Mémorandum d’entente entre le Maroc et la Palestine dans le domaine du transport et de la logistique  

Un mémorandum d’entente a été signé, mercredi à Marrakech, entre le Maroc et la Palestine pour promouvoir la coopération dans le domaine des transports aérien, maritime et routier ainsi que dans le secteur de la logistique.

Ce mémorandum, paraphé par le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, et le ministre palestinien des transports et des télécommunications, Tarek Zaghreb, porte sur l’échange d’expertises, la formation des cadres palestiniens, l’accompagnement de l’Etat de Palestine en matière de gestion portuaire et aéroportuaire et de transport routier, ainsi que sur le transfert de l’expérience marocaine relative au développement et à la gestion des zones logistiques.

Dans le domaine du transport aérien, les deux parties s’engagent à renforcer la coopération dans la gestion et l’exploitation des aéroports et des services de transport aérien à travers la tenue de rencontres conjointes dédiées aux experts, l’évaluation des besoins de la partie palestinienne, la formation des cadres de l’aviation civile, la consolidation des liens entre les autorités de l’aviation civile et l’assistance technique pour la reconstruction de l’aéroport international Yasser Arafat à Gaza.

Il s’agit aussi de la formation des cadres et ingénieurs de la compagnie aérienne palestinienne, l’échange d’expertises en matière d’élaboration de textes de loi en phase avec les évolutions survenues au niveau international, l’accompagnement de l’Etat de Palestine pour adhérer à l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et créer une académie de l’aviation civile, en mettant en place une commission mixte avec l’Académie internationale Mohammed VI de l’aviation civile.

Sur le plan du transport maritime, le MoU prévoit le transfert de l’expertise marocaine en matière de gestion de la marine marchande, de sécurité des navires, de contrôle des ports, de gestion des crises et catastrophes maritimes et d’opérations de recherche et de sauvetage.

Il est aussi question de l’assistance de la partie palestinienne pour l’élaboration de textes de lois, la formation des cadres palestiniens et l’appui de l’Etat de Palestine pour adhérer à l’Organisation maritime internationale (OMI).

Au niveau du transport routier, le mémorandum prévoit l’échange d’expertises dans ce domaine, l’assistance technique et la formation, ainsi que la reconnaissance mutuelle du permis de conduire.

S’agissant de la logistique, cet accord vise à promouvoir l’échange d’expériences et d’expertises en matière d’organisation, de gestion, de promotion et de développement des zones logistiques, en plus de l’incitation du secteur privé à développer les services logistiques et la formation en la matière.

A cette occasion, le ministre palestinien des transports et des télécommunications, a tenu à exprimer ses vifs remerciements et sa gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, pour les efforts inlassables du Souverain en faveur de la Palestine.

Dans une déclaration à la presse, M. Zaghreb a souligné que le MoU signé avec le ministère du transport et de la logistique en marge de la 4ème Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière permettra d’intensifier la coopération dans le secteur du transport aérien et maritime et la formation des cadres palestiniens.




Mise en échec d’un plan terroriste extrêmement dangereux visant le Maroc, à l’instigation et sur incitation directe d’un haut dirigeant de l’organisation Daech dans la région du Sahel (Pôle DGSN-DGST)

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), est parvenu, mercredi matin, à mettre en échec un plan terroriste d’une extrême gravité visant le Maroc, à l’instigation et sur incitation directe d’un haut dirigeant de l’organisation Daech opérant dans la région du Sahel.

Un communiqué du Pôle DGSN-DGST indique que cette opération sécuritaire, menée simultanément dans les villes de Laâyoune, Casablanca, Fès, Taounate, Tanger, Azemmour, Guercif, Ouled Teima et Tamesna, dans la banlieue de Rabat, a permis l’interpellation de 12 extrémistes âgés de 18 à 40 ans, qui ont prêté allégeance à l’organisation terroriste “Daech” et adhéré à la préparation et à la coordination en vue d’exécuter de dangereux projets terroristes.

Les opérations d’intervention ont été menées sous la supervision des éléments de la Force spéciale de la DGST, qui ont appliqué le protocole de sécurité relatif aux menaces terroristes dangereuses, fait savoir la même source, soulignant que des équipes de tireurs d’élite ont été déployées sur les différents lieux d’intervention afin de neutraliser tout danger ou forme de résistance violente potentiels.

Des équipes d’assaut utilisant des techniques d’escalade ont été déployées, ainsi que des techniciens spécialisés dans la détection d’explosifs et des unités cynotechniques de la police pour le ratissage des scènes de crime suspectées de renfermer des substances ou des objets explosifs.

Simultanément, des policières et des policiers du BCIJ ont procédé à l’évacuation des habitants des appartements situés à proximité des lieux d’intervention, pour garantir et préserver leur sécurité, en tant que mesure préventive contre tous risques et menaces potentiels, ajoute le communiqué.

Au cours de ces interventions sécuritaires simultanées, les éléments de la Force spéciale ont également fait usage, par mesure de précaution, de grenades assourdissantes afin d’empêcher les membres de cette cellule terroriste d’opposer toute forme de résistance violente ou refus d’obtempérer pouvant menacer la sécurité de l’équipe d’intervention.

A l’issue des opérations d’intervention qui ont permis de neutraliser le danger et d’interpeller les mis en cause, les commissaires et officiers du BCIJ ont mené des opérations de fouille dans les domiciles des membres de cette cellule terroriste, ayant abouti à la saisie d’objets explosifs en cours de montage chez deux suspects dans la région de Tamesna.

Il s’agit de quatre bonbonnes de gaz modifiées contenant des clous et des produits chimiques et reliées à des tuyaux et à des fils électriques, le tout connecté à des téléphones portables pour une détonation à distance.

Un engin suspect, une cocotte-minute contenant des clous et des produits chimiques utilisés dans la fabrication d’explosifs, ainsi qu’un grand nombre d’armes blanches de différentes tailles, une somme d’argent en dollars américains et plusieurs sacs de produits chimiques suspects ont été également découverts au domicile des suspects dans la région de Tamesna.

En outre, les inspections qui se poursuivent dans les maisons des autres membres de cette cellule ont permis de saisir une paire de jumelles, deux prototypes d’armes à feu factices, des supports numériques, du matériel électronique, d’une cagoule pour masquer les données d’identification, d’un dessin mural comportant l’emblème de l’organisation terroriste Daech, ainsi que des manuscrits contenant une identification précise de certains sites et installations ciblés.

Les renseignements, corroborés par les enquêtes de terrain menées jusqu’à présent, révèlent que les membres de cette cellule terroriste étaient liées à un haut dirigeant de Daech dans la région du Sahel, responsable du soi-disant comité des “opérations extérieures”, chargé d’internationaliser les activités terroristes hors de la région sahélo-saharienne, le même qui a supervisé les opérations de financement et de soutien logistique, et fourni aux membres de cette cellule les contenus numériques détaillant les modus operandi de ces opérations terroristes.

Les investigations ont montré que cette cellule terroriste a adopté un mode organisationnel précis à l’instigation du même dirigeant de l’organisation Daech, du fait que les plans terroristes étaient destinés exclusivement à l’équipe des “coordinateurs” chargés, eux, de transmettre ces plans aux autres membres, soit de manière directe ou à travers des canaux indirects, puis à l’équipe des membres “adhérents” à l’exécution de ces opérations terroristes, en plus de la section chargée du soutien et du financement ayant reçu directement des avances financières de l’organisation Daech sans passer par le réseau bancaire.

Les projets terroristes imminents fixés par la branche de Daech dans la région du Sahel aux membres de cette cellule terroriste consistent à prendre pour cibles des membres des forces publiques, qui devaient être attirés, liquidés physiquement et leurs corps profanés, des installations économiques et sécuritaires sensibles et des intérêts étrangers au Maroc, ainsi qu’à commettre des actes terroristes portant atteinte à l’environnement à travers des incendies délibérés.

Les recherches et investigations indiquent que les membres de cette cellule terroriste ont récemment entamé des opérations de terrain pour identifier des sites cibles dans plusieurs villes du Royaume, précise la même source, ajoutant qu’ils ont reçu la “bénédiction” de l’organisation de Daech dans la région du Sahel pour leur projet terroriste, en recevant un enregistrement bénissant et incitant à mener cette opération, les autorisant à passer à la mise en œuvre matérielle de leurs opérations subversives.

Pour les besoins de l’enquête menée par le BCIJ sous la supervision du parquet en charge des affaires de terrorisme, toutes les personnes interpelées dans le cadre de cette cellule terroriste ont été placées en garde à vue en vue d’approfondir l’enquête, d’élucider leurs liens avec la branche africaine de l’organisation de Daech dans la région du Sahel, et d’identifier toutes les ramifications aux niveaux national et international de cette cellule terroriste.

Cette opération sécuritaire qualitative démontre, une nouvelle fois, la recrudescence de la menace terroriste représentée par les branches et les pôles régionaux de l’organisation Daech en Afrique, en particulier dans la région du Sahel, eu égard notamment à la détermination de cette organisation à exporter ses opérations terroristes vers plusieurs régions du monde, dont le Maroc.

Les services de la DGST avaient alerté les partenaires sécuritaires internationaux et régionaux de la recrudescence des risques et défis posés par les menaces terroristes dans la région du Sahel africain et ce, après avoir démantelé, durant les dernières années, de nombreuses cellules extrémistes ayant prêté une soi-disant allégeance aux “émirs” des organisations d’Al-qaida et de Daech au Sahel et au Sahara.

Les plans terroristes de ces cellules extrémistes ont obtenu l’aval de ces “émirs” qui leur ont fourni le soutien financier et logistique nécessaire, en plus de promesses de mettre à leur disposition des refuges sûrs en cas d’exécution de leurs projets terroristes.




“Ma visite dans les provinces du Sud s’inscrit dans le cadre du nouveau livre” des relations entre la France et le Maroc (Rachida Dati)  

La ministre française de la Culture, Rachida Dati, a affirmé que sa visite dans les provinces du Sud du Royaume, la première d’un ministre occidental dans cette région, s’inscrit dans la continuité du partenariat d’exception renforcé entre la France et le Maroc et dans le cadre du “nouveau livre que les deux pays vont écrire”.

“C’est une visite historique puisque c’est la première fois qu’un ministre occidental se rend dans cette région du Maroc. C’est un moment important, car il ne s’agit pas d’une nouvelle page des relations bilatérales, mais plutôt d’un nouveau livre que la France et le Maroc vont écrire ensemble”, a indiqué Mme Dati lors de l’émission “Invité spécial” diffusée, mardi soir, par la chaîne de télévision 2M.

Dans ce sens, elle a souligné que le Maroc est un “partenaire stratégique” pour la France ainsi que pour l’Union Européenne dans des domaines stratégiques, tels que l’agriculture, la culture, l’économie, la défense et les énergies où le Royaume est le premier pays en termes d’énergies renouvelables grâce à la Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Mme Dati a, par ailleurs, noté que la culture est “un volet important de cette refondation et de cette nouvelle coopération” entre les deux pays, rappelant, à cet égard, les différentes étapes de sa visite dans les provinces du Sud.

Qualifiant la ville de Tarfaya de lieu “historique de mémoire partagée”, où Antoine Saint-Exupéry, alors chef de l’aérodrome dans cette région, a produit son premier écrit “Courrier Sud”, la ministre française a estimé que la création d’une antenne de l’Alliance française à Laâyoune représente un “moment historique” de son déplacement dans le Sahara marocain.

Cette Alliance porte “un projet très ambitieux dans lequel la France va coopérer, que ce soit au niveau de l’accès à la langue ou à la culture, et constitue également un centre de ressources pour l’ensemble des habitants locaux, mais aussi de toutes les régions du Maroc”, a-t-elle expliqué.

Mme Dati s’est également réjouie de l’inauguration à Dakhla de l’annexe régionale de l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel et du cinéma (ISMAC) qui vise à concrétiser la coopération bilatérale dans les domaines de la coproduction et des échanges cinématographiques, à travers des formations, des résidences d’artistes et des expertises croisées.

Commentant la participation du Maroc au Festival du livre de Paris (11-13 avril) en tant qu’invité d’honneur, Mme Dati a relevé que cet événement sera l’occasion pour le public français de découvrir une “nouvelle génération d’écrivains marocains”.

“Il y a une nouvelle génération d’écrivains marocains que les Français ne découvrent pas, lisent et commencent à relire. Et donc l’intérêt, c’est évidemment que ces écrivains marocains et le monde de l’édition au Maroc, qui est très réputé, soient accueillis à ce grand Festival du livre”, a-t-elle dit.

La ministre française a estimé, par ailleurs, que l’organisation conjointe par le Maroc, le Portugal et l’Espagne du Mondial 2030 représente un “événement historique et une vitrine culturelle exceptionnelle”, qui mettra à l’honneur le Royaume, “un pays complet culturellement, où tous les arts sont nobles et qui dispose d’une richesse culturelle extrêmement importante”.




Tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des Champions CAF et de la Coupe de la Confédération CAF

La Confédération Africaine de Football (CAF) procédera, ce jeudi 20 février, au tirage au sort des quarts de finale des éditions 2024/25 de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies et de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies.

L’événement se déroulera à Doha, au Qatar, au sein des prestigieux studios de beIN SPORTS et sera retransmis en direct sur CAF TV, la chaîne YouTube officielle de la CAF.

Pour l’occasion, quatre légendes du football africain prendront part à la cérémonie : Wael Gomaa (Égypte), Rabah Madjer (Algérie), Rainford Kalaba (Zambie) et Ben Malango (RD Congo).

Le programme du tirage au sort est le suivant :

• Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies : 16h00 (Le Caire) / 14h00 GMT / 17h00 (Afrique de l’Est & MECCA)

• Ligue des Champions CAF TotalEnergies : 17h00 (Le Caire) / 15h00 GMT / 18h00 (Afrique de l’Est & MECCA)

Les passionnés de football pourront suivre la cérémonie en direct sur beIN SPORTS NEWS (gratuitement en arabe) ainsi que sur beIN SPORTS ENGLISH.

En outre, plusieurs partenaires audiovisuels de la CAF assureront la retransmission en direct, notamment Canal+, SuperSport, Azam Media, SABC, ainsi qu’une trentaine de diffuseurs en clair en Afrique subsaharienne. Dans la région MENA, la couverture sera assurée par SNRT (Maroc), OnSport (Égypte) et EPTV (Algérie).

Les quarts de finale se disputeront en matches aller-retour :

• Ligue des Champions CAF TotalEnergies : 1er et 8 avril 2025

• Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies : 2 et 9 avril 2025

Du contenu exclusif sur les coulisses de l’événement sera disponible sur les plateformes numériques de la CAF via les hashtags #TotalEnergiesCAFCL et #TotalEnergiesCAFCC.




Tanzanie : Aggrey Morris vise un retour en force et une qualification au Mondial U-17  

Les Serengeti Boys ont manqué les deux dernières éditions de la CAN U-17 CAF TotalEnergies. Un échec qui renforce la détermination du sélectionneur Aggrey Morris. Son objectif : revenir plus fort et décrocher une place pour la Coupe du Monde U-17 de la FIFA.

Le défi est de taille. La Tanzanie évoluera dans le Groupe A, aux côtés du pays hôte Maroc, de son voisin Ouganda et du champion d’Afrique australe, Zambie. Un tournoi élargi, qui se tiendra du 30 mars au 19 avril 2025.

Un passé à oublier

La dernière apparition des Tanzaniens en CAN U-17 remonte à 2019, lorsqu’ils ont accueilli le tournoi. Une expérience douloureuse : élimination dès les phases de groupes après trois défaites face à l’Ouganda, l’Angola et le Nigeria.

En 2017, pour leur première participation, les Serengeti Boys avaient déjà échoué à sortir du groupe, malgré une prestation honorable lors des phases finales au Rwanda.

Un groupe relevé, mais des ambitions intactes

Après le tirage, Aggrey Morris a reconnu la difficulté du défi qui attend son équipe. « Nous avons vu le tirage, nous connaissons nos adversaires. Maroc, Ouganda, Zambie sont des équipes solides et compétitives. Mais ce tirage nous donne l’opportunité de bien nous préparer pour atteindre nos objectifs », a déclaré l’ancien défenseur des Taifa Stars.

Déterminé, il reste optimiste : « Le groupe est relevé, mais nous sommes prêts. Nous allons nous préparer du mieux possible, et notre ambition de disputer la Coupe du Monde nous poussera à tout donner. »

Avant d’embrasser une carrière d’entraîneur, Morris s’illustrait en défense sous les couleurs de la Tanzanie. Rugueux dans les duels, il avait été élu Meilleur joueur de la saison 2011/12 avec Azam FC.

Composition des groupes – CAN U-17 CAF TotalEnergies 2025

GROUPE A : Maroc (hôte), Ouganda, Tanzanie, Zambie

GROUPE B : Burkina Faso, UNIFFAC 1, Afrique du Sud, Égypte

GROUPE C : Sénégal, Gambie, Somalie, Tunisie

GROUPE D : Mali, Angola, Côte d’Ivoire, UNIFFAC 2




La CAF et son partenaire de diffusion beIN SPORTS organiseront le tirage au sort des quarts de finale des compétitions interclubs de la CAF en direct de Doha, au Qatar, le jeudi 20 février

La Confédération Africaine de Football (CAF) et son partenaire de diffusion beIN SPORTS organiseront le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies 2024/25 et de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies le jeudi 20 février à Doha, au Qatar.

La cérémonie de tirage au sort très attendue dans les studios de classe mondiale de beIN SPORTS depuis le siège du réseau au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) à Doha, tracera la voie vers la finale pour les huit équipes encore en lice dans chacune des prestigieuses compétitions interclubs de la CAF.

Le tirage au sort de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies aura lieu à 16h00 au Caire/14h00 GMT/17h00 heure d’Afrique de l’Est/LA MECQUE et celui de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies aura lieu à 17h00 heure du Caire/15h00 GMT/18h00 heure d’Afrique de l’Est/LA MECQUE. Les fans pourront suivre les matchs en direct sur beIN SPORTS en arabe sur sa chaîne gratuite beIN SPORTS NEWS et en anglais sur beIN SPORTS ENGLISH, ainsi que sur CAF TV.

Le tirage au sort est une nouvelle démonstration du solide partenariat entre beIN SPORTS et la CAF qui a été consolidé en 2017 avec la signature d’un contrat de diffusion de 12 ans qui couvre 40 pays des régions MENA et Asie-Pacifique (APAC), ainsi que la France et les États-Unis.

Plusieurs partenaires télévisuels de la CAF, dont Canal+, SuperSport, Azam Media, SABC et 20 autres chaînes gratuites d’Afrique subsaharienne diffuseront également le tirage au sort en direct. Parmi les autres chaînes gratuites de la région MENA, citons SNRT au Maroc, OnSport au Caire et EPTV en Algérie.

La cérémonie de tirage au sort sera dirigée par le célèbre présentateur de beIN SPORTS Mohammed Saadoun Al-Kuwari. Al-Kuwari sera assisté du vainqueur de la Ligue des champions CAF TotalEnergies 2015 et de la Coupe de la Confédération de la CAF TotalEnergies 2016 Rainford Kalaba de Zambie et de l’ancien international algérien Rabah Madjer.

Seront également présents Hani Ballan, président de la commission des arbitres de la Fédération qatarie de football (QFA) et vice-président de la commission des arbitres de la FIFA, ainsi que le directeur juridique Ettore Mazzilli et Nicola Antognetti au nom de la QFA.

Les quarts de finale des deux compétitions se joueront en deux manches, la première manche de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies étant prévue les 1er et 8 avril 2025. Les quarts de finale de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies auront lieu les 2 et 9 avril 2025.

Les clubs connaîtront également leurs adversaires potentiels en demi-finale grâce au tirage au sort de cette étape. Les deux tirages au sort mettront en vedette les champions en titre de chaque compétition : Al Ahly SC, tenant du titre de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies, et Zamalek SC, champion sortant de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies.

Équipes des quarts de finale de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies :

Al Ahly SC (Égypte), Al Hilal (Soudan), AS FAR (Maroc), Espérance Sportive de Tunis (Tunisie), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), Orlando Pirates (Afrique du Sud), Pyramids (Égypte), MC Alger (Algérie).

Equipes des quarts de finale de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies :

Zamalek SC (Egypte), Asec Mimosas (Côte d’Ivoire), Al Masry (Egypte), CS Constantine (Algérie), RS Berkane (Maroc), Simba SC (Tanzanie), Stellenbosch FC (Afrique du Sud), USM Alger (Algérie).




Nord et Sud-Kivu : « Plus les hostilités se poursuivent et gagnent du terrain, plus les besoins augmentent »

La Croix-Rouge de la République démocratique du Congo (Croix-Rouge de la RDC), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) sont profondément préoccupés par la dégradation continue de la crise humanitaire dans l’Est de la RDC et la région des Kivu, en particulier à Goma. Des milliers de civils, dont des femmes, des enfants, des blessés et des malades, sont frappés de plein fouet par les effets du conflit.

Les derniers combats dans la ville de Goma, capitale du Nord-Kivu, et ses environs ont forcé des centaines de milliers de personnes à prendre la fuite en laissant tout derrière elles. Au-delà de plusieurs milliers d’habitants de la ville, ce sont aussi près de 300 000 autres personnes, qui avaient trouvé refuge dans des camps de déplacés situés à la périphérie de Goma, qui ont fui les affrontements – lesquels ont d’ailleurs laissé plusieurs centaines de corps sans vie gisant dans les rues. Le CICR soutient la Croix-Rouge de la RDC pour procéder à l’enlèvement digne et sécurisé des dépouilles à Goma.

« Nous sommes inquiets pour les personnes déplacées qui se trouvaient à Goma et qui étaient déjà très vulnérables après avoir fui, parfois à de multiples reprises, d’autres territoires du Nord et du Sud-Kivu. La situation humanitaire qui prévaut actuellement à Goma et à Bukavu est très préoccupante. À Goma, les morgues des hôpitaux sont complètement saturées. Près de 190 volontaires de la Croix-Rouge de la RDC, appuyés par une équipe de coordination, travaillent sans relâche afin de récupérer les corps abandonnés dans les rues, de lutter contre les épidémies et d’offrir un enterrement digne aux victimes des combats. Il est urgent d’apporter une aide supplémentaire face à des besoins aussi importants », alerte Grégoire Mateso Mbuta, président de la Croix-Rouge de la RDC.

Tandis que les volontaires des deux Kivu sont à pied d’œuvre pour porter assistance aux populations, les membres des comités provinciaux participent activement aux activités des Cadres provinciaux de concertation humanitaire ainsi qu’aux réunions stratégiques et de préparation des interventions, en collaboration avec les partenaires du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, les parties prenantes externes ainsi que les autorités politiques et administratives.

En janvier 2025, dix fois plus de blessés qu’en décembre 2024

Les combats et les tirs d’artillerie lourde dans cette zone densément peuplée ont fait de nombreux blessés. En janvier 2025, les établissements médicaux soutenus par le CICR dans le Nord et le Sud‑Kivu ont accueilli dix fois plus de blessés qu’en décembre 2024, avec près de 1400 personnes prises en charge – dont une majorité de civils et beaucoup de femmes et d’enfants.

« L’approvisionnement en eau et en électricité a été coupé à la suite des bombardements qui ont touché les pylônes acheminant l’électricité à Goma. Il est impératif que les parties au conflit veillent au respect du droit international humanitaire en vue d’épargner les civils et les biens de caractère civil. La mission médicale doit être respectée et protégée. En particulier, l’emplacement des différents hôpitaux, centres de santé et laboratoires importants doit être pris en compte dans la planification et la conduite des hostilités », déclare François Moreillon, chef de la délégation du CICR en RDC.

Par ailleurs, de nombreuses familles ont été séparées dans le chaos de la fuite et attendent avec angoisse des nouvelles de leurs proches avec lesquels elles ont perdu le contact. Le CICR et les volontaires de la Croix-Rouge s’efforcent d’aider ces personnes en leur fournissant, dans un premier temps, des moyens de communication pour qu’elles puissent informer leurs proches de leur état de santé et de l’endroit où elles se trouvent.

La résurgence du conflit armé depuis octobre 2023 a entraîné une crise humanitaire complexe et sans précédent. La dernière escalade, survenue à partir de fin décembre 2024, se caractérise par des combats d’une rare violence ayant causé des souffrances insupportables à des milliers de personnes, qui ont besoin d’une aide vitale de toute urgence.

Une aide indispensable

Depuis février de l’année dernière, la Fédération internationale appuie les activités d’urgence menées par la Croix-Rouge de la RDC en vue de fournir aux populations déplacées par le conflit dans l’est du pays des abris, des articles ménagers essentiels, des aides en espèces, des soins de santé, des services d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’hygiène ainsi que d’autres services humanitaires. Elle soutient également le programme d’assistance alimentaire que la Société nationale congolaise a mis sur pied et qui, à fin janvier 2025, avait déjà permis d’aider près de 95 000 personnes déplacées et familles d’accueil dans le Nord-Kivu. L’intensification du conflit risque toutefois de venir aggraver une insécurité alimentaire devenue persistante.

« Plus les hostilités se poursuivent et gagnent du terrain, plus les besoins – qui sont déjà énormes – augmentent. La Croix-Rouge de la RDC, le CICR et la Fédération internationale sont prêts à continuer de fournir une aide vitale aux populations affectées, qu’elles soient en zones urbaines ou rurales. Pour ce faire, nos équipes doivent cependant pouvoir travailler en toute sécurité. Un accès sécurisé doit également être accordé aux autres organisations humanitaires, afin qu’elles aussi puissent apporter l’assistance essentielle dont les populations ont cruellement besoin », indique Mercy Muthee Laker, responsable du cluster de la Fédération internationale couvrant la RDC, le Rwanda et le Burundi.

Outre l’aide qu’il apporte à la Croix-Rouge de la RDC pour permettre une prise en charge adéquate, digne et sécurisée des corps des victimes à Goma et à Bukavu, le CICR s’emploie à restaurer les services essentiels coupés à la suite des affrontements, notamment la fourniture d’eau et d’électricité. Dans les hôpitaux qu’il soutient à Goma, le CICR offre également la possibilité aux personnes qui ont perdu la trace de leurs proches de passer des appels téléphoniques gratuits afin de rétablir le contact. La Croix-Rouge espagnole, la Croix-Rouge française et la Croix-Rouge luxembourgeoise sont aussi à l’œuvre pour fournir une assistance aux populations affectées, à Goma et dans d’autres territoires du Nord et du Sud-Kivu.




Tshisekedi dépêche une délégation de haut niveau chez William Ruto

En tant que Président de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), William Samoei Ruto a reçu une délégation de haut niveau du Président Félix Tshisekedi de la République Démocratique du Congo pour discuter de l’escalade de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC.

« Nous avons discuté des options sur la voie à suivre, comme convenu lors du sommet conjoint de la CAE-SADC à Dar es Salaam, en Tanzanie, et de la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie », écrit-il dans son compte X.

Soulignons que la délégation était constituée du Député National et ancien Ministre Lambert Mende, du Haut Représentant du Président Tshisekedi, Sambu Mambu, du Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro et du Ministre du Commerce Extérieur et Ancien Gouverneur du Nord-Kivu pendant 12 ans, Julien Paluku.




Cohésion nationale : Les chefs des confessions religieuses reçus par Martin Fayulu

Complétant les consultations que mène le duo CENCO-ECC, les chefs des confessions religieuses de la République Démocratique du Congo, à leur tête Ejiba Yamapia Evariste, ont été reçus par l’opposant Martin Fayulu mardi 18 février à Faden House à Kinshasa.

Pendant plusieurs heures, ils ont échangé principalement sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, marquée par l’occupation illégale des territoires congolais par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC. L’objectif de cet échange, etait de fédérer tous les leaders politiques pour afin explorer les voies et moyens de sortie de cette crise sécuritaire.

Le président de la plateforme des confessions religieuses de la RDC, Ejiba Yamapia Evariste a, ainsi interpellé les leaders politiques sur la responsabilité historique qui pèse sur leurs épaules.

« Notre visite ce jour auprès du président Martin Fayulu, c’est de partager ensemble le souci de notre pays. L’heure est grave, le pays est agressé donc nous avons parlé pour voir que faire pour sortir le pays de cette situation. Et là nous avons eu un élément commun qui dit que si nous ne faisons rien, les générations futures vont nous juger pourquoi parce que les générations diront que ce Congo était uni mais comment aujourd’hui on se retrouve avec un pays où une partie est sous occupation et une autre partie se retrouve dans les conditions qu’elle est », a-t-il déclaré.

 

Ejiba Yamapia a sollicité l’implication du président du parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) Martin Fayulu, dans la résolution de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC. Il a également saisi l’occasion pour appeler les habitants des zones sous-occupation au calme.

« Voilà pourquoi nous avons parlé plus de chercher comment fédérer, avoir l’unité nationale, l’unité des Congolais pour parler d’une seule voix par le Congo, réfléchir Congo et puis réveiller un Congo uni et fort. Nous comme étant père spirituel, la plateforme des confessions religieuses, nous disons à ceux qui sont à Goma, à Bukavu à l’Est et partout ailleurs que nous les portons à coeur et que nous prions Dieu. C’est ce qui nous a amené voir l’honorable Martin Fayulu afin que lui, avec la forte voix qu’il a, s’il dit quelque chose, s’il s’implique, nous pouvons arriver avec les autres forces de la République à cesser les armes et parler un Congo uni », a-t-il renchéri.

Pour rappel, mardi 11 février dernier, les chefs des confessions religieuses ont été reçus à la cité de l’Union Africaine à Kinshasa par le Chef de l’État Félix Tshisekedi qui avait demandé leur intégration à la démarche du pacte social pour la paix.

 

 

Osk




Situation sécuritaire dans l’Est du pays: Sama Lukonde reçoit le message de solidarité et de soutien des USA au peuple congolais 

Le Président de la Chambre haute du Parlement, l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, en cabinet de travail au Palais du peuple, l’Ambassadrice des États-Unis d’Amérique en poste à Kinshasa, Mm Lucy Tamlyn. La situation sécuritaire dans la partie Est de la République démocratique du Congo, avec en toile de fond l’agression rwandaise sous couvert de ses supplétifs et terroristes du M23/AFC, était au centre des échanges.

Se confiant à la presse à l’issue de cette rencontre, la Diplomate américaine n’est pas allée par quatre chemins pour condamner l’agression rwandaise et exprimer le soutien et la solidarité de son pays à la RDC dont la souveraineté et l’intégrité du territoire ne doivent être violées par un pays étranger.

“Je me suis entretenue avec Monsieur le président du Sénat pour faire le point par rapport aux dernières actualités, exprimer notre solidarité envers le Peuple congolais et aussi condamner l’agression rwandaise avec le M23. Et nous soutenons fermement l’intégrité territoriale de la RDC. Nous appellons à un accord de cessez le feu pour un corridor humanitaire pour aider les gens qui sont affectés par la violence. Que toutes les parties prenantes à la table de négociation dans le contexte du processus de Luanda ainsi que celui de Nairobi se retrouver”, a déclaré Lucy Tamlyn.

Revenant sur la position des Etats-Unis au sujet de l’agression rwandaise, l’Ambassadrice des USA a indiqué ceci en substance:

“Nous avons dit à plusieurs reprises l’importance du retrait de toutes les polices rwandaises du territoire congolais et aussi nous avons l’intention d’utiliser tous nos leviers diplomatiques “.