La Chine s’oppose fermement aux mesures tarifaires américaines et s’engage à prendre des contre-mesures pour sauvegarder ses intérêts

Le ministère chinois du Commerce a exprimé dimanche le vif mécontentement et la ferme opposition de la Chine face à la décision des Etats-Unis d’imposer des droits de douane supplémentaires de 10% sur les produits importés de Chine.

En réponse à la décision erronée des Etats-Unis, la Chine portera plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et adoptera des contre-mesures correspondantes pour sauvegarder fermement ses droits et intérêts, a déclaré un porte-parole du ministère dans un communiqué.

L’imposition unilatérale de droits de douane supplémentaires par les Etats-Unis viole gravement les règles de l’OMC, a noté le porte-parole, ajoutant que cette mesure non seulement ne résoudrait pas leurs propres problèmes, mais perturberait également la coopération économique et commerciale normale entre les deux pays.

La Chine exhorte les Etats-Unis à considérer et à traiter les questions relatives au fentanyl et les problèmes connexes de manière objective et rationnelle, au lieu d’utiliser fréquemment les droits de douane pour menacer d’autres pays, selon le communiqué.

Les Etats-Unis doivent corriger leurs erreurs et travailler avec la Chine pour faire un pas l’un vers l’autre, a relevé le porte-parole, appelant les Etats-Unis à faire face aux problèmes directement, à mener des dialogues francs, à renforcer la coopération et à gérer les différends sur la base de l’égalité, des bénéfices mutuels et du respect réciproque.




En dépit des multiples chocs internes et externes: Les résultats réalisés en 2024 ont été bien meilleurs qu’en 2023  

Au cours de sa toute première réunion de l’année 2025, le Comité de Politique Monétaire (CPM) a recommandé le renforcement continu de la coordination de la politique monétaire et la politique budgétaire pour un soutien efficace à la stabilité du cadre macroéconomique et la réalisation des objectifs économiques visés pour 2025, y compris dans le cadre du programme économique soutenu par le Fonds monétaire international au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC).

Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la BCC, a présidé, le jeudi 30 janvier, la réunion du Comité de politique Monétaire (CPM) de la Banque Centrale du Congo (BCC).

 

Selon un communiqué de presse publié à cet effet, le CPM a noté qu’en dépit des multiples chocs internes et externes tout au long de l’année 2024, les résultats réalisés ont été bien meilleurs qu’en 2023, avec une stabilité remarquable du cadre macroéconomique. En effet, estimée à environ 6%, la croissance économique est demeurée forte, portée essentiellement par le dynamisme du secteur extractif, et la position extérieure du pays s’est raffermie, contribuant à une augmentation des réserves internationales.

Le CPM a également remarqué que le taux de change s’est relativement stabilisé, particulièrement dans la seconde moitié de l’année. Le taux de dépréciation du Franc congolais est en effet passé de 22,4% en 2023 à 6,2% en 2024. Ceci, conjugué au maintien d’une politique monétaire restrictive et au renforcement de la coordination avec la politique budgétaire, a permis de ramener le taux d’inflation à 11,7% à fin décembre 2024, comparé à 23,8% en 2023.

Le CPM a noté que les perspectives économiques restent favorables aux niveaux national et international. En effet, il est attendu pour 2025, une croissance économique forte et un ralentissement de l’inflation. Cependant, les facteurs de risque externes et internes, ainsi que les incertitudes sur les marchés internationaux des biens et des capitaux se sont accentués en ce début d’année, exigeant une vigilance et une prudence accrues dans la conduite des politiques économiques.

Dans ce contexte, et tenant compte de l’augmentation cyclique de la liquidité au premier trimestre de l’année, le CPM a décidé de maintenir l’orientation restrictive de la politique monétaire. Ainsi, le taux directeur de la BCC est maintenu à 25% ; les coefficients de la réserve obligatoire sur les dépôts à vue et à terme en monnaie nationale restent à 12% et 0,0% respectivement ; et ceux appliqués aux dépôts à vue et à terme en monnaie étrangère demeurent à 13% et à 12%, respectivement.

JMNK

 

 

Les chefs d’État africains s’engagent sur des programmes concrets pour transformer le secteur de l’énergie en Afrique

 

30 chefs d’État et de gouvernement africains se sont engagés aujourd’hui à mettre en œuvre des réformes et des mesures concrètes afin d’élargir l’accès à une électricité fiable, abordable et durable pour alimenter la croissance économique, améliorer la qualité de vie et stimuler la création d’emplois sur le continent.

 

La Déclaration sur l’énergie de Dar es Salaam, approuvée lors du Sommet africain de l’énergie Mission 300, constitue une étape clé dans la réduction du déficit énergétique en Afrique. Les engagements pris dans la déclaration constituent un élément essentiel de l’initiative Mission 300, qui rassemble gouvernements, banques de développement, partenaires, organisations philanthropiques et secteur privé pour raccorder 300 millions de personnes en Afrique à l’électricité d’ici 2030. Lors du sommet, les partenaires de Mission 300 se sont engagés sur un appui dépassant les 50 milliards de dollars pour augmenter l’accès à l’énergie dans toute l’Afrique. La déclaration va à présent être transmise au Sommet de l’Union africaine pour approbation en février.

 

En s’attaquant au défi fondamental de l’accès à l’énergie, Mission 300 sert de pierre angulaire au programme pour l’emploi de la jeunesse africaine en pleine croissance et de base pour le développement à venir.

 

Douze pays – la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, le Libéria, Madagascar, le Malawi, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Tanzanie, le Tchad et la Zambie – ont présenté des pactes énergétiques nationaux détaillés qui fixent des cibles pour renforcer l’accès à l’électricité, accroître la part des énergies renouvelables et attirer des capitaux privés supplémentaires. Ces plans d’action nationaux sont assortis de délais, reposent sur des données et sont approuvés au plus haut niveau. Ils se concentrent sur l’augmentation de la production d’électricité à moindre coût, le développement du raccordement à l’électricité et l’intégration énergétique au niveau régional. Ils visent à renforcer l’efficacité des services publics et à élargir l’accès aux solutions de cuisson propre. À l’aide de satellites et de technologies de cartographie électronique, ces pactes identifient les solutions les plus rentables pour connecter les zones mal desservies à l’électricité.

 

« La Tanzanie est honorée d’avoir accueilli un sommet d’une telle envergure pour déterminer comment, en tant que chefs d’État, nous pourrons tenir la promesse faite à nos concitoyens de fournir une énergie et des solutions de cuisson propres qui transformeront leurs vies et nos économies », a déclaré S.E. Samia Suluhu Hassan, présidente de la République de Tanzanie.

 

La mise en œuvre des Pactes énergétiques nationaux requiert une volonté politique forte, une vision à long terme et le plein appui des partenaires de Mission 300. Les gouvernements préparent le terrain avec des réformes d’ampleur, associées à des financements concessionnels plus importants et des partenariats stratégiques avec les organisations philanthropiques et les banques de développement afin de catalyser les investissements du secteur privé.

 

« L’accès à l’électricité est un droit fondamental pour tout être humain. Sans électricité, les pays et les populations ne peuvent pas prospérer », a souligné Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale. « Notre mission qui consiste à en garantir l’accès à la moitié des 600 millions de personnes vivant en Afrique constitue une première étape essentielle. Pour y parvenir, il nous faut regarder cette vérité en face : personne ne peut y arriver seul – et c’est seulement en collaborant que nous pourrons atteindre notre objectif. »

 

Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement a souligné la nécessité d’une action décisive pour accélérer l’électrification sur l’ensemble du continent. « Des réformes essentielles seront nécessaires pour accroître la part des énergies renouvelables, améliorer les performances des services publics, garantir la transparence des accords de licence et d’achat d’électricité et établir des régimes tarifaires prévisibles qui reflètent les coûts de production. Notre effort collectif vise à vous soutenir, chefs d’État et de gouvernement, dans l’élaboration et la mise en œuvre de pactes énergétiques nationaux clairs et dirigés par les pays, afin de concrétiser vos aspirations en matière d’accès à l’électricité dans chacun de vos pays. »

 

Lors du sommet, les partenaires ont présenté une série d’engagements :

 

Groupe de la Banque africaine de développement et Groupe de la Banque mondiale : 48 milliards de dollars de financement prévu pour Mission 300 d’ici 2030, un objectif susceptible d’évoluer en fonction des besoins liés à la mise en œuvre

Agence française de développement : 1 milliard d’euros à l’appui de l’accès à l’énergie en Afrique

Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures : entre 1 et 1,5 milliard de dollars à l’appui de Mission 300

Groupe de la Banque islamique de développement : 2,65 milliards de dollars à l’appui de Mission 300 et de l’accès à l’énergie en Afrique entre 2025 et 2030

Fonds OPEP : 1 milliard de dollars à l’appui de Mission 300 et de l’accès à l’énergie en Afrique

Le Groupe de la Banque mondiale et Groupe de la Banque africaine de développement ont lancé Zafiri, une société d’investissement qui soutient les solutions développées par le secteur privé, telles que les mini-réseaux renouvelables et les systèmes solaires domestiques. Les principaux partenaires de Zafiri investiront jusqu’à 300 millions de dollars dans une première phase et mobiliseront jusqu’à 1 milliard de dollars pour remédier au déficit énergétique persistant en Afrique.

 

Les engagements forts pris par les gouvernements et leurs partenaires lors du sommet sont l’expression du pouvoir exceptionnel du partenariat Mission 300. Associer les réformes gouvernementales à des financements accrus, tout en tirant parti des partenariats public-privé donne les moyens aux pays africains de concrétiser leurs projets, pour apporter des avantages tangibles à des millions de personnes.

 

Le Sommet africain de l’énergie Mission 300 a été accueilli par la République-Unie de Tanzanie, l’Union africaine, le Groupe de la Banque africaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale, avec le soutien de la Fondation Rockefeller, de l’ESMAP, de l’Alliance mondiale pour l’énergie au service des populations et de la planète (GEAPP), de Sustainable Energy for All (SEforALL) et du Fonds pour l’énergie durable en Afrique.




La coalition nationale pour la CPI à Kinshasa dénonce l’attaque de ses bureaux

La Coalition Nationale pour la Cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo, à travers son Coordonnateur National, Prof Mgr Pax André Marie Kito Masimango, est profondément touchée par la destruction violente de son bureau de Coordination nationale lors des manifestions contre la guerre à l’Est de la République Démocratique du Congo.

En effet, le mardi, 28 janvier 2025, indique un texte parvenu au journal Le Quotidien, la ville de Kinshasa a connu des manifestations violentes organisées par des jeunes de différentes corporations, essentiellement les jeunes des associations sportives, les jeunes des partis politiques, les jeunes des mutuelles communautaires et les jeunes désœuvrés. Ces manifestations étaient déclenchées au lendemain de la prise de la ville de Goma, chef – lieu de la province du Nord – Kivu par l’AFC/M23, un mouvement armé considéré de terroriste, lequel camoufle l’agression rwandaise motivée par des velléités expansionnistes et l’exploitation illicite des richesses naturelles de la RDC.

Les manifestants, dénonçant l’inaction, la complicité et le comportement sournois de la communauté internationale et des organisations internationales, ont mis à feu ou saccagé d’une manière ciblée des ambassades et des sièges des organisations internationales.

Parmi les institutions touchées, nous signalons : les ambassades de la France, de l’Ouganda, de la Belgique, de la Hollande, du Rwanda, des Etats Unis ; Les bureaux du PNUD et de la Coalition Nationale pour la Cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo, etc. Des propriétés privées : super marchés, etc.

Devant les locaux de la Coalition Nationale pour la Cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo, situés dans la commune de Lingwala, des brigands qui y ont lancé des projectiles ayant endommagé le premier et le deuxième niveaux du bâtiment, disaient en lingala : « bango nde bazali koboya kokanga Kagame » ; ce qui peut se traduire en français : « c’est sont eux, qui refusent d’arrêter Kagame ». Nous comprenons que ce message fort était plutôt adressé à la CPI, que si son bureau était à Kinshasa, il serait aussi saccagé pour son inaction dénoncée à plusieurs circonstances par le ministre de la Justice, Constant Mutamba. Trois collègues qui s’y trouvaient n’ont eu la vie sauve que grâce à l’intervention rapide la Police venue disperser les manifestants.

Par ailleurs, indique notre source, la Coalition Nationale pour la Cour pénale internationale de la République Démocratique du Congo déplore à Goma comme dans l’ensemble de la partie Est de la RDC, les violations flagrantes du droit international humanitaire et des droits de l’homme causant une situation humanitaire catastrophique : des déplacements forcés des populations suivis des occupations régulières de leurs domiciles, des pillages, des corps sans vie en putréfaction des combattants et des civils qui jonchent les rues, la population privée d’eau, d’électricité, de nourriture et de nécessaires vitaux, etc. Il en est de même, de la violation de la souveraineté de la RDC par le Rwanda, l’Ouganda, le Sud Soudan et le Kenya qui fournissent les soutiens logistiques et des hommes de troupes à l’AFC/M23.

Des recommandations

La CN-CPI/RDC en appelle aux autorités de la RDC, le droit de manifestations pacifiques étant garanti par le droit international des droits de l’homme et la constitution du pays, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’encadrement des manifestants ; D’établir des responsabilités individuelles des auteurs des violences lors des manifestations du 28 janvier 2025 à Kinshasa ; De s’employer au rétablissement de l’intégrité du territoire national et de la sécurité dans l’ensemble de la partie Est du pays et d’y renforcer l’autorité de l’Etat conformément au droit international ; De démanteler les réseaux des personnalités affairistes de guerre dans les institutions et les FARDC.

Aux Nations Unies et la Communauté internationale, de mettre en application les différentes résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la Paix et la stabilisation de la RDC et prendre des sanctions sévères contre les Etats qui violent la souveraineté de la RDC et le pillage de ses ressources naturelles ; De mener des enquêtes indépendantes suivies des sanctions appropriées sur les allégations du soutien et collaboration de certains personnels de la MONUSCO avec des groupes armés et terroristes à l’Est de la RDC et leurs implications dans l’exploitation illicite des ressources naturelles du pays.

A la MONUSCO, de rendre dissuasives ses opérations de maintien de la paix conformément aux différentes résolutions du Conseil de sécurité sur la protection des populations civiles en RDC ; De prouver à la population sa neutralité et son efficacité pour la stabilité de la RDC comme du moment de la réunification du pays.

A la CPI, d’actionner sa juridiction contre les auteurs présumés des crimes internationaux de sa compétence commis en RDC, comme dernièrement annoncé par le Procureur.

 




Conséquence de l’attaque de Goma: Déjà 773 morts et 2 880 blessés ! 

Plus de jours passent, plus l’on en sait davantage sur les conséquences des affrontements survenus la semaine dernière, qui ont conduit à l’occupation irrégulière de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu par l’armée rwandaise et leurs supplétifs de M23. Aux conséquences humanitaires caractérisées par l’afflux de la population dans la ville et qui vit dans des conditions humanitaires très difficiles, viennent s’ajouter les conséquences sanitaires. Le ministre de la Santé publique et de la Prévoyance sociale, Samuel Roger Kamba en a fait part à la presse, samedi 1er février, au cours d’un briefing spécial co-animé avec son collègue de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya au studio de la Rtnc3.

Pour le ministre de la Santé, les militaires et la population civile ont payé le lourd tribut en quatre jours des affrontements. Une situation jugée « dramatique ». Ainsi, au niveau des hôpitaux et autres structures sanitaires de la ville de Goma qui ont pu accueillir des cas des victimes de ce qu’il a qualifié de « folie rwandaise », on a dénombré jusque-là 773 morts et 2880 blessés par balles. Ceci sans compter les différents cas qui n’ont pas été amené là-bas. Et sur place, dans les structures sanitaires, les morgues sont débordées et les corps sont entassés malheureusement par manque des places, la demande étant très forte. Les blessés, quant à eux, sont dans des conditions très difficiles à cause de leur nombre très élevé. Ce qui fait que les structures sanitaires éprouvent des sérieuses difficultés de fonctionnement.

Des mesures sanitaires prises par le Gouvernement

Pour faire face à cette crise sanitaire, le Gouvernement congolais y a réservé une réponse pour la prise en charge médicale des structures sanitaires et des patients. C’est dans ce cadre qu’il a été envoyé à Goma, bien avant son occupation, des kits de traumatologie. Une autre réponse sanitaire c’est la campagne initiée depuis le 30 janvier dernier par le ministère de la Santé de collecte de sang, question de voler au secours des nombreux blessés que la ville a enregistrés pendant les affrontements.

A en croire le docteur Samuel Roger Kamba, il faut collecter au moins 5000 poches de sang pour répondre aux besoins des hôpitaux. Mais déjà, 1 200 poches de sang ont été collectées. L’occasion faisant le larron, il en a profité pour lancer un vibrant appel à la population congolaise à répondre massivement à cette campagne pour sauver des vies de ceux qui sont en difficulté.

« J’en profite pour demander à tout Congolais de donner son sang. C’est une denrée très importante pour nos militaires, pour nos Wazalendo, pour nos populations civiles. Ne pensez pas que si vous ne donnez pas, quelqu’un d’autre le donnera. Vous devez le donner parce que c’est comme ça que nous allons nous-mêmes participer à la solution. Parce que si vous donnez du sang, vous permettez à un militaire de répartir au front », a déclaré le ministre de la santé publique.

Cependant, ce dernier a précisé qu’en dépit de l’urgence, la procédure en matière de contrôle de sang collecté sera respectée. Après les examens appropriés, ce stock de sang sera acheminé dans les zones sous occupation à travers les humanitaires.

Aussi, bien que la ville de Goma et d’autres agglomérations demeurent sous occupation, le Gouvernement congolais a déclaré ne pas déroger à son devoir, celui de payer les salaires et autres primes du personnel de santé.

Muyaya dénonce l’imposition faite à la population de Goma de nettoyer la ville

Au cours de ce briefing de presse, le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya a dénoncé l’imposition faite à la population de la ville de Goma par les agresseurs de nettoyer la ville le samedi et sans tenir compte des précautions sanitaires et aussi dans le but d’effacer les traces de carnage dont ils sont auteurs. « Comment pouvez-vous imaginer que ceux qui sont venus il y a quelques jours avec des chars dans une violence horrible et qui ont tué des personnes innocentes, des personnes sans armes et des bombes sont tombés sur des hôpitaux (…) et dans une ville comme celle-là, vous les bourreaux, vous prenez ceux pour qui des frères, des membres de famille ont été tués, exécutés venir nettoyer le sang ? Vous imaginez l’horreur ? », s’est interrogé Patrick Muyaya.

Somme toute, les troupes rwandaises et leurs supplétifs de M23 ont effectué un véritable carnage dans la ville de Goma pendant les affrontements avec les forces armées congolaises appuyées par les volontaires patriotes pour la défense de la patrie, dits les Wazalendo. Un véritable carnage ne laisse personne indifférente.

RSK




Emboitant les pas au ministre de la Santé publique: Le Directeur général de l’INSP a fait à son tour don du sang

Le Directeur général de l’Institut national de Santé publique (INSP) a lui aussi fait don du sang aux militaires et civils blessés dans cette guerre d’agression dont souffre le pays il y a cela près de 3 ans. La cérémonie de ce don a eu lieu le jeudi 30 janvier 2O24 lors du lancement de la campagne national du don du sang, tenue au Palais du peuple en présence de plusieurs autorités.

Cette initiative du ministère congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, est organisée en soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), aux forces d’autodéfense, les Wazalendo, et aux civils touchés dans ce conflit.

Elle vise à atteindre 5000 litres de sang qui doivent êtres réceptionnés et mis à la disposition des bénéficiaires.

Se soumettant à ce noble exercice, le numéro 1 de l’INSP, en a profité pour exhorter les autres Congolais à répondre à cet appel.

« J’invite toute la population congolaise à poser ce geste simple, mais très significatif qui vise à donner vie et espoir aux victimes   des conflits en cours », avait-il déclaré en substance après avoir fait don du sang. C’était en présence de plusieurs autorités, qui avaient fait la même chose.

Sur la liste, il y avait la Première ministre, le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, patron de l’activité, mais aussi la très distinguée Première Dame, Madame Denise Nyakeru Tshisekedi, qui avait aussi répondu favorablement à cet appel d’une portée purement humanitaire.

Au regard du contexte critique que traverse le pays actuellement, cette campagne répond à un besoin urgent. C’est une obligation patriotique pour tous les Congolais de s’associer à cette initiative, qui s’ouvre à tous afin de secourir les autres Congolais en détresse.

 

Prince Yassa




Lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN): Speak Up Africa lance la campagne « Aller plus loin »

À l’occasion de la Journée mondiale des maladies tropicales négligées (MTN), Speak Up Africa répond à l’appel mondial « Unir, Agir, Éliminer » avec son initiative « ALLER PLUS LOIN ».

Cette initiative, renseigne un communiqué de presse parvenu il y a peu au Réseau des Médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen) repousse les frontières de la lutte contre les MTN en mobilisant une coalition diversifiée de porte-voix.

En effet, précise ce document, la campagne « Aller plus loin » mobilise un large éventail d’acteurs-artistes, athlètes et personnes touchées par les MTN-avec une attention particulière portée aux femmes et aux jeunes. Elle vise à construire un mouvement communautaire avec trois objectifs principaux : faire des MTN une priorité dans l’agenda sanitaire, augmenter les investissements, et développer des solutions centrées sur les personnes et leurs communautés. Cette initiative est cruciale alors que plus d’un milliard de personnes dans le monde sont touchées par ces maladies évitables et traitables, le continent africain supportant à lui seul 40 % de cette charge.

La Journée mondiale des MTN est l’occasion de célébrer les progrès réalisés : vingt-deux nations africaines ont déjà éliminé au moins une MTN, et plusieurs d’entre elles en ont éliminé plus d’une, ce qui témoigne du fort engagement du continent en faveur de la santé publique. Le monde est maintenant à mi-chemin de l’objectif de la feuille de route 2030 de l’OMS sur les MTN, visant l’élimination d’au moins une MTN dans 100 pays d’ici 2030.

« Cette journée est également l’occasion d’aborder les défis qui nous attendent : le renforcement des systèmes de santé, le lien entre les MTN et le changement climatique dans un monde confronté à des changements environnementaux croissants et le manque d’approches centrées sur la personne et dirigées par la communauté. L‘initiative ALLER PLUS LOIN explore de nouvelles opportunités dans la lutte contre les MTN en impliquant les personnes et les communautés affectées par les maladies tropicales négligées. Nous mettons à profit leur expertise inestimable et veillons à ce que les solutions soient adaptées aux besoins réels. Nous défions et allons plus loin que les approches traditionnelles de plaidoyer en santé en encourageant la collaboration intersectorielle, en amplifiant les voix communautaires et en favorisant des partenariats inclusifs. Ces champions illustrent la puissance de la diversité, établissant une nouvelle norme pour ce que signifie unir, agir et éliminer les MTN », explique-t-on. « À travers ALLER PLUS LOIN, nous amplifions les voix des artistes, des athlètes et des leaders communautaires à travers l’Afrique pour transformer notre façon de lutter contre les maladies tropicales négligées. En apportant ces perspectives diverses aux décideurs, nous créons l’élan politique et l’engagement communautaire nécessaires pour éliminer définitivement les MTN », déclare Yacine Djibo, Directrice Exécutive et Fondatrice de Speak Up Africa citée dans ce communiqué de presse.

Ainsi, pour la Journée mondiale des MTN, elle souligne que l’initiative ALLER PLUS LOIN rassemblera des jeunes leaders, des musiciens et des artistes à travers le Sénégal, le Kenya et l’Éthiopie et reliera les communautés grâce au pouvoir du sport au Bénin et au Sénégal.

En partenariat avec la Basketball Africa League (BAL), les jeunes apprendront comment prévenir et combattre les MTN dans leurs communautés et leurs adversaires sur le terrain en participant à un match de basketball. Au Niger, Burkina Faso et Kenya, des communautés organiseront également des ateliers et des dépistages pour sensibiliser et améliorer la détection dans leurs communautés.

Des champions à travers l’Afrique s’uniront pour soutenir l’élimination des MTN en cette Journée mondiale des MTN en utilisant leurs voix, leurs plateformes et leur expertise pour assurer la durabilité, l’efficacité et l’équité dans la lutte contre les MTN.

 

Renforcement des financements

« L’heure est à l’action. Nous appelons les dirigeants mondiaux à démontrer leur engagement en intégrant les objectifs d’élimination des MTN dans les politiques nationales de santé, en allouant des lignes budgétaires dédiées et en intégrant les programmes MTN dans les plans de couverture sanitaire universelle. Notre réussite collective repose sur une action coordonnée à tous les niveaux : les gouvernements doivent renforcer leurs financements nationaux, le secteur privé doit investir dans des solutions innovantes de distribution des traitements, et les partenaires financiers doivent maintenir leur appui vital. Car ne rien faire coûtera bien plus cher que d’agir pour l’élimination de ces maladies. Ensemble, nous devons aller plus loin que les approches traditionnelles et forger de nouveaux partenariats qui placent les communautés affectées au centre des solutions. En cette Journée mondiale des MTN, rejoignez-nous pour construire un avenir où les maladies tropicales ne seront plus négligées », conclut sa Directrice exécutive.

 

 

Prince Yassa




Face à l’agression rwandaise : Dany Banza adresse un message de soutien au chef de l’Etat, aux FARDC et à la population du Nord-Kivu 

« En ce jour où la situation sécuritaire est caractérisée par la menace sur la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu, et les tentatives de déstabilisation de la partie Est de la Rdc, le Parti Politique Avenir du Congo renouvelle tout son soutien à M. Félix Tshisekedi, président de la République », indique un message de M/ Dany Banza Maloba, Président national de l’ACO.

Et de poursuivre, votre détermination à mettre fin à l’agression barbare qui est imposée à notre pays par le Rwanda démontre votre sens de patriotisme élevé. Ainsi, ajoute-t-il, nous vous assurons de notre soutien indéfectible dans cette guerre et vous souhaitons de redoubler de courage et de force pour booter ces ennemis hors de notre pays.

« A nos vaillants hommes des troupes, les Forces armées de la Rdc, nous adressons notre grand soutien et toutes nos félicitations pour le travail abattu pour défendre la Mère-Patrie, souvent jusqu’au sacrifice suprême », écrit Dany Banza Maloba, avant de préciser que votre bravoure et votre détermination sont d’un réconfort indiscutable pour la population congolaise en général et celle de l’Est du pays en particulier. Soyez rassurés que nos prières vous accompagnent en tout lieu.

S’adressant à ses compatriotes, frères et sœurs vivant dans la province du Nord-Kivu, le président d’ACO mentionne que « chaque jour vous vous réveillez avec la peur dictée par la terreur des agresseurs de notre pays, notamment ce voisin envieux et gourmand qu’est le Rwanda. « Sachez que nous ne vous abandonneront pas seuls. Vous êtes constamment dans nos prières et nous vous exprimons toute notre solidarité. Toute la République se range derrière le Commandant suprême pour vous défendre et protéger l’intégrité de notre territoire. Aucun centimètre de notre territoire ne sera concédé à l’ennemi », affirme Dany Banza Maloba, président national de l’Avenir du Congo (ACO).

JMNK




Tout en remontant leurs bretelles contre le Rwanda: AAA/C exhorte les Congolais à préserver la cohésion nationale

C’est dans un climat de vif, l’air remonté contre le Rwanda que les animateurs du regroupement politique Action des Alliés pour l’Amélioration de vie des Congolais (AAA/C) ont donné de la voix. Par la bouche de leur présidente nationale, Elysée Mujinga Kalunga, les députés nationaux, provinciaux et sénateurs de ce regroupement politique, sociétaire de l’Union sacrée de la Nation, disent soutenir les FARDC dans leur lutte acharnée de bouter le Rwanda et ses affidés, dont le M23, hors de territoire national. En même temps, ils portent leur voix pour conscientiser tous les Congolais à ne pas lâcher prise pour ne pas entraver les actions qui tissent l’unité et la cohésion nationale.

« Nous n’avons que ce pays, la RDC. Aujourd’hui que le Rwanda et tous ceux qui le soutiennent dans son macabre plan ont décidé de disséquer les richesses de pays notre pays, il est de notre devoir de soutenir farouchement l’Armée nationale engagée à repousser l’ennemi hors de nos frontières. Nous conscientisons aussi tous les Congolais à ne pas lâcher prise pour ne pas entraver les actions qui tissent l’unité et la cohésion nationale. Nous demandons au PR à tenir sur ses deux pieds car il a confié ce pays entre les mains de Dieu. Par cette occasion, nous exhortons la population congolaise à se ranger tous derrière le Chef de l’Etat, Président de la République, résolument engagé à ramener la paix dans notre pays », explique Elysée Mujinga aux contritions remontées.

Tout en restant solidaire avec les populations meurtries de Goma et des contrées où l’Armée rwandaise et le M23 ont commis des graves crimes de violations massives des droits de l’homme et des crimes de guerre, AAA/C soutient sur toute le ligne le discours prononcé le week-end dernier par le n°1 Congolais. Qui, rappelons-le, n’a pas fait de la dentelle. Félix Tshisekedi a annoncé qu’une riposte vigoureuse et coordonnée contre des terroristes et leurs parrains est en cours. « Nos vaillantes forces armées de la RDC, symbole de courage et de patriotisme, sont pleinement mobilisées, prêtes à défendre chaque centimètre de notre territoire », a-t-il insisté.

Occasion propice par Elysée Mujinga Kalunga et ses ouailles de AAA/C d’expliquer que cette prise de position de Félix Tshisekedi a mis du baume dans les cœurs des Congolais qui ne peuvent plus compter sur la volonté de la communauté internationale. Celle qui ne veut pas voir la RDC aspirer à ses meilleurs avenirs et bénéficier d’innombrables richesses que Dieu a données à ce Pays, un grand, au cœur du continent africain.

A la suite de ce qui s’étale désormais, du reste au grand jour comme un complot international contre la République Démocratique du Congo, AAA/C pense que les congolais doivent se souder, tisser des liens nationalistes et des relents belliqueuses. a-t-on indiqué.

Willy K.




Les deux ennemis les plus sûrs de la liberté au Congo (Par Dr Prof Antoine Roger Lokongo)

Les pays voisins, notamment le Rwanda et l’Ouganda; et les puissances occidentales qui les soutiennent, ainsi que ceux des Congolais qui tirent gain de cette souffrance infrahumaine du peuple congolais sont les deux ennemis les plus sûrs de la liberté au Congo.

Le Rwanda et l’Ouganda et les puissances occidentales qui les soutiennent:

Si on appliquait vraiment les principes des relations internationales, Museveni et Kagame auraient eux-mêmes déjà soupçonné le sort qui les attendrait à la Cour Pénale Internationale (CPI) pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, crime de génocide voire même d’holocauste (et c’est Charles Onana qui le dit mieux dans son livre « Holocauste au Congo »), commis au Congo il y a de cela trois décennies.

En effet, selon le philosophe anglais Jeremy Bentham (1748-1832), au lieu de baser leurs relations avec les uns et les autres uniquement sur les rapports de force ou une situation de compétition, voire de conflit (la loi du plus fort, le plus fort écrase le plus faible, les guerres interminables), les dirigeants des nations souveraines doivent plutôt rechercher la plus grande utilité commune (l’intérêt commun) et égale de toutes les nations, gage d’une paix universelle et durable, dont la violation ne serait pas tolérée par l’opinion internationale.

Nous vivons exactement le contraire au Congo. Museveni et Kagame ont longtemps présidé avec toute impunité au pillage des richesses minières de la République démocratique du Congo afin de consolider l’hégémonie des Tutsis dans la Région des Grands Lacs Africains. Maintenant, avec le soutien de leurs puissants alliés occidentaux, ils entretiennent des visées expansionnistes sur le territoire congolais.

Des pays puissants bien connus ont établi des bases militaires au Rwanda et en Ouganda pour assurer la formation militaires des troupes rwandaises et ougandaises afin de cibler le Congo. Lorsqu’un soldat rwandais ou ougandais tombe sur le champ de bataille au Congo, ce sont les firmes internationales qui soutiennent Museveni et Kagame qui payent les factures.

Or, le fait que ces bases militaires soient maintenant fermées au Ghana, au Niger, au Burkina et au Mali constitue un message fort qui sonne le glas pour les impérialistes et leurs fantoches en Afrique.

10 millions de Congolais déjà tués, 500,000 femmes violées (Charles Onana), le viol étant utilisé comme arme de guerre, le pillage systématique des richesses du Congo et l’occupation des terres ancestrales des Congolais…, quelle cruauté tant exercée contre le peuple Congolais qui n’a jamais fait mal au Rwanda et à l’Ouganda et à la communauté internationale qui les soutient dans le mal ?

Cependant, «tout crime impuni engendre une progéniture de crimes », disait le philosophe et sociologue anglais Herbert Spencer. Museveni et Kagame seront un jour lâchés par les mêmes maitres comme Mobutu pour connaitre une fin impitoyable dans la poubelle de l’histoire !

Lorsque le Président de la République du Burundi Évariste Ndayishimiye prône la position de la nécessité de l’équilibre des pouvoirs dans la Région des Grands Lacs, nous restons convaincus que cette voix de la sagesse sera la plus forte contre toute logique d’enfermement dans les violences et du mal choisie par Museveni et Kagame, ce qui pourrait embraser toute la région; même si agression et l’occupation ne sont pas rentables à long terme et peuvent se tourner un jour contre leurs promoteurs.

En effet, la théorie de l’équilibre des pouvoirs dans les relations internationales suggère que les États peuvent assurer leur survie en empêchant l’un d’entre eux d’acquérir suffisamment de puissance militaire pour dominer tous les autres. Si un État devient beaucoup plus fort, la théorie prédit qu’il profitera de ses voisins plus faibles, les poussant ainsi à s’unir au sein d’une coalition défensive. Lorsqu’ils sont menacés, les États peuvent rechercher la sécurité soit en équilibrant ou en maximisant leurs propres forces ou en s’alliant avec d’autres contre la menace dominante.

Nous devons aussi pointer du doigt l’Ouganda, pas seulement le Rwanda. Le dernier rapport des enquêteurs des Nations Unies sur la RDC, rendu public au mois de juillet dernier, montre du doigt l’Ouganda comme étant au côté du M23. D’ailleurs la citée de Bunagana, ville congolaise frontalière avec l’Ouganda ne pouvait pas être prise par le M23 en 2021 sans la complicité de l’Ouganda

Les propos controversés et récurrents du Général Muhoozi Kainerugaba, fils du président ougandais Yoweri Museveni et chef des forces de défense des Forces de défense du peuple ougandais (UPDF) donnent l’impression que l’armée ougandaise, pourtant en coalition avec les FARDC pour prétendument neutraliser les terroristes islamiste de l’ADF se trouve déjà comme dans un terrain conquis.

Le philosophe grec Aristote (384–322 av. J.C.) disait déjà dans l’Antiquité que « Nous faisons la guerre pour pouvoir vivre en paix » – voir son œuvre « Éthique à Nicomaque ». La chute de Goma est un défi pour nous tous. Nous devons mettre fin au chaos avant que d’avantage d’innocents ne périssent.

Albert Camus, un écrivain et philosophe Français, né en Algérie, avait raison de dire: « Hitler, alors qu’il eût pu arrêter la guerre avant le désastre total, a voulu le suicide général, la destruction matérielle et politique de la nation allemande. »

Je crains pour l’avenir du Rwanda sans le dialogue inter-rwandais réunissant Hutu, Tutsi, Twa, ce qui constitue une étape indispensable dans la normalisation socio-politique au Rwanda et la paix à l’est du Congo. Pourquoi la fameuse communauté internationale se détourne –t-elle de cette solution définitive juste pour continuer à piller les minerais stratégiques du Congo, violant ainsi le droit international ?

2. Ceux des Congolais qui tirent gain de la souffrance infrahumaine du peuple congolais sont aussi les ennemis les plus sûrs de la liberté au Congo.

Notre pays la RDC n’est pas attaqué parce qu’il est abondamment riche en ressources naturelles et minières. Non! Notre pays la RDC est attaqué à cause de la mégestion au sommet de l’Etat de ses ressources naturelles et minières abondantes. Ceux qui attaquent le Congo savent que les Congolais et leurs dirigeants ont l’esprit faible (avarice) et donc facilement corruptibles !

Rappelez-vous de ce que le Christ a dit dans Marc 3:27: « Personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort  et s’emparer de ses biens, s’il n’a pas d’abord ligoté cet homme fort; mais après l’avoir ligoté, il peut s’emparer de tout dans sa maison. »

En RDC, les gens qui sont portés au pouvoir, l’état de siège, l’IGF, la conduite de la guerre à l’Est, le législatif, l’exécutif, la présidence, le système judiciaire, la Banque centrale, les entreprises privées et publiques ou de l’État, les partis politiques, la société civile, les diplomates, l’armée, les femmes et les hommes d’affaires, les medias, certaines églises, certaines ONG, certaines universités, etc.; sont tous des agents de corruption !!!

Et cette corruption, surtout du pouvoir, finit toujours par se répandre au sein du peuple, comme l’avertit Mazouz Hacène, se déguisant en d’innombrables pratiques, survie oblige!

Comme le dit un proverbe chinois, « Si vous voulez détruire un pays ennemi, inutile de lui faire une guerre sanglante qui pourrait durer des décennies et coûter cher en pertes humaines. Il suffit de lui détruire son système d’éducation et d’y généraliser la corruption. Ensuite, il faut attendre vingt ans, et vous aurez un pays constitué d’ignorants et dirigé par des voleurs. Il vous sera alors très facile de les vaincre. »

C’est justement ce que nous sommes en train de vivre: l’après-Mobutu!

« Africa Intelligence » (AI), une revue d’investigation basée à Paris, dans son édition du 29 janvier 2025, a été plus clair que jamais sur cette donne, révélant que le chef de l’État Congolais Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo se rend maintenant cruellement compte des failles de son système et s’en prend à l’establishment militaire. Il accuse ses généraux de détournements de fonds et d’avoir profité, durant ces trois dernières années marquées par l’occupation de Bunagana par le M23, des milliards de dollars consacrés à l’effort de guerre (Africa Intelligence du 15/11/24). Dans son viseur, se trouve notamment le général Christian Tshiwewe, le chef d’état-major des armées, qu’il a limogé le 19 décembre. Ce dernier avait annoncé, en 2023, un renfort de 40 000 nouvelles recrues censées renforcer les rangs des FARDC dans les provinces orientales. Une enquête interne a récemment révélé que ce nombre s’élevait en réalité à 13 000 unités, soit un écart de 27 000 personnes, et autant d’armes légères et d’uniformes.

Autre haut responsable militaire suspecté d’avoir abusé des financements pour l’acquisition d’équipements : le chef de la Maison militaire du chef de l’État, le général Franck Ntumba. Ce dernier a eu la haute main sur une partie des commandes de matériel confiées à une myriade de courtiers. Parmi ceux-ci, le Sud-Africain Robert Gumede, avec sa société Afrika Shield, la société émiratie TAG ou encore des fournisseurs d’Europe de l’Est, via des facilitateurs.

Il a été l’un des points de contact privilégiés des instructeurs français d’Agemira et roumains de Congo Protection, chargés de la formation des troupes et, pour les premiers, de l’entretien des aéronefs et de l’acquisition d’appareils de guerre. Ces anciens militaires reconvertis dans le privé devaient également combattre en cas d’attaque de Goma par le M23. Mais n’ont pas été davantage capables de contrer la puissante offensive de l’armée rwandaise. L’espoir de structurer une armée en temps de guerre à coups de formations onéreuses assurées par des Israéliens et des Européens s’est révélé vain. En effet, il n’y a pas de mauvaises troupes, il n’y a que de mauvais chefs !

Le seul changement dont nous avons besoin à ce stade de notre histoire c’est le changement des rapports de force au front de l’est du pays contre la coalition Tutsi-anglo-saxonnne et NON le changement de la Constitution.

 

Nous peuple Congolais sommes maintenant au fin fond de l’humiliation nous soumise par les forces externes, nous sommes au fin fond d’un dénouement tragique, d’une catastrophe politique, économique, socio-culturelle ! Notre libération dépend de nous-mêmes : Soit nous voulons vivre dignement et vivre pleinement comme citoyens d’un pays béni; ou soit, nous continuons tout simplement à survivre, à vivoter comme des esclaves tout en continuant de subir les évènements. Le 2 août 1998, nous avons démontré à la face du monde et de la puissance américaine et ses chiens de guerre Tutsi que nous voulons vivre pleinement, en toute dignité comme peuple et comme nation dans son intégrité territoriale.




« Visit Rwanda »   La RDC appelle Arsenal, PSG et Bayern Munich à mettre fin aux partenariats « entaché de sang »

La République Démocratique du Congo a adressé une lettre à Arsenal FC, au Paris Saint-Germain et au FC Bayern Munich, leur demandant de mettre fin à leurs partenariats « entachés de sang » avec « Visit Rwanda » après l’occupation de vastes régions de l’est de la RDC par les troupes rwandaises.

La ministre des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner, a écrit aux clubs afin d’« interroger la moralité » de ces accords de sponsoring alors que le Rwanda mène une guerre dans l’Est du Congo, ayant contraint cette année plus de 500 000 personnes à fuir leur zones d’habitation.

Dans sa lettre adressée à Arsenal FC, la ministre des Affaires étrangères a déclaré que la « culpabilité du Rwanda dans ce conflit est devenue incontestable » après qu’un rapport de l’ONU a révélé la présence de 4 000 soldats rwandais actifs en RDC.

La ministre a ajouté : « Des milliers de personnes sont actuellement piégées dans la ville de Goma, avec un accès limité à la nourriture, à l’eau et à la sécurité. D’innombrables vies ont été perdues : viols, meurtres et vols y règnent. Votre sponsor est directement responsable de cette misère ».

La lettre souligne également que les accords « Visit Rwanda » pourraient être financés par l’exploitation illégale de minerais de sang dans les zones occupées de la RDC, avant d’être transportés à travers la frontière et exportés depuis le Rwanda.

 

Grande contamination des chaînes d’approvisionnement

Le dernier rapport du Groupe d’experts des Nations Unies a révélé qu’au moins 150 tonnes de coltan ont été frauduleusement exportées vers le Rwanda et mélangées à la production locale, marquant la plus grande contamination des chaînes d’approvisionnement en minerais enregistrée dans la région des Grands Lacs.

La RDC estime que le pillage des ressources minières de son territoire par le Rwanda représente environ un milliard de dollars US pour l’économie rwandaise. Plutôt que de financer le développement économique de la RDC, ces revenus seraient utilisés pour financer des partenariats coûteux avec des clubs de football européens.

À la suite de l’avertissement du ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, au président rwandais Paul Kagame cette semaine, concernant le risque de perdre un milliard de dollars d’aide internationale, la lettre appelle également les clubs à enquêter sur la possible réaffectation de cette aide pour financer leurs partenariats.

Dans sa lettre, la ministre des Affaires Etrangères a clairement exprimé que la RDC souhaite que les clubs mettent fin à leurs « accords de sponsoring entachés de sang avec un pays agresseur. Si ce pour votre propre conscience, faites-le pour les victimes de l’agression rwandaise ».

Le Quotidien