Fin de la guerre à l’Est: Un plan en 8 points de l’Adsp Elysée Tshisekedi Kalambay

Le dernier développement de la situation à l’Est de la RDC avec la prise des villes de Goma et de Bukavu par les troupes rwandaises doublées de leurs supplétifs du M23, sur fond des avancées diplomatiques remarquables avec, notamment, la résolution 2773 (2025) du Conseil de sécurité et les actions de l’Union européenne, a donné lieu à plusieurs réactions. Parmi ces réactions, celle de M. Elysée Tshisekedi Kalambay, président du Parti politique ADSP (Académie des Démocrates Socialistes et Progressistes).

Selon Elysée Tshisekedi Kalambay, la guerre dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) est un conflit complexe et prolongé, impliquant de multiples acteurs locaux, régionaux et internationaux. Pour parvenir à une solution durable, plusieurs mesures doivent être envisagées, à savoir : 1. Dialogue politique inclusif : Un dialogue impliquant toutes les parties prenantes, y compris les groupes armés, les communautés locales, le gouvernement congolais et les pays voisins, est essentiel pour établir une paix durable. (Initiative de Nairobi, Processus de Luanda,….) ; 2. Renforcement des institutions : Il est crucial de renforcer les institutions étatiques pour qu’elles puissent assurer la sécurité, la justice et le développement économique dans la région ; 3. Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) : Les programmes de DDR doivent être mis en œuvre pour aider les combattants à déposer les armes et à réintégrer la société civile ; 4. Lutte contre l’exploitation illégale des ressources : La région est riche en ressources naturelles, dont l’exploitation illégale finance souvent les groupes armés. Une meilleure gouvernance et une transparence accrue dans le secteur minier sont nécessaires ; 5. Coopération régionale : Une coopération renforcée avec les pays voisins, notamment le Rwanda et l’Ouganda, est essentielle pour résoudre les tensions transfrontalières et couper les soutiens externes aux groupes armés ; 6. Implication de la communauté internationale : La communauté internationale doit continuer à soutenir les efforts de paix, à travers des missions de maintien de la paix, des sanctions ciblées et des pressions diplomatiques ; 7. Justice et réconciliation : La mise en place de mécanismes de justice transitionnelle peut aider à traiter les crimes passés et à promouvoir la réconciliation entre les communautés ; 8. Développement économique et social : Investir dans le développement économique et social de la région peut réduire les inégalités et les frustrations qui alimentent le conflit.

Le président de l’ADSP est d’avis que, bien que complexes et nécessitant un engagement à long terme, ces mesures sus-indiquées sont essentielles pour mettre fin à la guerre à l’Est de la RDC et construire une paix durable.

Moïse Tchombé




Face aux souffrances imposées aux frères et sœurs de l’Est du pays: Le DG Etienne Utshudi compatit 

Depuis son avènement à la tête de la DGRAD, le Directeur général, Me Etienne Utshudi Lutula, ne lésine sur les moyens, afin de booster tous les services à sa charge, tout en leur permettant de donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est dans ce sens qu’il a effectué dernièrement une visite d’inspection à la Direction urbaine Kinshasa Est (DUKE) dans la commune de Limete. Le but de cette visite était de se rendre personnellement compte des conditions de travail des cadres et agents de cette Direction urbaine de la DGRAD.

Disons que cette visite lui a permis de palper du doigt l’état réel de toutes les Divisions, bureaux et autres services que regorge cette Direction urbaine.

A l’issue de cette visite surprise, indique notre source, le n°1 de la DGRAD s’est adressé aux cadres et agents réunis pour la circonstance pour les encourager dans la poursuite des efforts au profit d’une mobilisation accrue des recettes non fiscale, afin de donner à l’Etat les moyens nécessaires, et lui permettre ainsi de réponse à l’agression imposée à la Rdc par le Rwanda.

« Nous compatissons à la souffrance qu’endure nos frères et sœurs à l’Est du pays. Nous soutenons sans réserve les efforts que déploie le président de la République pour trouver solution à cette guerre injuste, afin de récupérer les territoires occupés par le Gouvernement rwandais avec leurs supplétifs du M23. Nous devons mobiliser beaucoup de moyens pour permettre au Gouvernement de faire face à cette guerre injuste », a indiqué le Directeur général de la DGRAD.

Soulignons que le DG Etienne Usthudi s’est ensuite rendu sur la 4ème rue à Limete Résidentiel pour visiter le terrain acquis sur fonds propres de la DGRAD où sera érigé le bâtiment de la Direction urbaine. « Le prestataire avec qui nous avons signé le contrat de travail, doit commencer les travaux cette semaine. Ceci, pour permettre à ce que les agents et cadres de la DGRAD puissent donner le meilleur d’eux-mêmes dans les conditions plus ou moins acceptables », a-t-il souligné.

Une victoire collective

Samedi dernier au chapiteau de la Cité de l’Union africaine, le Président de la République Félix Tshisekedi s’est adressé à tous les membres de la plateforme politique Union sacrée de la Nation présents à Kinshasa. Organisée au lendemain du vote à l’unanimité du Conseil de sécurité des Nations unies condamnant l’agression de la RDC par le Rwanda, cette rencontre a permis à l’autorité de l’Union sacrée d’aborder plusieurs points à savoir une évaluation du fonctionnement de l’Union sacrée, un bilan des actions entreprises contre le Rwanda dont la victoire au Conseil de sécurité des Nations Unies et un appel à l’unité nationale.

D’ailleurs à ce sujet, l’autorité morale de l’Union sacrée a affirmé : « c’est vrai qu’on m’a attribué ce succès, mais je ne suis pas seul. Et je remercie la Première ministre, la ministre des Affaires étrangères, parce qu’elle est montée au front. C’est vrai que c’est avec nos instructions, mais c’est une brave dame qui a pu vraiment bien manœuvré et qui a été de tous les combats ».

Le Président Tshisekedi a toutefois noté que « l’ennemi n’est pas seulement celui que vous voyez. Ce que vous voyez n’est que de l’agitation. On a pris quelques esprits faibles de nos compatriotes et on les a placés devant pour donner une illusion de quelque chose. Et je peux vous dire ici que cette illusion ne restera qu’illusion. Elle ne se transformera pas en réalité parce que nous n’allons pas perdre ce combat. Je l’ai dit depuis le début, croyez-moi, je le maintiens ».

JMNK




Flatteries puantes !

Depuis l’annonce, samedi 22 février, par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, aux membres de sa famille politique, l’Union sacrée de la Nation (USN), de son projet de formation d’un Gouvernement d’Union nationale, symbole d’une coalition nationale, la République Démocratique du Congo risque encore de papillonner, aidée par une certaine bouillabaisse politique. Celle-là qui veut à tout prix, après sa sortie du chapiteau de la Cité de l’Union africaine, s’accaparer aussi du gâteau gouvernemental après l’annonce de « Fatshi ».

Ne se rendant pas compte du danger, du désastre et de la crise qui minent le pays, une certaine bouillabaisse politique que les Congolais avaient portée sur les strapontins du pouvoir politique, économique et social, au bénéfice des minables billets de banque et d’autres présents indigestes en 2023, viennent de s’armer de flatteries puantes, de « Djalelo » et « Matolo » indigestes ; d’attaques fléchées contre ceux-là qu’ils ont, pourtant, servis hier. Dans les régimes d’avant 2018.

A analyser ses faits et ses gestes après l’annonce de Félix Tshisekedi de procéder à la formation d’un nouveau Gouvernement d’union nationale, une ribambelle de bouillabaisse politique que les électeurs ont choisie et dont la politique est devenue un hobby pour les uns et une carrière économique pour d’autres, s’évertue à amadouer André Mbata et Augustin Kabuya, à défaut d’atteindre « dieu le père ».

Par des incantations qui frisent la flatterie et des courbettes honteuses, ils ne s’offusquent plus de s’afficher comme les sauveurs de cette crise, en faisant partie du Gouvernement annoncé par « Félix ».

Pourtant, caïmans politiques et dinosaures sous Mobutu, Kabila Père et Fils, et pas loin de nous contre le pouvoir de Félix Tshisekedi, les revoici parcourir les médias et les allées de Limete munis des discours enchanteurs, impénitents et fallacieux qu’ils distillent. Ce qui fait que depuis le 22 février, après leur sortie de la Cité de l’UA, ces caïmans et dinosaures politiques, herbivores et ruminants chahuteurs, nouveaux et patentés moines-dormeurs de l’USN qui, hier alimentaient la chronique par leur politique pervers, mégalomane, indélicate, contrebandière, flibustière, ces caïmans, disons-nous, cherchent aujourd’hui à tout prix à pirouetter, une fois encore, les pavillons de la politique congolaise. Des personnages, chahuteurs pour la plupart et dont l’éthique et la déontologie sont presqu’inexistantes, si pas reléguées au dernier plan, ont repris les allées du pouvoir et autres médias pour vilipender leurs adversaires politiques supposés.

Pourtant, à suivre le discours du Chef de l’Etat, plus qu’un simple ajustement ministériel ou gouvernement d’union nationale, il s’agirait avant tout d’une réponse nationale à l’agression dont le pays est victime. Face à cette situation, la priorité absolue demeure le salut de la patrie, et ce, au prix de l’unité des acteurs politiques de la Majorité présidentielle et de l’Opposition. Mais pas la recherche des postes ministériels pour se faire bombance sur le dos du peuple congolais et laisser Tshisekedi par la suite seul, poursuivre sa « providence » pour sauver la Nation.

Dommage pour ce pays !

Willy Kilapi




Selon UNFPA: Près de 500 cas de violences sexuelles signalés en une semaine à Goma

Selon le bureau du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) en République démocratique du Congo près de 500 cas de violences sexuelles ont été signalés en une seule semaine dans la ville de  Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu, dont plus de 150 impliquant des enfants lors de la dernière flambée de combats.

Relativement à la situation difficile à l’Est de la Rdc, l’UNFPA indique les femmes et les filles sont victimes de taux effarants de violences basées sur le genre, notamment de violences sexuelles liées aux conflits.

Ce chiffre, précise l’UNFPA, ne représente probablement qu’une fraction des survivants réels, ceux qui ont réussi à obtenir des soins, beaucoup d’autres n’y parvenant pas en raison de l’interruption des services, de la peur des représailles des auteurs ou de la stigmatisation au sein de leur communauté.

« Les violences sexuelles liées aux conflits sont utilisées comme une tactique de guerre délibérée, destinée à terroriser, déplacer et contrôler les populations, et à violer la dignité et les droits des femmes et des filles. Même en période de paix relative, la province du Nord-Kivu a enregistré des taux effarants de violences sexuelles signalés chaque année, avec plus de 50 000 cas de violences basées sur le genre signalés en 2023 et plus de 56 000 cas en 2024 », peut-on lire dans cette déclaration.

L’UNFPA souligne que les taux de violence sexuelle explosent, les services de base sont interrompus ou fermés. Aussi, les huit cliniques mobiles, les espaces sécurisés et les centres d’écoute soutenus par l’UNFPA ne fonctionnent que partiellement, tandis que le reste des installations qui fournissent des soins médicaux et des conseils aux survivants dans les camps de déplacés ont été pillés.

« Des fournitures et du matériel médicaux d’une valeur de plusieurs millions de dollars ont également été pillés dans les entrepôts de Goma, privant des milliers de femmes et de filles d’accès à des soins médicaux de qualité. À Goma, qui compte plus de 2 millions d’habitants, il n’existe que trois hôpitaux opérationnels capables de fournir des soins cliniques aux survivants d’agressions sexuelles et une poignée de cliniques de santé communautaires capables de fournir des soins d’urgence de base », précise UNFPA, qui renseigne par ailleurs que les agences d’aide humanitaire ont du mal à acheminer de la nourriture, des soins médicaux ou des fournitures essentielles, les voies d’approvisionnement critiques étant coupées par les combats et les restrictions de mouvement imposées par les autorités de facto qui contrôlent Goma et ses environs.

Dans ces circonstances presque impossibles, l’UNFPA fait tout ce qu’il peut pour fournir des services de santé reproductive et de protection vitaux aux victimes de violences sexuelles et aux femmes enceintes dans les régions touchées.

Cependant, le bureau du Fonds des Nations unies pour la population en Rdc rassure que les cliniques mobiles et les espaces sécurisés soutenus sous sa gestion continuent de fonctionner, et des kits de dignité, remplis de produits d’hygiène essentiels, seront distribués aux femmes qui ont tout perdu.

Soulignons que depuis le début de l’année, plus de 400 000 personnes en majorité des femmes et des enfants ont été déplacées  dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu. Ce qui aggrave leur vulnérabilité à l’exploitation et à la violence.  Ainsi, en l’absence de services de protection, les femmes et les filles sont exposées à un risque accru d’attaques, notamment de viol, de recrutement forcé et d’esclavage sexuel par des bandes armées qui opèrent en toute impunité.

Prince Yassa




Nonce apostolique : « Il faut se réunir autour d’une table avec sincérité »

Ce mardi à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a reçu le Nonce apostolique Mgr Mitja Leskovar. La guerre d’agression dans l’Est du pays et ses conséquences humanitaires dramatiques étaient au centre de leurs échanges. Le Chef de l’État et son hôte ont discuté entre autres des possibilités de promouvoir la paix afin que les hostilités s’arrêtent et que les populations reprennent la vie normale.

« Cette situation est complexe, il y a plusieurs acteurs à l’extérieur et à l’intérieur du pays. Le Pape François a toujours exhorté d’arrêter la violence et de se parler », a affirmé le Nonce apostolique au sujet de la situation sécuritaire dans l’Est.

Félicitant le Président Félix Tshisekedi pour le succès diplomatique que la RDC a engrangé sur le plan international, Mgr Mitja Leskovar a indiqué que « ce n’est pas avec la force, les armes, la terreur envers la population qu’on peut obtenir la paix. Il faut se réunir autour d’une table avec sincérité ».

Enfin, le représentant du Pape François a fait savoir que le Chef de l’État a adressé des prières à l’intention du Saint-Père François qui est à ce jour hospitalisé.

Source : Presse présidentielle




Reçu par F. Tshisekedi: Le Procureur de la CPI lance un appel à témoin sur les atrocités perpétrées dans les zones occupées par la RDF/M23

Le Président Félix Tshisekedi a reçu, ce mardi à la Cité de l’Union africaine, le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, en visite à Kinshasa. La crise sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays était particulièrement au centre de leurs discussions.

À cette occasion, le Procureur de la CPI a lancé un appel à témoins sur les atrocités perpétrées dans les zones sous occupation de l’armée rwandaise et des terroristes du M23. « Ceux qui ont des preuves sur des crimes de génocide, crimes de guerre ou crimes contre l’humanité sont priés de les envoyer sur le site de la CPI », a-t-il déclaré.

Pour M. Khan, la population congolaise a droit à la protection et à la justice. Il a rassuré que la CPI, qui a signé un protocole d’accord en 2023 avec la République Démocratique du Congo (RDC), suit de près la situation qui prévaut dans l’Est. À ce sujet, une Conférence internationale sur la paix, la sécurité et la justice devrait avoir lieu en avril prochain à Kinshasa.

« Cette conférence sera chargée d’examiner les causes de l’instabilité que nous vivons depuis des années dans la partie orientale du pays », a précisé le Chargé de suivi de la coopération RDC – CPI, le Professeur Taylor Lubanga. Les participants à ces assises vont cogiter notamment sur l’instauration d’une Cour pénale spéciale pour la RDC.

La RDC a ratifié, en avril 2002, le Statut de Rome qui définit les crimes internationaux sur lesquels la CPI a un pouvoir juridictionnel. En mars 2004, elle a renvoyé à la CPI la situation qui prévaut sur son territoire depuis le 1er juillet 2002. La RDC a soumis un second renvoi en mai 2023 concernant des crimes présumés commis dans la province du Nord-Kivu depuis le 1er janvier 2022.




Dialogue inclusif et consensuel: L’alarme de Théophile Mbemba entendue

Théophile Mbemba Fundu, président national de l’Alliance pour l’Alternance et le Progrès (AAP), parti politique membre de l’Opposition radicale, a vu juste sous peu. En début du mois de février, il a lancé un appel pathétique en direction des Congolais épris de paix pour la tenue d’un dialogue national inclusif et consensuel devant réunir toutes les forces vives de la Nation.

En effet, devant la crise persistante qui mine la République Démocratique du Congo, Théophile Mbemba di Liyundu a tôt fait d’exhorter les Congolais à bien scruter l’avenir de leur pays. Celui-ci, note-t-on, est en proie à des crises multiformes, dont la détérioration inquiétante de sa sécurité et de sa souveraineté est, non seulement, caractérisée par les rebellions qui tuent, pillent et violent, surtout dans la partie Est du pays, mais aussi et surtout par une « gestion politique et économique non consensuelle, tirée à quatre épingles ». Devant ce climat délétère qui s’accentuait au fil des jours, Théophile Mbemba a récemment tiré la sonnette d’alarme, tout en exprimant sa profonde consternation.

Mais, mû par la détermination et sa volonté de voir le pays sortir de l’impasse, pour sauver la Nation congolaise, il a appelé les uns et les autres à mettre de l’eau dans leur vin, réitéré son engagement à rechercher des solutions durables pour la paix dans le pays.

 

Cohésion nationale

Pour ne pas faire deux, dans une déclaration politique signée de sa propre main, l’AAP a exprimé sa solidarité envers les populations du Grand Kivu, durement affectées par le conflit. « Nous adressons nos sincères condoléances aux familles des victimes et notre compassion aux déplacés de guerre », a souligné le président de ce parti politique. En même temps, ce professeur d’université dénonçait l’implication des troupes rwandaises dans le conflit à l’Est du pays.

L’occasion faisant le larron, l’AAP, à travers son président, s’est aussi féliciter de l’initiative prise par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC) : celle de rassembler les filles et fils de la RDC autour d’un idéal commun : la cohésion nationale.

En effet, la CENCO et l’ECC ont rencontré, lundi 3 février, Félix Tshisekedi et le président de l’Assemblée nationale à qui ils ont présenté le « Pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble en RDC et dans les grands Lacs ». Sans oublier le leader de l’ECIDE, Martin Fayulu. Les calotins ont poursuivi leurs consultations dans la partie Est du pays où ils ont rencontré les leaders du M23-AFC, basés avec leurs rebellions à Goma, avant de s’envoler pour l’Europe. Cette tournée vise, rappelons-le, l’adhésion de tous les acteurs politiques impliqués afin de résorber cette crise qui mine dangereusement le pays.

C’est ainsi qu’aux yeux de AAP, ce « Pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble en RDC et dans les grands Lacs » apparait comme la seule issue de parvenir à la cohésion nationale et à la réconciliation nationale entre filles et fils du pays. C’est ainsi l’AAP Théophile Mbemba soutient la démarche de la CENCO et de l’ECC et appelle à des discussions inclusives.

 

L’appel de Tshisekedi

Samedi 22 février, le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi a fait une annonce aux membres de sa famille politique, son projet de formation d’un Gouvernement d’union nationale, symbole d’une coalition nationale contre l’ennemi de la République démocratique du Congo, lors d’un échange avec des députés et des sénateurs de la majorité.

Cette initiative vise, a-t-il expliqué, à rassembler les forces politiques congolaises dans un contexte de crise, en particulier face à l’agression extérieure. Au chapiteau de la Cité de l’Union africaine, Félix Tshisekedi a affirmé donc vouloir « entamer, incessamment, « des consultations auprès des forces vives de la Nation, en vue de consacrer une nouvelle dynamique de gestion de la crise pouvant déboucher sur la formation d’un Gouvernement d’union nationale », a-t-il révélé.

Plus qu’un simple ajustement ministériel, il s’agira avant tout d’une réponse nationale à l’agression dont le pays est victime. Face à cette situation, la priorité absolue demeure le salut de la patrie, et ce, au prix de l’unité des acteurs politiques de la Majorité présidentielle et de l’Opposition.

C’est dans cet esprit que le parti politique Alliance pour l’Alternance et le Progrès estime qu’en cette période de guerre menée par les M23/AFC soutenus par le Rwanda, « au regard de l’initiative de la CENCO et l’ECC en vue d’un pacte républicain pour la paix et le mieux vivre ensemble, ainsi que des processus de Luanda et de Nairobi encouragés et soutenus par la communauté́ internationale, la formation d’un gouvernement de cohésion nationale pour renforcer l’unité́, défendre la souveraineté́ et l’intégrité territoriale, est la sensée être la conclusion logique d’un dialogue inclusif et souverain, sans lequel le gouvernement d’unité nationale sera de nom sans effet concret des attentes du peuple congolais », a expliqué Théophile Mbemba Fundu, hier mardi 25 février.

En clair, le parti cher à Théophile Mbemba appui l’initiative du Chef de l’Etat, président de la République, Félix-Antoine Tshisek

edi.

Willy Kilapi




Condamnation du M23 et les Forces de Défense Rwandaises : La RDC salue la résolution 2773 de l’ONU 

Le Ministère des Affaires Étrangères la République Démocratique du Congo salue l’adoption à l’unanimité de la résolution 2773 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui condamne fermement l’offensive du M23 au Nord-Kivu et au Sud-Kivu avec le soutien des Forces de Défense Rwandaises (RDF). Cette résolution exige du M23 la cessation immédiate des hostilités et le retrait inconditionnel de Goma, Bukavu et de toutes les zones occupées.

Selon un communiqué de presse parvenu à notre Rédaction, la Ministre des Affaires Étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, rappelle que cette résolution était une nécessité absolue face à l’urgence de la situation et à l’occupation documentée du territoire congolais ainsi qu’à l’agression avérée du Rwanda.

« Adoptée sous le Chapitre VII de la Charte des Nations-Unies, elle est juridiquement contraignante pour tous les États membres et s’impose à l’ensemble des mécanismes régionaux et sous-régionaux impliqués dans la résolution du conflit. Elle apporte enfin une clarification sans équivoque, transformant des engagements souvent restés imprécis en obligations claires et contraignantes. Il ne peut plus y avoir d’ambiguïté : cette résolution fixe un cadre indiscutable pour guider les efforts régionaux et internationaux vers une paix durable en RDC », a-t-elle déclaré.

La Cheffe de la diplomatie congolaise souligne que la résolution 2773 s’inscrit en parfaite cohérence avec les décisions antérieures, tout en les renforçant par une clarification juridique et politique sans équivoque. « Si les processus régionaux tels que Luanda et Nairobi avaient posé des bases, la résolution 2773 les rend désormais explicites et contraignants, guidant plus efficacement les efforts régionaux. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies, garant de la paix et de la sécurité internationales, voit ses décisions s’imposer à tous », persiste-t-on.

La résolution 2773 (2025) nomme explicitement le Rwanda comme soutien direct au M23 et exige, entre autres, le retrait immédiat et sans conditions des Forces de Défense Rwandaises (RDF) du territoire congolais ; la cessation des hostilités et le démantèlement des administrations illégitimes du M23 et le respect absolu de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo.

 

Mettre fin aux violations

La résolution 2773 n’est pas une ingérence étrangère mais l’expression du cadre légal universellement reconnu pour faire face aux menaces pesant sur la paix mondiale. Elle incarne un devoir collectif des Nations Unies pour mettre fin aux violations du droit international en RDC et garantir le respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.

En effet, avec la résolution 2773 (2025), il ne peut plus y avoir d’ambiguïté : les obligations sont claires, les responsabilités sont définies, et la communauté internationale doit désormais agir avec fermeté pour garantir l’application de cette décision juridiquement contraignante.

Pendant ce temps, la RDC réitère son appel urgent à la Communauté internationale pour l’extension et l’intensification des sanctions contre le Rwanda et le M23 ; l’imposition d’un embargo immédiat sur les minerais illicites exportés depuis le Rwanda, la suspension de la participation du Rwanda aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Elle exige aussi un contrôle renforcé des transferts d’armes vers le Rwanda.

La République Démocratique du Congo réaffirme sa position constructive et constante, demeurant pleinement engagée dans les efforts de paix, tant au niveau régional qu’international. « La RDC continuera de coopérer étroitement avec le Conseil de Sécurité et les mécanismes régionaux pour garantir une mise en œuvre rapide et effective de cette résolution », indique notre source.

R. M.




Kamanyola : Vigilance accrue face à une maladie diarrhéique

Dans la zone de santé de Nyangezi, située dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu, une situation préoccupante attire l’attention des autorités sanitaires. 15 cas d’une maladie diarrhéique, potentiellement liée au choléra, ont été signalés au centre de traitement de choléra de Kamanyola. Ces cas soulignent l’importance d’une réponse rapide et efficace pour contenir toute éventuelle épidémie.

Le médecin chef de la zone de santé de Nyangezi, le Dr Olivier Kabarati Amani, a émis un appel urgent à la population locale. Bien que ces cas n’aient pas encore été confirmés comme étant liés à une épidémie de choléra, la vigilance demeure essentielle. Le Dr Kabarati Amani insiste sur la nécessité de respecter les mesures de prévention pour éviter une propagation à grande échelle de cette maladie.

Les autorités sanitaires recommandent ainsi d’adopter des pratiques sanitaires rigoureuses, telles que le lavage fréquent des mains, la consommation d’eau potable traitée et la sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène. La coopération de la communauté est indispensable pour enrayer toute possibilité d’épidémie et assurer la sécurité sanitaire de tous.

Alors que les cas sont en cours d’évaluation, la mobilisation de tous est primordiale. La communauté de Kamanyola doit rester attentive et proactive face à cette menace potentielle, afin de protéger la santé de chacun et prévenir une crise sanitaire dans la région.




Nouveau souffle dans la lutte contre la corruption : L’IGF et l’ESU mobilisent la jeunesse congolaise

La lutte contre la corruption en RDC franchit un nouveau cap avec le lancement, le 3 mars 2025, d’une vaste campagne de sensibilisation des jeunes à l’intégrité et au patriotisme. Ce projet ambitieux, piloté par l’Inspection générale des finances (IGF) en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), a fait l’objet d’une réunion stratégique entre Jules Alingete, Inspecteur général des finances, et Marie-Thérèse Sombo, ministre de l’ESU.

Portée par l’élan de l’Année internationale de la mobilisation des jeunes contre la corruption et pour le patriotisme, cette initiative vise à impliquer plus de 2 000 jeunes issus des écoles et universités du pays. À travers une série de conférences-débats, de forums et d’activités éducatives, les organisateurs veulent sensibiliser la jeunesse congolaise aux méfaits de la corruption et à l’importance d’un engagement citoyen fort.

« La jeunesse est l’avenir du pays. Si nous parvenons à lui transmettre les valeurs d’intégrité et d’engagement national, nous mettrons la RDC sur une voie de prospérité durable », a déclaré Jules Alingete, convaincu que le changement de mentalité est essentiel pour un avenir meilleur.

Le programme bénéficie du soutien de plusieurs ministères, notamment ceux de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle. Des experts, des personnalités politiques et des acteurs de la société civile interviendront tout au long de l’année 2025 pour renforcer cette sensibilisation.

Les universités et les écoles deviendront ainsi des espaces de dialogue où les jeunes pourront exprimer leurs préoccupations, tout en s’appropriant les valeurs de bonne gouvernance et de patriotisme.

Alors que la RDC continue de lutter contre les pratiques corruptives, cette campagne marque une étape importante dans la construction d’une société plus transparente. Le 3 mars 2025, date du lancement au Centre culturel et artistique pour les pays d’Afrique centrale, symbolisera un tournant décisif dans cette lutte.

« Le 3 mars sera un point de départ. C’est un message clair que nous envoyons à toute la jeunesse congolaise : elle est la clé du redressement national », a conclu l’Inspecteur général des finances.

Avec cette initiative, le gouvernement espère insuffler une nouvelle dynamique, où la jeunesse deviendra un moteur du changement en RDC, prête à bâtir un pays affranchi de la corruption et fier de son identité.

Par Didier Mbongomingi