Butembo: une femme tuée par des bandits armés non autrement identifiés 

Des bandits armés non autrement identifiés ont tué par balle, Dévote Kahindo, une femme âgée de quarante ans.

Le drame s’est produit dans la nuit du samedi au dimanche 23 février dans la cellule Kasesa au quartier Kyaghala, dans la commune de Bulengera, dans la ville de Butembo au Nord-Kivu.

Après le fusillade, le corps sans vie de la victime a été abandonné dans une concession non loin de sa résidence.

Le président de la société civile de Bulengera, John Kameta, qui confirme l’information, appelle les autorités compétentes à mener des enquêtes approfondies afin d’identifier et traduire en justice les responsables de cette violence.

Notons que ce cas de meurtre intervient au lendemain de la couverte d’un autre corps sans vie au quartier Kyaghala en commune Bulengera dans la ville de Butembo.

 

Alain wayire, Beni




Nord-Kivu : Début ce lundi du procès contre des militaires “fuyards” et auteurs de pillage à Lubero 

Le Tribunal militaire garnison de Butembo-Lubero a ouvert ce lundi 24 février, à Musyenene, un procès en flagrance contre 63 détenus dont 51 militaires Fardc et deux femmes civiles.

 

Ces éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo sont accusés de plusieurs griefs notamment fuite devant l’ennemi, vol, extorsion et autres exactions commises à Lubero-centre, Kimbulu, Musyenene et Butembo le week end dernier.

 

Ce procès vise également, selon le porte-parole du secteur opérationnel sokola 1, à réprimer certaines erreurs commises par les troupes engagées dans les opérations contre les agresseurs du pays.

 

Il faut le dire, lors du pillage à Musyenene, Kumbuly et Butembo, plusieurs biens de la population avaient été emportés par ces hommes en uniforme, censées sécuriser la population.

 

Alain wayire, Beni




58è session du Conseil des droits de l’homme : Judith Suminwa plaide pour des sanctions dissuasives contre le Rwanda

La 58ème session du Conseil des droits de l’homme s’est ouverte ce lundi 24 février 2025 à Genève, en Suisse.

Prenant la parole lors du segment de haut niveau de cette session, la première ministre de la République démocratique du Congo a dénoncé les massacres commis par le M23-RDF-AFC dans les zones sous son contrôle avec notamment 7.500 morts et 1.500 corps non identifiés.

Judith Suminwa a dans cette lancée, déploré le musèlement de la presse et des défenseurs des droits humains par la rébellion du M23/AFC soutenue par le Rwanda.

” Au regard des massacres et des exécutions sommaires toujours en cours à Goma, et dans des localités sous occupation de l’armée rwandaise, les défenseurs des droits de l’homme, les journalistes et artistes ne sont pas autorisés à raconter ces atrocités”, a-t-elle fait savoir tout en exigeant des sanctions dissuasives contre le Rwanda.

Judith Suminwa a, au nom de son gouvernement, réaffirmé l’engagement de la RDC à respecter les droits humains

Le président du Conseil des droits de l’homme, a quant à lui, regretté la commission de graves violations des droits humains, citant en exemple la situation dans l’Est de la RDC. Face au constat alarmant des atrocités qui y sont commises et rapportées, Jürg Lauber a invité le Conseil des droits de l’homme à veiller à ce que les mots se traduisent en actions, non sans s’interroger sur l’efficacité des mesures prises jusqu’alors.

La délégation congolaise est conduite par la première ministre, Judith Suminwa Tuluka, accompagnée de la ministre des droits humains, Chantal Chambu Mwadiamvita, celui de la communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe et ainsi que de la vice-ministre des affaires étrangères, Grâce Yamba Kazadi.

 

Loup solitaire




Sortie médiatique ratée pour Joseph Kabila, le président Tshisekedi avait raison !

Il est tout simplement ironique et grotesque qu’un ancien président, Joseph Kabila, arrivé au pouvoir dans la suite des événements de la rébellion de l’AFDL en tant que marionnette d’une force étrangère occupante, se présente aujourd’hui en moraliste-défenseur de la démocratie, après avoir passé 18 ans au pouvoir, dont deux années supplémentaires obtenues par glissement qui est une manipulation politique.

N’oublions pas l’épisode sombre de 2006, où il a déployé sans vergogne des chars au cœur de la capitale pour affronter son rival politique, Jean-Pierre Bemba, faisant preuve d’un mépris flagrant pour la vie des civils Congolais.

Depuis son départ, ce même personnage reste curieusement silencieux tandis que ses patrons, le Rwanda et l’Ouganda, continuent de commettre des atrocités : meurtres, viols de femmes et pillages. Énumérer les morts sous son propre régime serait une liste si longue qu’il en devient indécent de la détailler.

Quant au prétendu Pacte Républicain sacré, il n’a en aucun cas validé l’afflux massif et incontrôlé d’armées étrangères non invitées, l’occupation de nos terres par des terroristes entraînés et équipés par le Rwanda, ou l’exploitation effrénée de nos richesses minières.

C’est un spectacle désolant que de voir la déchéance d’un homme qui, sinon en orchestrant, du moins en soutenant par procuration, le massacre en masse du peuple Congolais qu’il a dirigé pendant près de deux décennies.

L’Afrique du Sud dont il fait abusivement allusion ne défend pas un régime tyrannique, mais elle soutient des principes internationaux qui régissent les relations entre les États et les peuples. Invoquer des considérations superficielles au lieu de s’attaquer aux causes profondes de la crise n’est rien d’autre qu’un écran de fumée servant à perpétuer ses ambitions éhontées.

Une sortie désastreuse pour Joseph Kabila ! Pas un mot de compassion, pas une once de condamnation pour ceux qui attaquent son peuple. Ceux qui brisent le Pacte Républicain sont ceux qui, parmi nous, sont complices des agresseurs ! Nombreux sortent de ses rangs et qui sont alignés derrière le pantin Nangaa.

Dire non à l’agression, condamner l’usage des armes et faire preuve de solidarité et de compassion envers une population meurtrie devraient être les premiers devoirs d’un Président Honoraire, un sénateur à vie ! Quelle sortie ratée !




Engagement militaire de l’Afrique du Sud en RD Congo1: Joseph Kabila met en garde Cyril Ramaphosa

Le président honoraire de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange a, dans une tribune publiée dimanche 23 février 2025 par le journal Sud-africain « The Sunday Times », mis en garde l’Afrique du Sud contre son engagement militaire en République Démocratique du Congo.

Accusé par Félix Tshisekedi, actuel président de la RD Congo, d’être le responsable numero 1 de la coalition AFC/M23, l’ancien Chef de l’Etat a appelé́ l’Afrique du Sud à une prise en compte des causes profondes du conflit ; ce, avant de s’interroger sur l’implication de Pretoria dans l’Est de la RDC, où plusieurs militaires sont déployés sous mandat de la Communauté́ de développement de l’Afrique australe (SADC).

« Le monde observe pour voir si l’Afrique du Sud, connue pour son humanisme et ses valeurs, continuera à envoyer des troupes pour soutenir un régime tyrannique et combattre les aspirations du peuple congolais », a dit Joseph Kabila au Journal The Sunday Times.

Poursuivant avec sa mise en garde, le président national du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), devenu exilé politique, a indiqué́ que « la SADC se trompe en privilégiant une approche strictement militaire face à une crise dont les racines sont politiques, sociales et institutionnelles ».

« La persistance de la mauvaise gouvernance en RDC conduira inévitablement à de nouvelles vagues de troubles politiques, d’insécurité́ et de conflits armés… Compte tenu de l’histoire de ses États membres, la SADC devrait savoir mieux. Les revendications du peuple congolais contre son gouvernement doivent être prises en compte », a-t-il lancé, tout en rejetant l’idée selon laquelle le conflit actuel serait uniquement le résultat d’un affrontement entre la RDC et le Rwanda ou des actions du M23.

Pour celui que les Congolais appellent affectueusement « Le Raïs », « cette crise est multidimensionnelle et ne pourra pas être résolue uniquement par des négociations avec Kigali ».

 

Remise en cause du Pacte républicain

 

L’origine du chaos actuel, selon JKK, réside dans la remise en cause du Pacte républicain issu du dialogue inter-congolais de Sun City, qui avait permis la réunification du pays et la première alternance politique pacifique en 2019.

« Depuis, la situation en République Démocratique du Congo s’est détériorée, notamment avec les violations répétées de la Constitution et les élections truquées de décembre 2023 », tance Joseph Kabila Kabange qui accuse également Félix Tshisekedi d’avoir instauré́ « un régime marqué par la répression de l’opposition, la censure des médias et l’exil forcé de nombreux opposants politiques, journalistes et leaders religieux », dit-il.

« Toute tentative de résolution du conflit qui ignore ces réalités ne pourra pas aboutir à une paix durable », insiste l’ancien président qui pour lui, plutôt que de se limiter à un soutien militaire au gouvernement congolais, l’Afrique du Sud et la SADC devraient « aider la RDC à progresser vers la démocratie, la paix et la stabilité́ ».

Toujours dans les lignes de ce journal, Joseph Kabila appelle à une solution globale qui prendrait en compte « la gouvernance et les droits politiques, et non uniquement les dynamiques militaires et diplomatiques du conflit ».

Signalons que la tribune de Joseph Kabila Kabange intervient quelques jours après l’annonce par sa chargée de communication, de son inscription sur le réseau social X, ancien Twitter, où il publiera librement ses opinions sur la situation politique en République Démocratique du Congo. Ainsi sonne le grand retour de Joseph Kabila sur la scène politique de son pays.

 

Bernetel Makambo