A Kalemie : Sama Lukonde mobilise la jeunesse du Tanganyika contre l’agression rwandaise

Le Président du Sénat, l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est arrivé, le 06 mars 2025, à Kalemie dans la province du Tanganyika, en tête d’une délégation de sénateurs et députés nationaux ainsi que d’autres notables du Grand Katanga pour mobiliser et sensibiliser les jeunes de cette province à s’enrôler massivement dans les rangs des FARDC en vue de défendre, dans l’unité et la cohésion nationales, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC, qui sont mises en péril à la suite de l’agression rwandaise sous le couvert du groupe terroriste de M23/AFC.

Face à une foule nombreuse avec laquelle Sama Lukonde a communié dans un meeting populaire à la plage de Kalemie, il a souligné la nature économique de cette guerre et a insisté sur la vigilance, d’autant plus que ce sont les minerais, dont le lithium de Kalemie qui sont visés par les envahisseurs du territoire congolais.

” Que personne ne soit distrait en cette période”, a-t-il alerté.

Ce, avant d’appeler à la solidarité avec les frères de l’Est et les blessés de guerre qui sont venus de l’Est et à sensibiliser à l’unité et à la cohésion face à l’agression, mais aussi à mobiliser les jeunes pour la défense de la patrie.

Venus nombreux à cette rencontre avec le président du Sénat, les jeunes de Kalemie ont promis de rejoindre massivement les rangs des FARDC, scandant le slogan : ” La patrie ou la mort”.

Visite du 1er groupe des jeunes enrôlés dans les Fardc

Après le meeting populaire à la plage, Sama Lukonde a rendu une visite d’encouragement au premier groupe des jeunes de Kalemie déjà enrôlés dans les FARDC, qui ont commencé la formation.

“On dit toujours que pour faire un voyage de mille kilomètres, on commence par un pas. Vous êtes les premières personnes, qui avez commencé ce grand voyage qui va amener la grande remontée en puissance de l’armée de la RDC”, leur a dit le président du Sénat en guise d’encouragement.

Puis, il a eu un échange fructueux avec toutes les forces vives de la province du Tanganyika à l’hôtel Victoria Palace.

« Je voudrais d’abord ici mentionner, que sous l’impulsion de son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, commandant suprême des forces armées, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui avait lancé un message de mobilisation générale face à cette agression injuste que nous subissons à l’Est de la République Démocratique du Congo, particulièrement dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, nous avons tenu, en tant que sénateur de cet espace, mais surtout Président du Sénat, à être dans le Grand Katanga.

Où, nous avons successivement été à Lubumbashi, Sakania, Kolwezi, Kamina et aujourd’hui, après ces trois provinces, nous sommes dans le Tanganyika. Nous avons été très bien reçus par les autorités polico-administratives, notamment monsieur le gouverneur, monsieur le premier vice-président de l’assemblée provinciale, ainsi que toutes les forces vives de la nation.

Ça a été une occasion pour nous de communier avec la population, à travers un meeting populaire, et faire passer ce message de sensibilisation, d’abord d’unité et de cohésion face à l’agression, mais aussi de la mobilisation des jeunes. Nous avons trouvé ici, une population très réceptive au message que nous avons voulu donner, mais surtout une population qui nous a appelés à un soutien. Elle a demandé d’être soutenu à tous les niveaux.

D’abord, par les autorités politico-administratives du gouvernement central, mais aussi les populations de toutes les provinces d’être soutenues dans cette situation sécuritaire. Où, plusieurs fois, elle a été citée comme province dans la lingne de mire. Nous, nous savons que c’est par rapport à ces potentialités minières. Nous avons donné ce message de soutien aux autorités que nous avons trouvées ici. Nous avons remercié les jeunes. Ils ont déjà commencé à s’engager dans cette vocation militaire. Nous avons appelé à plus des jeunes, qu’ils puissent le faire.

Nous avons cité comme modèle, et nous avons dis que, nous aurons encore l’occasion de nous retrouver avec eux. Nous avons demandé aussi, en cette période où on utilise des messages de division, d’éviter de céder justement aux messages de séparatisme qui sont faits. Mais, surtout d’éviter la déstabilisation des institutions. Donc, c’était un très bon moment d’échange”, a confié à la presse Sama Lukonde.

Dans cette itinérance de sensibilisation commencée le 26 février dernier, le président du Sénat est accompagné d’une forte délégation des députés nationaux, des senateurs et autres notabilités du Grand Katanga.




Des produits congolais couronnés Médailles d’Or à Paris

A l’issue du Concours International des Produits Alimentaires Transformés organisé à Paris en marge du SIA 2025, quelques produits transformés par les femmes entrepreneures de la structure FEFCO et bénéficiant de l’accompagnement de l’ANAPEX ont été primés pour leur qualité. Ainsi, le café, le miel, le piment et le cacao de la FEFCO ont reçu des médailles d’or à l’issue du dernier concours de dégustation organisé à Paris par l’Association Aide aux Paysans et Producteurs d’Afrique (APPA).

Les représentantes du FEFCO, par ailleurs, exposantes portées par l’ANAPEX au Salon International de l’Agriculture ont réceptionné le vendredi 28 février 2025 les certificats de médaille d’or au stand ANAPEX au SIA-PARIS 2025 des mains du Président de l’APPA, M. Francis Gogue.

L’écusson distinctif que porteront désormais ces produits congolais leur confère entre autres deux avantages majeurs, à savoir: une plus grande reconnaissance et un prix de vente plus élevé sur les marchés. La FEFCO et ses produits font l’objet d’un accompagnement de l’ANAPEX depuis 2021. Pour 2025, des efforts seront déployés pour, dans un premier temps booster l’exportation des palettes de ces produits, et ensuite ouvrir les perspectives d’arriver à faire des containers.




La France remet deux emprises militaires au Sénégal

La France a officiellement remis vendredi aux autorités sénégalaises deux emprises militaires situées à Dakar, la capitale sénégalaise, a-t-on appris de source officielle.

Selon un communiqué de l’ambassade de France, cette restitution s’inscrit dans le cadre de la décision de la commission conjointe du 28 février dernier. Les installations et logements des quartiers Maréchal et Saint-Exupéry ont ainsi été remis à la partie sénégalaise. Situées près du parc de Hann, ces deux emprises étaient prêtes à être restituées depuis l’été 2024, d’après l’ambassade.

Les autres emprises feront l’objet de restitutions progressives selon le calendrier conjointement convenu, a-t-on ajouté de même source.

Fin décembre 2024, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye avait annoncé que son pays œuvrerait à l’élaboration d’une nouvelle doctrine de coopération militaire, prévoyant la fin, dès 2025, de toute présence militaire étrangère sur le sol sénégalais.

Cette déclaration faisait suite à une précédente interview accordée à la presse française, au cours de laquelle M. Faye avait de facto décrété l’arrêt de la présence militaire permanente de la France au Sénégal.




L’Arabie saoudite confirme la tenue d’une réunion entre l’Ukraine et les Etats-Unis à Djeddah la semaine prochaine

L’Arabie saoudite a confirmé vendredi qu’une rencontre entre des délégations ukrainienne et américaine se tiendrait la semaine prochaine dans la ville portuaire de Djeddah (ouest).

Dans une déclaration publiée sur le réseau social X, le ministère saoudien des Affaires étrangères a fait état des “efforts continus du royaume pour parvenir à une paix durable afin de mettre fin à la crise ukrainienne”, sans préciser la date et le contenu de la réunion à venir.

Un peu plus tôt dans la journée, l’agence de presse ukrainienne UNN, citant le président ukrainien Volodymyr Zelensky, avait rapporté que des délégations ukrainienne et américaine devraient se rencontrer pour des pourparlers de paix la semaine prochaine en Arabie saoudite.

“Lundi, je dois me rendre en Arabie saoudite pour rencontrer le prince héritier (Mohammed ben Salmane). Après cela, mon équipe restera en Arabie saoudite pour travailler avec nos partenaires américains”, aurait déclaré M. Zelensky.

Il a souligné que Kiev s’engageait à parvenir à la paix et travaillait à une solution au conflit, exprimant la volonté de son pays de se coordonner “avec des partenaires en Amérique et en Europe dans l’intérêt de la paix”.

La veille, l’envoyé spécial des Etats-Unis au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a déclaré à la presse qu’il devait rencontrer une délégation ukrainienne en Arabie saoudite le 11 mars pour discuter d’un éventuel accord de paix.

Cette prochaine réunion entre l’Ukraine et les Etats-Unis survient après une rare altercation fin février à la Maison Blanche entre le président américain Donald Trump et M. Zelensky, qui a conduit à l’annulation d’un accord bilatéral prévu sur les minéraux.




La Turquie enverra des troupes de maintien de la paix en Ukraine si nécessaire (média)

La Turquie pourrait envisager l’envoi de troupes pour une mission de maintien de la paix en Ukraine si nécessaire, a rapporté jeudi l’agence de presse semi-officielle Anadolu.

La Turquie pourrait envisager l’envoi de troupes pour une mission de maintien de la paix en Ukraine si nécessaire, a rapporté jeudi l’agence de presse semi-officielle Anadolu.

“Nous suivons les initiatives diplomatiques multidimensionnelles pour mettre fin à la guerre, en coordination étroite avec les institutions concernées de notre Etat”, a indiqué Anadolu en citant des sources anonymes du ministère de la Défense.

“La question de la contribution à une mission, qui n’a pas encore été conceptualisée, sera évaluée avec toutes les parties concernées si cela est jugé nécessaire pour la stabilité et la paix régionales”, selon les sources.

Ankara continuera de soutenir les initiatives constructives en faveur de la paix et de la reconstruction de l’Ukraine, ont-elles ajouté.

Au mois de février, le président turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky puis le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, en visite à Ankara, alors que la Turquie a intensifié ses efforts de médiation en faveur d’une résolution pacifique du conflit ukrainien.




La Chine stabilisera un monde incertain par sa certitude (ministre des AE)

La Chine apportera de la certitude à un monde marqué par l’incertitude, a déclaré vendredi le ministre des Affaires étrangères, Wang Yi.

“Nous vivons dans un monde en mutation et en proie à des turbulences, où la certitude devient une ressource rare”, a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse en marge de la session en cours de l’Assemblée populaire nationale.

“La diplomatie de la Chine se mettra fermement du côté de la justice de l’histoire et du progrès humain. Nous offrirons de la certitude à ce monde incertain”, a ajouté M. Wang.

M. Wang a déclaré que la Chine serait une force juste et équitable pour la paix et la stabilité dans le monde, une force progressiste en faveur de l’équité et de la justice internationales, ainsi qu’une force constructive pour le développement commun à l’échelle mondiale.

Le pays défendra résolument le véritable multilatéralisme et préservera le système de libre-échange multilatéral, a déclaré le haut diplomate.

“Nous continuerons à élargir l’ouverture de haut niveau et à partager avec tous les pays les immenses opportunités offertes par la modernisation chinoise”, a-t-il ajouté.




M. Bourita réaffirme la ferme volonté du Maroc d’aller de l’avant dans le partenariat stratégique fructueux avec les Etats du CCG

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a réaffirmé jeudi à La Mecque la détermination et la ferme volonté du Royaume du Maroc d’aller de l’avant dans la consolidation du partenariat stratégique fructueux avec les Etats du Conseil de Coopération du Golfe (CCG).

S’exprimant lors de la réunion ministérielle conjointe entre les Etats du CCG et le Maroc, M. Bourita a souligné que le Royaume est engagé à multiplier les efforts, de concert avec les pays frères du Conseil, pour conférer à ce partenariat “l’élan et la valeur ajoutée auxquels nous aspirons tous”.

A cet égard, le ministre s’est dit persuadé que “grâce à notre volonté collective sincère et notre détermination inébranlable ainsi qu’aux orientations de nos dirigeants, que Dieu Les préserve, nous serons en mesure de gagner le pari et de relever les défis pour élever notre partenariat au rang des aspirations de nos peuples au progrès et à la prospérité”.

Il a également relevé avec une profonde satisfaction les étapes significatives franchies par le partenariat fructueux entre le Royaume du Maroc et le CCG, dans ses dimensions stratégique, politique, économique, humaine, culturelle et de développement, conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et de Ses frères, Leurs Majestés et Altesses les dirigeants des Etats du CCG, que Dieu les préserve.

“Cette évaluation positive du processus de notre partenariat stratégique nous a poussé à renouveler le plan d’action conjoint pour une nouvelle période jusqu’en 2030″, a-t-il poursuivi.

Il a fait observer qu’”au-delà des liens fraternels et historiques entre nos dirigeants et nos pays, notre partenariat stratégique doit aussi s’articuler autour de l’échange d’avantages économiques afin qu’il soit plus enraciné, ce qui implique l’encouragement des hommes d’affaires et des investisseurs de part et d’autre à tisser des relations solides entre eux à travers la mise en place d’un cadre institutionnel et l’exploration d’opportunités d’investissement à même de stimuler le développement et la création d’opportunités d’emplois”, saluant dans ce contexte la tenue du Forum d’investissement Maroc-CCG au cours de cette année.

Le Maroc, qui s’apprête à accueillir des évènements sportifs de portée continentale et mondiale, telles que la Coupe d’Afrique 2025 et la Coupe du Monde 2030, regorge d’opportunités d’investissement prometteuses offrant un cadre idoine aux entreprises du CCG pour s’inscrire dans les chantiers qui seront lancés en prévision de ces manifestations, a-t-il soutenu. Le Royaume, a-t-il dit, représente une porte d’entrée pour les pays du Golfe vers le continent africain, notamment à travers les initiatives lancées par SM le Roi Mohammed VI, dont l’Initiative Royale visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique, le Processus des États africains atlantiques et le projet de gazoduc Nigeria-Maroc.

“Les bénéfices que nous souhaitons tous tirer à travers notre partenariat stratégique nous interpellent à réfléchir au renforcement de son cadre institutionnel au service des intérêt de tous”, a souligné M. Bourita.

Évoquant le partenariat stratégique entre le Maroc et le Conseil de coopération du Golfe, le ministre a affirmé qu’il trouve son fondement dans les liens solides de solidarité, rappelant dans ce sens le discours de SM le Roi devant le sommet Maroc-Pays du Golfe en 2016. Dans ce discours, le Souverain a indiqué que “le Maroc a toujours considéré que la sécurité et la stabilité des pays du Golfe Arabe sont indissociables de la sécurité du Maroc. Ce qui vous porte préjudice nous affecte aussi et ce qui nous touche vous touche également”.

D’autre part, il a précisé que la réunion se tient dans une conjoncture délicate dans l’histoire de la région arabe, sur fond de mutations rapides et décisives, ajoutant que “nous avons aussi bien besoin d’unifier nos rangs et nos décisions que de faire preuve de sagesse et de clairvoyance, loin des slogans vides de sens qui ne mènent qu’à la division”.

S’agissant de la question palestinienne, M. Bourita a affirmé que les idées et projets évoqués en lien avec les répercussions de la guerre dévastatrice sur la bande de Gaza “ne doivent pas nous éloigner de la paix, non seulement en tant que valeur morale, mais aussi en tant qu’horizon réalisable et unique option dans l’intérêt de tous les peuples de la région”.

Et d’ajouter que sur la base de cette vision, SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, est résolument soucieux de la convergence des efforts pour préserver la solution des deux États, considérée comme le fondement d’un règlement pacifique permettant au peuple palestinien d’établir son État indépendant sur les frontières du 4 juin 1967, avec Al-Qods-Est comme capitale, et ce conformément aux références internationales pertinentes et à l’Initiative arabe de paix.

Quant aux développements survenus dans d’autres pays, en premier lieu la Syrie, le Liban, le Yémen, le Soudan et la Libye, le ministre a souligné qu’ils sont porteurs à la fois de risques et d’espoirs. “Il nous incombe de garder à l’esprit l’impératif de préserver l’intégrité territoriale des États tout autant que leur souveraineté sur l’ensemble de leur territoire, dans le cadre d’une unité nationale inclusive et du rejet des ingérences extérieures”.




Deuxième tour des qualifications africaines pour la Coupe du Monde Féminine U-17

Le deuxième tour des qualifications pour la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA 2024, qui se déroulera au Maroc du 17 octobre au 8 novembre, représente une étape cruciale pour les sélections africaines en quête des quatre places qualificatives attribuées à la CAF, en plus de celle réservée pour le Maroc, en tant que pays hôte.

Des affiches équilibrées pour des duels sous haute tension

Dès le 8 mars, les matchs aller mettront aux prises plusieurs équipes ambitieuses. Le Cameroun recevra l’Éthiopie, tandis que la Tanzanie affrontera la Zambie. L’une des rencontres les plus attendues opposera l’Afrique du Sud au Nigeria, un duel entre deux formations habituées aux joutes internationales. D’autres confrontations promettent du suspense, notamment Sierra Leone – Guinée et Bénin – RD Congo. L’Ouganda et le Kenya se retrouveront dans un derby du CECAFA, tandis que l’Algérie tentera de prendre le dessus sur le Botswana. Enfin, la Côte d’Ivoire et le Burundi s’affronteront pour décrocher une place au tour suivant.

Le match retour, prévu le 14 mars, sera déterminant pour connaître les équipes qualifiées. Forts de leur expérience et de l’avantage du terrain, la Zambie et le Nigeria, qui avaient représenté le continent lors de la dernière Coupe du Monde U-17 en République dominicaine, chercheront à s’imposer et à poursuivre leur parcours.

Les forces en présence : des géants face à des outsiders

Certaines sélections engagées possèdent un solide palmarès dans les compétitions de jeunes. Le Nigeria, quintuple qualifié pour la Coupe du Monde U-17, part favori face à l’Afrique du Sud et cherchera à confirmer son statut de référence. Le Cameroun, fort de plusieurs participations à ce tournoi mondial, comptera sur son expérience pour écarter une Éthiopie en pleine progression.

La Zambie, en pleine ascension dans le football féminin, devra se méfier de la Tanzanie, une équipe qui a su démontrer tout son potentiel ces dernières années. De son côté, la RD Congo, bien que moins expérimentée dans cette catégorie d’âge, espère surprendre le Bénin. Enfin, l’Algérie devra rester vigilante face au Botswana, toujours capable de créer l’exploit.

Calendrier des matchs du deuxième tour des qualifications africaines pour la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA 2025

Matchs aller

Samedi 8 mars 2025 (heures locales)

14h00

Afrique du Sud – Nigeria

Ouganda – Kenya

Botswana – Algérie

17h00

Sierra Leone – Guinée

19h00

Cameroun – Éthiopie

Dimanche 9 mars 2025 (heures locales)

14h00

Tanzanie – Zambie

16h00

Bénin – RD Congo

17h00

Côte d’Ivoire – Burundi

Match retour

Mercredi 12 mars 2025 (heures locales)

17h00

Burundi – Côte d’Ivoire

Samedi 15 mars 2025 (heures locales)

13h00

Éthiopie – Cameroun

15h00

Zambie – Tanzanie

16h00

Nigeria – Afrique du Sud

17h00

Guinée – Sierra Leone

Dimanche 16 mars 2025 (heures locales)

13h00

Kenya – Ouganda

15h30

RD Congo – Bénin

21h00

Algérie – Botswana




Classement FIFA: La sélection marocaine féminine gagne une place, se maintient au top-3 africain

La sélection marocaine féminine de football se maintient au top-3 africain, occupant la 60ème place du classement mondial publié, jeudi, par la Fédération internationale de football (FIFA).

Les Lionnes de l’Atlas, qui étaient 61ème au classement publié le 13 décembre 2024, ont gagné une place, pour occuper la 60ème place, et rester troisièmes dans la hiérarchie continentale, après le Nigéria, qui a gardé sa 36ème place mondiale, et l’Afrique du Sud, désormais 54ème, après avoir reculé de trois places.

Le Maroc a ainsi gagné 1,7 points, après leurs deux victoires contre le Ghana et Haïti en amical, en février dernier.

Sur le plan mondial, Hôtes de la SheBelieves Cup, les États-Unis (1ers) restent indétrônables malgré leur défaite (2-1) en finale du tournoi face au Japon (5e, +3), qui en profite pour retrouver le Top 5, neuf ans après l’avoir quitté. L’Espagne (2e), l’Allemagne (3e) et l’Angleterre (4e) restent intercalées. La Suède (6e, -1), le Canada (7e, -1) et le Brésil (8e, -1) reculent tous d’un rang dans un Top 10 que referment la RDP Corée (9e) et les Pays-Bas (10e).

Hormis les Nadeshiko, aucune équipe du haut de tableau ne progresse de plus de deux rangs. C’est au-delà de la 80è place que d’autres percées significatives interviennent, à l’instar de celles de Porto Rico (81e, +4), du Monténégro (84e, +4), du Salvador (85e, +5), du Népal (99e, +4), des Émirats Arabes Unis (112e, +4), du Cap-Vert (125e, +4) ou encore de Chypre (127e, +6).

Le Burkina Faso (132e, +5) et le Bénin (147e, +5) ne sont pas en reste, mais un autre duo africain fait encore mieux : La Tanzanie (138e, +7) et le Kenya (142e, +7) grimpent de sept rangs et co-signent la meilleure progression en termes de places.

Par ailleurs, l’Afrique pourrait être de nouveau à l’honneur en juin prochain, puisque quatre de ses représentants – le Tchad, l’Érythrée, la Libye et le Soudan – n’ont plus qu’un match officiel à disputer pour pouvoir intégrer à leur tour le Classement.

La première édition de l’année 2025 du Classement Féminin de la FIFA a d’ores et déjà battu un record, puisque 196 équipes figurent désormais dans la hiérarchie mondiale. En effet, Djibouti (195e) y apparaît pour la première fois de son histoire. C’est l’un des principaux enseignements d’un trimestre au cours duquel 127 rencontres internationales ont été disputées, dont des matches des qualifications africaines pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Brésil 2027, selon l’institution faîtière du football mondial.




Sarjo Baldeh : “La passion et le talent n’ont pas de genre.”

Dans le cadre de notre série d’interviews dédiée au mois de la femme, nous mettons en lumière le parcours inspirant de Sarjo Baldeh. À seulement 23 ans, cette photographe sportive gambienne incarne la passion et la détermination. Dans un domaine où les femmes sont encore souvent peu représentées, Sarjo a su se frayer un chemin, s’imposant par son regard unique et sa sensibilité artistique. Ses photos capturent l’essence même des moments intenses du sport, nous rappelant que la photographie est bien plus qu’une technique : elle est un moyen puissant de retranscrire des instants de vie, d’espoir, de lutte et de victoire.

En choisissant ce chemin difficile, Sarjo a non seulement brisé des barrières, mais a aussi ouvert la voie à de nombreuses jeunes femmes désirant s’impliquer dans le monde du sport sous un angle différent. Derrière chaque cliché, se cache une histoire d’intensité et de passion, un témoignage vivant qui révèle la beauté du jeu et des émotions authentiques.

Dans cette interview, Sarjo revient sur son parcours : ses premiers pas dans un univers majoritairement masculin, les défis qu’elle a dû surmonter, et les moments de grâce qui ont marqué son évolution en tant que photographe. Elle nous parle de sa passion, mais aussi de ses combats intérieurs, de ses doutes et de la façon dont elle a transformé chaque obstacle en tremplin. Pour elle, chaque match, chaque rencontre est une occasion de capturer l’âme du sport et de redéfinir les règles du jeu.

Sarjo Baldeh incarne l’espoir d’une nouvelle génération qui croit que la passion, l’ambition et l’audace sont les clés pour réécrire les règles et construire un monde plus égalitaire. À travers ses photos, elle montre que la place des femmes dans le sport est bien plus que légitime – elle est essentielle.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de ce qui vous a inspiré à vous lancer dans la photographie, en particulier dans le football ?

J’ai toujours été photographe depuis le lycée. En 2020, j’obtiens mon diplôme et mes proches m’offrent mon premier appareil photo. C’est après cela que j’ai décidé de me lancer seule, car j’avais travaillé auparavant avec mon mentor dans son studio. La même année, j’ai commencé à explorer la photographie de manière indépendante, en me promenant et en prenant des photos avec mes amis. En observant les réseaux sociaux, j’ai réalisé que des clubs comme le Real Madrid avaient leurs propres photographes et que les footballeurs internationaux étaient bien couverts.

Mais c’était quelque chose que je n’avais jamais vu dans mon pays. Alors, j’ai décidé de me lancer dans la photographie sportive, sans aucune connaissance du sport ou de ce domaine.

Tout ce que j’ai appris en photographie sportive, je l’ai découvert sur YouTube et grâce à certains mentors qui ont remarqué mon travail et compris que j’étais photographe de sport. Mon premier projet sportif a commencé avec l’équipe nationale de Gambie, lors des qualifications pour la CAN 2021, au Sénégal, contre le Soudan du Sud. J’ai décidé de demander une accréditation, j’ai été acceptée, et nous sommes allés au Sénégal en bus avec les journalistes sportifs gambiens.

Ne connaissant rien au sport, à 30 minutes du coup d’envoi, j’ai décidé de régler mon appareil en mode sport et je suis allée rapidement sur YouTube pour voir comment faire. Malheureusement, nous sommes arrivés en retard au stade.

Une fois sur place, j’ai vu de nombreux photographes masculins avec de longs objectifs, et je ne savais même pas ce que c’était. Paniquée, j’ai décidé de partir dans la direction opposée et de m’asseoir ailleurs. Ce jour-là a marqué l’émergence de la première femme photographe sportive en Gambie.

L’événement était en fait sponsorisé par un enseignant, et pendant que je prenais des photos et les publiais sur les réseaux sociaux, les gens ont commencé à remarquer que quelqu’un mettait à jour les informations sur le match avec des images des buteurs. Ils ont pris des photos de moi en train de travailler et les ont postées sur Twitter. C’est ainsi que le nom “Baldeh, photographe sportive” a commencé à circuler.

J’ai décidé de tenter l’expérience pendant un an en tant que freelance. En 2022, j’ai travaillé avec Real de Banjul, un club de la ligue gambienne, pendant toute la saison, tout en poursuivant mes études supérieures. En 2023, j’ai rejoint Fortune Football Club et j’y travaille toujours aujourd’hui. C’est d’ailleurs ce club qui m’a sponsorisée pour couvrir la Coupe d’Afrique des Nations 2024.

Après la CAN, j’ai également été recrutée par l’UFOA. On m’a demandé d’envoyer mon CV, et j’ai été engagée comme photographe officielle. J’ai ainsi couvert des tournois masculins, les compétitions U-17 et U-20, ainsi que le tournoi scolaire de football africain au Sénégal et en Sierra Leone. J’ai aussi été invitée en tant que jeune photojournaliste au programme “All Young Reporters AIPS” en Arabie Saoudite.

Qu’est-ce qui vous attire spécifiquement dans le football en tant que sujet photographique, et comment la perspective féminine influence-t-elle votre travail ?

Ce qui m’attire particulièrement dans le football, c’est que je pense que nos footballeurs gambiens méritent d’être reconnus à l’international.

Au début, cela a été très difficile, notamment en tant que femme. J’ai dû convaincre tout le monde de l’importance de la photographie sportive et me battre pour avoir des opportunités de couvrir des tournois internationaux, malgré des promesses non tenues et de nombreuses déceptions.

Être une femme dans la photographie sportive a eu un impact énorme. Aujourd’hui, de nombreuses femmes en Gambie se lancent dans ce domaine. Beaucoup me disent : “Sarjo, grâce à toi, d’autres ont osé prendre un appareil photo.” Mais pour moi, tout le monde peut prendre une photo ; ce qui fait la différence, c’est la raison pour laquelle on choisit ce métier.

J’ai choisi la photographie sportive parce que personne ne le faisait et que j’aime me lancer dans des projets uniques. Je voulais aussi que l’on sache à l’étranger que la Gambie possède des photographes de sport.

Quand je suis allée à la CAN, j’étais la première photographe gambienne à y participer. Et à chaque fois que je démarre quelque chose en rapport avec le sport, je suis toujours la première à le faire en Gambie. Peu de gens s’y aventurent encore, mais j’ai formé plusieurs personnes, et aujourd’hui, beaucoup travaillent avec des équipes. Je suis fière d’avoir contribué à la création d’emplois dans l’industrie du sport.

Comment gérez-vous la pression et les délais serrés lors des grands tournois comme la CAN ?

Le plus grand défi est financier. Comment financer mes déplacements vers les différents stades, qui sont parfois à trois ou quatre heures de route ? Par exemple, je n’ai pu assister qu’au match Nigeria – Côte d’Ivoire à Abidjan.

Ensuite, il y a la difficulté d’être sous-estimée. Beaucoup de gens ne me prennent pas au sérieux au début. Mais je transforme ces remarques en motivation.

Sur le terrain, lorsque nous prenons la photo d’équipe avant le coup d’envoi, c’est une véritable compétition entre photographes. J’utilise mon avantage : ma petite taille. Je me faufile rapidement pour prendre ma photo et je me retire.

Certains m’ont dit que mon projet n’était pas réaliste et que je ferais mieux de me concentrer sur autre chose. Aujourd’hui, je prouve que tout est possible avec de la détermination et du travail acharné.

Quel a été le plus grand défi en tant que femme photographe sportive ?

Le principal défi a été de convaincre les gens que la photographie sportive est un vrai métier.

Ce domaine est à 100 % dominé par les hommes, et au début, personne ne comprenait mon projet. De nombreux hommes me disaient que c’était impossible.

J’ai aussi rencontré des personnes influentes qui m’ont fait des promesses non tenues sous prétexte que j’étais jeune et ambitieuse.

Heureusement, ma famille a toujours soutenu mon travail, mais j’ai vu beaucoup de jeunes femmes abandonner faute de soutien parental. J’ai reçu des messages de jeunes filles me disant que leurs parents leur interdisaient de se lancer, jugeant ce métier inadapté aux femmes et peu rentable financièrement.

Par exemple, une jeune Tanzanienne m’a contactée. Elle est musulmane et porte le voile. Beaucoup de ses amis lui ont conseillé de ne pas entrer dans un milieu dominé par les hommes, et ses parents désapprouvaient son choix.

Je lui ai suggéré de montrer mes photos à sa famille et de leur expliquer que j’étais la première photographe gambienne à couvrir la CAN. Elle l’a fait et est revenue vers moi en disant : “Je leur ai dit que je veux faire encore mieux qu’elle et aller à la CAN un jour.”

Dans notre société, les femmes doivent prouver qu’elles peuvent réussir dans des domaines traditionnellement masculins.

Y a-t-il eu des moments où vous avez été particulièrement fière d’être une femme dans ce domaine ?

Oui, il y en a eu plusieurs. L’un des moments les plus marquants a été lorsque j’ai couvert mon tout premier match avec l’équipe nationale gambienne en 2020. J’étais la seule femme photographe sur le terrain, et voir mes photos utilisées par les médias locaux et les supporters m’a donné une immense satisfaction.

Un autre moment dont je suis fière est ma participation à la Coupe d’Afrique des Nations 2024. Être la première photographe gambienne accréditée pour cet événement était un honneur. C’était un défi, mais aussi une reconnaissance de mon travail acharné. Lorsque j’ai vu mes photos circuler sur les réseaux sociaux et être utilisées par des médias internationaux, j’ai ressenti une grande fierté.

Je suis également très fière d’avoir inspiré d’autres jeunes filles à se lancer dans la photographie sportive. Récemment, une jeune photographe m’a dit qu’elle avait décidé de poursuivre cette voie après avoir vu mon travail. Cela m’encourage à continuer et à prouver que les femmes ont leur place dans ce milieu.

Enfin, un moment fort a été mon invitation au programme “All Young Reporters AIPS” en Arabie saoudite. C’était une reconnaissance internationale de mon travail et une opportunité incroyable de me former aux côtés d’autres jeunes talents du journalisme sportif.

Tous ces moments me rappellent pourquoi j’ai choisi ce métier et me motivent à aller encore plus loin.

Comment voyez-vous l’évolution du métier de photographe sportif dans le football ?

Le métier évolue énormément, notamment avec l’avancée des technologies. Aujourd’hui, les appareils photo sont plus performants, et les drones ainsi que l’intelligence artificielle commencent à jouer un rôle important dans la capture d’images. Cela demande aux photographes de s’adapter en permanence, d’apprendre de nouvelles techniques et de maîtriser des outils numériques toujours plus avancés.

Les réseaux sociaux ont également transformé notre métier. Avant, les photos étaient principalement destinées aux journaux et magazines, mais aujourd’hui, elles doivent être instantanées et adaptées aux plateformes numériques. Il faut savoir capter l’émotion d’un match en une image percutante et la publier rapidement. Cela demande une grande réactivité et une bonne compréhension des tendances du digital.

Un autre aspect en évolution est la reconnaissance du travail des photographes. Les clubs et les joueurs accordent de plus en plus d’importance à l’image et au storytelling visuel. Cela ouvre des opportunités pour les photographes indépendants et les créateurs de contenu.

Enfin, je pense que la diversité dans le métier va continuer à croître. De plus en plus de femmes s’imposent dans la photographie sportive, et c’est une très bonne chose. Cela apporte des perspectives différentes et enrichit la manière dont le football est raconté en images.

Quels joueurs ou équipes préférez-vous photographier ?

La Gambie. Oui, parce que j’ai déjà vécu cette expérience avec mes joueurs et c’était un moment magnifique. Ce sont des personnes que j’admirais à la télévision et à la Coupe d’Afrique des Nations, et là, j’étais juste à côté d’eux.

Donc, les rêves deviennent réalité. J’aime la Côte d’Ivoire, et pourquoi ? Parce que le nombre de personnes qui viennent les soutenir est impressionnant, c’est immense. Le stade est rempli d’une telle ferveur.

On peut voir tellement d’amour et d’enthousiasme chez eux, à quel point ils veulent que leur pays gagne ce tournoi. Et oui, cela motive les footballeurs, et j’adore les photographier. Je n’ai eu que 30 minutes pour le faire avec eux.

J’aime aussi le Nigeria pour sa base de supporters et le genre de spectacles qu’ils offrent. Il ne s’agit pas seulement des footballeurs, car si vous allez voir les supporters, il y a énormément de contenu à capturer avec les Nigérians, et j’adore les photographier également.

Oui, en dehors de l’Afrique aussi, j’aime le Real Madrid et j’espère un jour pouvoir les photographier.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?

J’ai plusieurs ambitions. Tout d’abord, je veux continuer à perfectionner mon art et à explorer de nouvelles façons de raconter le football à travers mes images. J’aimerais aussi couvrir des compétitions encore plus prestigieuses et élargir mon portfolio international.

Je veux également transmettre mon expérience. J’aimerais encadrer des jeunes photographes, notamment des femmes, pour les aider à se lancer dans ce métier. Organiser des ateliers, partager mes connaissances et encourager celles qui hésitent à se lancer me tient à cœur.

Enfin, j’aimerais un jour publier un livre photo, un recueil des moments les plus marquants que j’ai capturés dans ma carrière. Le football est une histoire d’émotions, et j’aimerais laisser une trace de ces instants uniques.

Le plus important pour moi, c’est de continuer à vivre ma passion au quotidien et de capturer l’essence du football à travers mon objectif.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes qui souhaitent se lancer dans la photographie sportive ?

D’abord, je leur dirais de croire en elles et de ne pas se laisser décourager par les obstacles. Ce n’est pas un milieu facile, mais avec du travail et de la détermination, tout est possible.

Je leur dirais de ne jamais lâcher leur passion. Ce métier demande beaucoup de patience, de travail et de résilience. Il faut être curieux, toujours apprendre, et surtout, ne pas avoir peur de se lancer. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux et les nouvelles technologies, il est plus facile de se faire connaître et de partager son travail. Mais il faut aussi rester authentique et trouver sa propre signature visuelle.

Ensuite, je leur conseille de se former, d’expérimenter et de pratiquer autant que possible. La photographie est un domaine où l’expérience compte énormément. Il faut aller sur le terrain, capturer des moments, analyser ses erreurs et progresser.

Je leur dirais aussi de ne pas hésiter à se faire connaître. Il faut partager son travail sur les réseaux sociaux, contacter des médias, proposer ses services aux clubs et associations. Les opportunités viennent souvent à ceux qui osent.

Enfin, je leur recommanderais de s’entourer de personnes bienveillantes et de chercher des mentors. Avoir des modèles et des soutiens dans ce milieu peut faire toute la différence.

Et surtout, qu’elles ne doutent jamais de leur légitimité ! La passion et le talent n’ont pas de genre.

Le football est un sport d’émotions, et le rôle d’un photographe est de capturer ces moments intenses qui racontent une histoire. Si vous aimez cela et que vous êtes prêts à y consacrer du temps et de l’énergie, alors foncez ! Le monde du football a toujours besoin de nouvelles perspectives et de talents passionnés.