REVUE DE PRESSE DU 26 FEVRIER 2025

Dans les lignes qui suivent, la Cellule de communication de l’Agence Congolaise de Promotion Immobilière (ACOPRIM) va vous livrer la revue de presse de ce Mercredi 26 Février 2025. C’est un condensé de l’évolution de l’actualité en République démocratique du Congo (DRC) pour aider les décideurs à agir en connaissance de cause. Cette actualité reste dominée, sur le plan international, par la participation de la Première ministre aux travaux de Genève, mais aussi les échos au niveau de Londres qui sanctionne le Rwanda. Sur le plan national, il y a la visite du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) en Rdc et les réactions sur la dernière sortie médiatique de l’ex-président Joseph Kabila.

INFORMATIONS POLITIQUES

Commençons avec ECONEWS qui titre : « La fin d’un mythe : Kagame perd l’un de ses fidèles alliés, le Royaume Uni ». Le Royaume-Uni, historiquement l’un des alliés les plus l’un des alliés les plus fidèles du Rwanda, opère un virage diplomatique inédit. Dans une déclaration datée du 25 Février 2025, Londres prend publiquement des distances vis-à-vis de Paul Kagame, l’homme fort de Kigali, marquant une rupture symbolique avec un régime longtemps épargné par les critiques occidentales. Ce revirement, aux airs de désaveu, remet en question les équilibres régionaux et isole un peu plus le président rwandais, accusé depuis des années d’alimenter les conflits en Rdc. La fin d’une lune de miel géopolitique.

Sur le même sujet, FORUM DES AS écrit : « En réaction à l’agression rwandaise : Londres coupe ses aides au Rwanda ». Ce quotidien note que les lignes commencent enfin à bouger. Après les sanctions ciblées des Etats-Unis contre James Kabarebe, ministre d’Etat rwandais chargé de la Coopération régionale et Lawrence Kanyuka, le porte-parole du M23, Londres a, à son tour, durci le ton contre Kigali. Le Royaume-Uni a annoncé la suspension de la majorité de son aide financière au Rwanda, un signal fort adressé au régime de Paul Kagame. Cette décision a été officialisée hier, mardi 25 février, dans un communiqué du ministère britannique des Affaires étrangères.

« Londres suspend la majorité de ses aides financières au Rwanda », c’est ce que titre AFRICANEWS, qui annonce que le Royaume-Uni a annoncé mardi la suspension de la majorité de ses aides financières au Rwanda afin de protester contre le soutien des troupes rwandaises à l’avancée du mouvement M23 dans l’Est de la Rdc.

La presse parue aujourd’hui à Kinshasa a aussi exploité la visite du Procureur de la CPI à Kinshasa. C’est ainsi que AFFRICANEWS a titré : « Venu pour s’enquérir des crimes commis dans l’Est de la Rdc : CPI, le Procureur Karim Khan séjourne à Kinshasa ». Tout groupe armé, toute force armée, tous les alliés des groupes et formes armées n’ont pas de chèque en blanc. Ils doivent se conformer aux lois et aux normes internationales. Pour le Procureur de la CPI, la loi doit être effective. Tous les individus doivent se conformer au statut de Rome. Personne ne peut attaquer les civils et blesser les gens. C’est en ce moment que nous pouvons voir si la loi internationale peut maintenir ou soutenir la demande de la Rdc et ses citoyens.

ECONEWS mentionne : « Karim Khan à Kinshasa : La CPI sort le grand jeu face à une crise oubliée de l’Est ». Alors que les terroristes du M23, soutenus par près de 4.000 soldats rwandais, selon l’ONU, consolident leur emprise sur Goma et Bukavu et menacent Uvira, la Cour pénale internationale (CPI) monte au front. Son Procureur Karim Khan en visite à Kinshasa, a averti mardi que personne n’a de chèque en blanc pour violer le droit humanitaire international, rappelant que les Congolais valent autant que Ukrainniens ou les Palestiniens. Dans un contexte d’offensive rebelle et de médiations régionales au point mort, la CPI réactive son enquête sur trois décennies de crimes dans l’Est de la Rdc, où justice tarde à rimer avec paix.

La dernière sortie médiatique de l’ex-président de la République, ne cesse de provoquer des réactions. ECONEWS titre : « Patrick Muyaya sur TV, Monde : Joseph Kabila a raté sa sortie médiatique ». Un ancien chef d’Etat, ses premiers mots devraient d’abord être de mots de compassion, de solidarité pour des compatriotes qu’il a eus à diriger pendant de très, très longues années. Ça devrait aussi être la condamnation dans les mots les plus fermes de l’agression. Sa sortie, lui qui est coutumier du silence, ressemble à ce que tous les Congolais ont dit et pensé qu’il vient légitimer une guerre d’agression qui est pourtant démontré par des rapports des Nations Unies et par tous les rapports des pays occidentaux, sans compter les rapports de nos propres services.

Cette même information est exploitée par le journal LE PHARE qui indique que le porte-parole du Gouvernement a regretté qu’un ancien président de la République n’ait prononcé aucun mot de compassion pour la population de l’Est de la Rdc meurtrie par l’agression que subit actuellement le pays de la part du Rwanda.

Quittons la politique avec ce titre de FORUM DES AS : « Le compte X de Joseph Kabila suspendu quelques heures après sa création ». L’ancien chef de l’Etat a fait une entrée remarquée sur X (anciennement Twiter) mardi 25 Février 2025. Son compte a été curieusement suspendu deux heures seulement après son ouverture. Officiellement, cette suspension est attribuée à un afflux massif d’abonnés en un temps record. Mais plusieurs observateurs évoquent un signalement massif orchestré pour entraver son retour numérique.

 

INFORMATIONS ECONOMIQUES

Sur ce chapitre, LA PROSPERITE écrit : « Fruit de l’implication des entreprises publiques dans l’effort de guerre : Portefeuille, Jean-Lucien Bussa mobilise 25 millions Usd en soutien aux FARDC ! ». Dans le cadre de la contribution aux efforts visant le rétablissement de la paix dans l’Est de la Rdc, qui ploie sous les conséquences de la guerre d’agression menée par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23, Jean-Lucien Bussa, ministre du Portefeuille a aligné les entreprises de l’Etat derrière la détermination du président Félix Tshisekedi, en mobilisant 25 millions Usd pour soutenir les vaillants militaires des Forces armées de la Rdc et les Wazalendo. Une action précieuse et exemplaire qui traduit sa volonté manifeste d’œuvrer, en permanence, pour le bien-être des populations.

« Efforts de guerre : Les entreprises publiques congolaises mobilisent 25 millions de dollars pour soutenir les FARDC », titre à son tour FORUM DES AS, qui explique que lors de la cérémonie de remise, Jean-Lucien Bussa a réceptionné symboliquement le chèque et s’est félicité de la mobilisation des entreprises du portefeuille de l’Etat. Il a également assuré que cette contribution sera présentée au chef de l’Etat.

 

CELLULE DE COMMUNICATION ACOPRIM

 




Kongo Central : Le Gouverneur Grâce Bilolo apporte son assistance aux FARDC à Kitona

Dans le cadre des efforts de guerre selon l’appel du chef de l’État, le Gouverneur de la province du Kongo central, n’est pas resté indifférent. Grâce Bilolo a visité le mardi 25 février 2025, la base militaire de Kitona( BAKI) dans la cité côtière de Moanda, dans l’ex Bas Zaïre, afin d’apporter son appui aux vaillants soldats de la RDC qui se battent au front pour protéger l’intégrité territoriale.

Le chef de l’excutif provincial a apporté un lot important des vivres et non vivres pour appuyer la prise en charge des nouvelles recrues des Forces armées de la République Démocratique du Congo.

 

Les autorités militaires de la dite base militaire ont témoigné leur gratitude à Grâce Bilolo, qui a bénéficié d’un accueil chaleureux aussi de la part de la population.

Dans le souci de lutter contre la balkanisation du pays et protéger ses frontières, le Gouverneur Grace Bilolo a invité la jeunesse à intégrer le rang des FARDC pour défendre la patrie, et combattre l’ennemi. Dans son mot, le Gouverneur de la province du Kongo Central a renouvelé son soutien indéfectible au président de la République Felix Tshisekedi et aux Forces armées de la RDC, pour leur bravoure de bouter hors d’état de nuire les ennemis du progrès du peuple congolais.

 

Il faut signaler que le Gouverneur Grace Bilolo s’est lancée dans une tournée qui va lui conduire jusqu’à Boma, ville portuaire et historique de la RDC.

Des sources sûres renseignent que de là, il va lancer les travaux de modernisation de la voirie urbaine, afin de faciliter la mobilité dans la ville, conformément à son engagement pris au début de son mandat.

 

Jonsard Mikanda




Beni : L Monusco détruit deux engins explosifs à Kabasha 

Deux engins explosifs, découverts le dimanche 23 février au village Kanyalyomo dans le groupement Buliki, territoire de Beni, ont été détruits ce mardi 25 février 2025 par le service anti-mine de l’UNMAS de la Mission des nations unies pour la stabilisation du Congo.

 

Ces deux bombes, déposées par des inconnus, ont été signalés par des habitants de la zone. Elles étaient à la base d’une psychose au sein de la communauté locale.

Les autorités locales félicitent la Monusco pour l’intervention. Elles appellent cependant toute la population à la prudence durant cette période caractérisée par la présence des plusieurs groupes armés dont les ADF.

 

Précisons que les activités socio-économiques sont restées momentanément suspendues sur l’axe routier Beni-Butembo à hauteur de Kabasha.

 

Alain wayire, Beni




Beni : Les éléments de la police nationale congolaise appelés à ne pas se rallier aux rebelles 

Le responsable intérimaire de la police au Nord-Kivu, le commissaire supérieur principal Alain Mwenze, a appelé tous les policiers se trouvant dans des sites de replis à la discipline pendant cette période caractérisée par la guerre d’agression dont est victime la RDC.

C’était au cours d’une causerie morale le mardi 25 février 2025 à l’esplanade du commissariat urbain de Beni.

Le numéro 1 de la police au Nord-Kivu a aussi exhorté à éléments de ne pas se rallier aux rebelles tout en insistant sur l’esprit patriotique des éléments de la police pour la défense de la patrie.

 

Alain Wayire, Beni




Maï-ndombe : Le commandant de l’opération Ngemba invite la population à cultiver la paix et le pardon

Après avoir subi la terreur et la désolation perpétrée par des miliciens Mobondo, la population de la province du Maï-ndombe a été invitée à tourner la page et à recommencer une nouvelle vie.

Le commandant de l’opération Ngemba, porteur de ce message de réconfort, a parcouru plusieurs villages situés le long du fleuve Congo à savoir : Nkana, Mayi-Pili, Kaba, Mfumu-Ndjali, Meko et Kwamouth cité, y compris Kwamouth-Bagata.

Il a été question pour le Général Rabbi Richard Moyo, au cours de ces 3 jours de voyage, d’échanger avec la population civile, afin de se rendre compte de l’évolution de la situation sécuritaire dans ce coin du pays.

Des chefs coutumiers en passant par les membres de la société civile, jusqu’aux organisations de la jeunesse, toutes les couches sociales du Maï-ndombe ont été exhortés à pardonner et à demeurer dans le vivre ensemble. La population a pour sa part, promis de tout mettre en œuvre pour que le retour de la paix dans le territoire de Kwamouth soit effectif.

 

Osk




Justice : Dieudonné Kamuleta rassure à Karim Khan l’accompagnement de la Cour constitutionnelle dans la mission de la CPI en RDC

Poursuivant son séjour à Kinshasa, le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a échangé ce mardi 25 février 2025 avec le président de la Cour constitutionnelle et président du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kamuleta.

L’échange entre les deux personnalités a tourné autour du suivi que la CPI assure sur les crimes commis dans l’Est de la RDC par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC. Une étape clé dans la quête de la justice pour les victimes des récentes atrocités.

 

Dieudonné Kamuleta a rassuré à son hôte, la disponibilité du pouvoir judiciaire congolais pour l’accompagner dans sa noble mission, celle de rendre justice aux victimes des atrocités graves en RDC.

 

A noter que bien avant sa rencontre avec le président de la Cour constitutionnelle, Karim khan, procureur de la CPI, a échangé tour à tour avec Bintou Keyta, représente spéciale du Secrétaire général de l’ONU.

 

Osée kalombo




La tentative d’entrée d’eurodéputés à Laâyoune, une sorte “d’agitation sans aucun impact” (M. Bourita)

La tentative d’entrée à Laâyoune de quatre eurodéputés et de deux de leurs accompagnateurs est une sorte “d’agitation sans aucun impact”, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

En réponse à une question d’un journaliste à ce sujet, lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration régionale de la République de Cabo Verde, M. Bourita a souligné que le Maroc exerce pleinement sa souveraineté sur ses provinces du Sud, tout comme sur l’ensemble de son territoire national.

Le Royaume, y compris ses provinces du Sud, accueille chaque année, en toute fluidité, des millions de touristes, outre des responsables et des délégations officielles, a-t-il poursuivi, citant, à titre d’exemple, la visite du président du Sénat français, lundi à Laâyoune, ainsi que les nombreux déplacements effectués par des hommes d’affaires et des responsables internationaux dans le Royaume.

A l’instar des autres pays du monde, toute visite au Maroc, qu’elle soit officielle, touristique ou pour des missions spécifiques, est soumise à des procédures organisationnelles claires dans un cadre règlementé, conformément aux lois en vigueur, a-t-il dit.

Le ministre a souligné, en outre, que toute personne respectant ces règles est la bienvenue, ajoutant que la loi s’applique à celles qui tentent de les enfreindre, comme c’est le cas dans d’autres pays. Il a noté que ces tentatives n’ont aucun impact sur le Maroc, qui exerce pleinement sa souveraineté sur ses provinces du Sud, comme sur le reste de son territoire national.




El Salvador réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara

Le vice-président de la République d’El Salvador, Félix Ulloa, a réaffirmé lundi le soutien de son pays à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris la région du Sahara.

Cette position a été exprimée lors des entretiens de M. Ulloa, à San Salvador, avec l’ambassadeur, directeur général des Affaires politiques internationales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Fouad Yazourh, en marge de la tenue de la deuxième session des consultations politiques entre les deux pays.

“Depuis 2019, El Salvador a consolidé ses liens de coopération avec le Maroc, les renforçant encore davantage avec l’ouverture de l’ambassade à Rabat, en 2022. Ces actions ont marqué une étape importante dans la politique étrangère salvadorienne et ont réaffirmé le soutien à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara”, a indiqué le vice-président d’El Salvador.

M. Yazourh a mis en avant, lors de cette réunion, l’excellence des relations entre le Maroc et El Salvador ainsi que l’intérêt des deux pays à approfondir davantage la coopération bilatérale dans divers domaines.

Il a également réaffirmé l’engagement commun de Rabat et San Salvador en faveur de la promotion de la paix, du respect de la souveraineté et du développement, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, tout en saluant la dynamique de transformation engagée à El Salvador, sous la conduite du président Nayib Bukele, permettant de consolider la sécurité et la stabilité du pays et de favoriser son développement économique.

L’ambassadeur, directeur général des Affaires politiques internationales a en outre exprimé l’engagement du Maroc à renforcer la coopération avec le Salvador aux plans économique et commercial.

Cette rencontre s’est tenue en présence du chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à San Salvador, Brahim Baddi, de la directrice des Affaires américaines, Nezha Attahar, du directeur des questions globales, Ismail Chekkori, ainsi que du chef de la division de l’Amérique Latine, Saloua Bichri.




La République de Cabo Verde réitère sa “position constante” en soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration régionale de la République de Cabo Verde, José Filomeno de Carvalho Dias Monteiro, a réitéré, mardi à Rabat, la position constante de son pays en soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris la région du Sahara.

S’exprimant lors d’un point de presse à l’issue de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, M. Dias Monteiro a également réaffirmé le plein soutien de son pays au plan d’autonomie présenté par le Royaume en 2007, en le considérant comme la seule solution crédible et réaliste pour résoudre ce différend régional.

M. Dias Monteiro a aussi salué les efforts des Nations Unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable au différend régional autour du Sahara marocain.

La position de Cabo Verde, telle que réaffirmée par M. Dias Monteiro, s’inscrit dans le cadre de la dynamique internationale impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, en faveur du plan d’autonomie et de la souveraineté du Royaume sur son Sahara.

De son côté, M. Bourita a remercié M. Dias Monteiro pour le soutien constant et ferme de son pays frère à la marocanité du Sahara et s’est félicité de l’ouverture d’un Consulat général de la République de Cabo Verde à Dakhla, en août 2022.




‎Est de la Rdc: La Belgique rassure la Cheffe du Gouvernement sur des sanctions plus fermes de la communauté internationale

En marge de sa participation à la 58è session du Conseil des droits de l’homme (CDH), la Première Ministre Judith Suminwa a eu un entretien de haut niveau avec Maxime Prévot, Vice-premier Ministre belge et Ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement. Cette rencontre intervient au lendemain de la décision du Conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne de suspendre les consultations avec le Rwanda sur les questions de défense. Le Conseil a également décidé de réexaminer le protocole d’accord conclu, le 19 février 2024, avec le Rwanda pour favoriser le développement de chaînes de valeur durables et résilientes pour les matières premières critiques.

‎La Belgique croit aux sanctions plus fermes dans les prochains jours

‎Mais cette décision de l’Union européenne a été diversement accueillie dans l’opinion. Si certains saluent un signal fort et une volonté affirmée de l’Union européenne pour sanctionner le régime rwandais, pour d’autres par contre les ministres des affaires étrangères de l’UE n’ont pas été plus fermes dans leurs décisions, comme l’avaient fait les députés européens.

‎En effet, le Parlement européen avait pris une résolution le 13 février dernier demandant à la Commission de l’UE, aux États membres et aux institutions financières internationales de geler l’aide budgétaire directe au Rwanda et de cesser leur assistance militaire et sécuritaire aux forces armées rwandaises pour éviter de contribuer directement ou indirectement à des opérations militaires abusives dans l’Est de la RDC.

‎Au cours de la rencontre, ce mardi, avec la Cheffe du Gouvernement de la RDC, le Vice-premier Ministre belge et Ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement s’est voulu plutôt rassurant. « Le signal a été acquis. Tout le monde a pu converger là-dessus… Ce dont je peux me réjouir c’est que la communauté internationale qui a, à mes yeux, tardé à réagir – mais la Belgique n’a pas ménagé sa peine pour porter le débat dans toutes les instances où elle pouvait le faire – s’est enfin réveillée et est disposée maintenant à lancer un signal clair à l’attention du Rwanda.

‎Une réunion prévue à Harare sur la mise en œuvre effective des sanctions

‎L’homme d’Etat belge a en outre confié à la Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa, que le Conseil avait décidé de décaler la mise en œuvre effective des sanctions de quelques jours puisqu’il a été souhaité d’attendre voir sur le terrain comment la situation notamment quant au cessez-le-feu allait évoluer. À cet effet, une réunion est prévue à Harare à la fin de la semaine en cours. « Il y a eu la volonté d’attendre ce que cette réunion allait donner pour s’assurer de la bonne adéquation en termes de calendrier entre les sanctions à prendre et la situation sur place…Il faut voir le verre à moitié rempli plutôt qu’a moitié vide. Il y a un paquet de mesures potentielles sur la table qui pourraient être activées dans les jours ou semaines qui viennent en fonction de l’évolution sur le terrain… Une chose est claire, l’Union européenne a marqué sa totale désapprobation, sa condamnation forte à l’égard de la manière dont le Rwanda se comporte avec les conséquences dramatiques dans l’Est du Congo », a souligné Maxime Prévot, confiant quant à l’avenir.

‎La Cheffe du Gouvernement a ensuite rencontré les ONGs internationales de défense des droits de l’homme avec qui elle a échangé sur la situation sur le terrain. Elle a réitéré le fait que pour elle, l’heure n’est plus aux simples condamnations, mais plutôt aux sanctions.

Le Quotidien