Tshisekedi demande la mise en œuvre immédiate de mesures destinées à augmenter les soldes des militaires et leurs primes de combat 

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a présidé, ce vendredi 21 février 2025 à la cité de l’Union Africaine à Kinshasa, la trente-deuxième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République.

Rappelant que notre nation traverse actuellement une crise sécuritaire sans précédent dans l’Est de la République, conséquence de l’agression inacceptable perpétrée par le Rwanda et ses alliés, notamment le groupe terroriste M23, le Président de la République a indiqué que cette situation menace non seulement notre souveraineté et notre intégrité territoriale, mais également l’essence même de notre identité nationale.

Il a rendu hommage à nos vaillants soldats, placés en première ligne de la défense de notre patrie, qui se dévouent chaque jour au service de la sécurité et de la paix risquant leur vie chaque jour pour assurer notre sécurité. Il a martelé qu’il est de notre devoir de leur fournir les ressources nécessaires pour qu’ils puissent se concentrer pleinement sur leur mission.

Le Président de la République a demandé la mise en œuvre immédiate de mesures destinées à augmenter leurs soldes et primes de combat, en particulier pour ceux déployés en zones opérationnelles.

Il est également impératif de veiller à la prise en charge de leurs familles et dépendants, en particulier pour ceux qui sont aux fronts. Les enfants et les épouses de nos braves soldats méritent soutien et attention, car ils portent aussi le poids de cette guerre. D’où, la nécessité de mettre en place des mesures concrètes pour alléger leurs fardeaux et assurer leur bien-être.

La Première Ministre a été engagée à ouvrir une réflexion profonde au niveau du Gouvernement pour procéder à l’augmentation imminente de la solde et la prime des militaires, en réservant un cachet spécial à ceux qui sont aux fronts et dans les zones opérationnelles.

Le Président de la République a insisté sur l’obligation de veiller à ce que tous droits et dus dégagés en leur faveur parviennent, en temps utile, à chaque destinataire bénéficiaire directement ou à ses ayants droits.

Dans le même ordre, le Gouvernement devra trouver des voies et moyens pour générer un statut particulier au profit des épouses et enfants militaires notamment en ce qui concerne la prise en charge des soins médicaux, des frais de scolarité et autres besoins vitaux.

Un rapport est attendu à ce sujet dans le

s 7 jours.




Plusieurs de nos compatriotes swahiliphones ont été exécutés en masse à Goma par l’armée rwandaise et ses supplétifs M23/AFC. 

Jusqu’à ce jour, aucune condamnation claire de la Cenco !

Ils sont martyrisés quotidiennement par les RDF/M23. Plusieurs jeunes swahiliphones ont été même massacrés.

Toujours pas de condamnation de la Cenco !

Curieusement, cette même Cenco vient pourtant, en renfort du #PoisonRwandais, annoncer des attaques contre les swahiliphones et propager ce gros mensonge dans le seul objectif de diviser les Congolais.

Chers évêques membres de la Cenco, donnez-nous des noms, des adresses des victimes et les autorités vont prendre des dispositions.

Nous tous, dans nos rôles respectifs en tant que Congolais, nous devons nous assurer de préserver, en ce temps de crise, ce que nous avons de plus cher : notre Unité.




Goma : L’armée rwandaise exécute plusieurs Swahiliphones 

Plusieurs de nos compatriotes swahiliphones ont été exécutés en masse à Goma par l’armée rwandaise et ses supplétifs M23/AFC.

Jusqu’à ce jour, aucune condamnation claire de la Cenco !

Ils sont martyrisés quotidiennement par les RDF/M23. Plusieurs jeunes swahiliphones ont été même massacrés.

Toujours pas de condamnation de la Cenco !

Curieusement, cette même Cenco vient pourtant, en renfort du #PoisonRwandais, annoncer des attaques contre les swahiliphones et propager ce gros mensonge dans le seul objectif de diviser les Congolais.

Chers évêques membres de la Cenco, donnez-nous des noms, des adresses des victimes et les autorités vont prendre des dispositions.

Nous tous, dans nos rôles respectifs en tant que Congolais, nous devons nous assurer de préserver, en ce temps de crise, ce que nous avons de plus cher : notre Unité.




RDC: La Chine dote la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi d’un important lot de matériels pour faciliter l’autonomie des femmes en RDC 

La République populaire de Chine a, par le biais de son ambassadeur en poste à Kinshasa, remis un lot important de matériels à Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi.

Cette cérémonie a eu lieu le vendredi 21 février au siège de cette fondation à Kinshasa. Ce don est composé de plus de 400 équipements à savoir des machines à coudres, des extracteurs de jus, des groupes électrogènes ainsi que des tables et chaises.

Selon Zhao Bin, ambassadeur de Chine en RDC, cette dotation vise à soutenir les femmes congolaises dans le développement de leur autonomie économique et ce, pour renforcer leur estime de soi.

“Depuis ma prise de fonction en RDC, j’ai remarqué que la RDC possédait une grande variété de fruits tropicaux pour faire jus de fruits, et que les femmes congolaises étaient travailleuses, intelligentes, ingénieuses et très douées en couture, en textile et en marketing. Cependant, elles ne disposent pas d’équipement approprié de travail. Ainsi, l’Ambassade de Chine a soigneusement sélectionné ce lot de matériels pour aider les femmes congolaises à gagner leur vie et l’estime de soi par leurs propres mains” a fait remarquer Zhao Bin.

Faisant référence à la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo, l’ambassadeur de Chine en poste à Kinshasa, a dit, à travers ce geste, exprimer sa solidarité et celle de son pays, envers le peuple congolais.

Il a, à cet effet, promis un lot d’aide humanitaire d’urgence qui comprendra du riz, des tentes, des fournitures médicales et une somme d’un million de dollars américains pour répondre aux besoins urgents de la RDC.

Zhao Bin a aussi, réitéré la position de son pays, celle consistant à soutenir “fermement” la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo.

 

Derick Katola




Mu par le succès diplomatique, Félix Tshisekedi prêt à rencontrer Paul Kagame !

Il l’a déclaré dans une interview à “New York Times” publiée le samedi 22 février 2025 dans la foulée de l’annonce des sanctions occidentales et du Conseil de sécurité de l’Onu ! Il est à espérer qu’il sait qu’étant isolé au plan diplomatique, Paul Kagame a besoin d’un nouveau génocide pour susciter et justifier un nouveau foyer rwandophone à tailler en RDC ! Aux jusqu’au-boutistes qui gravitent autour de Félix Tshisekedi de se le rappeler : depuis 1996, le détenteur du ‘droit de vie et de mort’ dans son pays est dans la logique de Berlin II ! D’où le devoir de vigilance

Reprendre les pourparlers diplomatiques

Semaine rassurante et presque “festive” pour Kinshasa, éprouvante cependant pour Kigali, elle l’est avec ses journées “folles” du 19 au 21 février 2025 au regard des prises de position diplomatiques du Conseil de sécurité de l’Onu, de l’Union européenne, des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la Belgique en rapport avec la situation sécuritaire à l’Est de la RDC.

En résumé, le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté le 21 février 2025 la résolution 2773/2025 de laquelle il ressort la condamnation du soutien du Rwanda au M23, l’imposition du retrait immédiat de ses troupes présentes sur le sol congolais, l’injonction donnée au M23 à cesser les hostilités et la condamnation de la prise de Goma et de Bukavu. Le groupe rebelle (sic) est obligé de “se retirer de toutes les zones sous son contrôle” et de démanteler ses administrations «parallèles illégitimes mises en place sur le territoire de la RDC”.

Le Conseil salue “les efforts régionaux déployés par l’Union africaine (UA), la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour mettre en œuvre un cessez-le-feu immédiat. A cet effet, il invite la RDC et le Rwanda “à reprendre les pourparlers diplomatiques, conformément au processus de Luanda, principal cadre de négociation entre Kinshasa et Kigali, et au processus Nairobi, centré sur la résolution du conflit à l’intérieur de la RDC”.

Cerise sur le gâteau, il dit condamner “par ailleurs l’appui apporté par l’armée de la RDC aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et demande que les engagements visant à neutraliser le groupe soient respectés”, non sans promettre “de nouvelles mesures contre les personnes qui contribuent à la poursuite du conflit dans l’est de la RDC”.

Félix Tshisekedi en position de force face à Paul Kagame

La veille, l’Union européenne a réagi de la même manière : condamnation de l’offensive, retrait des troupes rwandaises du territoire congolais, cessation de tout soutien au M23 “ainsi que tout autre groupe armé”, retour au dialogue, soutien aux efforts “pour parvenir à une résolution pacifique du conflit”.

Il y a d’ailleurs plus : le blocage envisagé de l’accord préliminaire sur les minéraux et la suspension de l’aide au développement et le soutien aux casques bleus rwandais au Mozambique.

Bien entendu, “Le Rwanda dément, et affirme que sa sécurité est menacée par certains groupes armés présents dans la région, notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), créées par d’anciens responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda”.

Ainsi, malgré les contre-performances militaires actuelles au travers de la chute de Goma et de Bukavu, Félix Tshisekedi peut s’estimer en position de force face à Paul Kagame au plan diplomatique, quand bien même on aurait souhaité voir les sanctions frapper l’État du Rwanda et non, comme c’en est le cas, des individus.

Mainmise sur les terres congolaises du Kivu frontalier

C’est l’occasion ou jamais pour

Kinshasa de prendre conscience de l’impératif de tirer profit maintenant et non demain de ce qui représente réellement une première depuis l’avènement de l’Afdl en 1996 : les sanctions occidentales visant le Rwanda.

C’est le moment pour la RDC de jouer son va-tout en ne se trompant pas d’agenda.

En effet, l’agenda de Paul Kagame n’a pas d’essentiel la neutralisation des Fdlr ou le changement du Pouvoir à Kinshasa. Il n’est même pas la protection de la communauté rwandophone, tutsi en priorité, comme il le prétend.

C’est la mainmise sur les terres congolaises du Kivu frontalier (Nord et Sud Kivu) qui, à l’en croire, reviennent à son pays.

Pour rappel, en 1998, dans la foulée de l’agression opérée via le Rcd, Pasteur Bizimungu, alors chef État rwandais hutu, l’avait déclaré à haute voix en préconisant Berlin II, entendez la révision des frontières validées en 1885. “Si vous chassez les populations rwandophones, chassez-les avec leur terre», avait-il déclaré aux autorités congolaises sous le leadership du Mzee Laurent-Désiré Kabila.

En 2023 – soit 25 ans après – son successeur tutsi, Paul Kagame, va profiter de l’agression opérée sous le M23 pour y revenir. Il l’a fait pendant son séjour au Bénin au mois d’avril. _”En ce qui concerne le M23 et les personnes liées au M23, les Congolais qui ont des origines rwandaises, il faut savoir que les frontières qui ont été tracées lors de la période coloniale ont découpé nos pays en morceaux. Une grande partie du Rwanda a été laissée en dehors, dans l’est du Congo, dans le sud-ouest de l’Ouganda. Les gens dans ces régions, dans des pays autres que l’Ouganda, ont des origines rwandaises, mais ne sont pas Rwandais. Ils sont citoyens de ces pays qui ont absorbé ces parties du Rwanda à l’époque coloniale. C’est un fait, un fait de l’histoire», a-t-il déclaré.

Au mois de septembre de la même année, Bertrand Bisimwa va lui emboîter le pas. “Si vous ne voulez pas de nous, le Congo n’a qu’à nous laisser avec nos terres”, a-t-il dit.

De ce fait, la question foncière est essentielle. Primordiale. Vitale.

Ne pas permettre à Paul Kagame d’échapper au “combat de sa vie ” : Berlin II”

Pour avoir été chargé en 2016 de piloter un comité des réformes de l’organisation continentale et pour avoir assuré la présidence rotative de l’Union africaine en 2018-2019, Paul Kagame ne pouvait pas et ne peut pas remettre en cause les fondamentaux de cette institution. Dont celui du respect de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation. Or, il l’a osé en sachant ce qui doit arriver : une déflagration du conflit armé dans la sous-region des Grands Lacs.

Depuis 1996, le seul pays à lui en offrir l’occasion est justement la RDC !

Point n’est besoin d’être stratégique pour en deviner la finalité : la guerre généralisée sera, en surface, un nouveau génocide rwandais et, en profondeur, la nécessité de la création d’un nouveau foyer rwandophone !

Où ? Naturellement dans les terres congolaises revendiquées par Kigali. Ce sera la consécration même de la balkanisation de la RDC.

En d’autres mots, Félix Tshisekedi n’a pas à lâcher Paul Kagame. C’est à lui, et à lui seul qu’incombe aujourd’hui la responsabilité de ramener son homologue autour de la table pour jouer carte…sur table. Car les minerais qu’il dit exporter proviennent des terres congolaises précitées.

Aussi, lorsque les jusqu’au-boutistes qui gravitent autour de Félix Tshisekedi le dissuadent de toute rencontre avec son homologue rwandais pour une solution négociée, la seule logique qui puisse justifier cette contradiction est de permettre à Paul Kagame d’échapper au “combat de sa vie” : Berlin II !

Seuls les professionnels de la “victimisation” savent jouer (à) ce jeu pourtant malsain puisque, à la limite, suicidaire et “génocidaire”…

Omer Nsongo die Lema




Union sacrée de la nation : Tshisekedi tend la main à d’autres forces politiques et annonce un nouveau directoire de la majorité présidentielle

Ce samedi au chapiteau de la Cité de l’Union Africaine, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est entretenu avec sa famille politique réunie au sein de l’Union Sacrée de la Nation (USN).

Députés nationaux, sénateurs, chefs des partis et regroupements politiques ainsi que d’autres mandataires ont répondu à l’invitation lancée par le Secrétaire exécutif de l’USN Mbata Mangu.

Dans une adresse de 45 minutes, la plus Haute Autorité Politique de l’Union Sacrée s’est exprimée sur les trois fronts auxquels le pays fait face à savoir : le front diplomatique, le front militaire et le front politique.

Au plan diplomatique, le Chef de l’État s’est félicité des résultats engrangés tout en reconnaissant que beaucoup reste à faire.

« Grâce à nos efforts diplomatiques, la communauté internationale a fini par comprendre que nous sommes agressé par le Rwanda », a fait savoir le Président Tshisekedi, qui n’a pas manqué de saluer le travail abattu par la Première ministre, la ministre d’état aux affaires étrangères Thérèse Kayikwamba ainsi que les représentants permanents de la RDC à New-York, à Genève et à l’Union Africaine.

Sur le front militaire, le Chef de l’État a rendu un vibrant hommage aux hommes des troupes dont il reconnaît la bravoure malgré le problème d’encadrement. Le commandant Suprême a fustigé l’infiltration de notre armée par les forces rwandaises dans les opérations de mixages et brassages.

“ Nous sommes en train de reconstituer une armée professionnelle et bien prise en charge », a dit le Président Tshisekedi.

Au plan politique, le Président de la République s’est longuement expliqué sur sa position sur la question du dialogue.

« Je suis un homme de dialogue mais je ne veux pas un dialogue avec des pantins qui travaillent pour des intérêts étrangers », a affirmé le Chef de l’État qui s’est dit favorable à dialoguer directement avec les pays agresseurs, un dialogue qui n’aboutirait pas au brassage et mixage, selon ses propres termes.

Le Président Tshisekedi n’a pas caché sa déception face au silence de certains cadres de sa famille politique qui semblent ne pas comprendre sa lecture des faits.

Dans la foulée, il a annoncé la mise en place d’un nouveau directoire de l’Union Sacrée de la Nation.

Aussi, le Chef de l’État a tendu la main à d’autres forces politiques dans la perspective de la formation d’un gouvernement d’Union nationale.

Au sujet de l’initiative des églises Catholiques et Protestantes, le Président Tshisekedi dit attendre les conclusions de leur tournée même s’il avoue ne pas comprendre la place de leur projet par rapport aux processus de Nairobi et de Luanda.

Le Président de la République a lancé un appel à l’Unité et fustigé tout discours de discrimination et de division.




Ministre des Affaires étrangères britannique, David Lammy reçu par Félix Tshisekedi 

Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu, la nuit de ce vendredi, à la Cité de l’Union Africaine, le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy.

Le Chef de la diplomatie britannique est venu exprimer de vive voix au chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, tout le soutien diplomatique que ce pays apporte à la République démocratique du Congo (RDC) en ce moment où sa souveraineté et son intégrité territoriale sont mises à mal par le Rwanda.

Depuis l’invasion de Goma par les forces coalisées RDF/ M23, le Royaume uni est parmi les premiers pays qui ont clairement condamné cette occupation illégale et sa position est restée constante.

Dans toutes ses prises de positions publiques et dans différents échanges téléphoniques, la monarchie britannique continue de faire valoir le principe de l’intangibilité des frontières et ne cesse d’appeler au retrait pur et simple des troupes rwandaises du territoire congolais.

Pendant près de deux heures, le Président de la RDC et le chef de la diplomatie britannique ont passé en revue la situation sécuritaire et humanitaire dramatique dans le Nord et Sud Kivu.

Monsieur David Lamy a réitéré la position ferme de son pays et se dit prêt à appuyer sur tous les leviers diplomatiques en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour veiller à l’application effective des engagements pris par toutes les parties au dernier sommet de Dar-es-Salam. En cas de non-respect, le Royaume uni n’exclut pas d’aller jusqu’aux sanctions contre l’agresseur de la RDC.

Devant le Conseil de sécurité, au G20 ou au encore au sein du groupe de contact international pour la région des Grands lacs, le Royaume uni a choisi de rester aux côtés de la République démocratique du Congo et de son peuple. Pour lui, l’intégrité et la souveraineté de la RDC doivent être sauvegardées.

Pour sa part, le Chef de l’État a remercié son interlocuteur pour le plaidoyer en faveur du respect de la charte des Nations unies.

Le Président Tshisekedi a fait savoir que son pays, la RDC, a toujours privilégié la voie diplomatique pour une paix durable.

C’est pourquoi il reste favorable à une résolution du conflit par le dialogue dans le seul cadre des Processus de Luanda et Nairobi mixés.

Devant le drame humanitaire et en réponse à la sollicitation du Président de la République, le Royaume Uni a promis une aide substantielle aux populations meurtries et contraints à l’errance par les forces d’occupation.




RDC: rencontre entre des officiers ougandais et le chef d’état-major terrestre congolais (Rfi)

En RDC, le chef d’état-major de la force terrestre des FARDC, le général Ndaywel, était à Bunia vendredi pour y rencontrer des officiers supérieurs de l’armée ougandaise. Les UPDF ont renforcé cette semaine leur présence, dans cette ville, chef-lieu de la province de l’Ituri dans cette province du nord est de la RDC. Objectif de la réunion : coordonner les opérations conjointes entre les deux pays, dans le cadre de l’accord conclu il y a plus de trois ans pour traquer les rebelles ADF.

Depuis lundi, au moins 750 soldats ougandais sont arrivés avec des véhicules blindés. Ces troupes sont installées dans le camp des FARDC, les forces armées congolaises, de Rwampara en périphérie de Bunia.

Où seront-ils déployés et avec quelle mission ? C’est tout l’objet des réunions en cours. Des réunions qui rassurent le coordonnateur de la société civile pour la province de l’Ituri, Dieudonné Lossa : « C’est la preuve que l’arrivée des soldats ougandais n’est pas une initiative unilatérale de leur part… mais bien concertée avec les Congolais. »

Car ces renforts ont suscité de l’inquiétude…

L’accord conclu en 2021 entre Kinshasa et Kampala prévoit des opérations conjointes contre les rebelles ADF, dans le cadre de l’opération Shujaa. Mais des sources militaires ougandaises ont évoqué la possibilité que ces renforts mènent aussi des opérations contre des groupes armés locaux… alors que le conflit entre les milices Codeco et Zaïre a récemment gagné en intensité…

La semaine dernière, le chef d’état-major ougandais avait aussi menacé, dans un message diffusé sur un réseau social, de lancer une offensive contre les groupes armés locaux actifs à Bunia.

De quoi faire craindre à certains une répétition du scénario de la Seconde Guerre du Congo, lorsque le Rwanda et l’Ouganda s’étaient affrontés en RDC par groupes armés interposés.

Une guerre d’influence

Pour Kristof Titeca, chercheur à l’université d’Anvers et spécialiste de l’Ouganda, ce renforcement de la présence ougandaise en Ituri s’inscrit avant tout dans la guerre d’influence que se livrent, depuis des décennies, Ouganda et Rwanda dans l’Est congolais.

« À mesure que le M23 [soutenu par le Rwanda, ndlr] gagne du territoire dans l’Est du Congo, l’armée ougandaise renforce sa présence militaire. Ce faisant, Kampala envoie un signal clair au Rwanda pour dire : ici, c’est notre territoire et c’est cela qui est inquiétant, » explique-t-il avant d’ajouter « de nouveau, nous voyons l’Est du Congo réparti en zones d’influences pour l’Ouganda et le Rwanda, avec le Rwanda dans les Kivus et l’Ouganda en Ituri. »

« J’y vois une excuse pour les UPDF [armée ougandaise] pour entrer à Bunia. Il faut le lire à l’aune de la relation entre Kigali et Kampala, deux frères ennemis. Il est possible qu’il y ait des contacts entre eux, mais il est clair aussi que même s’il y en a, Kampala est en train de dire au Rwanda : ici, c’est notre territoire et nous restons ici », analyse Kristof Titeca.

Je crois que le plus important, c’est la relation entre Kigali et Kampala.

Depuis le début de ce conflit, l’Ouganda a été accusé de jouer un rôle ambigu: allié des FARDC au sein de l’opération Shujaa mais pointé du doigt par les experts des Nations unies, en juillet dernier, pour leur soutien au M23.

Avec ce déploiement supplémentaire, une fois encore, l’Ouganda poursuivrait un double objectif : « d’une part, elle souhaite poursuivre ses opérations militaires conjointes avec les Congolais. D’autre part, elle ne peut pas se permettre de laisser le Rwanda, son frère ennemi historique, être la seule puissance à exercer une influence sur l’Est du Congo avec le M23 »

Dans un message diffusé, vendredi 21 février sur X, le président Museveni a d’ailleurs démenti que les UPDF déployés au Congo appuient l’armée congolaise dans leur lutte contre le M23, ainsi que l’avaient affirmé certains médias.

« Ce n’est pas le cas », affirme le président ougandais, un message perçu, cette fois, comme une volonté de donner un gage à son voisin rwandais.




Est de la RDC: les pressions diplomatiques sur le Rwanda se font plus fortes (Rfi)

Alors que les combats continuent dans la confusion dans les Kivu, et que les déplacés et réfugiés se comptent par centaines de milliers, les pressions diplomatiques sur le Rwanda se font plus fortes. L’ambassadeur à Bruxelles a été convoqué par les services de la cheffe de la diplomatie européenne alors que jusqu’ici les Européens n’avaient pas encore affiché leur unité sur le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo. Et à l’ONU, le Conseil de sécurité de l’ONU appelle le Rwanda à retirer ses troupes de la République Démocratique du Congo.

À Bruxelles, Il est demandé au gouvernement rwandais « de retirer toutes les troupes présentes sur le territoire congolais et de cesser de soutenir le M23 ou tout autre groupe armé » en République démocratique du Congo.

Voilà le message sans détour intimé à l’ambassadeur rwandais à Bruxelles ce vendredi par le service diplomatique européen, rapporte notre correspondant, Pierre Benazet. L’Union européenne condamne les atteintes à l’intégrité territoriale de la RDC et l’offensive en cours qui est « une violation du cessez-le-feu » décidé par le processus de Luanda.

Est de la RDC : les combattants du M23 continuent de progresser au Nord-Kivu et au Sud-Kivu

L’ambassadeur en Allemagne avait été convoqué la veille et la conjonction de ces deux événements montre que les 27 ont désormais une posture commune alors que jusqu’ici la proposition de la Belgique d’édicter des sanctions avait suscité des réticences. Le Rwanda a d’ailleurs essayé d’isoler la Belgique de ses partenaires européens, mais le coup a échoué, car les autres donateurs d’aide au développement, réfléchissent désormais à l’utiliser comme « levier » selon un diplomate européen. La Suède, l’Allemagne et les Pays-Bas ont été cités.

Dans le même temps, les ambassadeurs des 27 à Bruxelles préparent des sanctions individuelles proposées par la France et la Belgique, envisagent une suspension du dialogue politique et de sécurité, voire des restrictions à l’accord UE – Rwanda sur les matières premières…

Et à l’ONU, une résolution condamnant directement le soutien de Kigali aux rebelles adoptée

Pour la première fois, une résolution a été adoptée condamnant directement le soutien de Kigali aux rebelles du M23 qui poursuivent leur avancée. C’était lors de la 4ème réunion d’urgence tenue, en un mois, par le Conseil de sécurité sur la situation en République Démocratique du Congo. Rédigée par la France, la résolution a été adoptée à l’unanimité vendredi 21 février par le Conseil de sécurité, rapporte notre correspondante à New York, Loubna Anaki.

Le texte condamne fermement l’offensive menée par les rebelles du M23 dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu avec le soutien des forces rwandaises et appelle Kigali à « retirer immédiatement et sans conditions préalables », ses troupes du sol congolais et à arrêter son soutien au M23.

Dans le même temps, la résolution condamne le soutien apporté par l’armée congolaise à « des groupes armés spécifiques », en particulier les FDLR.

Les membres du Conseil de sécurité appellent la RDC et le Rwanda à reprendre le dialogue pour une paix durable et mettent en garde contre toutes attaques visant le personnel de l’ONU sur le terrain.

Invité à participer à la réunion, le représentant du Rwanda a dit prendre note de la résolution tout en évoquant « des pressions regrettables exercées sur les pays africains siégeant au Conseil ».

De son côté, le représentant congolais s’est félicité pour l’adoption de cette résolution tout en regrettant que le conseil ait mis autant de temps à agir. Une précédente réunion du conseil le 19 février, convoquée en urgence, n’avait donné lieu à aucun vote malgré trois heures de discussions.

La résolution votée ce vendredi ne prévoit pour le moment pas de sanctions.




La CAF organise le tout premier atelier de leadership des 54 Secrétaires Généraux des Associations Membres de la CAF

La Confédération Africaine de Football (CAF) a brillamment organisé la première édition de son atelier de leadership InTandem: CAF General Secretaries Leadership Workshop, qui s’est tenu au Caire, en Égypte, du 20 au 21 février 2025. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme des Secrétaires Généraux de la CAF, conçu pour renforcer les compétences en leadership et en gestion des Secrétaires Généraux des Associations Membres de la CAF.

Visant à perfectionner les aptitudes en gestion exécutive, cet atelier a constitué une plateforme d’échanges de connaissances, de collaboration et de renforcement des capacités. Il a également contribué à renforcer la cohésion entre les Associations Membres de la CAF, mettant en exergue le rôle central du leadership dans la réussite du football africain.

« La prospérité de la CAF est intrinsèquement liée à celle de chacune de nos Associations Membres. En investissant dans le développement des compétences en leadership et en gestion de nos Secrétaires Généraux, nous ne nous contentons pas de renforcer des individus, mais nous établissons également un réseau de soutien et de coopération qui bénéficiera à l’ensemble du football continental », a déclaré Véron Mosengo-Omba, Secrétaire Général de la CAF.

L’atelier InTandem: CAF GS Leadership Workshop s’est articulé autour de thématiques clés du management exécutif, notamment la planification stratégique, l’engagement des parties prenantes et l’optimisation des opérations. À travers des sessions interactives, des formations et des échanges entre pairs, les participants ont acquis des perspectives enrichissantes ainsi que des outils pratiques pour relever les défis inhérents à leurs fonctions.

Un élément central de cette initiative réside dans le Manuel du Secrétaire Général de la CAF, une ressource fondamentale du programme. Conçu pour répondre aux besoins spécifiques des Secrétaires Généraux, cet ouvrage propose des cadres méthodologiques, des connaissances essentielles et des meilleures pratiques, garantissant ainsi une approche structurée et pérenne de la gouvernance du football.

L’engagement de la CAF en faveur du renforcement des capacités de ses membres s’inscrit dans sa mission plus large d’élévation des standards du football africain. En cultivant un leadership robuste au sein de l’administration, la CAF ambitionne de bâtir un écosystème footballistique résilient et florissant, propice à un développement et un succès durables.

Le lancement du programme InTandem: CAF GS Leadership Programme marque une avancée significative dans la vision stratégique de la CAF, mettant l’accent sur la collaboration et la réussite collective des Associations Membres. À mesure que l’initiative évolue, elle devrait générer des retombées durables non seulement pour les participants, mais également pour l’ensemble du paysage footballistique africain.

Dans le cadre de cet atelier, les délégués ont eu l’opportunité de visiter le Centre de Formation Technique de la Fédération Égyptienne de Football (EFA), où ils ont été accueillis par Hany Abou Rida, membre du Conseil de la FIFA et président de l’EFA. À cette occasion, ils ont pris part à un match amical, favorisant ainsi un esprit de camaraderie et de cohésion entre les membres.