Le Ministère de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a lancé ce mardi 18 février 2025, un atelier de partage d’information et d’expérience en gouvernance sécuritaire, entendez sécurité de proximité de nos entités.

Pendant 4 jours, soit du 18 au 21 février dans la salle Virunga et celle de l’institut publique de la santé INSPP, au total 700 membres des comités locaux de sécurité des 24 communes de la ville de Kinshasa y compris les chefs des quartiers participent à ces 2 sessions de formation pour appuyer l’autorité provinciale et locale dans la gestion de l’ordre publique.

A travers cette formation, axée sur les innovations du décret des comités locaux, et aussi provinciaux de sécurité, en passant par leur organisation et fonctionnement, sans oublier les modalités pratiques d’organisation des réunions de sécurité, les bénéficiaires sont outillés pour assurer la sécurité des biens et des personnes, et également veiller à la tranquillité publique et la sécurité à partir de la base.

Me Alphonse Ntambwe Kikangala qui lancé ces travaux au nom du Vice-Premier Ministre Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Shabani Lukoo, a invité les participants à bénéficier pleinement de cette formation afin d’organiser et gérer la sécurité de proximité en information, prévention, anticipation et intervention à partir de la base.

Alphonse Ntambwe a lancé les 2 sessions de cette formation dans un contexte de la guerre d’agression du Rwanda avec l’occupation de son armée dans le sol congolais dans sa partie Est, avec son supplétif du M23.

Le Groupe de contact international pour la région des Grands Lacs (ICG), présidé par l’Allemagne, a publié le communiqué suivant sur la situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

Le Groupe de contact international pour la région des Grands Lacs, auquel participent des représentants de l’Allemagne, de la Belgique, du Danemark, des États‑Unis, de la France, des Pays‑Bas, du Royaume‑Uni, de la Suède, de la Suisse et de l’Union européenne, exprime sa plus vive préoccupation en ce qui concerne la situation dans l’est de la RDC. Il souligne par ailleurs qu’il ne saurait y avoir de solution militaire au conflit et appelle les parties à donner la priorité à un engagement diplomatique et politique.

Le Groupe de contact international soutient pleinement le processus politique conduit par les pays africains et établi par les processus de Luanda et de Nairobi. Nous saluons le travail accompli par le président angolais et nouveau président de l’Union africaine (UA), João Lourenço, ainsi que par l’ancien président kenyan, Uhuru Kenyatta. Nous appuyons pleinement l’appel lancé le 14 février 2025 par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA à une reprise immédiate des négociations et du dialogue avec l’ensemble des parties étatiques et non étatiques (militaires et non militaires), dont le M23, dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi.

Nous condamnons vigoureusement l’offensive continue du M23/de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) et de la Force de défense rwandaise (FDR) dans le Nord‑Kivu et le Sud‑Kivu, ainsi que la prise récente de l’aéroport de Kavumu et de la ville de Bukavu. Nous appelons le M23/AFC à cesser immédiatement leur offensive et à se retirer de l’ensemble des territoires dont ils ont pris le contrôle, y compris de la ville et de l’aéroport de Goma. Tout soutien direct ou indirect aux groupes armés par l’ensemble des parties doit cesser immédiatement. Nous demandons à la FDR de se retirer sans plus attendre de la RDC.

L’offensive continue du M23/AFC et de la FDR compromet les efforts régionaux de paix ainsi que la mise en œuvre des conclusions du sommet conjoint de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui s’est tenu le 8 février 2025 et a été approuvé par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA le 14 février 2025. Nous exhortons toutes les parties à appliquer sans délai ni condition le cessez‑le‑feu et appelons tous les groupes armés, dont le M23, à déposer les armes et à renouer le dialogue afin de mettre fin à la violence et de protéger les populations civiles.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté les violations graves du droit international humanitaire et des droits humains et soulignons qu’il est impératif que l’intégralité des accusations de violations et d’abus fassent l’objet d’enquêtes approfondies, que les victimes soient reconnues et soutenues et que les responsables répondent de leurs crimes. L’accès humanitaire doit être garanti sans délai ni condition. Le Groupe de contact international prend note avec grande inquiétude des allégations de niveaux élevés de violence sexuelle.

Le Groupe de contact international souligne la responsabilité première du gouvernement de la RDC en ce qui concerne le renforcement de l’autorité de l’État et de la gouvernance dans l’est du pays, et il réaffirme son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo. Nous insistons également sur l’importance des initiatives de dialogue intra‑congolais visant à renforcer la cohésion nationale de la RDC, telles que les efforts de facilitation menés par les églises.

Le Groupe de contact international appelle toutes les parties dans la région des Grands Lacs à éviter une escalade militaire, à s’engager sérieusement dans le processus de paix politique, à s’attaquer aux causes profondes de ce conflit qui dure depuis des décennies et à œuvrer pour donner un nouvel élan à l’Accord‑cadre de 2013 pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région.

Le Maroc et la France ont signé plusieurs accords mardi pour renforcer la coopération culturelle, couvrant des domaines tels que le cinéma, l’intelligence artificielle, la protection du patrimoine culturel, ainsi que le développement des jeux vidéos.

La signature des accords a eu lieu au dernier jour de la visite de travail durant trois jours de la ministre française de la Culture Rachida Dati.

Lors d’une conférence de presse suite à la signature des accords, le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication Mohamed Mehdi Bensaïd a salué la coopération et le partenariat entre Rabat et Paris.

Il a souligné l’importance d’approfondir le partenariat entre les secteurs privés des deux pays, notamment dans des domaines émergents tels que l’industrie des jeux vidéos.

Mme Dati a déclaré lors de la conférence de presse que la relation culturelle était “un pilier de base pour un avenir” des relations franco-marocaines et exprimé la volonté de la France de devenir un partenaire du Maroc dans sa stratégie culturelle internationale.

L’émir du Qatar, Tamim bin Hamad Al Thani, est arrivé mercredi à Téhéran pour des discussions avec des dirigeants iraniens, a rapporté l’agence de presse officielle iranienne IRNA.

Le dirigeant qatari doit rencontrer le président iranien Masoud Pezeshkian et d’autres responsables lors de cette visite, et des accords bilatéraux devraient être signés pour renforcer la collaboration dans les domaines de l’économie, de la culture, de l’éducation et du sport, a indiqué l’IRNA.

Ce voyage fait suite à la visite du président iranien Pezeshkian à Doha en octobre 2024, où il avait participé au sommet du Dialogue de coopération asiatique et s’était entretenu avec le président Tamim.

L’ambassadeur d’Iran au Qatar, Ali Salehabadi, a déclaré mardi à l’agence de presse qatarie (QNA) que le voyage de l’émir soulignait “des relations profondément enracinées, fondées sur une confiance mutuelle” et reflétait “la détermination inébranlable des deux pays à renforcer leurs liens”.

Les deux pays, qui partagent un immense champ gazier offshore, ont maintenu des relations pragmatiques malgré des tensions régionales intenses. Le Qatar a occasionnellement joué un rôle de médiateur entre l’Iran et les puissances occidentales, notamment lors des négociations sur le nucléaire.

Le président russe Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump pourraient se rencontrer dès ce mois-ci, a annoncé mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

“Les médias occidentaux écrivent beaucoup, nos médias écrivent beaucoup (…). Peut-être, ou peut-être pas”, a déclaré M. Peskov lorsqu’on lui a demandé si MM. Poutine et Trump pourraient se rencontrer avant la fin du mois de février.

Cette rencontre nécessiterait une certaine préparation de la part du ministère russe des Affaires étrangères, a-t-il ajouté.

Des responsables russes et américains se sont entretenus mardi à Riyad, en Arabie saoudite.

La Chine a publié mercredi un plan d’action pour stabiliser les investissements étrangers en 2025, qui a été approuvé lors d’une réunion exécutive du Conseil des Affaires d’Etat.

Le plan d’action a été conçu par le ministère du Commerce et la Commission nationale du développement et de la réforme, selon un avis publié par la Direction générale du Conseil des Affaires d’Etat.

Les investissements étrangers constituent un aspect essentiel de la promotion d’une ouverture de haut niveau et jouent un rôle significatif dans la promotion des forces productives de nouvelle qualité et dans les progrès de la modernisation chinoise, selon le plan d’action, qui a été formulé pour assurer la stabilité des investissements étrangers en 2025.

Selon ce plan, la Chine aidera les régions pilotes à mettre en œuvre efficacement les politiques d’ouverture dans des domaines tels que les télécommunications à valeur ajoutée, la biotechnologie et les hôpitaux entièrement détenus par des capitaux étrangers, en fournissant des services complets pour les projets investis par des étrangers dans ces secteurs.

Le pays continuera d’étendre ses programmes pilotes afin d’ouvrir rapidement des domaines tels que les télécommunications et les services médicaux.

D’après le plan, la Chine prendra l’initiative d’ouvrir davantage ses secteurs de l’éducation et de la culture, publiera des plans de mise en œuvre et les fera progresser régulièrement.

L’Afrique et la Chine collaborent activement sur la voie de la modernisation, et leurs relations continuent à servir de modèle de coopération du Sud global, ont estimé des experts africains à l’occasion du 38e sommet de l’Union africaine (UA).

En marge du sommet, ces experts ont salué l’engagement inébranlable de la Chine dans les relations sino-africaines ainsi que son soutien ferme à l’indépendance, à l’autosuffisance et au développement durable du continent africain.

Selon Alexis Bih, expert ivoirien en relations internationales, la Chine a intensifié ses investissements dans les infrastructures africaines, soutenu des projets de développement durable et renforcé les échanges éducatifs et culturels. Ces initiatives ont contribué à la croissance économique de l’Afrique et à l’approfondissement des liens bilatéraux.

“En combinant leurs forces et en partageant leurs expériences, la Chine et l’Afrique peuvent construire un partenariat gagnant-gagnant, offrant un modèle de coopération Sud-Sud inspirant pour le reste du monde”, a affirmé M. Bih.

Ce point de vue a trouvé un écho chez Mathias Eric Owona Nguini, politologue et vice-recteur de l’université de Yaoundé I. Selon lui, le Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), créé en 2000, a marqué une nouvelle phase de coopération pratique et amicale entre la Chine et l’Afrique.

Le FCSA est devenu un mécanisme efficace de coopération entre la Chine et l’Afrique, et il a réalisé des progrès remarquables dans le renforcement de la confiance politique mutuelle et de la coopération pratique, au bénéfice des peuples des deux parties, a indiqué M. Nguini.

Avec la tenue réussie du sommet de Beijing 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), la Chine et l’Afrique sont entrées dans une nouvelle étape dans la construction conjointe d’une communauté de destin de tout temps pour la nouvelle ère, et sont restées à l’avant-garde de la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.

La “communauté de destin de tout temps pour la nouvelle ère” est un plan qui n’est pas temporaire et qui transcende les moments et les événements spécifiques, tout en se concentrant sur le développement global de l’Afrique, a estimé James Arrey Abangma, expert et professeur de sciences politiques à l’Université de Buea, au Cameroun.

Actuellement, la Chine s’efforce de promouvoir la mise en œuvre des six propositions visant à faire avancer conjointement la modernisation et des dix actions de partenariat, afin d’obtenir des résultats plus tangibles au profit des 2,8 milliards de Chinois et d’Africains.

D’après le Pr Abangma, le fait que la Chine applique un tarif zéro sur 100% des lignes tarifaires pour les pays les moins avancés ayant des liens diplomatiques témoigne de sa sincérité à promouvoir le développement et à obtenir des résultats bénéfiques pour tous.

Les dix actions de partenariat se concentrent sur le développement de carrière de la jeunesse africaine, aident l’Afrique à cultiver une nouvelle génération de talents et promeuvent le développement durable à long terme des pays africains, a-t-il poursuivi.

Au cours de l’année écoulée, l’UA a uni et conduit les pays africains à faire progresser vigoureusement l’intégration, à répondre activement aux défis régionaux et mondiaux, et à parler à l’unisson en tant que “voix de l’Afrique”. Cette dynamique a permis à l’Afrique de gagner en influence et de solidifier son statut sur la scène internationale.

“Face au bloc occidental, seul un Sud global fort peut faire entendre sa voix, en vue de ne pas se laisser dicter une démarche économique et politique dans laquelle il risque de compter pour quantité négligeable”, a conclu Cheikh Tidiane Ndiaye, ancien rédacteur en chef de l’Agence de presse sénégalaise.

De nombreux messages parviennent au Souverain pontife de la part d’autorités, d’institutions et de simples citoyens, assurant de leur proximité et de leur préoccupation pour sa santé. Une proximité qui a touché François lui-même, comme l’a rapporté à plusieurs reprises le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni.

«La vraie prière, c’est la familiarité et la confiance avec Dieu», c’est «la proximité et non les paroles en l’air». En relisant ces affirmations du Pape François lors de l’audience générale du 28 septembre 2022, il est facile de comprendre la force de la prière elle-même, «le souffle de l’âme», avait-il dit à plusieurs reprises dans le passé. Désormais, beaucoup de personnes partout dans le monde prient pour sa santé. À Santiago au Chili par exemple, le jeudi 20 février à 19h heure locale, la récitation du Rosaire sera présidée par le cardinal Fernando Chomali, archevêque de Santiago, qui invite les fidèles à s’associer spirituellement à ce moment de prière.

L’Argentine aux côtés du Pape

L’Argentine, pays d’origine de François invite à la prière. Dans une note, les évêques exhortent toutes les communautés à s’unir pour prier pour le Pape, en demandant au Seigneur de lui accorder une meilleure santé. «Avec gratitude, pour son service infatigable à l’Église et au monde, nous l’accompagnons spirituellement pendant cette période de récupération et de repos. Nous nous en remettons à l’intercession de la Vierge de Luján, patronne de notre pays, et nous encourageons toutes les communautés à prier pour le Pape François», peut-on lire dans la note.

Les prêtres des communautés des quartiers pauvres et populaires d’Argentine, dans un communiqué rapporté par l’agence Sir, exhortent également à prier en permanence pour «la santé de notre bien-aimé Pape François, qui incarne “une Église pauvre pour les pauvres”». Ils invitent également à organiser un triduum de messes pour le Saint-Père. Selon Virgina Bonnard, responsable de la communication de l’équipe des prêtres de Villas y Barrios d’Argentine, basée à Buenos Aires, «dans de nombreux barrios, et de nombreuses paroisses de toute l’Argentine, on est en train d’organiser des messes des chaînes de prière, des chapelets… Les gens se mobilisent pour le Pape», affirme-t-elle.

Prières pour la guérison

Au Nicaragua, des prières sont également adressées au Seigneur. Le cardinal Leopoldo Brenes, archevêque de Managua, a invité les fidèles à organiser des moments de prières pour François.

Nuit paisible pour le Pape François à l’hôpital GemelliLa Salle de presse du Saint-Siège rapporte ce matin du 19 février, que le Saint-Père a passé une nuit paisible. Hier, un scanner thoracique de contrôle prescrit par l’équipe …

Du côté de la Belgique, les évêques de Belgique prient également pour que le Seigneur lui accorde «la grâce de la guérison», afin qu’il poursuive sa mission de pasteur de l’Église universelle, et «soit lui aussi un pèlerin de l’espérance pour guider l’Église en ces temps où la confiance est mise à l’épreuve».

Sur la page d’accueil de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, une prière pour le Pape François est proposée. Vendredi dernier, de nombreuses personnes ont répondu à l’appel des prélats à prier pour le Successeur de Pierre.

Les vœux de Lula et du Grand Rabbin de Rome

Dans un post sur le réseau social X, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a adressé ses meilleurs vœux au Souverain pontife afin qu’il poursuive le message d’amour du Christ. «Sa Sainteté est une référence dans la lutte contre les inégalités», a-t-il déclaré. En Italie, le grand rabbin de la communauté juive de Rome, Riccardo Di Segni, a envoyé un message. Préoccupé par les nouvelles concernant la santé du Pape François, écrit-il, «je lui souhaite un prompt et complet rétablissement».

Dans un message, l’Ordre franciscain séculier a également exprimé sa proximité, convaincu que «que l’Esprit Saint, avec sa grâce infinie, sera à vos côtés, vous soutenant avec force et espérance».

Au cinquième jour d’hospitalisation, le Pape présente encore un état clinique complexe. Un scanner a révélé une pneumonie bilatérale. Le Saint-Père reste toutefois de bonne humeur.

«Les examens de laboratoire, la radiographie pulmonaire et l’état clinique du Saint-Père continuent de présenter un tableau complexe. L’infection polymicrobienne, qui s’est déclarée sur fond de bronchectasie et de bronchite asthmatique, et qui a nécessité l’utilisation d’une antibiothérapie et de la cortisone, rend le traitement thérapeutique plus complexe. Le scanner thoracique de contrôle que le Saint-Père a subi mardi après-midi, prescrit par l’équipe sanitaire du Vatican et l’équipe médicale de la Fondation Policlinico ‘A. Gemelli’, a montré l’apparition d’une pneumonie bilatérale qui a nécessité une nouvelle thérapie médicamenteuse», affirme ce soir la Salle de presse du Saint-Siège.

François reste de bonne humeur

La communication de la Salle de presse précise que malgré tout, «le Pape François est de bonne humeur». Dans la matinée, il a reçu l’Eucharistie et, au cours de la journée, il a alterné le repos avec la prière et la lecture de textes. Le Souverain pontife remercie pour la proximité qu’il ressent en ce moment et demande, «avec un cœur reconnaissant, que nous continuions à prier pour lui». Ce mardi matin, la Salle de presse avait informé que le Successeur de Pierre avait passé une nuit paisible et qu’après avoir pris son petit déjeuner, il avait passé du temps à lire les journaux.

Activités annulées

L’audience générale du mercredi 19 février a été annulée en raison de la convalescence du Pape à l’hopital Agostino Gemelli. Pour l’instant, aucune information n’a encore été communiquée concernant la journée de dimanche prochain et sur d’autres modifications dans l’agenda des journées successives. En revanche, les engagements initialement prévus pour le samedi 22 février sont annulés. De même, pour la messe prévue le dimanche 23 février, à 9 heures, dans la basilique Saint-Pierre, à l’occasion du Jubilé des diacres, le Pape a délégué Mgr Rino Fisichella, pro-préfet du dicastère pour l’Évangélisation.

Ce mercredi soir 19 février, les conditions cliniques du Pape de 88 ans, hospitalisé depuis le 14 février pour une pneumonie, sont stationnaires. Les analyses de sang démontrent «une légère amélioration».

Selon un nouveau communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège paru mercredi soir, les analyses de sang du Pape, évaluées par le personnel médical, montrent une légère amélioration, notamment au niveau des indices inflammatoires. François a été diagnostiqué mardi d’une pneumonie touchant les deux poumons.

Après le petit-déjeuner, François a lu quelques journaux et a poursuivi son travail avec ses plus proches collaborateurs. Avant le déjeuner, il a reçu l’Eucharistie.

Dans l’après-midi, ce mercredi, il a reçu la visite de la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, avec laquelle il a passé 20 minutes en privé. Selon le Palais Chigi, siège de la présidence italienne du Conseil, le Pape était alerte et réceptif lors de cette rencontre et a fait preuve de son célèbre sens de l’humour.

Plusieurs messages de vœux de prompt rétablissement sont parvenus au Pape, dont ceux des enfants hospitalisés dans l’unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Gemelli qui ont écrit au Pape avec des dessins. «De bonne humeur», le Souverain pontife adresse à tous ses remerciements «pour la proximité qu’il ressent en ce moment et demande, avec un cœur reconnaissant, que l’on continue à prier pour lui», avait rapporté mardi soir la note de la Salle de presse.