Francophonie : La RDC refuse de participer à la conférence ministérielle prévue à Kigali 

La rupture diplomatique entre Kinshasa et Kigali se fait sentir sur le terrain, et dans tous les aspect d’ailleurs. Kinshasa ne peut pas fouler le sol Rwandais, quelque soit le cas, tant que la crise sécuritaire dans l’Est va persister. Selon Bestine Kazadi, “Tenir la Conférence ministérielle de la Francophonie à Kigali, c’est cautionner l’agression rwandaise !”

 

La ministre déléguée en charge de la Coopération internationale et Francophonie, Bestine Kazadi, a rejetté catégoriquement l’organisation de la 46 ème Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) à Kigali, au Rwanda.

 

“Ce serait une caution tacite à l’agression du Rwanda contre la RDC et une trahison des valeurs de la Francophonie.”

 

Elle salue la décision du Canada de suspendre ses activités commerciales et de revoir sa participation aux événements au Rwanda.

Elle appelle les États membres de l’OIF à soutenir la demande de la RDC pour relocaliser la 46e CMF.

 

 

 

 

 

 

Mboshi




Crise humanitaire à l’Est de la RDC : L’Union Européenne promet une aide aux victimes des conflits 

Le Président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi a reçu, ce mardi à Kinshasa, le Représentant spécial de l’Union européenne (UE) pour la région des Grands Lacs, Johan Borgstam.

Leurs entretiens ont tourné essentiellement autour de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.

À cette occasion, M. Borgstam a annoncé que l’UE va mettre à la disposition de la RDC une assistance humanitaire en faveur des victimes de la guerre d’agression menée par le Rwanda et les terroristes de l’AFC / M23 dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Il a exprimé toute sa compassion aux communautés de l’Est de la RDC à la suite des atrocités qu’elles subissent et dit avoir partagé avec le Chef de l’État « les positions européennes sur la région des Grands Lacs par rapport à la violation de l’intégrité territoriale de la RDC par le Rwanda ».

A ces jours, plusieurs sanctions européennes et américaines sont infligées contre le Rwanda pour la violation de la souveraineté en RDC.

 

 

Mboshi




SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et SAR la Princesse Lalla Khadija Lancent à Rabat l’opération nationale « Ramadan 1446 »

Rabat – Sur Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan et Son Altesse Royale la Princesse Lalla Khadija ont procédé, lundi au quartier Bouregreg (arrondissement Youssoufia) à Rabat, au lancement de l’opération nationale “Ramadan 1446”, initiée par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité à l’occasion du mois sacré de Ramadan et bénéficiant à un million de ménages, soit près de 5 millions de personnes.

Hautement significative en ce mois béni, cette action de générosité, devenue une tradition depuis plus de 25 ans, traduit la Haute Sollicitude constante de Sa Majesté le Roi envers les populations en situation de vulnérabilité sociale et vient consacrer les valeurs d’humanité, de solidarité, d’entraide et de partage, caractéristiques de la société marocaine.

Mobilisant une enveloppe budgétaire globale de 330 millions de dirhams, l’opération “Ramadan 1446”, qui porte sur la distribution de 34.280 tonnes de produits alimentaires (farine, lait, riz, huile, sucre, concentré de tomates, vermicelle, lentilles et thé), vise à apporter aide et réconfort aux catégories sociales les plus vulnérables, notamment les veuves, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap.

Pour cette édition, 74 pc des ménages bénéficiaires résident en milieu rural et sont répartis dans 1.054 communes, sur un total de 1.304 communes ciblées à travers l’ensemble du territoire national.

De même, conformément aux Hautes Orientations Royales, l’édition de cette année se distingue par le recours, pour la première fois, au Registre Social Unifié-RSU, pour l’actualisation, par le ministère de l’Intérieur, des listes des ménages bénéficiaires de l’opération de soutien alimentaire.

En fait, ce système d’information national a été mis en place par le ministère de l’Intérieur pour permettre aux programmes d’appui social de déterminer l’éligibilité des ménages selon des critères socio-économiques objectifs.

L’opération nationale “Ramadan 1446”, organisée avec le soutien financier du ministère de l’Intérieur et du ministère des Habous et des Affaires islamiques, s’inscrit en droite ligne du programme humanitaire mené par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et ayant pour objectif d’apporter soutien aux personnes qui en ont le plus besoin, tout en valorisant la culture de solidarité.

 

 

 

Pour le bon déroulement de cette opération, des milliers de personnes sont mobilisées, soutenues par des assistantes sociales et des bénévoles, au niveau de points de distribution mis en place à travers le territoire national.

La mise en œuvre de cette initiative obéit également à des contrôles notamment au niveau de deux comités, l’un local et l’autre provincial, qui veillent sur le terrain au suivi de l’approvisionnement des Centres de distribution et à la distribution des denrées alimentaires.

Les services sociaux des Forces Armées Royales, la Gendarmerie Royale, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, l’Entraide nationale, la Promotion nationale, l’Office national des Chemins de Fer, la Société nationale des Transports et de la Logistique, l’Office National de l’électricité et de l’Eau Potable, et les autorités locales prêtent également leur concours à la Fondation Mohammed V pour la Solidarité pour assurer le bon déroulement de cette opération solidaire.

Le ministère de la Santé et de la Protection Sociale et l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) veillent, pour leur part, au contrôle de la qualité des produits alimentaires distribués.

A cette occasion, SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et SAR la Princesse Lalla Khadija ont remis, à titre symbolique, des paniers de denrées alimentaires à 20 chefs ou représentants de familles bénéficiaires de l’opération “Ramadan 1446”, avant de poser pour une photo-souvenir avec des bénévoles qui participent à cette opér

ation solidaire.




Le Maroc et l’Albanie réaffirment leur engagement à renforcer davantage l’excellence de leurs relations bilatérales

Le Royaume du Maroc et la République d’Albanie ont réaffirmé, samedi dernier à Rabat, leur engagement à renforcer davantage l’excellence de leurs relations bilatérales dans les différents domaines.

Dans une Déclaration conjointe signée à l’issue des entretiens entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre albanais de l’Europe et des Affaires étrangères, Igli Hasani, en visite de travail au Maroc du 1er au 04 mars, les deux parties ont souligné l’excellence des relations entre les deux pays et réaffirmé leur engagement à les renforcer davantage, notamment dans les domaines économique, commercial et culturel.

Les deux ministres se sont aussi engagés à approfondir les relations à travers le lancement d’initiatives visant notamment à rapprocher les milieux entrepreneuriaux des deux pays.

Afin de promouvoir le tourisme et les échanges entre les populations et de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays, le Maroc a également décidé la levée des formalités de visas pour les citoyens albanais voyageant pour des courts séjours.

Les deux ministres se sont, en outre, engagés à poursuivre leurs consultations et leur coordination au sein des Organisations et instances internationales.

La visite du responsable albanais a été l’occasion de procéder à la signature d’un accord entre l’Institut marocain de Recherches et des Études diplomatiques et l’Académie diplomatique albanaise, pour permettre les échanges de dip

lomates.




La Galerie de Dix Li de Yangshuo

La ville de Yangshuo est située dans la région autonome Zhuang du Guangxi. Elle jouit d’une excellente réputation auprès des voyageurs grâce à ses paysages bucoliques et les nombreux pics calcaires qui se dessinent autour de la Rivière Li. La Galerie de Dix Li de Yangshuo attire les visiteurs non seulement pour sa beauté naturelle, mais aussi pour ses nombreuses activités de plein air, son ambiance internationale et ses infrastructures touristiques pratiques. De plus en plus de voyageurs étrangers viennent découvrir cet endroit enchanteur et s’immergent dans ces paysages idylliques dignes d’une peinture

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Deux Sessions en deux minutes : un aperçu général  

Le Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC), l’organe consultatif politique suprême chinois, a ouvert sa session annuelle aujourd’hui 4 mars à Beijing, marquant le début des Deux Sessions annuelles de 2025. Quelles sont ces Deux Sessions chinoises ? La présentatrice numérique de CGTN Français vous explique les Deux Sessions en deux minutes !




Le Premier ministre britannique annonce un accord de 1,6 milliard de livres pour l’achat de missiles par l’Ukraine

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé dimanche que le Royaume-Uni autoriserait l’Ukraine à utiliser 1,6 milliard de livres sterling (environ deux milliards de dollars américains) de financement des exportations britanniques pour acheter plus de 5.000 missiles de défense antiaérienne.

“Cela sera vital pour protéger les infrastructures critiques de l’Ukraine et renforcer ses capacités”, a indiqué M. Starmer lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet avec les dirigeants occidentaux à Londres.

L’objectif est de “mettre l’Ukraine dans la meilleure position possible” afin qu’elle puisse négocier en position de force, a-t-il ajouté.

M. Starmer a également déclaré que les dirigeants présents au sommet s’étaient mis d’accord sur un plan en quatre étapes pour garantir la paix en Ukraine. En premier lieu, ils maintiendront leur aide militaire en Ukraine et accroîtront leur pression économique sur la Russie tant que la guerre durera. En second lieu, toute paix durable devra garantir la souveraineté et la sécurité de l’Ukraine, et celle-ci devra participer aux négociations de paix. En troisième lieu, en cas d’accord de paix, les dirigeants européens s’efforceront de dissuader toute future invasion de l’Ukraine par la Russie. En quatrième lieu, une “coalition des volontaires” sera mise en place pour défendre l’Ukraine et garantir la paix. Fin




Les couleurs hégémoniques de Washington apparaissent à nouveau (COMMENTAIRE)

Le masque de Washington est à nouveau tombé. L’échec brutal des négociations entre les Etats-Unis et l’Ukraine au cours du week-end n’est pas dû à de simples frictions diplomatiques. Derrière le vernis de l’étiquette qui s’effrite se cache la frustration de Washington face à l’enlisement de son projet de pillage des ressources naturelles de l’Ukraine.

Selon un projet d’accord entre les Etats-Unis et l’Ukraine, cette dernière verserait 50% des futurs revenus de ses ressources naturelles appartenant à l’Etat dans un fonds “géré conjointement” par Washington et Kiev.

Cet accord va bien au-delà des minéraux et des terres rares ; il englobe les réserves de pétrole et de gaz de l’Ukraine, ainsi que des infrastructures cruciales telles que des ports et des terminaux de gaz naturel liquéfié.

Il n’est donc pas étonnant que des médias occidentaux aient qualifié cet accord de “colonisation économique de l’Ukraine”. Certains médias ukrainiens l’ont également qualifié d'”accord colonial”.

Malgré les concessions monumentales faites par Kiev sur son avenir économique, sa préoccupation la plus pressante – les garanties de sécurité de Washington – n’a pas été prise en compte, ce qui a conduit à un coup de colère à la Maison Blanche.

L’histoire regorge de rappels sinistres de la façon dont Washington a poursuivi ses propres intérêts stratégiques et économiques au détriment du bien-être ou de la souveraineté d’autres pays.

La guerre d’Afghanistan, qui a duré 20 ans, a fait 174.000 morts, dont plus de 30.000 civils, et a laissé un pays en ruines lorsque les Etats-Unis se sont finalement retirés.

De même, la guerre d’Irak, menée en 2003 sous le prétexte d'”armes de destruction massive” qui n’ont jamais été trouvées, a entraîné la mort de centaines de milliers de personnes et a ouvert la voie à l’extraction du pétrole irakien.

En Ukraine, le schéma est étrangement familier. Les ressources en question ont peut-être été remplacées par des minéraux de terres rares, mais le scénario reste inchangé.

Dans la longue histoire de l’exploitation d’autrui par Washington, l’Ukraine risque de devenir la dernière victime en date.




A quoi s’attendre des “deux sessions” de la Chine en 2025

Les “deux sessions” nationales de la Chine, événement politique majeur qui détermine l’orientation de la politique du pays, se tiendront à Beijing cette semaine dans un contexte intérieur et international complexe et exigeant.

La session annuelle de l’organe consultatif politique suprême, le Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), débutera mardi. La session de l’organe législatif suprême, l’Assemblée populaire nationale (APN), s’ouvrira mercredi.

Le Premier ministre, le plus haut législateur, le plus haut conseiller politique, le président de la Cour suprême et le plus haut procureur chinois présenteront leurs rapports d’activité. Les législateurs examineront le budget annuel du gouvernement ainsi que le plan de développement national. Ils délibéreront d’un amendement à la loi sur les députés à l’APN et aux assemblées populaires locales.

En marge de l’événement, des ministres de différents ministères gouvernementaux interagiront avec le public lors d’interviews et de conférences de presse, afin de clarifier les politiques et de répondre aux préoccupations les plus pressantes.

Les “deux sessions” offrent une fenêtre critique pour observer la trajectoire de développement de la Chine pour l’année à venir. Les décisions et les annonces politiques qui en émaneront affecteront non seulement la vie de 1,4 milliard de Chinois, mais auront également un impact au-delà des frontières du pays.

Que peut-on donc attendre des “deux sessions” de cette année ?

Objectif de croissance pour 2025

En règle générale, l’objectif de croissance du PIB fixé dans le rapport d’activité du gouvernement est l’un des chiffres les plus surveillés. Alors que l’économie chinoise s’oriente vers un développement de haute qualité, le PIB n’est pas le seul critère de l’économie, mais il demeure un indicateur important.

En 2024, la Chine a atteint son objectif de croissance d’environ 5%, en grande partie grâce à une série de mesures macroéconomiques importantes introduites pour contrer les pressions baissières.

La croissance du PIB est une mesure fondamentale dont la signification est profonde et étendue. Malgré les défis auxquels l’économie chinoise a été confrontée ces dernières années, elle devrait contribuer à environ 30% de la croissance économique mondiale en 2024, ce qui en fait la plus grande source de croissance de l’économie mondiale.

Des politiques incrémentales

Pour atteindre son objectif de croissance, la Chine mettra en œuvre des politiques plus ciblées afin de stimuler l’activité économique. Le rapport d’activité du gouvernement devrait annoncer des mesures politiques en ce sens.

La Chine a déjà signalé un changement d’orientation macroéconomique. Lors de la Conférence centrale sur le travail économique de décembre dernier, les décideurs politiques se sont engagés à mettre en œuvre des politiques macroéconomiques plus proactives en 2025. Un tournant majeur a été marqué par l’adoption d’une politique monétaire “modérément souple”, marquant ainsi une rupture importante avec l’approche “prudente” maintenue au cours des quatorze dernières années.

Les participants à la réunion ont souligné neuf grandes priorités, en tête de liste figure la stimulation de la consommation. Cela reflète l’importance accordée à la demande intérieure en tant que priorité économique majeure. En 2025, le renouvellement des équipements à grande échelle et les programmes de la vente de biens de consommation neufs contre la reprise des anciens devraient être encouragés avec plus d’intensité et dans un cadre plus large.

Selon Lan Fo’an, ministre des Finances, en 2025, la Chine exploitera activement la marge de manœuvre budgétaire en augmentant le déficit, en émettant davantage d’obligations spéciales pour les gouvernements locaux, en poursuivant l’émission de bons du Trésor spéciaux à très long terme et en renforçant les paiements de transfert du gouvernement central aux gouvernements locaux. Les détails de ces plans seront également au cœur des “deux sessions” de cette année.

Interactions entre les dirigeants, les législateurs et les conseillers

Au cours des “deux sessions”, les dirigeants chinois, qui sont eux-mêmes députés à l’APN, interagiront avec les autres collègues législateurs lors des délibérations de groupe. Ils interagiront également avec des conseillers politiques pour discuter des sujets les plus importants pour la gouvernance de l’Etat.

Ces interactions permettent d’observer comment les dirigeants centraux se tiennent informés des réalités de la base. Il s’agit là d’une caractéristique essentielle de la démocratie chinoise, souvent décrite dans le discours contemporain comme une démocratie populaire sur l’ensemble du processus.

Ces dernières années, le président Xi Jinping, député de la délégation de la province du Jiangsu à la 14e APN, a généralement participé aux délibérations de la délégation.

M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois et président de la Commission militaire centrale, a également participé aux réunions de la délégation des forces armées de l’APN et s’est joint aux discussions de groupe des conseillers politiques de divers secteurs.

Lors de ces échanges, M. Xi a souligné les priorités essentielles telles que le soutien à la croissance du secteur privé et des entreprises privées, l’accélération du développement de l’économie numérique et la promotion d’une ouverture de haut niveau, qui sont toutes cruciales pour le progrès économique et social de la Chine.

Politique étrangère

Les “deux sessions” mettent également en lumière la politique étrangère de la Chine, puisque le ministre des Affaires étrangères tient une conférence de presse en marge des réunions.

L’année dernière, le ministre des AE Wang Yi a répondu à 21 questions au cours d’une conférence de presse de 90 minutes à laquelle ont participé des journalistes du monde entier.

Le ministre des AE a abordé divers points chauds régionaux et internationaux, tels que la crise ukrainienne et le conflit palestino-israélien. Il a également exposé les politiques étrangères de la Chine à l’égard de la Russie, des Etats-Unis, de l’Europe et des pays du Sud global.

Au cours des “deux sessions” de cette année, les propositions de la Chine en matière de relations internationales sont particulièrement dignes d’intérêt dans le contexte d’un paysage mondial turbulent et en rapide évolution.

IA, innovation

Il ne fait aucun doute que l’innovation technologique sera au cœur des “deux sessions” de cette année, et que le secteur de l’intelligence artificielle (IA) occupera très probablement le devant de la scène.

Le mois dernier, la start-up technologique chinoise DeepSeek a provoqué une onde de choc dans le secteur de l’IA et sur le marché des capitaux du monde en lançant un chatbot à open source très populaire.

Au niveau national, des entreprises telles que Tencent, Baidu et BYD ont commencé à intégrer DeepSeek dans leurs produits. Certains gouvernements locaux ont également annoncé des collaborations avec le modèle d’IA DeepSeek pour améliorer les services publics, tandis que d’autres ont organisé des sessions de formation pour aider les fonctionnaires et les professionnels d’affaires à mieux comprendre le développement et les applications de DeepSeek et d’autres technologies d’IA.

En fait, l’IA est déjà apparue comme un sujet phare lors des ” deux sessions” de cette année au niveau provincial. De nombreux plans liés à l’IA mentionnés dans les rapports d’activité des gouvernements provinciaux se concentrent sur la création de plateformes d’innovation, la promotion d’une intégration industrielle plus profonde et l’amélioration des cadres politiques.

Il est important de noter que l’essor d’innovations telles que DeepSeek reflète l’engagement de la Chine à prendre la tête des avancées technologiques et son orientation stratégique plus large sur la culture des talents, l’environnement propice à l’innovation, l’amélioration de l’environnement commercial et le soutien des investissements non publics. Ces éléments devraient être soulignés au cours des “deux sessions”.

Par ailleurs, ces sessions constituent une plateforme cruciale pour les législateurs et les conseillers politiques, qui peuvent ainsi faire des suggestions et favoriser un large consensus sur le développement national. Parmi eux figurent des chefs d’entreprises et des chercheurs de premier plan. Les propositions et suggestions qu’ils présenteront en matière d’IA seront particulièrement attendus par les observateurs de la Chine.




Kinshasa dénonce le rapatriement de présumés FDLR jusqu’au Rwanda (Rfi)

En République démocratique du Congo (RDC), l’armée réagit et dénonce une manipulation après l’annonce du rapatriement de présumés FDLR depuis le territoire congolais vers le Rwanda. Les membres de ce groupe, créé par d’anciens responsables hutus du génocide des Tutsis selon Kigali, s’étaient réfugiés en RDC en 1994. Ils sont accusés par Kigali de collaborer avec l’armée congolaise.

Une mise en scène : c’est ainsi que l’armée congolaise décrit le rapatriement au Rwanda de certains membres des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Samedi 1er mars, une cérémonie a été organisée devant les caméras au poste frontière de Goma, entre la RDC et le Rwanda. Selon le M23, groupe armé appuyé par le Rwanda, 20 FDLR sont concernés, alors que Kigali avance le nombre de 14. Parmi eux, des hauts gradés accusés d’être parmi les responsables du génocide des Tutsis en 1994.

Sur la liste publiée samedi par Kigali, figure un certain Patrick Ishimwe. Le même nom apparaît dans une vidéo datée du 22 janvier 2025, publiée par le média d’État rwandais Igihe. Il était présenté comme un déserteur des FDLR qui s’était volontairement rendu aux autorités de Kigali. Pour le porte-parole de l’armée rwandaise, il s’agit d’un homonyme. Kigali ajoute qu’il reste encore des FDLR en RDC.

Le Rwanda continue également d’accuser l’armée congolaise de collaboration avec ce groupe sous sanction des Nations unies (ONU) depuis 2012. De nombreux rapports indépendants, dont ceux des experts de l’ONU, accuse également Kinshasa d’avoir fait alliance avec des milices locales, dont les FDLR, malgré quelques opérations menées contre eux sous pression internationale et rwandaise.