États-Unis : Un décret visant à élargir l’accès à la FIV 

Le 18 février, Donald Trump a signé un décret visant à élargir l’accès à la fécondation in vitro (FIV) aux États-Unis, concrétisant ainsi une de ses principales promesses de campagne. Ce décret vise à réduire les obstacles financiers et réglementaires à cette procédure, que M. Trump s’est déjà engagé à rendre gratuite dans le cadre de la politique fédérale.

En annonçant cette initiative, la Maison Blanche a cité des statistiques indiquant qu’un couple sur sept est confronté à des problèmes d’infertilité et que beaucoup ont du mal à payer la FIV, qui peut coûter entre 12 000 et 25 000 dollars par cycle. La directive de M. Trump met l’accent sur la nécessité d’offrir des traitements de fertilité abordables, affirmant que l’élimination des charges inutiles permettra à un plus grand nombre de familles de devenir parents avec « espoir et confiance ».

Ce décret intervient dans un contexte de débat croissant sur l’éthique de la FIV, notamment en ce qui concerne le sort des embryons non utilisés. Les données officielles de 2021 montrent qu’au moins 85 000 enfants sont nés grâce à la FIV cette année-là, alors qu’un million d’embryons restent congelés dans les laboratoires américains.

« Ce décret renforce une industrie fondée sur la destruction de vies humaines »

Les critiques soutiennent que le processus de FIV implique l’élimination des embryons qui ne répondent pas à certains critères génétiques ou physiques, tels que le sexe, l’état de santé ou même la couleur des yeux et des cheveux. Certains opposants comparent la destruction d’embryons à l’avortement, soulignant que le taux de survie des embryons créés par FIV n’est que d’environ 7 %, et que la plupart sont congelés indéfiniment ou jetés.

Lila Rose, présidente de l’organisation pro-vie Live Action, a critiqué le décret de M. Trump sur les réseaux sociaux en déclarant : « L’industrie de la FIV n’est pas pro-vie. Seuls 7 % des embryons créés par FIV aboutissent à une naissance vivante. Les autres sont congelés, détruits ou perdus. Ce décret renforce une industrie fondée sur la destruction de vies humaines ». Le décret de M. Trump contredit aussi directement les récentes déclarations des évêques catholiques américains, qui ont exprimé une forte opposition à la FIV pour des raisons éthiques et théologiques. Quelques jours avant la signature du décret, les évêques ont publié un document intitulé « A Catholic Introduction to In Vitro Fertilisation » (Une introduction catholique à la Fécondation In Vitro), qui met en garde contre le fait que la FIV implique la création artificielle, la congélation et la sélection d’êtres humains, conduisant souvent à la destruction d’embryons.

L’opposition des évêques

L’évêque d’Arlington Mgr Michael F. Burbidge avait précédemment envoyé une lettre à M. Trump, lui rappelant que pour chaque enfant né par FIV, « des dizaines de millions de ses frères et sœurs ont été délibérément détruits ». Il a dénoncé cette pratique comme étant « moralement injuste », soulignant que la vie humaine ne devrait pas être traitée comme une marchandise.

L’opposition des évêques se fonde sur la conviction que la dignité humaine doit être respectée dès la conception et que la congélation d’embryons s’apparente à un emprisonnement injuste. Leur déclaration critique également les méthodes de collecte de sperme et l’utilisation de gamètes de donneurs, arguant que ces pratiques violent le caractère sacré du mariage et de la famille.

Malgré les objections religieuses, le soutien du public à la FIV reste élevé. Un récent sondage Gallup a révélé que 82 % des Américains considèrent la FIV comme moralement acceptable et que 49 % d’entre eux sont même favorables à la destruction des embryons créés dans le cadre de ce processus. Un sondage de Pew Research a également révélé que 65 % des catholiques américains considèrent l’accès à la FIV comme une évolution positive.




L’ANAPEX accompagne les opérateurs économiques congolais au Salon International de l’Agriculture SIA-Paris 2025  

A la 61ème édition du Salon International de l’Agriculture ouvert le samedi 22 février 2025 à Paris en France, l’ANAPEX valorise le savoir-faire d’une dizaine d’entrepreneurs congolais venus exposer les produits made in DRC. L’objectif de l’ANAPEX pour ce Salon est de présenter la diversité des produits de la RDC ainsi que les efforts du pays dans la diversification de son offre exportable, et aussi de capter les opportunités de marché.

Pour réussir ce pari, plusieurs filières sont mises en valeur, notamment le piment en purée (Ndungu zi tende de la FEFCO), les tisanes à base de citronnelle, les tisanes mixtes, du miel, du café et du cacao. Sont également mis en exergue les produits artisanaux: housses en tissu kuba et en raphia, sacs à mains en pagne, produits cosmétiques dont les huiles essentielles, le savon à base d’ingrédients et fruits venus tout droit de Maluku dans hinterland de Kinshasa.

La marque Bilengi bio est aussi présente avec du piment, et surtout du jus à base des fruits en provenance de la RDC, très prisé et largement dégusté.

Dans le stand ANAPEX au SIA, on y trouve et y déguste aussi le vin Tomela, une marque bien appréciée en Europe. Toutes ces merveilles font que, depuis l’ouverture du Salon, le stand de la RDC connaît un engouement remarquable. Des centaines de visiteurs sont intéressés par le savoir-faire congolais, des échanges entre visiteurs internationaux et exposants congolais sur les partenariats pour la commercialisation de leurs produits dans l’espace de l’Union Européenne sont quasi-permanents.

C’est tout naturellement que, représentant le Directeur Général de l’ANAPEX, le Directeur de Promotion des exportations, M. Bachunge Koko Samuel qui conduit la délégation de l’ANAPEX à cette exposition et coordonne les activités du Stand de la RDC, a reçu la visite du DG Laurent Munzemba du Fond de garantie de l’entrepreunariat au Congo (FOGEC) et celui du Fonds Special Pour l’Entrepreneuriat et l’Emploi des Jeunes (FSPEEJ), Joseph Mbuyi, qui ont échangé avec les exposants sur les possibilités de soutien de leurs entreprises pour leur plein épanouissement. Cette grand-messe agricole et commerciale de la capitale française se clôturera le 02 mars 2025.




Coupe de la CAF 2023-2024: La RSB se félicite de la décision du TAS confirmant le résultat des demi-finales contre l’USM Alger  

La Renaissance sportive de Berkane de football (RSB) s’est félicitée, mercredi, de la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) confirmant la victoire du club marocain sur l’USM Alger, en demi-finale de la Coupe de la CAF 2023-2024.

“Le club de la Renaissance Sportive de Berkane a reçu, ce mercredi 26 février 2025, la décision du Tribunal Arbitral du Sport concernant la demi-finale de la Coupe de la CAF opposant l’USM Alger à la Renaissance de Berkane”, indique le club de l’Oriental dans un communiqué.

“La décision stipule le rejet de la demande du club algérien visant à annuler le résultat des matchs aller et retour et à sanctionner la Renaissance de Berkane”, affirme le club berkani.

“Ainsi, la victoire du Club berkani a été confirmée sans qu’aucune sanction ne soit prononcée à son encontre, une nouvelle qui a réjoui les supporters de Berkane”, s’est félicité la RSB.




Le TAS rejette définitivement les recours introduits par l’USM Alger et la Fédération Algérienne de Football

Par sa décision, indique une analyse juridique, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a définitivement rejeté les recours introduits par l’USM Alger et la Fédération Algérienne de Football (FAF), confirmant ainsi la conformité des actions de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) et du RS Berkane avec les règlements en vigueur. En vertu du principe de l’autorité de la chose jugée en matière arbitrale, cette décision revêt un caractère définitif et s’impose à toutes les parties concernées (*CAS 2011/A/2384*, où le principe de finalité des décisions arbitrales a été rappelé).

L’absence de sanction à l’encontre de la FRMF et du RS Berkane traduit une reconnaissance implicite du respect scrupuleux des règlements de la Confédération Africaine de Football (CAF) et de la FIFA. Le TAS, dans une jurisprudence constante, rappelle que les instances disciplinaires ne peuvent prononcer de sanctions en l’absence de violations avérées des règlements applicables (*CAS 2016/A/4490*).

Reconnaissance du résultat sportif et du respect des règles de jeu

Le maintien du résultat sportif en faveur du RS Berkane confirme que la victoire a été acquise dans des conditions réglementaires et équitables. À ce titre, le TAS a souvent rappelé que les décisions arbitrales prises sur le terrain bénéficient d’une présomption de validité, sauf en cas de preuve manifeste d’une irrégularité affectant l’équité du match (*CAS 98/200*).

En rejetant l’ensemble des contestations, le TAS réaffirme le principe fondamental de la stabilité des compétitions, élément clé du droit du sport, et empêche toute remise en cause du déroulement des rencontres sur la base d’interprétations postérieures au match (*CAS 2008/A/1545*).

Conformité réglementaire des équipements et responsabilité exclusive de la CAF

L’une des questions soulevées concernait l’approbation des maillots portés par les joueurs du RS Berkane. Sur ce point, le TAS a statué en faveur de la FRMF et du RS Berkane en rappelant que la responsabilité de l’homologation des équipements incombe exclusivement à la Confédération Africaine de Football. Cette approche est conforme à la jurisprudence du TAS, qui a déjà reconnu dans des affaires similaires (*CAS 2013/A/3139*) que les clubs et fédérations ne peuvent être sanctionnés pour le port d’équipements validés en amont par l’instance organisatrice de la compétition.

Le fait que le TAS n’ait relevé aucune irrégularité en matière d’équipements confirme ainsi que la FRMF et le RS Berkane ont scrupuleusement respecté les procédures de validation en vigueur.

Le TAS ne doit pas prendre position sur des questions politiques

Dans une décision de jurisprudence connue CAS 2018/A/5800 , il a été jugé que le Tribunal ne devait pas être instrumentalisé pour régler des conflits d’ordre géopolitique ou diplomatique.

Le TAS a également confirmé dans CAS 2015/A/3910 que les décisions sportives ne doivent être influencées par des considérations politiques et que le Tribunal ne peut être saisi pour contester des situations relevant de tensions internationales. En conséquence, toute tentative de l’USMA ou de la FAF d’invoquer des arguments à caractère extra-sportif ne pouvait prospérer devant le Tribunal.

Une victoire juridique consolidant la position du football marocain

Par cette décision, le Tribunal Arbitral du Sport renforce la position du Maroc au sein des instances sportives internationales en confirmant que ses organes fédéraux et clubs respectent les normes réglementaires imposées par la FIFA et la CAF. Cette reconnaissance s’inscrit dans une ligne jurisprudentielle constante, où le TAS veille à préserver l’intégrité des compétitions et à garantir que les décisions disciplinaires et arbitrales soient fondées sur des critères objectifs et non sur des considérations politiques ou extra-sportives (*CAS 2009/A/1880*).

Le droit du sport tranche ainsi en faveur du Maroc : la victoire du RS Berkane est irrévocable, et la conformité des actions de la FRMF et du club est définitivement établie.




Vers une loi sur le contenu local en accord avec la vision du président Félix Tshisekedi 

Dans le cadre de la concrétisation de la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo visant à doter la République Démocratique du Congo d’une loi sur le contenu local pour promouvoir les entreprises congolaises, une grande commission mixte a été mise en place par le Ministère de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises. Cette commission est passée à l’étape d’enrichissement du texte avec l’apport d’experts internationaux venus des États-Unis, de la France, de la Belgique, de la Guinée-Conakry et du Canada. Les experts du Nigeria et de l’Afrique du Sud ont également participé aux travaux par téléconférence.

Composée d’experts de la Présidence, de la Primature, et des ministères sectoriels liés à l’économie ainsi que des parties prenantes telles que la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), l’Agence de Régulation des Sous-traitances dans le Secteur Privé (ARSP) et d’autres structures, cette commission mixte travaille d’arrache-pied pour finaliser le texte dans les meilleurs délais.

La délégation des experts internationaux, qui a participé à plusieurs séances de travail à Kinshasa avec la commission, a été conduite par le Directeur Général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, auprès du Ministre de l’Industrie, des Petites et Moyennes Entreprises, Louis Watum, afin de présenter les avancées significatives dans l’élaboration de cet avant-projet de loi sur le contenu local. Parmi les sujets abordés lors de ces réunions, on retrouve l’importance de l’autonomisation économique des entreprises locales, la création d’emplois pour les citoyens congolais et la réduction de la dépendance aux entreprises étrangères.

L’ARSP joue un rôle crucial dans l’élaboration de ce texte de loi, conformément à l’article 5 du décret du 12 février 2020. Cette institution est chargée de veiller à ce que les entreprises locales soient mieux intégrées dans les chaînes de valeur des industries présentes en RDC, afin de renforcer la compétitivité du pays sur la scène internationale.

La mise en place de cette loi sur le contenu local vise également à encourager les investissements étrangers tout en garantissant que les bénéfices générés profitent aux entreprises et aux travailleurs congolais. Il s’agit d’une étape déterminante vers le développement économique durable de la RDC, en ligne avec les objectifs de croissance et de prospérité fixés par le Président Tshisekedi.

En conclusion, cette initiative marque un tournant majeur pour l’économie congolaise, en offrant de nouvelles opportunités aux entreprises locales et en contribuant à la création d’un environnement favorable à l’innovation et à la croissance. La finalisation de cette loi représente une avancée significative vers un avenir plus prospère pour la République Démocratique du Congo.

Didier Mbongomingi




A Genève, Judith Suminwa obtient l’engagement de l’OMC à appuyer la RDC dans la diversification de son économie et la création d’emplois

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka poursuit ses grandes manœuvres diplomatiques à Genève, en Suisse. La Cheffe du Gouvernement est sur plusieurs fronts en vue de trouver des solutions à la crise dans l’Est du pays et obtenir des sanctions plus fermes contre le Rwanda pour les exactions y commises. Mais, Judith Suminwa n’a pas oublié qu’en dépit de la situation sécuritaire et humanitaire préoccupante, elle a un Programme d’actions à mettre en œuvre, quoique mis à mal par l’occupation rwandaise. Voilà qui explique les échanges qu’elle a eus avec la Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en marge de la 58éme session du Conseil des droits de l’homme.

‎La transformation de l’économie congolaise au coeur des échanges

‎Au cours de ces échanges avec la Directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, la Cheffe du Gouvernement a eu des propos clairs sur le type de collaboration qu’elle veut avoir avec cette organisation en vue de la transformation de l’économie congolaise pour appuyer le processus de développement du pays.

‎« Je pense qu’aujourd’hui la RDC est à un tournant pour son développement. Nous avons besoin d’avoir accès à beaucoup plus d’investisseurs dans le secteur privé. Mais il y a un certain travail à faire à notre niveau parce que nous voulons aller vers la diversification de l’économie, nous voulons la transformation avec toute une chaîne de valeurs. Nous avons discuté de la possibilité d’aller vers cette transformation en adhérant à certains protocoles, notamment au niveau de la pêche, mais aussi de voir comment dans l’intégration régionale nous pouvons avoir des chaînes de valeurs régionales ou sous-régionales, et comment on va aussi améliorer le commerce au niveau de la RDC », a déclaré la Première Ministre.

Mais la Cheffe du Gouvernement entend également travailler avec l’OMC pour appuyer les femmes et les jeunes qui oeuvrent dans le secteur. « Nous avons discuté aussi des actions pour les jeunes et les femmes qui travaillent déjà dans le commerce mais qui peuvent améliorer leurs performances à travers notamment la digitalisation », a-t-elle ajouté.

‎L’OMC s’engage à travailler avec le Gouvernement Suminwa pour diversifier l’économie et créer des emplois

‎Le plaidoyer de la Cheffe du Gouvernement a été bien accueilli côté OMC. La Directrice générale de cette organisation internationale, qui s’occupe des règles régissant le commerce international entre les pays, a pris l’engagement de travailler avec la Première Ministre et son Gouvernement afin de réaliser cet objectif de transformation de l’économie congolaise en s’appuyant sur ses atouts et richesses.

‎« La RDC est un pays très important en Afrique avec beaucoup de ressources, un pays très riche. Je suis très contente de la discussion qu’on a eue sur la diversification de l’économie, surtout comment ajouter la valeur dans beaucoup de ressources minérales qu’on trouve dans le pays et comment créer des emplois pour les jeunes. Je pense que madame a vraiment réfléchi sur le sujet et on s’est décidé de travailler ensemble pour faire avancer les voies de développement de la situation de l’économie du pays » a révélé à la presse Ngozi Okonjo-Iweala.

‎La diversification de l’économie congolaise, un pari pour la Cheffe du Gouvernement

‎En présentant son Programme d’actions, la Cheffe du Gouvernement s’était engagée à apporter des réformes structurelles afin de relever et transformer l’économie du pays et créer plus d’emplois. Et parmi ces réformes il y a la diversification de l’économie, tel que repris au deuxième pilier de ce document approuvé par l’Assemblée nationale. Cela passe par des actions comme la modernisation et le développement des secteurs de

‎l’agriculture, de la pêche et de l’élevage en vue de promouvoir une agriculture innovante et résiliente, garante de la sécurité alimentaire.




Assemblée Nationale : Christophe Mboso et Karim Khan échangent sur l’agression rwandaise

En visite officielle en République Démocratique du Congo, le Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), Karim Khan, a rencontré le mercredi 26/02/2025 le Bureau de l’Assemblée Nationale pour discuter de la situation sécuritaire du pays.

En mission officielle en dehors du pays, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe s’est fait représenter par le 2ᵉ Vice-Président, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga accompagné de la Questeur Chimène Polipoli et de la Questeur Adjointe Grâce Neema.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer la coopération judiciaire entre la RDC et la CPI. Karim Khan a transmis un message exhortant le Parlement congolais à voter une loi permettant une collaboration plus étroite entre la justice nationale et la Cour pénale internationale. L’objectif étant de sanctionner plus efficacement les crimes perpétrés sur le sol congolais.

Ce plaidoyer intervient alors que la RDC fait face à une recrudescence des violences à l’Est du pays, attribuées à l’agression rwandaise par Kinshasa. La CPI, qui enquête sur plusieurs crimes de guerre et crimes contre l’humanité en RDC, cherche ainsi à impliquer davantage les institutions congolaises dans la lutte contre l’impunité.




Face à l’agression rwandaise : Sama Lukonde appelle les populations à soutenir le président de la République, les FARDC et les Wazalendo 

L’Honorable Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge profite de ses vacances parlementaires dans le Grand Katanga pour sensibiliser les populations de cet espace géographique à continuer de soutenir le Président de la République, les FARDC et les Wazalendo face à l’agression dont la RDC est victime de la part du Rwanda et ses supplétifs du M23.

Il y est arrivé, ce 26 février 2025 au Grand Katanga, par l’aéroport de la Luano, à Lubumbashi où il a également appelé ces populations à compatir au malheur qui frappe les populations de l’Est de la RDC directement touchée par les atrocités commises par les troupes rwandaises, qui ont envahi le Nord et le Sud-Kivu particulièrement.

” L’intégrité territoriale et la souveraineté de notre pays sont attaquées, tout le monde le sait désormais, par le Rwanda et ses supplétifs du M23. Hier, nous, la République démocratique du Congo étions les seuls à le dénoncer. Aujourd’hui, toute la communauté internationale dénonce et condamne avec nous les actes barbares qui sont perpétrés dans l’Est de la République démocratique du Congo. Et cela, au bénéfice de la diplomatie agissante menée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo”, a-t-il lancé, d’entrée de jeu.

Ensuite, le speaker du Sénat a appelé les populations katangaises à l’unité et à la cohésion pour vaincre cette adversité née de la convoitise des richesses naturelles du pays par le voisin rwandais.

” Face à cette adversité, nous devons répondre par l’unité et la cohésion. Ici, la cohésion, c’est derrière nos forces armées et les Wazalendo qui payent le prix suprême sur le terrain des opérations dans l’Est du pays, mais aussi derrière le président de la République et tout le gouvernement”.

Face à une nation en danger, a-t-il poursuivi, toute la population, particulièrement les jeunes devront faire preuve d’unité pour se mobiliser et défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays.

” C’est aussi l’occasion de démontrer que nous pouvons nous mobiliser, surtout les jeunes. La patrie est en danger. Et donc, tout Congolais en général et tout Congolais du Grand Katanga, en particulier, doit se mobiliser. C’est l’occasion de mobiliser notre jeunesse quant à ce. Mais aussi l’appeler à compatir avec nos compatriotes qui sont à l’Est, dans le Nord et le Sud-Kivu, qui subissent ces affres et leur dire que nous souffrons avec eux et nous pleurons nos morts”, a renchéri le président du Sénat.

Et de conclure en envisageant la communion avec toutes les couches sociales durant ces vacances parlementaires pour échanger davantage.

” Ça sera aussi l’occasion, maintenant que nous sommes ici, en tant qu’élu, d’avoir des échanges sur la situation sécuritaire urbaine avec les autorités locales et de communier avec toute la population. C’est avec ce message que nous venons et nous aurons l’occasion d’échanger davantage à ce propos”, a rassuré Jean-Michel Sama Lukonde, président du Sénat.




L’heure du changement a-t-elle sonné au Comité Olympique Congolais ? ( Tribune)

En poste depuis 2011, Amos Mbayo, président du Comité Olympique Congolais semble ne plus avoir des ressources pour mener à bon port, cette institution Olympique de notre pays.

Durant ses deux derniers mandants, il a promis des choses qu’il n’a malheureusement pas realisées, comme, permettre à la RDC de décrocher une médaille Olympique. En parlant de médaille Olympique, aucun athlète congolais n’a d’ailleurs été bénéficiaire de la bourse Olympique qui permet aux athlètes qualifiés de préparer des compétitions sans compter sur les efforts de leur gouvernement.

Sa gestion a été marquée par des bicéphalismes dans des fédérations. Alors qu’il a pour mission, de veiller à ce qu’il y ait un bon fonctionnement dans toutes les fédérations.

Aujourd’hui, c’est encore pire. On parle d’un possible déguerpissement du siège du Comité Olympique situé dans la commune de la Gombe, faute de paiement de loyer.

En plus d’être Président du COC, il est également président de la Fédération congolaise de Handball, discipline qu’il gère comme il veut puisqu’il est propriétaire d’un club qui finit toujours champion en handball depuis des années.

Un Congo nouveau avec des vieilles méthodes ?

Les élections au Comité Olympique Congolais c’est pour cette année. Des électeurs peuvent prendre conscience qu’il faut un changement d’hommes.

 

 

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Berkane-USM Alger : Le TAS a tranché (Officiel)

Au bout de près d’un an de bataille entre la RS Berkane et l’USM Alger quant à la légitimité du maillot controversé du Club Marocain, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rendu son verdict.

Le TAS a sifflé la fin de la récréation. Par le biais d’un communiqué publié ce mercredi, l’instance judiciaire a tranché en faveur de l’USM Alger et de la Fédération algérienne de Football (FAF). Suite à un ultime recours des Algériens, le parquet a jugé en effet que le maillot de la RS Berkane arboré en Coupe de la CAF et pris en grippe par le camp adverse, enfreignait les règlements de la Confédération africaine de football (CAF). Mais aussi les “Lois sur le jeu” et aussi “ceux de la FIFA”. Et ce en raison de la présence d’une carte du Maroc englobant le Sahara Occidental, dont la souveraineté est contestée sur le plan international.

 

“La Formation arbitrale du TAS a conclu que les maillots du RS Berkane pour la Coupe de la Confédération 2023/24, en ce qu’ils représentent une carte territoriale comprenant une image à caractère politique, étaient contraires aux règlements de la CAF. La décision de la CAF de maintenir l’approbation des maillots est ainsi annulée et l’appel de la FAF est admis.”

 

Satisfaite, l’Algérie ne vas pas en rester là. Une victoire symbolique au grand dam du camp marocain emmené par la RS Berkane et la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Elle annule automatiquement de ce fait, les sanctions financières et disciplinaires imposées à l’USMA par la CAF. En outre, la RSB ne pourra plus évoluer avec le maillot polémique.

 

Cependant, elle n’a aucun effet rétroactif sur les résultats de la demi-finale houleuse d’avril dernier soldée par deux défaites sur tapis vert (0-3, 3-0) des Algérois, sachant que les deux matches aller-retour avaient été boycottés. Le premier par Berkane car privé de ses tenues, puis le second par l’USMA.

 

Dans la foulée, le club de la banlieue algéroise s’est réjoui du prononcé de cette sentence via le communiqué sur son compte officiel X.

 

“Cette décision constitue une victoire pour les principes de fair-play et de respect des lois, et souligne la nécessité pour les clubs de respecter les règlements des compétitions continentales.”

 

 

D’après La Gazette du Fennec, les Rouge et Noir et la FAF n’ont pas l’intention d’en rester là. Au contraire, ils envisagent des demandes de compensation auprès de la CAF pour préjudice subi. Après la défense, la contre-attaque ?

 

 

 

 

 

 

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