Le Président Félix Tshisekedi est arrivé en Allemagne, ce jeudi, pour prendre part à la 61ème Conférence de Munich sur la sécurité qui se tiendra du 14 au 16 février 2025. Plusieurs Chefs d’État, des ministres ainsi que des dirigeants d’organisations internationales et non gouvernementales vont participer à cette rencontre annuelle qui aborde les enjeux stratégiques et géopolitiques du monde actuel.

La situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), suite à l’offensive de l’armée rwandaise et des terroristes du M23 sur Goma, inquiète la Communauté internationale. Ces assises permettront au Président Tshisekedi de présenter la réalité de ce conflit et de plaider en faveur d’une plus grande implication de la Communauté internationale dans la résolution de cette crise et la pacification de la région des Grands lacs.

Le Président de la République abordera également d’autres sujets cruciaux tels que la coopération internationale, l’accès aux métaux critiques et la transition énergétique.

En marge de ce grand forum sur la sécurité, le Chef de l’État aura aussi des rencontres bilatérales de haut niveau avec certains de ses homologues présents à Munich.

Après avoir vidé toutes les matières inscrites à l’ordre du jour, l’Assemblée nationale a clôturé ce jeudi 13 février 2015, sa session extraordinaire convoquée le 4 Février dernier convoquée sur demande du Président de la République, Félix Tshisekedi.

Deux matières importantes ont été traitées au cours de cette session extraordinaire à savoir :

– L’examen de la situation sécuritaire à l’Est et proposition des voies et moyens politiques et diplomatiques pour sortir la République Démocratique du Congo de la crise sécuritaire dans la partie Est conformément à la demande du Chef de l’État transmise dans sa correspondance N° 25/001 du 3 Février adressée au Parlement;

– La prestation de serment de 2 nouveaux Juges de la Cour Constitutionnelle ainsi que du nouveau Procureur Général près cette Haute cour devant le Président de la République.

Dans son discours de clôture, le Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe a d’abord ses collègues pour le travail abattu afin de répondre à l’appel pressant du Chef de l’Etat.

La cohésion nationale, la résistance et l’espoir sont donc les 3 mots qui ont caractérisé le discours patriotique du Président de l’Assemblée Nationale fortement impliqué dans la recherche des solutions à travers une diplomatie parlementaire agissante.

Le Speaker de la Chambre basse du parlement s’est également saisi de cette occasion pour saluer les efforts que fournit le Président de la République afin de sortir la Nation de cette guerre injuste qui dure depuis 3 décennies déjà.

Le Professeur Vital Kamerhe a invité les Élus du Peuple à vulgariser la résilience auprès de la population tout en collaborant étroitement avec les Forces loyalistes afin de dénoncer tout mouvement suspect de l’ennemi.

Signalons qu’au cours de cette plénière, les députés nationaux dont les provinces sont touchées par l’insécurité notamment ceux du Nord-Kivu, Sud-Kivu et de l’Ituri ont peint à travers des motions d’information un tableau très sombre de leurs entités, victimes de l’agression rwandaise, des incursions sanglantes de Codeco et de l’activisme des ADF.

Répondant à leurs préoccupations, le bureau de l’Assemblée nationale, a au cours d’une réunion, rassuré les Élus Nationaux du caucus du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri ainsi que toute la Population Congolaise que malgré la clôture de la session extraordinaire, la Chambre basse du Parlement va continuer à travailler en étroite collaboration avec le Chef de l’État et le gouvernement pour accompagner toutes les initiatives qui seront prises pour le retour de la paix et le recouvrement de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo.

Mboshi

Le Président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi est attendu ce 13 février 2025 à Munich, en Allemagne. Il va prendre part à une importante conférence sur la politique de sécurité internationale. On signale que les décideurs internationaux de près de 70 pays vont échanger sur les défis de sécurité actuels et futurs. L’information a été livrée par Tina Salama, porte-parole du président de la République.

Cette conférence est une occasion pour la RDC de continuer à hausser le ton sur la situation sécuritaire qui sévit dans sa partie Est.

Mboshi

Le gouverneur Crispin Mukendi a lancé officiellement la campagne de recrutement des jeunes volontaires dans l’armée ce mercredi dans la ville de Tshikapa au stade Kanzala. Après un message basé sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC, plusieurs jeunes filles et garçons ont décidé de rejoindre l’armée volontairement. “Ne jamais trahir le Congo”, c’est le message clé du gouverneur Crispin Mukendi à la jeunesse du Kasaï. “L’agression de notre pays doit prendre fin et celà avec la détermination de nous tous, chaque congolais doit faire sa part”, a déclaré le gouverneur Crispin Mukendi.

Soucieux de venir en aide aux militaires au front, le gouverneur Crispin Mukendi a annoncé pour bientôt la création de la caisse de solidarité aux forces armées, lançant l’appel aux congolaise et congolais d’être près pour soutenir cette initiative.

Au nom de la province, maître crispin Mukendi Bukasa a remis un lot de vivres et une enveloppe consistante pour la prise en charge de nouvelles recrues.

Dans son message au stade Kanzala, le gouverneur a appelé la population d’être massivement derrière le chef de l’État et les forces armées.

” Vous devez savoir que vous n’êtes pas seuls, moi et toute la province sommes derrière vous, aucune armée ne peut être au dessus de la nôtre”, a déclaré fermement le gouverneur.

Jean-Luc Bakampenda Kabongo

La situation est terrifiante dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. Elle fait état de graves violations commises contre les enfants par les parties au conflit, notamment des viols et d’autres formes de violence sexuelle, lesquels atteignent des niveaux jamais connus ces dernières années.

Au cours de la semaine du 27 janvier au 2 février 2025, Les partenaires de l’Unicef ont constaté que le nombre de victimes de viol accueillis au sein de 42 structures de santé ont quintuplé. Parmi elles, 30 % étaient des enfants. Ces chiffres sont très probablement bien inférieurs à la réalité car un très grand nombre des survivantes et survivants de viol hésitent de se manifester.

Dans une grande partie de l’Est de la RDC, les enfants et les familles sont par ailleurs en proie à des bombardements et à des tirs incessants. Au cours des derniers mois, des milliers d’enfants vulnérables déplacés dans des 10 camps ont été contraints de fuir à de multiples reprises pour échapper aux combats. Une mère regrette ses six filles, dont la plus jeune âgée d’à peine 12 ans, étaient systématiquement violées par des hommes armés lorsqu’elles partaient chercher de la nourriture.

Des enfants âgés de 12 ans contraints de rejoindre les groupes armés, au milieu du chaos, des centaines d’enfants ont été séparés de leurs familles, se retrouvant ainsi exposés à des risques accrus d’enlèvement, de recrutement et d’utilisation par des groupes armés, mais aussi de violence sexuelle.

Alors que les parties au conflit appellent désormais à la mobilisation de jeunes combattants, les taux de recrutement risquent très probablement d’augmenter davantage. Selon l’UNICEF, des informations révèlent en effet que des enfants âgés de 12 ans seulement sont recrutés au sein des groupes armés ou contraints de rejoindre leurs rangs.

Il est urgent d’agir pour protéger les enfants, le personnel de l’UNICEF travaille sans relâche pour enregistrer les enfants non accompagnés et séparés de leur famille, les placer dans des familles d’accueil temporaires et s’assurer qu’ils reçoivent les soins médicaux et psychosociaux nécessaires. La situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est du Congo laisse des traces.

Mboshi

La situation économique et sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) continue d’avoir un impact significatif sur les opérations bancaires quotidiennes, dans la province du Sud-Kivu, précisément à Bukavu. Les établissements financiers font face à des défis de plus en plus importants, notamment en raison de la dégradation de l’environnement sécuritaire. Cette réalité a conduit à des restrictions financières qui affectent directement la vie des habitants et suscitent des préoccupations sur la transparence et la communication des banques avec leurs clients.

Actuellement, les opérations de retrait des fonds sont limitées à un plafond de 500 dollars américains, une mesure qui, bien que justifiée par les conditions difficiles, pose question quant aux conséquences pour les clients. Ces restrictions sont perçues comme une réaction aux craintes liées à la sécurité, mais elles créent également un terreau fertile pour la désinformation et les rumeurs au sein de la population.

Maitre Jean de Dieu Mulikuza, défenseur des droits humains, a récemment appelé les banques à mieux communiquer avec leurs clients sur les raisons de ces limitations. Dans cette période d’incertitude, il est crucial que les institutions financières s’efforcent de maintenir une relation de confiance avec leur clientèle, en Informant clairement les clients sur les contraintes imposées par le contexte sécuritaire qui pourrait non seulement apaiser les inquiétudes, mais aussi éviter que des informations erronées ne circulent, susceptibles d’aggraver une situation déjà tendue.

E.A.N.

L’îlot d’Ishovu, situé dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu, fait face à une situation humanitaire alarmante. Depuis l’intensification des affrontements entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et le mouvement M23, plus de 8 000 personnes ont été contraintes de fuir leur foyer, cherchant refuge sous des conditions précaires. Ces déplacés affluent non seulement de Goma, dans le Nord-Kivu, mais aussi des localités du Sud-Kivu telles que Minova, Muhongoza, Nyabibwe, Lushebere, Cibanda et Ihusi.

Les témoignages recueillis sur le terrain révèlent des conditions de vie désastreuses. Jean Paul Baleke, secrétaire du comité humanitaire de base à Kalehe, alerte sur la souffrance de ces populations vulnérables. Les déplacés, souvent hébergés dans des églises, des écoles ou chez des familles d’accueil, manquent cruellement des ressources essentielles.

« Ils n’ont pas accès à l’eau, à la nourriture, ni à des médicaments. La pauvreté frappe également les familles qui les accueillent, aggravant ainsi la situation », explique-t-il.

Face à l’escalade du conflit et dans un souci de sécurité, les autorités locales d’Ishovu ont été contraintes de restreindre les entrées et sorties de l’île entre 6h30 et 15h30. Cette mesure, bien que nécessaire pour protéger ceux qui fuient les violences, rend la situation encore plus complexe pour les déplacés qui cherchent désespérément des moyens de survie.

L’identification des déplacés se poursuit dans cette zone touchée par le conflit, mais les ressources pour répondre à leurs besoins fondamentaux sont cruellement insuffisantes. L’aide humanitaire est primordiale pour aider ces familles démunies, mais elle fait face à de nombreux défis logistiques et sécuritaires.

Alors que la crise humanitaire s’intensifie, l’appel à la solidarité et à l’assistance humanitaire se fait de plus en plus pressant. Il est impératif que la communauté internationale, les ONG et les autorités congolaises unissent leurs efforts pour venir en aide à ces populations en détresse.

E.A.N

Le Rwanda de Paul Kagame vient de subir un revers diplomatique majeur lors de l’élection des membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine (UA) ce 12 février 2025. Alors qu’il était en compétition avec l’Éthiopie et la Somalie, le Rwanda n’a obtenu qu’une seule voix, la sienne, contre 38 pour l’Éthiopie et 10 pour la Somalie.

Ce vote, perçu comme une sanction, reflète l’isolement croissant du Rwanda sur la scène continentale, notamment en raison de son implication dans les tensions régionales, en particulier avec la République démocratique du Congo.

L’Union Africaine a envoyé un message clair, c’est que le Rwanda doit revoir sa politique étrangère.

Ce vote du 12 février 2025 est un appel à l’ordre pour le Rwanda. En refusant de soutenir Kigali, les pays africains demandent une révision de sa politique étrangère, notamment en ce qui concerne son implication dans les conflits en RDC.

Ce vote marque notamment, le début d’une nouvelle ère de pression diplomatique pour contraindre le Rwanda à adopter une approche plus constructive dans la région toute entière.

Mboshi

La Fédération des radios de proximité du Congo (FRPC) a célébré ce jeudi 13 février 2025, la 14 ème journée mondiale de la Radio à Kinshasa sous le thème, ” la Radio et le changement climatique”.C’est le directeur du cabinet du Ministre de la communication et médias qui a pris part active à cette célébration, au nom du ministre Patrick Muyaya empêché.

Plusieurs autres personnalités ont pris part à cette activité, notamment, les représentants des missions diplomatiques, le président national de l’UNPC, les membres du FRPC et les professionnels des médias.
Dans son mot, Nicolas Lianza a rappelé l’importance de la radio depuis des lustres.

« La radio est plus qu’un moyen de communication. C’est une voie universelle, un média de proximité, un véritable outil de sensibilisation et d’éducation pour nos populations en particulier et celles vivant dans les coins les plus reculés du pays », a t-il indiqué.

Il a, donc, invité à une réflexion en cette journée de la célébration de la radio sur le rôle indispensable de ce média.
« La Radio est un acteur essentiel de la communication en RDC et dans la vie de citoyen. Elle est, dans bien de cas, le seul moyen pour les populations rurales d’accéder à l’information et ça nécessite des canaux efficaces pour l’unité des Congolais. Un outil pour les sensibiliser aux enjeux nationaux », a-t-il expliqué.

Nicolas Lianza a aussi souligné l’apport de la Rtnc en provinces et les coins les plus reculés du pays. Les radios servent aussi des ponts pour relier les populations et les communautés.
« Ce sont des instruments pour faire passer le message du gouvernement », a-t-il martelé.

Il a attiré l’attention de tous sur le défi majeur auquel fait face la radio à l’ère de la désinformation.
« Dans un contexte où l’information circule à une vitesse sans précédente, la radio demeure un outil fiable pour lutter contre la désinformation de masses. La désinformation constitue un poison qui menace notre stabilité et notre cohésion nationale. Il est de notre responsabilité de lutter contre ces pratiques et promouvoir une information claire, vérifiée et utile », a précisé le directeur de cabinet du ministre de la communication et médias, qui a encouragé à la vigilance, à la production d’une information vérifiée et bienveillante. Il a félicité les radios communautaires pour leur travail acharné dans la lutte contre le poison rwandais, donc la désinformation.

Revenant au thème du jour, Nicolas Lianza a félicité sur son choix (changement climatique), Car la RDC s’inscrit comme pays solution grâce à la richesse de sa faune et de sa flore.

Rappelons qu’un concours a été organisé pour primer la meilleure radio sur la thématique du changement climatique.

Mboshi

Un bilan de 14 personnes tuées, dont des civils, dans une attaque à la bombe larguée le dimanche 9 février 2025 par la coalition rebelle M23-RDF-AFC à Ndoluma, à Lubero, a été dressé par le gouvernement congolais.

Dans un communiqué publié ce mardi 12 février, Patrick Muyaya renseigne que ces bombardements, ayant visé des positions des forces congolaises, ont aussi fait plusieurs blessés.

L’exécutif congolais condamne la violation du cessez-le-feu par le Rwanda et ses supplétifs. Il exige à cet effet, la convocation urgente de la réunion des chefs d’état-major des armées de la SADC-EAC décidée au sommet conjoint tenue samedi dernier en Tanzanie en vue de mettre en place des directives techniques de cessez-le-feu.

Loup solitaire