Insécurité grandissante à Bukavu : Les opérateurs économiques pris pour cible

La ville de Bukavu traverse une période préoccupante marquée par une recrudescence d’attaques ciblant les opérateurs économiques. Ces derniers, pourtant moteurs du développement provincial, deviennent la cible de bandits armés dans ce qui s’apparente à des actes de règlement de compte.

Un cas récent illustre cette situation alarmante. Dans la soirée du mercredi 19 février 2025, la société de Me Joseph Kazibaziba, vice-président national de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), a fait l’objet d’une tentative de pillage. Selon des sources concordantes, cette attaque ne serait pas le fruit du hasard, mais plutôt le résultat d’un plan savamment orchestré par des ennemis de la province du Sud-Kivu.

Ces actes d’intimidation et de vandalisme, loin d’être isolés, visent à fragiliser les acteurs économiques engagés dans la prospérité de la région. Il y a quelques semaines, la résidence de Me Kazibaziba avait déjà été la cible d’individus non identifiés, cherchant visiblement à ternir son honneur et sa réputation.

Face à cette insécurité grandissante, il est crucial que des mesures fermes soient prises pour protéger ceux qui, par leurs investissements et leurs activités commerciales, participent activement à la croissance de la province. Le climat d’incertitude actuel risque de décourager de nombreux entrepreneurs et d’impacter négativement l’économie locale.

Les autorités sont donc appelées à agir avec rigueur pour mettre fin à ces attaques qui mettent en péril le développement du Sud-Kivu. Car l’avenir de la province dépend largement de la contribution de chacun à son essor.




Bukavu : plusieurs maisons visitées par des bandits cette nuit

Dans le quartier animé de A, la nuit du 20 février 2025 a été marquée par un sentiment d’inquiétude générale. À 20h30, plusieurs cambriolages orchestrés par des malfrats armés ont eu lieu sur trois avenues distinctes : l’avenue Evariste Baganda, l’avenue du Lac près du site dénommé 3 PNEUS, ainsi que sur l’avenue Pesage 1. Ces assaillants, non seulement ont pénétré dans les habitations de paisibles citoyens, mais ont également ciblé des boutiques locales, s’emparant de liquidités et de biens de valeur.

Face à cette escalade de la violence, la société civile du quartier Nyalukemba exprime son indignation et appelle à une réaction rapide des autorités compétentes. Les habitants sont de plus en plus préoccupés par la circulation manifeste d’armes à feu, notamment celles qui pourraient provenir des évadés de la prison centrale de Bukavu. Ce climat d’insécurité met en exergue la nécessité d’une action coordonnée pour rétablir la paix et la tranquillité au sein de la communauté.

La société civile appelle également la population à faire preuve de vigilance. Les résidents sont invités à signaler sans délai toute activité suspecte observée dans les différentes avenues du quartier. La solidarité et la coopération entre citoyens peuvent jouer un rôle déterminant dans la lutte contre ce fléau qui menace la sécurité et le bien-être de tous.

Dans ce contexte, il est impératif que les acteurs de la sécurité prennent des mesures adéquates pour traquer ces malfrats dans les plus brefs délais. Renforcer la surveillance, multiplier les patrouilles et établir un dialogue avec les membres de la communauté représentent des étapes cruciales pour restaurer la confiance et la sérénité à Nyalukemba. Ensemble, en agissant de manière proactive, les habitants peuvent contribuer à créer un environnement plus sûr pour eux-mêmes et pour les générations futures.




Interdiction aux gouverneurs de quitter leurs entités : La VSV salue cette mesure du gouvernement qu’elle juge “importante” A

La décision du vice-premier ministre, ministre de l’intérieur interdisant aux gouverneurs de quitter leurs entités respectives, est saluée par l’ONG la Voix des sans voix pour les droits de l’homme.

Dans un communiqué publié ce vendredi 21 février 2025, la VSV estime que cette mesure gouvernementale est importante “étant donnée qu’elle vise à garantir une présence effective des gouverneurs auprès de leurs administrés afin de gérer toutes les situations qui peuvent survenir de manière efficiente et efficace”.

“En ce moment difficile, où les populations sont particulièrement vulnérables et traumatisées par la situation qui prévaut à l’Est de la RDCongo, la présence des autorités provinciales dans leurs entités respectives est essentielle pour assurer le maintien de l’ordre et l’accompagnement des populations” peut-on lire dans ce communiqué.

Cette structure de défense de droits humains demande par ailleurs au gouvernement de faire respecter cette décision et de la pérenniser afin de garantir la proximité entre les chefs des exécutifs provinciaux et leurs administrés en vue du développement et de garantir la gestion responsable de chaque province.

“Pour la VSV, il est inadmissible que certains gouverneurs de province passent tout leur temps inutilement en dehors de leurs provinces et aux frais de celles-ci au grand dam de la population de leurs entités”.

Rappelons que dans un télégramme rendu public le mercredi 19 février, le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur Jacquemain Shabani avait interdit aux gouverneurs de provinces de quitter leurs entités jusqu’à nouvel ordre.

 

Loup solitaire




Lubumbashi : Lancement de la campagne de sensibilisation pour l’adhésion au « Pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble en RDC (…)»

La ville de Lubumbashi, chef- lieu de la province du Haut Katanga a vibré hier au rythme du lancement officiel de la campagne de sensibilisation pour l’adhésion au pacte social pour le vivre ensemble en RDC et dans la région des Grands Lacs. Il s’agit d’une initiative de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Eglise du Christ au Congo pour renforcer la cohésion nationale et la cohabitation pacifique entre les peuples de la région. La cérémonie a été marquée par la célébration d’un culte œcuménique dit à la cathédrale Saint-Pierre-et-Paul auquel ont participé les fidèles de différentes confessions religieuses – catholiques, protestants, kimbanguistes et musulmans.

Ils sont venus de toute les confessions religieuses représentées dans la province du Haut Katanga au Sud-Est de la République démocratique du Congo pour participer au lancement officiel de la campagne de sensibilisation pour l’adhésion au pacte social pour le bien vivre ensemble en RDC et dans les Grands Lacs initiée par deux confessions religieuses à savoir l’Eglise catholique et l’Eglise protestante. Dans la cathédrale Saint Paul et Pierre de Lubumbashi, chef-lieu de province, où étaient rassemblés les fidèles, les représentants des principales confessions religieuses ont tout à tour adressé des messages forts en faveur d’une paix durable et d’un développement harmonieux du pays. Dans son intervention, Mgr Donatien Nshole, Secrétaire général de la CENCO, a rappelé l’importance de ce pacte pour sortir la RDC de ses crises multiples.

« Nous proposons cette initiative dite pacte social, pour la paix et le bien vivre ensemble en RDC et dans les pays de grand Lacs. Il s’agit concrètement d’obtenir que les congolaise et les congolais se réunissent par leurs représentants autour d’une table non pas les uns en face de la table, mais plutôt les uns à côté des autres afin d’aplanir de nos divergences et surtout de renforcer le vivre-ensemble au lieu de recourir aux armes », a fait savoir le Secrétaire général de la Cenco.

De son côté, Eric Senga, Secrétaire général de l’ECC, a insisté sur l’inclusion des valeurs africaines dans leur démarche.

« Ces églises ont mis en avant plan les valeurs spirituelles, c’est pourquoi nous voulons puiser dans la spiritualité, mais à côté de ces valeurs spirituelles, nous avons nos valeurs comme bantous que nous appelons le Bumuntu », a précisé le secrétaire général de l’ECC.

L’un des temps forts de la cérémonie a été la remise symbolique, par les leaders religieux, de centaines de fiches d’adhésion collectées avant et pendant l’événement. Un geste fort, illustrant l’appropriation de cette initiative par la population. Les représentants des forces vives de la société ont également reçu un document détaillant les principes et engagements du « Pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble », marquant ainsi une étape clé vers sa mise en œuvre. La cérémonie s’est clôturée par la prière de Saint François d’Assise, lue par Mgr Fulgence Muteba, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).

RSK




Les défis auxquels est confronté le continent africain nécessitent d’activer la volonté politique partagée de ses pays (M. Talbi Alami)

Les défis et enjeux auxquels est confronté le continent africain nécessitent d’activer la volonté politique partagée de ses pays et de transformer les aspirations en politiques, projets et réalisations, a souligné, jeudi à Rabat, le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami.

“L’incertitude qui règne dans l’ordre international, la propagation des égos nationalistes et des axes dans le monde et les aspirations de nos peuples à jouir de nos droits légitimes, en tant qu’Africains, à vivre dans la prospérité requièrent que nous prenions notre destin en main afin de pouvoir dépasser les problématiques et les défis dont vous connaissez tous l’acuité”, a affirmé M. Talbi Alami, qui intervenait à l’ouverture du 2ème forum des Présidents des Commissions des Affaires Étrangères des parlements africains.

‘’En effet, l’extrémisme et le terrorisme se nourrissent des contextes de pauvreté, tandis que le séparatisme menace de fractionner les États. S’en accommoder constitue un danger pour le monde entier’’, a-t-il ajouté, faisant observer que la force de l’État national africain est une nécessité historique, tout comme les partenariats avec les autres forces mondiales requièrent des positions unifiées, des économies fortes et l’ancrage et la consolidation des partenariats sud-sud dans le respect de la logique de gagnant-gagnant.

“Il est toutefois regrettable qu’à toutes nos rencontres, nous sommes toujours amenés à débattre, les mêmes défis et les crises auxquels notre continent est confronté et qui persistent depuis plusieurs années, malgré les réalisations accomplies dans différents domaines, particulièrement au niveau institutionnel et économique avec les espoirs que cela suscite pour une renaissance africaine réalisable pourvu que nous soyons capables de nous unir et de dépasser les obstacles qui nous obstruent’’, a-t-il, en revanche, relevé.

M. Talbi Alami a, à cet égard, indiqué que les motifs de cet espoir le taux de croissance attendu de 4,3% dans le continent en 2025 et de plus de 5% dans 24 États africains et ce, ‘’malgré les circonstances objectives et le contexte international inadapté’’.

Et de faire remarquer que ‘’les résultats réalisés au niveau économique en Afrique et au niveau de la construction institutionnelle ne doivent pas occulter les défis énormes auxquels notre continent est confronté, ni les indicateurs économiques et environnementaux inquiétants qui sous-tendent une situation défavorable à la réalisation du décollage économique espéré et la cohésion sociale nécessaire à la stabilité’’.

Dans ce sillage, il a souligné qu’au premier rang de ces défis, on trouve la multiplicité des conflits, notamment les conflits internes dans certains pays du continent. “En effet après que notre continent a réussi à dépasser le coût politique et stratégique de la guerre froide qui, du reste, n’était pas une guerre africaine, et à accomplir nombre de transitions politiques combinées à une construction institutionnelle prometteuse, les conflits menaçant la situation dans certains pays africains ont refait surface dans certains cas”, a-t-il poursuivi.

Ce défi, d’après M. Talbi Alami, ‘’alimente et est, en même temps, alimenté parfois par les propensions du séparatisme et des tentatives de mettre en péril l’unité territoriale et l’intégrité des États’’, notant que ‘’ces deux défis, malheureusement, convergent quelques fois et s’allient d’autres fois avec les phénomènes du terrorisme haineux et de l’extrémisme violent, compromettant la stabilité dans plusieurs régions’’.

Et de préciser que ‘’le terrorisme et l’extrémisme violent ne portent pas atteinte seulement aux personnes, sèment la terreur et poussent les populations à l’exode, mais ils visent également à mettre en danger la stabilité, répandre le chaos, généraliser la situation de non-Etat et l’étendre au-delà de son contexte géographique et s’emparer des potentialités naturelles des nations’’.

Sur le plan économique, M. Talbi Alami a souligné que le continent africain rencontre les défis découlant des déséquilibres pour lesquels le continent paie un lourd tribut tels que la sécheresse, la désertification, l’érosion des sols et les inondations au moment où l’Afrique peine à tirer profit des fruits de l’industrialisation et de l’accumulation historique subséquente.

‘’De ces défis naissent d’autres tels que la pauvreté, la malnutrition, la dépendance alimentaire, les migrations, l’exode et le déplacement massif des populations, mais aussi, et plus grave encore, des sentiments de frustrations et de désespoir qui ne permettent pas d’établir la confiance dans les institutions nationales que les élites africaines peinent à ancrer’’, a-t-il expliqué.

Ceci, a-t-il dit, ‘’ne doit en aucun cas occulter les signes de réussite et les édifications institutionnelles à l’échelle régionale et à l’échelle continentale ainsi que le succès de plusieurs pays africains à réaliser des transitions démocratiques véritables, en toute indépendance, de façon autonome et en comptant sur la participation et la mobilisation de leurs citoyens’’.

Abordant les atouts et les potentialités dont regorge l’Afrique, le président de la Chambre des représentants a souligné que notre continent “vit à l’heure de nombreuses dynamiques, aussi bien politiques qu’économiques, et qui comprennent le rôle grandissant du continent africain en tant que cadre d’action africaine conjointe et zone de libre-échange continental africain et les groupements économiques régionaux africains, qui constituent aussi un cadre de coopération et d’échanges économiques, à l’exception malheureusement d’un groupement nord-africain”.

D’autres initiatives prometteuses et stratégiques sont proposées, y compris le processus des États africains atlantiques et celle visant à permettre aux pays du Sahel africain d’avoir accès à l’Océan atlantique, lancées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et qui viennent en fait compléter le projet de gazoduc Nigéria-Maroc, à travers 13 pays africains, a-t-il conclu.




Le Malawi réitère sa position de “soutien ferme à l’intégrité territoriale” du Maroc (ministre)

Le Malawi a réitéré jeudi sa position de “soutien ferme à l’unité nationale et l’intégrité territoriale” du Maroc.

Cette position a été exprimée par le ministre malawite du Transport et des Travaux publics, Jacob Hara, en marge de sa participation à la 4è Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière (18-20 février).

M. Hara a salué, en outre, l’appui constant apporté par le Royaume au peuple malawite, se félicitant du renforcement des relations entre le Maroc et le Malawi, qui ne manque pas d’avoir un impact concret sur le développement de son pays.

Par ailleurs, le ministre s’est dit aussi honoré d’avoir pris part à la conférence de Marrakech, un événement “inspirant, bien organisé et très enrichissant” en ce sens qu’il permet d’ouvrir de nouvelles perspectives et de prendre des engagements ambitieux en matière de sécurité routière.




L’International Antifasciste lance un appel à la solidarité avec le Congo 

Le Secrétariat Exécutif de l’Internationale Antifasciste dont le siège se trouve à Caracas (Venezuela), a organisé, le mercredi 19 février 2025, une grande réunion de travail par visioconférence.

Présidée par Rander Pena, Vice-Président chargé des Affaires Internationales du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV) et Vice-Ministre des affaires étrangères chargé de l’Amérique latine et des Caraïbes, cette rencontre à réuni les membres du Secrétariat Exécutif, les responsables des sections de l’Internationale Antifasciste, des promoteurs assermentés de l’Internationale Antifasciste et des dirigeants des partis politiques de cette organisation politique internationale.

Au cours de cette réunion, le programme d’action pour le premier semestre de l’année 2025 a été présenté et adopté par les participants.

Distribution d’un document

En marge de ces importantes assises antifascistes, le Coordonnateur National de la Section Congolaise de l’Internationale Antifasciste, M. Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, a distribué un document intitulé « Appel à la solidarité avec la RD Congo » aux participants.

Ainsi qu’on le voit, le front diplomatique ne concerne pas les officiels congolais. Chaque compatriote est appelé à sensibiliser tous les partenaires sur le drame de notre peuple.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP

 

Voici le texte intégral de cet appel:

 

Chers Camarades,

La Coordination Nationale de l’Internationale Antifasciste RD Congo partage la douleur et la souffrance qu’endure, en ce moment, la République Démocratique du Congo en proie à une agression du Rwanda et de ses supplétifs du M23 qui occupent actuellement une partie du territoire national.

Je vous invite à garder une minute de silence en mémoire de toutes les victimes innocentes de la barbarie du fascisme, de l’impérialisme et du néocolonialisme.

En cet instant, les armes détonent, les balles crépitent dans nos Provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Cette guerre qui trouble la paix de nos concitoyens est l’œuvre du capitalisme qui considère la République Démocratique du Congo comme sa chasse gardée depuis la Conférence de Berlin de 1885.

Après une courte accalmie, la signature du contrat de coopération économique entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo en 2007, le contrat dit sino-congolais, a mis de l’huile sur le feu impérialiste. Les autorités congolaises ont subi de nombreuses et fortes pressions de la part des Etats-Unis d’Amérique et de ses satellites qui exigent l’interdiction de la présence chinoise dans notre pays et la rupture pure et simple de toutes formes de coopération entre nos deux Etats souverains.

Face au refus catégorique des autorités congolaises de se soumettre au diktat des impérialistes, la seule voie choisie est celle de la guerre par procuration à travers le Rwanda et l’Ouganda.

Un exemple qui a scandalisé le Peuple Congolais. Dernièrement, le Ministre français des Affaires Etrangères de passage à Kinshasa a averti notre Gouvernement que l’appel au secours à la Fédération de Russie sera un casus belli, une ligne rouge qu’il ne faut pas franchir.

A nom de l’internationalisme révolutionnaire, la Coordination Nationale de l’Internationale Antifasciste RD Congo fait, par la présente, appel à la solidarité des forces antifascistes mondiales en faveur du Peuple Congolais et des organisations progressistes congolaises en lutte contre le fascisme, l’impérialisme et le néocolonialisme.

Ce qui se joue, à l’heure actuelle, c’est la lutte pour la défense de notre souveraineté nationale, de notre indépendance.

Considérée comme le réservoir de nombreuses ressources nationales qui ne profitent pas encore à notre Peuple, la République Démocratique du Congo doit rester sous la domination impérialiste.

Ce pandémonium dirigé par les Etats-Unis d’Amérique viole la Charte des Nations-Unies en matière du droit à l’autodétermination des peuples et s’ingère sans honte dans les affaires internes d’autres Etats souverains.

Dans cette situation inadmissible où se trouve notre pays, l’Internationale Antifasciste RD Congo compte sur la précieuse contribution de l’Internationale Antifasciste pour assister notre Nation.

Nous, forces antifascistes congolaises, ne croisons pas nos bras. Nous sommes aussi au front. Nous avons déjà engagé des actions pour la sauvegarde de notre souveraineté nationale.

En ma qualité de Coordonnateur National de l’Internationale Antifasciste RD Congo, je ne saurai terminer mon intervention sans remercier chaleureusement le Président de la République Bolivarienne du Venezuela, le Très Distingué Camarade Nicolas Maduro Moros, Initiateur de notre organisation, pour tous les efforts qu’Il ne cesse de déployer pour l’avènement d’un nouvel ordre mondial multipolaire, gage de la sécurité et de la stabilité mondiales.

Qu’Il trouve ici l’expression de notre profonde et sincère reconnaissance.

Ces mêmes remerciements s’adressent aussi aux Dirigeants du Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, ainsi qu’au Courageux Peuple Vénézuélien.

Je vous remercie.

Fait à Kinshasa, le 19 Février 2025.

LE COORDONNATEUR NATIONAL,

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Sénateur honoraire




Fraude fiscale en Rdc: Plus de 11.000 entreprises dissimulées et 935 opérant hors circuit fiscal découvertes par l’IGF

L’Inspection Générale des Finances (IGF) a transmis ce mercredi les conclusions d’une enquête de grande ampleur à la Direction Générale des Impôts (DGI). Au cœur de la mission de l’IGF : l’identification de milliers d’entreprises répertoriées à la DGI comme tombées en faillite mais existant toujours dans les circuits bancaires. Une situation qui freine la mobilisation des recettes fiscales du pays.

À la demande de la Direction Générale des Impôts, l’IGF a mené des investigations approfondies dans les bases de données des banques commerciales. Les résultats sont accablants : 11 038 sociétés, déclarées en cessation d’activité ou considérées comme inactives, sont en réalité opérationnelles, avec des comptes bancaires bien fournis. Ces entreprises, désormais recensées avec leurs coordonnées mises à jour, seront réintégrées dans le circuit fiscal.

Autre découverte alarmante : 935 entreprises actives sur le plan bancaire fonctionnent sans numéro d’impôt et échappent totalement à l’administration fiscale. Ces structures, qui opèrent en toute opacité, devront désormais être soumises aux obligations fiscales en vigueur.

Ces révélations marquent une avancée majeure dans la lutte contre l’évasion fiscale et la fraude en RDC. Grâce à cette collaboration entre l’IGF et la DGI, l’État congolais espère renforcer significativement la collecte des recettes fiscales et assainir l’environnement économique du pays.

Ce coup de filet confirme la volonté des autorités d’accroître la transparence financière et de lutter contre les irrégularités qui privent le Trésor public des ressources essentielles. Une action qui s’inscrit également dans le cadre des efforts de redressement économique et de gouvernance exemplaire prônés par le chef de l’État.

Par Didier Mbongomingi




18 corps non identifiés décédés lors des évènements malheureux de Bukavu inhumés par la Croix Rouge  

La section provinciale de la croix rouge de la République démocratique du Congo avec de la division provinciale de la santé l’appui de comité international de la croix rouge a procédé hier jeudi 20 février 2025 à l’inhumation des 18 corps non identifiés ramassés dans les rues de la ville de Bukavu, chef- lieu de la province du Sud- Kivu après les évènements du 15 au 16 février lors de l’invasion de la ville par les troupes rwandaises avec leurs supplétifs de M23- AFC. Cette inhumation digne et sécurisée s’est déroulée au cimetière de Musigiko dans la ville de Bagira.

En effet, les volontaires de la croix rouge de la République démocratique du Congo, section provinciale du Sud- Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo avec l’appui de la division provinciale de la santé et du comité international de la croix rouge se sont déployés hier jeudi 20 février 2025 au cimetière de Musigiko dans la ville de Bukavu pour procéder à l’enterrement des personnes ayant trouvées la mort lors des évènements malheureux survenues dans la ville du 15 au 16 février 2025 lors de l’occupation de la ville par les troupes rwandaises avec leurs supplétifs de M23- AFC. Ils s’étaient au total 18 corps non identifiés ramassés dans les rues de la ville de Bukavu et dont on n’a pas retrouvé leurs familles qui ont bénéficié de la part de la croix rouge Rdc et ses partenaires un enterrement digne et sécurisé après avoir été alerté par la population et certaines autorités.

« Nous avons été alerté par la communauté et même certaines autorités qui a des corps qui errent par ci par là et qui n’avait pas des familles pour les récupérer et les enterré. Nous les volontaires nous avons entre autres notre mission la prévention des maladie nous nous sommes dit qu’il faut ramasser ces corps c’est pour prévenir les maladies mais aussi même si quelqu’un est décédé il a droit à un enterrement digne et sécurisé c’est pour cela que nous avons ramassé les corps en procédant par la désinfection du lieu où se trouve le corps en procédant par la désinfection du lieu où se trouve le corps pour ne pas laisser les maladies à cet endroit on ramasse les corps on les met dans les sacs mortuaire comme vous pouvez le contacter ce sont des sacs approprié pour conserver et protéger les corps » a déclaré le secrétaire exécutif provincial de la croix rouge de la RDC, a déclaré John Kashinze, secrétaire exécutif provincial de la croix rouge/ RDC.

Cependant, la croix rouge de la RDC possède des techniques appropriées qui peuvent aider les familles de ces victimes, une fois retrouvées, afin de leur rendre des hommages et savoir là où elles étaient inhumées.

« ces corps sont ceux dont on a pas eu des noms propriétaires disons on a pas les noms de ceux qui sont décédé mais nous avons une manière de faire que si jamais les familles passées Elles peuvent quand même arriver à identifier les leurs et leurs rendre hommage et savoir là où on les a enterré c’est pour cela que vous avez vu il y a des codes qu’on a donné à chaque corps et il y a des fiches qui existent qui renseigne sur les caractéristiques de chacun de ces corps » a ajouté le secrétaire exécutif provincial de la Croix rouge.

Signalons que plusieurs personnes ont trouvé la mort à la suite des évènements malheureux survenus du 15 au 16 février 2025 dans la ville de Bukavu et leurs familles ont pu les récupérer et les enterrer. Mais de ces victimes, 18 seulement n’ont pas été réclamées et ont bénéficié de l’enterrement de la croix rouge conformément à ses missions.

RSK

 




Est de la Rdc: L’ONU appelle à la reprise des vols humanitaires

Suite à la percée des rebelles du M23 au Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le plus haut responsable humanitaire de l’ONU dans le pays a déploré les pillages d’entrepôts humanitaires dans la capitale de la province du Sud Kivu.

« Il est impératif de cesser les affrontements et de reprendre le chemin du dialogue et des processus politiques », a déclaré mardi Bruno Lemarquis.

L’appel du Coordonnateur humanitaire en RDC intervenait alors que les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), soutenus par l’armée rwandaise, ont fait irruption vendredi dernier dans Bukavu, la capitale du Sud-Kivu, moins de trois semaines après avoir pris le contrôle de Goma, la capitale de la province voisine du Nord-Kivu, face à l’Armée régulière du Gouvernement de Kinshasa.

Le lendemain, samedi 15 février, le Coordonnateur humanitaire a indiqué que des installations et entrepôts humanitaires avaient été pillés à Bukavu, limitant les capacités de réponse, déjà fortement réduites, des organisations humanitaires.

 

Assurer un accès sûr et sans entraves aux acteurs humanitaires

M. Lemarquis a exhorté toutes les parties belligérantes à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, à garantir la sécurité des infrastructures humanitaires et à assurer un accès sûr et sans entraves aux acteurs humanitaires, afin qu’ils puissent apporter l’aide vitale aux populations dans le besoin.

Repris des vols humanitaires

Pour faciliter l’acheminement de l’aide aux populations, le haut responsable a également insisté sur la nécessité de procéder rapidement à la réouverture de l’aéroport de Goma et celui de Kavumu, qui dessert le Sud-Kivu.

Dans un entretien vidéo avec ONU Info, la semaine dernière, M. Lemarquis indiquait que les deux aéroport constituaient jusqu’à il y a peu les principales voies d’accès humanitaire aux deux province de l’est du pays.

« J’appelle toutes les parties à prendre les mesures nécessaires pour permettre la reprise des vols humanitaires », a-t-il insisté.

Selon M. Lemarquis, les combats récents ont également forcé de nombreuses personnes à fuir dans des conditions précaires.

« La population ne peut plus continuer à payer un prix aussi lourd pour un conflit qui ne cesse de s’étendre et qui menace désormais la stabilité de toute la région », a-t-il dit.

Nouveaux déplacements

Le Coordonnateur humanitaire a appelé au strict respect des droits des personnes déplacées.

Avant même le début des combats, au mois de janvier, le Sud-Kivu comptait déjà 1,65 million de personnes déplacées, soit un peu plus de 20 % de la population de la province, en lien avec d’autres différends communautaires, des conflits de propriété foncière et des glissements de terrain le long du lac Kivu.

« La plupart des personnes déplacées vivent dans des familles d’accueil et nos partenaires conduisent actuellement des évaluations rapides les concernant », a déclaré M. Dujarric.

Le Porte-parole a ajouté que, selon les autorités locales, 20.000 personnes ayant fui les violences au Sud-Kivu sont arrivées, mardi, dans la province voisine du Tanganyika.

Parallèlement, au Nord-Kivu, M. Dujarric a déclaré que la reprise des combats entre l’armée congolaise et le M23 dans le territoire de Lubero avait entraîné de nouveaux déplacements.

À Goma, il a indiqué qu’entre fin janvier et début février, environ 70.000 personnes avaient quitté les sites de déplacement pour retourner dans leurs villages du territoire de Masisi.

Respect du droit des déplacés

Dans son communiqué de presse, M. Lemarquis a rappelé que tout retour ne pouvait se faire que sur une base volontaire, dans des conditions « sûres, dignes et durables », conformément aux principes internationaux.

« Je réaffirme que notre seule mission est d’apporter une assistance vitale et une protection aux populations les plus vulnérables, où qu’elles se trouvent », a-t-il déclaré.

« Cette action est guidée par les principes humanitaires de neutralité́, d’impartialité́, d’humanité́ et d’indépendance, sans prendre parti ni s’engager dans des considérations politiques », a-t-il ajouté.

Prince Yassa