Sahara : le Congrès colombien réitère son soutien au Maroc

Le président du Congrès colombien, le sénateur Efrain Cepeda, a réitéré le soutien de cette Assemblée législative au Maroc dans l’affaire du Sahara, insistant sur l’importance de renforcer les relations commerciales avec le Royaume.

Dans un communiqué publié par le Congrès à l’issue d’une rencontre de M. Cepeda avec l’ambassadeur du Maroc en Colombie, Mme Farida Loudaya, le président du Congrès a exprimé « son désaccord avec la position adoptée par le président colombien, Gustavo Petro, à l’égard du polisario, « un groupe considéré comme séparatiste par différents secteurs au Maroc ».

Il a rappelé dans ce contexte que la « reconnaissance » du polisario par l’exécutif colombien « a été rejetée par plus de 70% des membres du Sénat de la République », dans une motion adoptée en novembre 2023.

Lors de sa rencontre avec la diplomate marocaine, M. Cepeda a également souligné « l’importance de maintenir et de renforcer les relations bilatérales avec le Maroc, un pays avec lequel la Colombie a développé d’importants liens commerciaux ».

Selon les données officielles, rappelle le communiqué du Congrès, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 350 millions de dollars en 2022. Les exportations colombiennes sont composées notamment du charbon, du café et de produits chimiques, tandis que le Maroc a augmenté l’approvisionnement du marché colombien en engrais et produits agricoles.

« À la lumière de cela, ajoute le texte, le président Cepeda a remis en question l’impact de la position du gouvernement colombien dans le contexte de son intention de renforcer les liens avec l’Afrique », appelant l’exécutif à « reconsidérer » sa position.

Le président du Congrès fait observer que « le président (Petro) affirme vouloir renforcer les relations avec l’Afrique, mais avec cette position à l’égard du Royaume du Maroc, ce qui se passe c’est que cela ternit l’avenir » de ces relations.

Et M. Cepeda de proclamer « tout le soutien au Royaume du Maroc. Il faut continuer à renforcer les relations commerciales qui ont été si importantes pour les deux nations. J’espère que ce gouvernement reconsidérera sa décision », a conclu le président du Congrès Colombien.

M. Cepeda figure, par ailleurs, parmi les grands défenseurs de l’intégrité territoriale du Maroc au sein du Congrès et du Sénat colombiens et a été également l’un des signataires des deux Motions d’Appui au Maroc, en octobre 2022 et novembre 2023, et endossées respectivement par 63/108 et 65/105 Sénateurs, réitérant, en tant que représentants légitimes du peuple colombien, leur soutien indéfectible à la marocanité du Sahara.

Ont pris part à cette rencontre, les sénateurs German Alcides Blanco Alvarez, président du Groupe d’amitié Colombie-Maroc, et Paola Andrea Holguin Moreno, membre de la Commission des relations extérieures et du Groupe d’amitié Colombie-Maroc au sein du Sénat colombien, tous deux signataires des motions d’appui au Maroc.




Des anciens détenus des prisons du “polisario” livrent des témoignages poignants sur les conditions inhumaines de leur détention

Des anciens détenus dans les prisons du “polisario” à Tindouf ont livré, vendredi à Rabat, des témoignages poignants et douloureux sur les conditions dures et inhumaines qu’ils ont subies tout au long de la période de leur détention.

Les anciens prisonniers ont révélé, lors d’une rencontre organisée par l’Union socialiste des forces populaires (USFP) en coordination avec la Coalition sahraouie pour la défense des victimes de la prison Rachid à Tindouf, les graves violations et les pratiques abjectes contraires à toutes les conventions internationales qu’ils ont endurées dans ces geôles de la honte.

Ils ont souligné que ces violations n’étaient pas des cas isolés, mais faisaient partie d’un acte criminel organisé, clairement parrainé par l’Algérie, avec des effets sociaux et psychologiques qui hantent les victimes et leurs familles, notant que ces faits “transpercent notre mémoire collective et font saigner le cœur des familles des kidnappés et de ceux dont le sort reste inconnu”, parmi les victimes de la terrible prison Rachid.

Le chef de la Coalition sahraouie pour la défense des victimes de la prison de Rachid à Tindouf, Ahmed Mohamed Lkher, qui a passé 14 ans dans les prisons du “polisario”, dont 10 ans en isolement, a déclaré avoir été soumis aux formes de torture les plus affreuses, dévoilant les différentes pratiques, dont la torture, les exécutions collectives, l’incinération des cadavres, l’arrachage des dents et les brûlures.

L’ancien prisonnier, qui fut l’un des dirigeants fondateurs du front séparatiste “polisario”, avant de revenir à la raison, a brossé un sombre tableau de Tindouf, racontant un incident au cours duquel un homme a été tué devant ses enfants et sa femme, avant que cette dernière ne soit séparée de ses enfants et exécutée de sang-froid, une scène qui a donné au public un aperçu des atrocités commises à Tindouf et ses centres de détention.

A son tour, Abdellah El Yamani, une autre victime originaire de Casablanca, a livré le récit poignant de son enlèvement, entre Agadir et Tata, par les éléments du “polisario” qui l’ont placé dans la prison Rachid où il a passé pas moins de 24 ans.

Revenant, avec une profonde amertume, sur les conditions inhumaines de son incarcération, M. El Yamani a indiqué que le premier courrier qui lui est parvenu, 16 ans après son incarcération, a été celui annonçant le décès de ses parents. L’ancien détenu a déclaré qu’il tient le régime algérien pour premier responsable des graves violations des droits de l’Homme dont il a été victime.

Au début de cette rencontre, le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, a affirmé que le parti restera en tête des forces vives engagées en faveur des questions des droits de l’Homme, a fortiori lorsqu’il s’agit d’un dossier d’envergure comme celui des exactions commises dans les prisons des milices du “polisario”, notant que l’entité séparatiste “sert de bras exécutif aux agendas et illusions d’une certaine caste qui s’emploie à écraser la volonté du peuple algérien frère”.

Cette rencontre, qui intervient dans le contexte des acquis réalisés sur le dossier de l’intégrité territoriale, vise à dévoiler les graves violations des droits de l’Homme perpétrées dans la prison Rachid, a précisé M. Lachgar.

C’est dans ces geôles, a-t-il signalé, que sont pratiquées des formes inédites de torture physique et psychologique, tel qu’attesté par une plusieurs documents et de multiples témoignages rendant compte de dépassements systématiques, et tel qu’établi par des rapports internationaux.

A l’occasion de cette rencontre, il a été procédé à l’organisation d’une exposition photographique sur les violations des droits de l’Homme dans les prisons de Tindouf et la projection du film “Oum Cheggag” qui revient sur une importante étape de l’histoire du Maroc et met en évidence les liens solides entre les populations des Provinces du Sud et la Mère patrie.




Addis-Abeba : ouverture du 38ème sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA avec la participation du Maroc

Les travaux du 38ème sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) ont démarré samedi au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba avec la participation du Maroc.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita représente Sa Majesté le Roi Mohammed VI à ce sommet.

A l’ordre du jour de ce sommet figure notamment l’élection du président et du vice-président de la Commission de l’Union africaine (CUA).

Le sommet abordera également d’autres sujets dont la réforme institutionnelle de l’UA et la zone de libre-échange continentale africaine.




Trabelsi : « Si je ne parviens pas à qualifier la Tunisie pour la Coupe du monde 2026, je partirai »

Le nouvel entraîneur de la Tunisie, Sami Trabelsi, a dévoilé son premier objectif à la tête des « Aigles de Carthage ». Il s’agit selon le technicien, de qualifier son pays pour la Coupe du monde 2026, qui se tiendra aux États-Unis, au Mexique et au Canada.

Au cours de la conférence de presse de sa présentation officielle, ce vendredi 14 février 2025 par la fédération tunisienne de football, Sami Trabelsi a déclaré qu’il s’efforcera d’atteindre ses objectifs à la tête des Aigles de Carthage, avec le concours de ses adjoints. « Je m’efforcerai avec l’ensemble de l’équipe technique d’atteindre ce que nous espérons », a indiqué l’ancien joueur de 57 ans.

Et d’ajouter : « Le premier objectif de mon contrat avec la Fédération tunisienne de football est de qualifier l’équipe pour la Coupe du monde 2026, et si nous n’atteignons pas cet objectif, je quitterai immédiatement mon poste sans hésiter. »

L’entraîneur Sami Trabelsi dirigera la sélection tunisienne pour la deuxième fois, après un premier passage entre 2011 et 2013. Il avait notamment permis à son pays de remporter le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) en 2011 au Soudan.

A peine nommé, Trabelsi devra déjà se mettre au travail puisque deux rencontres l’attendent dès le mois de mars face au Libéria et au Malawi, rencontres des cinquième et sixième journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

La Tunisie est actuellement en tête du groupe H des qualifications, avec 10 points, après 4 journées, soit un bilan de 3 victoires et un nul.

L’entraîneur tunisien aura aussi pour mission de ramener les Aigles de Carthage sur de bons rails sur la scène continentale. La prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Maroc 2025 lui donne l’occasion de corriger les mauvaises performances enregistrées par son pays lors des précédentes é

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