’occasion pour lancer un message d’espoir à tous les congolais.

« Ce que nous devons dire à tous les congolais, quelle que soit la durée de la nuit, le soleil finit par s’élever. Nous vaincrons et le Congo va réaliser son rendez-vous avec l’espérance, qu’il ne décourage pas», Vital Kamerhe, président de l’Assemblée Nationale de RDC.

Le Président Félix Tshisekedi a pris acte du serment de ces deux juges qui vont désormais siéger à la plus haute Cour de la République démocratique du Congo.

Marthe Odio Nonde intègre la Cour constitutionnelle dans le quota de la Présidence de la République, et Aristide Kahindo Nguru y accède pour le compte du Parlement. Ces deux personnalités succèdent respectivement au professeur Jean-Pierre Mavungu Mvumbi-di-Ngoma et Corneille Wasenda N’songo. La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo est constituée de 9 (neuf) juges qui proviennent de trois institutions différentes : le Président de la République, le Conseil supérieur de la magistrature et le parlement. Chaque institution a un quota de 3 juges à désigner pour accéder à la plus haute Cour du pays, et après tous les 3 ans, la Cour constitutionnelle de la RDC renouvelle le tiers de ses membres par tirage au sort.

Avec l’ACP




Université Widal de Mbandaka : Me Guy Loando lance l’année académique 2023-2024 

La Fondation Widal poursuit son engagement en faveur de l’éducation avec le lancement officiel de l’année académique 2024-2025 à l’Université Widal de Mbandaka.

Après le succès de l’Université Widal de Bokungu, cette nouvelle institution, initiée par Me Guy Loando Mboyo, représente une avancée majeure pour l’enseignement supérieur dans la province de l’Équateur, réduisant ainsi l’exode académique des jeunes.

La cérémonie, tenue à Mbandaka dans l’enceinte du Widal School Le Perroquet, a réuni plusieurs personnalités, dont le gouverneur de la province, le Recteur des Universités Widal et des figures académiques et politico-administratives. Le Professeur Pitchou Ngoy, Recteur des Universités Widal a souligné l’impact historique de cette initiative pour l’éducation en République Démocratique du Congo.

Prenant la parole, Me Guy Loando Mboyo, initiateur de la Fondation Widal et Promoteur des Universités Widal, a rappelé que ce projet s’inscrit dans la vision du Président de la République, Chef de l’État, Félix-dons-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui fait de l’éducation une priorité nationale.

Portée par la Fondation Widal, présidée par Maman Déborah Loando, cette initiative offre une formation de qualité aux jeunes du Grand Équateur et de toute la RDC. Ce lancement marque une étape clé dans la transformation du paysage éducatif congolais et ouvre de nouvelles perspectives pour la jeunesse.

 

Un condensé de JMNK




Instabilité dans l’Est: Eric Tshikuma exige la suspension du partenariat entre l’UE et le Rwanda

L’élu de la circonscription électorale de la Funa dénonce, par sa publication, la collaboration continue de l’Union européenne avec un pays accusé d’alimenter des massacres dans la région tout en s’appropriant des ressources stratégiques de la RDC sur fond d’un pillage éhonté.

« Plus de 3.000 vies ont été fauchées par l’armée rwandaise pour entrer dans Goma. Un carnage inacceptable ! L’appel au retrait des RDF de la RDC lancé par l’UE n’ayant pas été entendu, l’Europe doit agir avec fermeté en adoptant, au cours de sa réunion prévue ce jour, la suspension de son partenariat avec Kigali sur les ressources minières volées en RDC, au prix du sang des Congolais, et geler tout appui financier à l’armée rwandaise », peut-on lire dans le post du député Éric Tshikuma qui a également réclamé des sanctions individuelles contre la chaîne de commandement des RDF et les décideurs politiques rwandais.

Tshikuma se fie au rapport du Groupe d’experts de l’ONU sur la RDC. Celui-ci a révélé que plus de 150 tonnes de coltan ont été frauduleusement exportées vers le Rwanda.

Ce coltan a été mélangé à la production rwandaise, entraînant une contamination alarmante des chaînes d’approvisionnement minérales de la région des Grands

Lacs.




Coopération RDC-USA: La RDC éligible de nouveau à l’AGOA pour l’année 2025

La République Démocratique du Congo est éligible de nouveau à la loi américaine sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) pour l’année 2025. Après examen de l’éligibilité de la RDC à cette loi qui permet aux pays d’Afrique Subsaharienne éligibles d’exporter la plupart de leurs produits aux États-Unis d’Amérique sans droits de douane et sans obligation de réciprocité, la décision de l’administration Trump, a été remis ce mardi au Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya au nom du Gouvernement congolais, par l’Ambassadrice des États-Unis d’Amérique accréditée en RDC, Lucy Tamlyn.

C’est donc une bonne nouvelle pour les opérateurs économiques congolais appelés à exporter leurs produits vers les États-Unis d’Amérique sans paiement des frais de douane.

Dans ce document, les États-Unis d’Amérique saluent les progrès réalisés par la RDC pour renforcer l’Etat de droit et les réformes économiques ainsi que le recrutement des inspecteurs du travail pour protéger les droits des travailleurs.

Le document fait savoir également que l’Administration Trump appelle à la poursuite des mesures de protection des droits humains et la lutte contre l’impunité en RDC.

Au nom du Gouvernement de la RDC, le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku encourage le patronat congolais à saisir cette opportunité offerte par les États-Unis d’Amérique pour cette année 2025.




SYMCO réagit aux accusations infondées et réaffirment son soutien total aux autorités judiciaires

Le Syndicat des Magistrats Congolais (SYMCO), à travers ses organes délibérants et statutaires, tient à réagir face à la situation délétère qui prévaut dans la magistrature. Une lettre accusant nos autorités judiciaires a été récemment diffusée, et notre syndicat ne peut rester silencieux.

La semaine passée, une lettre mettant en accusation nos autorités judiciaires a circulé, créant une certaine confusion. En réponse à ce manquement, le SYMCO tient à exprimer sa désapprobation.

Par ailleurs, le SYMCO est actuellement en réunion avec d’autres instances pour faire un compte rendu de la réunion avec le président de la Cour Constitutionnelle.

Le Syndicat des Magistrats Congolais (SYMCO) déplore la campagne orchestrée par des individus mal intentionnés visant à ternir la réputation des autorités judiciaires. Ces accusations infondées, concernant un prétendu détournement de fonds de 70 000 000 CDF destinés à la paie des magistrats non encore nommés par ordonnance présidentielle, sont injustifiées et malveillantes.

Le SYMCO désapprouve fermement la campagne montée de toutes pièces par ces magistrats et les personnes animées par un esprit nuisible, œuvrant au service du mal pour discréditer l’appareil judiciaire et s’attaquer à ses dirigeants, les membres du bureau du CSM.

Le SYMCO condamne avec véhémence l’attitude peu orthodoxe des trois magistrats signataires de la fameuse lettre circulant sur les réseaux sociaux. Il est à noter que les trois signataires ne figurent pas sur la liste des magistrats de Bulungu, et que ladite lettre n’a pas suivi la voie hiérarchique, lui conférant ainsi un caractère fallacieux.

Le SYMCO réaffirme son soutien total aux autorités judiciaires, membres du bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature, et invite tous les magistrats à la prudence. Nous devons protéger notre corps judiciaire contre les intoxications et les désinformations soigneusement préparées par des individus malveillants.

Le SYMCO remercie tous les magistrats pour leur confiance renouvelée en la hiérarchie et appelle à l’unité et à la vigilance pour préserver l’intégrité de notre corps judiciaire.

Par Didier Mbongomingi




Interdiction formelle de tout survol et atterrissage des avions rwandais en Rdc

Le gouvernement de la République démocratique du Congo a annoncé une mesure drastique : l’interdiction formelle de survol et d’atterrissage sur son territoire pour tout aéronef civil ou d’État immatriculé au Rwanda ou basé dans ce pays.

Cette décision intervient dans un contexte d’agression de la RDC, marquée par l’entrée des troupes terroristes rwandaises (RDF) dans la ville de Goma, au Nord-Kivu. Elle isole le Rwanda de l’espace aérien Congolais face à ce que Kinshasa qualifie d’agression avérée pour piller les ressources minières de la RDC.

Devant une Rdc ouverte à la coopération avec les pays voisins en vue de la pacification de la région des Grands Lacs, le pays de mille collines a cru que cette ouverture du pays de Lumumba était une racheté. C’était sans compter avec la détermination des officiels congolais soucieux de redorer l’image de marque du pays.

Dans ce contexte de la guerre d’agression et où la Rdc se prépare à une riposte à la mesure de l’humiliation, tout avion rwandais sur le sol congolais sera considéré comme une cible à attaquer et à détruire. Peut-être que le Rwanda tirera les leçons de son arrogance et de son appétit glouton à vouloir piller les ressources naturelles de la Rdc.

Ce pays n’a même pas honte de se faire inscrire comme pays producteur de tel ou tel autre minerais, pendant qu’il a un sol pauvre et dont le rêve est d’arracher de force ce que le Créateur ne les a pas donné ! Etonnant quand même pour un pays qui prétend attirer les touristes auxquels il va faire visiter ce qui a été volé chez le voisin.

Dans le même contexte, il nous revient que l’agence américaine Bloomberg a alerté que le Rwanda risquerait de subir un contrecoup économique en raison de son soutien aux rebelles qui sévissent dans l’Est de la RDC voisine.

L’agence pense aussi qu’une éventuelle perte de l’aide concessionnelle ralentirait la croissance du Rwanda, déjà lourdement endettée.

La semaine dernière, le Fonds monétaire international et S&P Global Ratings ont tiré la sonnette d’alarme sur le coût financier d’une crise prolongée pour le pays lourdement endetté, tandis que les principaux donateurs, dont le Royaume-Uni, ont mis en garde contre les menaces qui pèsent sur plus d’un milliard de dollars d’aide. Voilà qui risque de mettre Kagame en difficulté.

JMNK