La 12è journée de la 60è édition du championnat de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa ‘’Liprobakin’’ s’est poursuivie ce vendredi 21 février 2025 au gymnase jumelée du stade des martyrs. La rencontre Masano vs Opportunidade a tenu toutes ses promesses. Les deux équipes ont rivalisé d’ardeur. La plus entreprenante Opportunidade a fini par gagner 70-59.

Masano vs Opportunidade (M) : 59-70

1er Quart Temps : 18 – 18

2è Quart Temps : 17 – 18

3è Quart Temps : 08 -20

4è Quart Temps : 16 –14

Terreur vs Rich (M) : 101-24

1er Quart Temps : 25 – 02

2è Quart Temps : 17 – 09

3è Quart Temps : 23 -08

4è Quart Temps : 36 –05

A suivre ce Samedi 22/02/2025

14h00 : La Police vs NMG (M) :

15h30 : CNSS vs V.Club (F) :

16h45 : Espoir Fukash vs One Team (M) :

Antoine Bolia

La Coordination Nationale des Activités de Judo en RDC ‘’Conaju’’ en partenariat avec la Ligue de Judo de Kinshasa ‘’Lijukin’’ organisent du 21 au 23 février 2025 au Dojo National de Judo au stade Tata Raphaël, un séminaire d’arbitrage avec comme thème : Les Nouvelles Règles d’arbitrage du Judo. Ce séminaire est animé par Didi Lebighe Bopore, arbitre international.

Les différentes délégations qui prennent part au séminaire

Des arbitres de Congo/Brazzaville sont arrivés à Kinshasa par le beach Ngobila, le jeudi 20 février 2025. Ils ont été accueillis par Me José Mbuyulu, arbitre international.

La délégation de Kongo Central

Outre, la délégation venue de Congo/Brazzaville, il y a la délégation de Kongo Central bien représentée par Me Bingato alias Chaleur, CN 3è Dan et Me Lourd Koka Nzinga, CN 1er Dan. Me Canon Wiss, CN 5è Dan.

Pour la journée inaugurale, l’on a noté la présence de nombreux judokas et arbitres kinois.

Une très bonne ambiance a régné au au Dojo National de Judo au stade Tata Raphaël.

Antoine Bolia

Les Léopards de la RDC ont fait une entrée fracassante ce vendredi 21 février 2025 à la 3è et dernière fenêtre des éliminatoires de l’Afrobasket Angola 2025. Au terme d’une rencontre époustouflante face aux aigles du Mali qu’ils ont battu 65-59 dans la salle d’IBN Yassine de Rabat, au Maroc.

Les Léopards ont dominé le 1er quart temps 19-15. Au 2è quart temps, les maliens poussent et renversent la tendance et s’imposent 22-07. La mi-temps surprend les deux équipes sur le score de 37-26 en faveur du Mali.

A la reprise, le Mali maintient son avantage au score. Mais les Léopards ne lâchent pas prise. Garmine, Rolly, le capitaine Malela, Jordan ont donné la réplique. La RDC s’impose pour ce quart temps 12-11 mais au tableau d’affichage à la fin du 3è quart temps 48-38 en faveur du Mali.

Au 4è quart temps, Maxi puis Garmine ramènent les Léopards à la hauteur des maliens 46-50. Le match s’embale. Lutete réduit puis Sakho égalise 52-52. Garmine par un tir à 3 points permet à la RDC de mener. Kande, Sakho et Lutete permettent à la RDC d’assurer l’avance au score jusqu’à la dernière seconde. Score final 65-59.

Avec 4 victoires/4 les Léopards se qualifient pour la phase finale. Ce samedi 22 février 2025, les Léopards vont affronter les Lions de l’Atlas du Maroc.

Antoine Bolia

Depuis plusieurs décennies, la Société Civile Forces Vives du Sud-Kivu s’est illustrée par son engagement sans faille en faveur des valeurs démocratiques et des droits humains. Aujourd’hui, face à la montée des tensions et à l’adhésion de certains acteurs sociaux à des mouvements politico-militaires, elle tient à réaffirmer sa position.

Les Forces Vives du Sud-Kivu rappellent leur attachement aux principes démocratiques pour accéder aux postes de responsabilité. Toute forme de lutte violente, qui continue de coûter la vie à de nombreux Congolais depuis trois décennies, est fermement rejetée. L’histoire de la Société Civile du Sud-Kivu est celle d’un combat pacifique pour la justice et la démocratie ; aucun de ses membres ne saurait s’en détourner impunément.

Aucune complicité avec les mouvements armés

Récemment, certains acteurs sociaux ont publiquement rejoint le mouvement AFC/M23, qui occupe plusieurs zones du Sud-Kivu depuis le 16 février dernier. Parmi eux, Samy Takimbula, Vice-Président de la Société Civile, s’est présenté comme représentant d’acteurs sociaux désormais ralliés à cette cause.

La Société Civile Forces Vives du Sud-Kivu clarifie que toute personne qui s’engage dans une voie politico-militaire s’exclut de facto de la lutte citoyenne et ne saurait engager son Bureau de Coordination.

Appel à la Responsabilité et à la Solidarité

Face à cette situation préoccupante, la Société Civile Forces Vives du Sud-Kivu lance un appel pressant :

À tous les acteurs sociaux et politiques : Observer la situation avec responsabilité et se désolidariser de toute apologie de la violence à des fins personnelles.

À la communauté internationale : Intensifier les efforts pour mettre fin aux crimes perpétrés sur le sol congolais, en particulier au Kivu.

Aux populations du Sud-Kivu : S’unir pour préserver la paix et ne pas se laisser instrumentaliser par des individus en quête de positionnement.

Aux défenseurs des droits humains : Leur sécurité étant menacée, la Société Civile appelle les organisations nationales et internationales à leur apporter un soutien crucial.

Aux belligérants : Cesser de s’en prendre aux acteurs de la Société Civile qui poursuivent leur mission dans des conditions extrêmement difficiles.

Une Résolution Pacifique Comme Seule Issue

La Société Civile Forces Vives du Sud-Kivu maintient que seule une résolution pacifique de la crise peut apporter une stabilité durable. La violence ne saurait être une solution et ne fera qu’aggraver la situation déjà dramatique. C’est dans cet esprit que les Forces Vives restent inébranlables dans leur engagement pour la démocratie, les droits humains et la paix.

Malgré la reprise des activités maritimes sur le splendide lac Kivu, la situation alimentaire à Bukavu devient de plus en plus préoccupante. Les denrées en provenance de Goma, une ville pourtant voisine, se raréfient sur les étals bukaviens, laissant les habitants dans l’incertitude quant à leur approvisionnement alimentaire. Cette pénurie, qui inquiète les consommateurs, trouve son origine dans une surtaxation alarmante qui pèse sur les commerçants.

Autrefois, les opérateurs économiques de Goma s’acquittaient d’une taxe de 2 500 francs congolais par colis pour acheminer leurs marchandises vers Bukavu. Aujourd’hui, cette somme a explosé, atteignant le double, voire même des tarifs exorbitants. Face à ce fardeau financier insupportable, les commerçants expriment leur désespoir et craignent une aggravation de la situation. “Nous ne pouvons plus supporter ces hausses insensées”, déclare un commerçant qui préfère rester anonyme, conscient des répercussions de ses paroles. “Nous plaidons pour une intervention urgente des autorités.”

La détérioration des conditions d’approvisionnement alimentaire non seulement menace la sécurité alimentaire des Bukaviens, mais elle pourrait également déstabiliser l’économie locale. En ce moment, la ville de Bukavu est à un tournant crucial. Les acteurs économiques et la population espèrent que les décisions appropriées seront prises pour restaurer la fluidité des échanges et alléger la pression fiscale sur les commerçants, ouvrant ainsi la voie à un approvisionnement en denrées alimentaires régulier et abordable.

La situation requiert une attention immédiate afin d’éviter une crise alimentaire plus profonde qui ne ferait qu’aggraver les enjeux socio-économiques de la région. Les yeux sont désormais tournés vers les autorités locales, qui se doivent de répondre aux revendications des commerçants et d’assurer le bien-être de toute la communauté.

Dans la ville de Bukavu, la récente prise de contrôle par le M23 a été accompagnée de violences et de désordres sans précédent, notamment le pillage de l’entrepôt du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Cette situation chaotique a engendré des conséquences inattendues, notamment la mise en circulation sur le marché noir de produits essentiels comme le “Plumpy’Nut”, un aliment thérapeutique destiné à lutter contre la malnutrition aiguë sévère.

En effet, la vente à ciel ouvert de ces sachets de “Plumpy’Nut” a alarmé les professionnels de la santé, dont le Dr Adolphe Nyakasani, qui met en garde contre les dangers d’une consommation inappropriée de ce produit. Bien qu’il soit réputé pour son efficacité dans le traitement des enfants souffrant de malnutrition, son utilisation non encadrée peut avoir des répercussions graves sur la santé des consommateurs. Selon le Dr Nyakasani, une surconsommation de ces sachets peut entraîner des maladies rénales, des douleurs articulaires et d’autres pathologies graves.

Historiquement, les “Plumpy’Nut” sont rigorously distribués au sein des hôpitaux, des centres de santé et des instituts nutritionnels, où leur utilisation est rigoureusement encadrée par des prescriptions médicales. Leur accessibilité, jusqu’ici réservée aux enfants malnutris, est donc compromise par leur circulation anarchique dans les ménages. Ce phénomène illustre le désespoir et la précarité alimentaire auxquels sont confrontés certains habitants de Bukavu, mais souligne également les dangers d’une consommation inappropriée.

Face à cette situation, il est impératif que des mesures soient prises pour protéger la santé publique. Les autorités doivent agir rapidement pour limiter la vente de “Plumpy’Nut” en dehors des circuits légaux, tout en renforçant les campagnes de sensibilisation sur les risques associés à une consommation abusive de ce produit vital. La sécurité alimentaire et la santé des victimes de la malnutrition doivent demeurer une priorité, même dans les moments de crise.

A l’unanimité, le conseil de securité des Nations-Unies a adopté ce vendredi 21 février 2025, une résolution exigeant aux rebelles du M23 de cesser immédiatement leur offensive dans la partie Est de la RDC.

Dans cette même résolution, l’ONU demande aux soldats Rwandais de cesser tout leur soutien au groupe armé M23 et de se retirer de la Republique democratique du congo.

Le Conseil de sécurité a condamné fermement la prise de contrôle de Goma par le M23, le 28 janvier dernier ainsi que son aéroport international. Dans sa resolution, le conseil condamne par ailleurs, la prise par les rebelles, le 14 février, de la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.

L’ONU a décidé que le M23 cesse immédiatement les hostilités, se retire de toutes les zones sous son contrôle et libère les administrations « parallèles illégitimes » qu’il a mises en place sur le territoire sous son occupation.

Mboshi