Ce samedi au chapiteau de la Cité de l’Union africaine, le Président de la République Félix Tshisekedi s’est adressé à tous les membres de la plateforme politique Union sacrée de la Nation présents à Kinshasa. Organisée au lendemain du vote à l’unanimité du Conseil de sécurité des Nations unies condamnant l’agression de la RDC par le Rwanda, cette rencontre a permis à l’autorité de l’Union sacrée d’aborder plusieurs points à savoir une évaluation du fonctionnement de l’Union sacrée, un bilan des actions entreprises contre le Rwanda dont la victoire au Conseil de sécurité des Nations Unies et un appel à l’unité nationale.

D’ailleurs à ce sujet, l’autorité morale de l’Union sacrée a affirmé : « c’est vrai qu’on m’a attribué ce succès, mais je ne suis pas seul. Et je remercie la Première ministre, la ministre des Affaires étrangères, parce qu’elle est montée au front. C’est vrai que c’est avec nos instructions, mais c’est une brave dame qui a pu vraiment bien manœuvrer et qui a été de tous les combats ».

Le Président Tshisekedi a toutefois noté que « l’ennemi n’est pas seulement celui que vous voyez. Ce que vous voyez n’est que de l’agitation. On a pris quelques esprits faibles de nos compatriotes et on les a placés devant pour donner une illusion de quelque chose. Et je peux vous dire ici que cette illusion ne restera qu’illusion. Elle ne se transformera pas en réalité parce que nous n’allons pas perdre ce combat. Je l’ai dit depuis le début, croyez-moi, je le maintiens ».

Appelant ses interlocuteurs à l’unité nationale, le Président Tshisekedi a insisté « nous appartenons à une seule et unique nation, c’est la RDC. Nous devons surpasser nos égaux, nos élans tribaux, et nous unir parce que l’ennemi veut de cette division, justement et il joue sur cette corde sensible pour ne pas avoir en face de lui des Congolais debout, déterminés. Notre force, c’est d’être déterminés ».

« C’est pour ça que, depuis mon accession à la tête de ce pays, je n’ai cessé de prêcher l’unité entre nous. Au-delà de ce que nous sommes comme ressortissants de telle ou telle tribu, province, ça n’a pas de sens », a martelé le garant de l’unité nationale.

Au plan politique, le Président n’a pas caché sa déception face au silence de certains cadres de sa famille politique qui semblent ne pas comprendre sa lecture des faits. Par la même occasion, il a encouragé quelques membres de l’Union sacrée qui se démarquent par leur forte capacité de mobilisation pour la défense de la patrie ».

Un avertissement sans équivoque ». David Lammy, ministre britannique des Affaires étrangères, a déclaré que les opérations des RDF en RDC constituent une violation grave du droit international. Il a averti que ces actions pourraient déclencher un conflit régional et a promis des conséquences si le Rwanda ne cesse ses ingérences.

Cette déclaration renforce la pression sur le Rwanda, déjà sous le feu des critiques internationales, et pourrait précipiter des actions concrètes de la part des alliés occidentaux.

David Lammy s’adresse directement à Kagame. Dans un discours ferme, David Lammy a averti le président rwandais, Paul Kagame, que toute nouvelle violation de la souveraineté de la RDC aurait des conséquences graves. Le ministre britannique a souligné que les actions du Rwanda risquent de plonger la région dans un conflit plus large. Cette mise en garde directe accroît la pression sur Paul Kagame, qui pourrait devoir justifier ses actions devant la communauté internationale.

David Lammy, ministre britannique des Affaires étrangères, monte au créneau et dénonce les opérations des Forces de défense rwandaises (RDF) dans l’Est de la RDC comme une violation flagrante de la Charte des Nations unies. Il avertit que ces actions risquent de dégénérer en un conflit régional. Lammy réaffirme que toute nouvelle violation de la souveraineté congolaise entraînera des conséquences sérieuses pour le Rwanda. Cette déclaration place le Rwanda sous pression diplomatique accrue, avec la possibilité de sanctions ou d’isolement international si les violations persistent.

Avant la prise de la ville par le M23, la population de Bukavu, dans l’est de la RDC, manifeste contre l’ingérence étrangère dans l’exploitation minière et l’extraction des ressources minérales.

UN Radio Okapi Avant la prise de la ville par le M23, la population de Bukavu, dans l’est de la RDC, manifeste contre l’ingérence étrangère dans l’exploitation minière et l’extraction des ressources minérales.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité, vendredi, une résolution appelant les rebelles du M23 à cesser immédiatement leur offensive dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et demandant aux forces rwandaises de cesser leur soutien au groupe armé et de se retirer du pays.

Dans cette résolution, le Conseil condamne fermement la prise de contrôle par le M23, le 28 janvier, de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, ainsi que de son aéroport international. Il condamne également la prise par les rebelles, le 14 février, de Bukavu, la capitale du Sud-Kivu.

Le Conseil décide que le M23 doit immédiatement cesser les hostilités, se retirer de toutes les zones sous son contrôle et démanteler les administrations « parallèles illégitimes » mises en place sur le territoire de la RDC.

A cette fin, les membres du Conseil saluent les efforts régionaux déployés par l’Union africaine (UA), la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour mettre en œuvre un cessez-le-feu immédiat.

Dans cette perspective, ils se déclarent disposés à envisager que la Mission de paix des Nations Unies, la MONUSCO, puisse jouer un rôle dans l’application et le suivi d’un futur accord.

Éviter l’escalade régionale

Bintou Keita (à l’écran), cette semaine, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la RDC.

En outre, le Conseil demande aux forces de défense rwandaises de cesser de soutenir le M23 et de se retirer immédiatement de la RDC, sans conditions préalables.

Il invite la RDC et le Rwanda à reprendre les pourparlers diplomatiques, conformément au processus de Luanda, principal cadre de négociation entre Kinshasa et Kigali, et au processus Nairobi, centré sur la résolution du conflit à l’intérieur de la RDC.

Le Conseil condamne par ailleurs l’appui apporté par l’armée de la RDC aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et demande que les engagements visant à neutraliser le groupe soient respectés.

En outre, il se dit prêt à prendre de nouvelles mesures contre les personnes qui contribuent à la poursuite du conflit dans l’est de la RDC.

Trafic de minéraux

Les membres du Conseil condamnent en outre l’exploitation illicite et le trafic systématiques des ressources naturelles dans l’est de la RDC.

Ils appellent à restreindre l’étiquetage illégal et assurer la transparence et la traçabilité des exportations de minéraux.

À cette fin, le Conseil exhorte toutes les entreprises opérant dans le secteur minier à mettre en œuvre le Mécanisme régional de certification de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs.

Du matériel médical arrive à l’aéroport international de Kinshasa, à l’ouest de la RDC.

Couloirs humanitaires et respect de la MONUSCO

Les membres du Conseil demandent à toutes les parties d’ouvrir d’urgence des couloirs humanitaires temporaires dans le Nord- et le Sud-Kivu, notamment via l’aéroport de Goma, qui doit être rouvert, l’aéroport de Kavumu et les points de passage frontaliers.

Par ailleurs, le Conseil souligne qu’aucune action visant à entraver l’aptitude de la MONUSCO à s’acquitter de son mandat ne sera tolérée, s’agissant notamment de la liberté de circulation de la mission à Goma.

Il exige que les parties belligérantes cessent toute hostilité contre les soldats de la paix.

L’armée congolaise poursuit sans relâche son opération de neutralisation de la milice Mobondo dans la province de Mai-ndombe. Ce samedi 22 février, deux affrontements ont été signalés dans deux endroits différents à savoir : au village Ntomo et dans la commune de Maluku près de la cité de Mongata.

Au village Ntomo situé au sud de la cité de Kwamouth dans la province de Mai-ndombe, les FARDC dressent un bilan encore provisoire de trois miliciens neutralisés et une arme calibre 12 récupérée.

Et dans la commune de Maluku, sur la route nationale numéro 17, à 5 km de la cité de Mongata, l’armée Congolaise affirme avoir récupéré tôt le matin de ce samedi 22 février, soixante vaches volées par les miliciens Mobondo le vendredi 21 février dans quelques fermes situées le long de la RN17. Au-delà des vaches récupérées, les FARDC ont neutralisé six miliciens et récupéré 2 armes à feu de type calibre 12.

Le porte-parole de l’opération Ngemba, le capitaine Anthony Mwalushay, qui a livré ces différentes informations, rassure que les opérations de combat continuent dans l’ensemble de la zone opérationnelle Ngemba pour imposer la paix dans cette partie de la RDC.

Profitant de cette occasion, le Général de Brigade Moyo Rabi Richard, Commandant des opérations axe Kwamouth – Bagata, appelle les miliciens Mobondo, qui se cachent encore dans la brousse, de se rendre auprès des forces de l’ordre munis de leurs armes de guerre pour favoriser la paix et le vivre ensemble.

Osk

Certains miliciens du groupe armé de l’Union des patriotes pour la libération du Congo (UPLC) sont accusés d’avoir tué un civil, âgé d’une quarantaine d’années dans le village Ngazi situé dans le groupement Baswagha-Madi en territoire de Beni au Nord-Kivu.

D’après Justin Paluku Kavalami, président de la société civile forces vives dudit groupement, la victime dénommée Muhindo Vutheya Philémon, est décédé après avoir été tabassé par les combattants de l’UPLC car, l’accusant d’appartenir à un autre groupe armé actif dans la zone.

Cet acteur de la société civile appelle les autorités compétentes à mettre fin à l’insécurité grandissante dans cette partie du pays. Il sollicite aussi une protection des leaders locaux qui sont toujours menacés par les miliciens de l’UPLC.

Soulignons que ce cas de meurtre intervient quelques jours après l’incident similaire vécu dans la zone, où plus de 10 personnes avaient été tuées suite à une altercation entre la milice UPLC et la population au début de ce mois de février.

Alain wayire, Beni

Après la rentrée politique du patriarche Laurent Batumona, autorité morale du parti Mouvement Sociale pour le changement, MSC, c’est le tour du président de l’inter fédération du parti, ville de Kinshasa qui a lancé officiellement les activités dans sa juridiction. Ce samedi 22 février 2025, tous les inter fédéraux, les Fédéraux et leurs membres des cabinets respectifs, se sont retrouvés autour de leur gouverneur de la ville, le président, Pitsou Bidingi Muzingu.

Il était question de présenter officiellement l’équipe dirigeante nouvellement nommée par le patriarche Laurent Batumona, dans le souci de redynamiser le Mouvement Social pour le Changement, dans la ville Province de Kinshasa.

Dans son mot, le président inter fédéral de la ville de Kinshasa, Pitsou Bidingi Muzingu a appelé ses camarades du parti au travail et à la discipline. Il a insisté sur le respect des textes, de la hiérarchie et sur la performance afin de récolter les résultats escomptés. Il a mis en garde contre les semeurs des troubles et les vendeurs des illusions qui s’adonnent au trafic d’influence.

” Nous ne pouvons pas ramener le parti à un individu et à une personnalité. Le MSC d’hier, n’est pas le MSC d’aujourd’hui. Les choses doivent changer.

Nous devons être discipliné, organisé et ordonné. Le trafic d’influence dans la ville de Kinshasa c’est fini

Les vendeurs d’illusions

Nous vous restitutions le pouvoir. Allez travailler pour nous ramener 25 mille sectionnaires dans la ville de Kinshasa”, a déclaré Pitsou Bidingi Muzingu.

Le président de l’inter fédération de Kinshasa a par la suite, remercié le président national du parti, Laurent Batumona pour la confiance placée en sa modeste personne et à son équipe de la ville de Kinshasa.

Autre temps fort de cette rencontre, était la déclaration politique du MSC ville de Kinshasa contre l’agression Rwandaise dans la partie Est de la République démocratique du Congo. Entant que patriote mais aussi leader politique, le président provincial du MSC Kinshasa a condamné fermement les atrocités commises par le Rwanda et ses supplétifs du M23. Il a salué l’attitude des Kinois qui ont manifesté contre cette guerre injuste nous imposait par le président Rwandais Paul Kagame. Il a en même temps, condamné les actes de pillage constaté dans ces manifestations qui devraient être pacifiques.

Pitsou Bidingi Muzingu a invité le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba à laisser la population manifester librement sa colère contre les massacres des congolais de l’Est. Cependant, il a sollicité au chef de l’excutif provincial d’encadrer les manifestations, selon le prescrit de la loi fondamentale de la République démocratique du Congo.

Il faut dire que la nouvelle mise en place effectuée au sein du parti, a la mission de donner un vent nouveau au MSC dans la capitale congolaise pour accompagner en bonne et due forme la vision du chef de l’État Félix Tshisekedi et se préparer aux échéances électorales prochaines.

Jonsard Mikanda

Les terroristes du RDF/M23 ciblent un défenseur infatigable de la République et un notable Hutu. La résidence de Me Jean-Paul Segihobe, brillant avocat et défenseur de la cause congolaise, a été réduite en cendres par les forces Rwandaises qui opèrent en toute impunité en RDC.

Cette attaque odieuse vise non seulement un pilier de la justice, mais aussi un notable de la communauté Hutu, doublement ciblé pour son engagement et son appartenance ethnique.

La communauté internationale est aq1ppelée à réagir face à cette escalade de violence.

S’adressant aux joueurs de Léopards seniors basket messieurs à quelques heures de la 1ère rencontre des Léopards face aux aigles du Mali,   Me Paulin Kabongo (Président Fébaco) leur a parlé en ces termes :

‘’Les amis, je voudrai vous dire vous dire que nous sommes très contents de nous retrouver encore une fois avec vous ici. Nous étions à Dakar, au Sénégal il y a quelques mois. Vous nous avez fait énormément plaisir. Vous nous avez fait l’honneur de remporter tous les trois matchs.

Aujourd’hui, ce que je vais vous dire c’est un rappel. Que ce n’était qu’un pas. Et ce pas aujourd’hui est considéré comme si nous ne l’avons même pas fait. Aujourd’hui, nous repartons à zéro. Nous sommes à Rabat, au Maroc pour arracher absolument la qualification. Vous en êtes capables.

Nous avons confiance en vous. Nous vous demandons de tout donner. De mouiller vraiment le maillot en commençant par gagner le match d’aujourd’hui. Comme je l’ai dit à certains d’entre- vous, la mission c’est vaincre ou mourir. En tout cas, pour cette fenêtre vous êtes attendus par tous nos adversaires. Il n’y a personne qui va venir pour nous faire de cadeau. Et vous aussi faîtes respecter votre rang et le faire respecter, c’est comme je l’ai dit, c’est gagner.

Parce que le but, l’objectif que nous avons dans ce groupe, c’est de remporter l’Afrobasket. Chers amis, vous en êtes capables. Et nous devons atteindre ce but. J’ai échangé avec certains d’entre- vous. Et un jour j’ai causé avec Jordan Sakho il m’a dit : ‘’Président, nous allons la remporter’’. Nous devons la remporter et la remporter, c’est gagner tous les matchs. Ecouter ce que le coach va vous donner comme instructions, respecter les consignes. Faite triompher l’esprit du groupe. Ça veut dire que tout ce que je fais sur le terrain, c’est pour gagner.

J’ai toujours rappelé à certains d’entre- vous qu’il faut se comporter de manière à éviter de commettre une négligence parce que une petite négligence peut vous rapporter beaucoup des soucis, beaucoup des remords après. Tu vas te dire ah si je n’ai pas négligé ceci, on aurait dû faire cela.

Donc, chaque minute, chaque action, c’est peut être cette action qui va apporter la qualification. Donc, prenez les choses au sérieux surtout en ce moment où nous vivions une situation particulière au pays je crois que vous avez eu à parler entre- vous. La victoire va apporter de la joie à tous ceux qui nous suivent. Il n’y a aucun camp. Tout ce qui se passe chez-nous, tous sont derrière l’équipe. Si nous pouvons apporter de la joie, sourire à nos dirigeants pendant quelques instant, ça sera une très bonne chose’’.

Antoine Bolia