Mobilisation accrue des recettes: La DGRAD dotée d’un plan d’actions 

Devant les défis qui risquent de miner la réalisation des assignations de 6.350 milliards de francs congolais en 2025, le Directeur général de la DGRAD, Me Etienne Utshudi, a convoqué la conférence des directeurs, édition 2025, en vue d’identifier les réformes et actions à mettre en œuvre pour atteindre les assignations fixées par la loi de finances. L’agent étant au centre de l’action de la DGRAD, la question du social n’a pas été ignorée. Ainsi, il a été retenu des actions visant, notamment, le renforcement des capacités, l’amélioration de la prise en charge médicale et la retraite des agents et cadres de la DGRAD.

Repères d’évaluation

Il sied de noter, par ailleurs, que les actes d’engagement signés et le plan d’actions qui découlent de ces travaux serviront de repère d’auto-évaluation à la fin de chaque mois.

La guerre d’agression imposée à la RDC, par le Rwanda, à travers les pantins du M23, sans oublier la création des fonds spéciaux sous forme d’établissements publics, ayant pour ressources les recettes non fiscales encadrées par la DGRAD et la dernière mesure prise par l’Autorité de régulation et de contrôle de marché des substances minérales stratégiques, de suspendre l’exportation de cobalt pour quatre mois, alors qu’environ 70% des recettes non fiscales mobilisées par la DGRAD proviennent de la redevance minière, ne manqueront pas d’impacter négativement la mobilisation des recettes en 2025.

C’est le sens à donner à la conférence des directeurs de la DGRAD initiée par Me Utshudi, Directeur général de cette régie financière, et à l’issue de laquelle, les conférenciers ont abouti à l’élaboration d’un plan d’action de mise en œuvre des réformes. Celles-ci vont permettre à la DGRAD et aux services d’assiette d’atteindre ses assignations de l’année 2025, afin de donner les moyens au Gouvernement de la République.

Ce qui a permis au Directeur de cabinet représentant le ministre des Finances de souligner que les conférenciers ont eu, quatre jours durant, l’opportunité d’approfondir vos connaissances et compétences sur notamment, comment améliorer l’ordonnancement des recettes non fiscales dont le recouvrement est tributaire ; comment améliorer la gestion des imprimés de valeur et imprimés administratifs qui sous-tendent la perception des recettes non fiscales ; comment gérer de façon optimale les dossiers contentieux ; comment vous approprier les notions d’audit, de contrôle et d’inspection, trois concepts induits par la nouvelle gestion publique en matière de contrôle ; comment digitaliser les services, en général, et les procédures d’ordonnancement et de recouvrement des recettes non fiscales en particulier ; sans laisser de côté l’épineuse question de la gestion des ressources humaines.

Amélioration des conditions de travail

« Je suis convaincu que vous avez su tirer profit des exposés et commentaires faits lors de ces travaux, ce qui sans nul doute nous permettra de relever les défis de mobilisation des recettes auxquels la Régie doit faire face cette année, et partant, les années à venir », dit-il, avant d’ajouter que la Feuille de route qui est désormais votre boussole, permettra non seulement de booster la réalisation des recettes non fiscales durant l’exercice en cours, mais également et surtout d’améliorer les conditions de travail de Agents.

Il a précisé que la qualité des réformes retenues au cours de ces assises montre que vous avez vraiment abattu un travail de titan, prenant en compte les questions majeures qui minent la mobilisation des recettes non fiscales.

Dans ce contexte, il a assuré de l’accompagnement du Gouvernement de la République, afin de permettre à la DGRAD de relever le défi d’atteindre les assignations contenues dans la Loi de Finances, Exercice 2025. Car l’une des actions du Gouvernement est de délivrer un service de qualité et de proximité aux citoyens et d’accélérer la réalisation de la vision du Président de la République à travers la mobilisation des ressources internes.

Les facteurs de succès

Dans son discours de clôture, Me Etienne Utshudi, Directeur général de la DGRAD a avoué que les conclusions auxquelles sont parvenus les conférenciers justifient la démarche méthodologique utilisée lors de cette édition pour l’élaboration du Plan annuel de mise en œuvre des réformes correspondant à chaque Panel.

« Vous avez ainsi contribué à améliorer et à asseoir un modèle d’organisation de la conférence des Directeurs de la DGRAD. L’avantage de ce modèle réside en ce qu’il décompose en plusieurs domaines et donne des éléments à prendre en compte pour une planification et un suivi-évaluation des stratégies sectorielles de mobilisation des recettes non fiscales », dit-il.

Le DG de cette régie financière a martelé que le succès de toutes les réformes et actions retenues compte sur plusieurs facteurs, notamment l’appropriation par tous les acteurs concernés ; l’investissement dans le capital humain au travers de la formation), des moyens financiers et matériels ; l’amélioration des conditions de travail, auxquels s’ajoute l’accompagnement politico-administratif assuré par le ministre des Finances.

A l’évidence, soutien-t-il, la mise en œuvre de ces réformes et actions représente un défi dont la réalisation requiert des moyens énormes et l’implication de tous. Il a terminé par affirmer que les actes d’engagement signés ce jour et le plan d’actions de mise en œuvre des réformes qui découlent de ces travaux, serviront de repère d’auto-évaluation, à la fin de chaque mois, afin de permettre, le cas échéant, d’ajuter par rapport aux assignations budgétaires de la DGRAD, pour l’année 2025.

JMNK




Samedi dernier : La LIFUDS a invité les femmes congolaises à combattre le fascisme à l’occasion de la journée

Samedi 8 Mars 2025 dernier, la Ligue des Femmes de l’UDS, LIFUDS, a célébré la Journée Internationale de la Femme – Edition 2025 au Restaurant ML Staff de Limete à Kinshasa sous la présidence de Madame Charlotte Buimpe Diombelayi, Deuxième Vice-Présidente Nationale chargée des Femmes et Présidente Nationale de cette Branche Spécialisée de l’UDS.

Malgré la pluie battante qui a arrosé Kinshasa tout l’avant-midi, les Femmes de l’UDS l’ont bravée en organisant leur rencontre. Cette Matinée Politique placée sous le thème « La femme congolaise et la lutte antifasciste » a été marquée par quatre exposés présentés par les femmes membres de l’UDS.

La première intervention ayant pour titre « L’engagement de l’homme et de la femme dans la lutte antifasciste » été faite par Madame Petronie KIABU KALENGA, Trésorière Générale Adjointe de l’UDS. Elle a été suivie par celle de Madame Charlotte MBOMBO KALUMBU, Secrétaire Générale Adjointe chargée de la Mobilisation, de l’Implantation, des Fédérations, de la Communication et des Médias, Porte-parole du Parti, intitulée « Femme congolaise, conservatrice des us et coutumes».

Après une petite pause, Madame Charlotte BUIMPE DIOMBELAYI, Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’UDS (LIFUDS), Deuxième Vice-Présidente Nationale chargée des Femmes, en sa qualité de Membre Fondateur de l’Internationale Antifasciste, a parlé de « L’implication de la femme congolaise dans la lutte antifasciste» tandis que Madame Ange NGOYA KAZADI, Quatrième Vice-Présidente Nationale chargée des Elections, a bouclé la boucle avec le sujet axé sur « Les méfaits et l’exploitation du capitalisme à l’endroit des femmes congolaises».

Le choix du thème

Dans son mot d’ouverture, la Présidente Nationale de la LIFUDS a, après avoir retracé l’historique de la longue lutte des femmes depuis la célèbre grève du 8 Mars 1917 à Saint Petersbourg en Russie et salué le combat héroïque de la journaliste socialiste allemande Clara Zetkin, a mis l’accent sur le fait que les femmes congolaises doivent s’inspirer des expériences positives menées ailleurs dans le monde. Tout en rappelant que certaines femmes congolaises ont eu à jouer un rôle remarquable dans la lutte contre la colonisation dans notre pays avant de souligner les méfaits du fascisme à l’égard de la femme sur les plans politique, social, économique et financier.

Par contre, Madame Charlotte Buimpe Diombelayi a, dans son mot de clôture, remercié tous les Membres de l’UDS pour leur précieuse contribution au succès de cette manifestation tout en félicitant le Président National du Parti, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, pour son implication personnelle, son dynamisme et son engagement dans la lutte antifasciste en République Démocratique du Congo. Elle a insisté sur le fait que « la lutte antifasciste est aussi une lutte pour l’émancipation totale de la femme congolaise. Car, les femmes congolaises doivent apprendre à lutter pour leur épanouissement intégral et pour leur bien-être ».

« La lutte antifasciste étant permanente, la Présidente Nationale de la LIFUDS a invité la femme congolaise, en tant que mère et éducatrice, à ne pas croiser les bras ni rester muette dans chaque situation d’oppression. Car, quoiqu’il en soit, quoiqu’il en coûte, son combat est noble », a-t-elle poursuivi.

Déterminée, elle a encouragé les femmes congolaises à « régler leurs comptes avec le fascisme pour vivre un monde meilleur » en concluant que « le fascisme est un cancer qui tue à petit feu, un cancer qui nous tue au jour le jour. Donc, la révolution des femmes congolaises doit être l’arme la plus fatale contre le fascisme ».

MESSAGE AUX FEMMES DU NORD-KIVU ET DU SUD-KIVU

Avant la clôture de ladite Matinée Politique, la Secrétaire Nationale de la LIFUDS, Mme Patricia-Christianne Ngoma, a lu un message de soutien de la LIFUDS adressé aux femmes des territoires congolais occupés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu par l’armée rwandaise. Ci-dessous, l’intégralité dudit message :

“Nous, Femmes Membres de la Ligue des Femmes de l’UDS, LIFUDS;

“- Réunies, ce jour, dans le cadre de la Matinée Politique placée sous le thème “La femme congolaise et la lutte antifasciste” à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de la Femme;

“- En solidarité avec nos sœurs des zones occupées dans les Provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu où sévit la guerre d’agression du Rwanda contre notre pays;

“- Blessées dans nos cœurs par les traitements inhumains et dégradants infligés aux femmes congolaises sous occupation rwandaise, au viol parfois public dont elles sont victimes;

“- Indignées par le silence de la Communauté Internationale et par l’échec de la mission de l’ONU en République Démocratique du Congo;

“Adressons le présent message à toutes les Congolaises, filles et femmes, des territoires occupés par le Rwanda:

“- 1. Exprimons notre solidarité à nos sœurs Congolaises du Nord-Kivu et du Sud-Kivu actuellement victimes innocentes d’une guerre injuste imposée à notre pays par l’impérialisme engagé dans le pillage de nos ressources naturelles;

“- 2. Condamnons, avec la dernière énergie, l’agression barbare de notre pays, la République Démocratique du Congo, par le Rwanda;

“- 3. Exigeons le retrait non négociable du Rwanda de notre pays;

“- 4. Réclamons des mesures punitives exemplaires contre la République du Rwanda pour avoir violé la Charte des Nations-Unies;

“- 5. Demandons la fin de la mission de l’ONU dans notre pays et son départ immédiat du territoire congolais;

“- 6. Invitons le Président de la République à restaurer la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national en mettant fin à cette agression rwandaise;

“- 7. Sollicitons enfin l’assistance de toutes les forces progressistes et antifascistes mondiales pour la défense de la souveraineté de la République Démocratique du Congo.

“Fait à Kinshasa, le 08 Mars 2025.

“LA PRÉSIDENTE NATIONALE DE LA LIFUDS,

“Charlotte BUIMPE DIOMBELAYI

“Membre Fondateur de l’Internationale Antifasciste”.

Par ailleurs, il est à signaler que la République Démocratique du Congo compte quatre Membres Fondateurs de l’Internationale Antifasciste dont la Présidente Nationale de la LIFUDS. Ces compatriotes ont le privilège de participer au Premier Congrès Mondial Fondateur de l’Internationale Antifasciste tenu en septembre 2024 à Caracas au Venezuela.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




RDC : Laurent Batumona intègre le présidium de l’Union sacrée 

Nommé par le président de la République, Laurent Batumona, président national du parti Mouvement de solidarité pour le Changement, MSC, a intégré le présidium de l’Union sacrée, plateforme politique du chef de l’État.

Cette instance a quitté de 6 à 40 membres, pour une gestion efficace et axée au résultat, tenant compte surtout des enjeux tant politique, sécuritaire, économique et sociaux de la République démocratique du Congo.

L’histoire retiendra que le Patriarche Laurent Batumona fait partie des figures emblématiques de la politique congolaise qui a contribué à la création de l’Union sacrée qui devrait consacrer la rupture entre le FCC et CACH dans leur alliance d’une gouvernance commune.

A ce jour, Laurent Batumona retrouve sa place légitime parmi les personnalités les plus importantes du présidium de l’Union Sacrée.

Une réintégration qui a été saluée par son Parti et son regroupement politique qui la considèrent non seulement comme une victoire personnelle, mais aussi collective et également comme une victoire pour la vérité et la justice.

“Nous exprimons nos plus sincères remerciements à l’autorité de référence de l’Union Sacrée, en l’occurrence le Président de la République, S.E.M Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a eu la sagesse de rétablir la vérité et de rectifier une injustice flagrante. Cette décision montre qu’aucune manipulation ne peut éclipser la vérité, et que les hommes de vision, comme le Patriarche Laurent Batumona, finissent toujours par retrouver leur place dans l’histoire”, a déclaré Armand Osomba, l’un des adeptes du président Laurent Batumona Kham Khandi.

Il ya lieu de souligner que finalement, la politique congolaise s’est montrée reconnaissante vis-à-vis des véritables patriotes, en l’occurrence, ce digne fils du pays, Laurent Batumona.

Irréprochable, intègre, fidèle, loyal et stratège, Laurent Batumona a lutté à l’opposition au côté d’Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, jusqu’à l’arrivée du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. L’homme des valeurs, Laurent Batumona reste toujours déterminé à accompagner la vision du chef de l’État pour l’émergence de la RD Congo.

 

Jonsard Mikanda




RDC : Le présidium de l’Union sacrée restructuré et élargi à 40 membres

Dans sa restructuration, le nouveau présidium de l’Union sacrée, plateforme politique du chef de l’État est passé de 5 à 40 membres. Il a intégré dans sa nouvelle configuration, ses anciens membres, les personnalités désignées par Félix Tshisekedi et les leaders ou représentants des partis ou regroupements politiques ayant obtenu au moins 7 députés nationaux ou sénateurs lors des dernières élections de 2023.

 

Ce présidium se compose de la manière suivante :

 

Félix Tshisekedi, Haute autorité politique et André Mbata, garde le secrétariat permanent.

 

Et parmi les membres du présidium, il y a entre autre, Carole Agito, Samy Badibanga, Modeste Bahati Lukwebo, Jean Bakomito, Laurent Batumona, Jean-Pierre Bemba, Gentiny Ngobila Mbaka, Didier Bidimbu, Guy Loando Mboyo, pour ne citer que ceux-là.

 

Cette décision du président de la République fait suite à sa communication lors de la récente rencontre avec les membres de cette plateforme. Il avait annoncé l’ouverture du présidium de l’Union sacrée, mais aussi au niveau du gouvernement. Pour Félix Tshisekedi, c’est le résultat qui compte afin de satisfaire les besoins de la population, surtout en ce moment où le pays est agressé par l’armée Rwandaise avec ses supplétif du M23 dans la partie Est de la République démocratique du Congo.

 

 

Mboshi




CULTE DOMINICAL AVEC LE PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO VH/DIM 09 MARS 2025




“La Chine est plus féministe qu’on ne le pensait”, un phénomène salué en France (REPORTAGE)

“La Chine est plus féministe qu’on ne le pensait”, a déclaré Estelle Folest, ancienne députée française, après avoir regardé jeudi soir le film chinois “Her story” (son histoire en français) au Centre culturel de Chine à Paris, un film qu’elle a décrit comme étant “très touchant, très doux et très drôle”, qui a donné “une image beaucoup plus moderne de la Chine d’aujourd’hui”.

La soirée projection de film, qui a rassemblé de nombreuses invitées françaises et chinoises, a été organisée par l’Ambassade de Chine en France pour célébrer la Journée Internationale des Femmes à la date du 8 mars. Le film projeté “Her story” est une comédie de la réalisatrice Shao Yihui, racontant l’histoire d’une mère célibataire qui vient de perdre son emploi, et qui doit se frayer un chemin entre sa famille et sa carrière, épaulée par sa fille de 12 ans et une voisine atteinte de dépression.

Une fois sorti fin novembre 2024, le film a connu un grand succès au box-office chinois et a fait couler de l’encre à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

Pour Mme Folest, mère d’une adolescente, le film lui a offert une occasion de découvrir la vie des femmes en Chine. “Je vois finalement qu’elles (les Chinoises) veulent la même chose que nous, c’est-à-dire réussir la vie, trouver l’équilibre entre la famille et la profession, et être égales avec les hommes professionnellement”, a-t-elle confié à Xinhua.

“Her Story” reflète une évolution certaine de la société chinoise. “Il y a quelques années encore, un film aussi ouvertement féministe aurait difficilement trouvé sa place sur les écrans. Aujourd’hui, son immense succès montre que les mentalités changent, notamment parmi les jeunes générations qui aspirent à plus d’égalité et de reconnaissance des droits des femmes”, a déclaré à Xinhua Sonia Bressler, écrivaine et sinologue française.

“À mesure que l’influence de la Chine s’accroît dans le monde, ses produits culturels, y compris les films, suscitent l’intérêt de la communauté internationale”, a estimé Radio France Internationale (RFI), poursuivant que “‘Her Story’ s’adresse non seulement au public chinois, mais présente également au monde entier les complexités de la vie des femmes chinoises modernes, en brisant les stéréotypes et en favorisant une meilleure compréhension”.

Avant la projection du film, l’épouse de l’ambassadeur de Chine en France, Mme Zhang Hua, a présenté aux invitées le progrès de la cause des femmes réalisé en Chine. Selon elle, l’espérance de vie moyenne des Chinoises a dépassé 80 ans, le taux de mortalité maternelle est tombé à 15 cas pour 100 000 naissances, la disparité homme-femme dans l’éducation obligatoire a pratiquement disparu, avec 58% d’étudiantes dans l’enseignement supérieur, 40% de la population active est féminine, et plus de 40% de chercheurs sont des femmes…

Beaucoup de chiffres ont impressionné Mme Folest, qui s’est félicitée particulièrement du fait que les femmes politiques occupent une part croissante dans la vie politique en Chine, avec 26,5% de femmes députées dans l’Assemblée populaire nationale.

D’après elle, pour promouvoir la cause des femmes, il faut compter sur toutes les femmes dans la vie publique pour qu’elles prennent la parole en public, à savoir les femmes qui font du cinéma ou du théâtre, mais surtout les femmes politiques, parce qu’elles peuvent changer les choses dans la loi. Tout comme Mme Zhang Hua a mis en valeur dans son allocution, “les Françaises ont obtenu le droit de vote dès 1944, bien avant beaucoup de pays européens”, ce qui a fait de la France “pionnière en matière d’égalité des sexes”.

“J’ai trouvé que la Chine a été avancée aussi. Je crois que vraiment les femmes chinoises ont envie d’exister sur la scène publique. Donc c’est plutôt une bonne nouvelle”, a salué Mme Folest.




Les droits de douane supplémentaires américains sur les produits chinois sous prétexte de la question du fentanyl sont sans fondement (ministère du Commerce)

Un porte-parole du ministère chinois du Commerce a déclaré vendredi que la décision des Etats-Unis d’imposer des droits de douane supplémentaires de 20% sur les importations en provenance de Chine sous prétexte de la question du fentanyl était sans fondement.

Le porte-parole a fait ces remarques en réponse à une question connexe.

“Il s’agit d’une pratique typique de protectionnisme, d’unilatéralisme et d’intimidation”, a indiqué le porte-parole, citant un livre blanc récemment publié intitulé “Contrôler les substances liées au fentanyl — la contribution de la Chine”.

La Chine a exhorté les Etats-Unis à rectifier leurs erreurs, à envisager et à adopter une approche objective et rationnelle pour résoudre leur propre problème de fentanyl, et à cesser de rejeter la responsabilité sur les autres, a ajouté le porte-parole.

La Chine a publié ce livre blanc mardi, présentant l’engagement, le travail et les progrès du pays en matière de contrôle des substances liées au fentanyl.

Le pays a mis en place des systèmes juridiques et administratifs complets pour les précurseurs chimiques contrôlés, supervisant leur production, leur vente, leur achat, leur transport, leur importation et leur exportation, a noté le porte-parole.

Afin d’intensifier la supervision sur les exportations des substances liées au fentanyl, le ministère du Commerce, en collaboration avec le ministère de la Sécurité publique, a mis en œuvre des exigences strictes en matière de licences d’exportation et des protocoles de vérification internationaux pour les précurseurs chimiques, y compris cinq types de précurseurs des substances liées au fentanyl, d’après le porte-parole.




La Chine imposera des droits de douane supplémentaires sur des produits canadiens après une enquête anti-discrimination

La Chine a annoncé samedi qu’elle imposerait des droits de douane supplémentaires sur certains produits importés du Canada, sur la base d’une décision rendue à l’issue d’une enquête anti-discrimination.

A partir du 20 mars, des droits de douane supplémentaires de 100% seront imposés sur les importations d’huile de colza, de tourteaux d’huile et de pois originaires du Canada, tandis que les produits aquatiques et la viande de porc seront soumis à des droits de douane supplémentaires de 25%.

Cette décision fait suite à l’enquête anti-discrimination menée par la Chine, qui a révélé que les mesures restrictives prises par le Canada à l’encontre de certains produits chinois avaient perturbé l’ordre commercial normal et porté atteinte aux droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises.




Déclaration de M. Bruno Lemarquis, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en République Démocratique du Congo du 08 mars, en marge de la Journée Internationale des droits des Femmes 2025

Bonjour,

Jambo,

Mbote,

Ce 8 mars, le monde célèbre la Journée internationale des droits des femmes sous le thème “Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation”, tandis que la République Démocratique du Congo met à l’honneur “La Congolaise au centre des ambitions”. Cette célébration prend un sens particulier en RDC, où les femmes sont des piliers de la société et jouent un rôle clé dans la construction d’une nation forte et inclusive.

Mais cette journée a également lieu dans un contexte d’une grande gravité, et alors que le pays fait face à une nouvelle page douloureuse de son histoire. Depuis janvier 2025, en effet, la crise à l’Est de la RDC s’est sérieusement aggravée, exacerbant la situation humanitaire et impactant particulièrement les femmes et les filles. Les violences basées sur le genre, notamment les violences sexuelles, les abus et les déplacements forcés, se sont intensifiées, plongeant des milliers de femmes dans une précarité extrême.

Loin d’être de simples actes isolés, ces violences sont devenues systémiques, perpétuées dans un climat d’impunité alarmant. Privées d’accès aux services sociaux de base et exposées aux exactions des groupes armés, les femmes et les filles subissent une tragédie humaine.

Malgré ces épreuves, elles font preuve d’une résilience et d’un courage exceptionnels. Dans les camps de déplacés, les villages et les grandes villes comme Kinshasa et Goma, elles continuent de soutenir leurs familles, de porter des initiatives économiques et de contribuer activement à la société.

Il est impératif que les droits des femmes et des filles soient placés au coeur des politiques de paix et de reconstruction. Les femmes doivent être présentes à la table des négociations de paix. Elles doivent aussi participer activement à la mise en place de solutions permettant un retour sûr, une intégration locale ou une relocalisation digne et volontaire des personnes déplacées, afin de garantir leur stabilité et leur réintégration dans la société.

L’autonomisation des femmes et des filles est une priorité : investir dans leur éducation, leur santé et leur participation économique est essentiel pour bâtir un avenir plus juste et plus prospère. L’égalité des sexes ne doit pas être perçue comme un idéal lointain, mais comme un levier puissant du développement durable.

Aucune réponse humanitaire à elle seule ne peut restaurer durablement la dignité humaine. La violence sexuelle n’est plus une plaie à guérir, elle est plus profonde ; c’est une maladie à traiter. La justice, la lutte contre l’impunité, la mise en place de véritables mécanismes de protection sont les premiers éléments d’un traitement qui en appelle à notre responsabilité collective. Car il ne saurait y avoir de paix sans justice.

Cette journée du 8 mars est également un appel à renforcer la présence des femmes aux postes de leadership, que ce soit dans les instances gouvernementales, les entreprises ou les organisations internationales et nationales. Leur participation active est un facteur clé pour une société plus résiliente et inclusive.

La RDC, malgré les défis, regorge de femmes exceptionnelles qui brisent les barrières et innovent pour le progrès de leur communauté et du pays. Leur engagement, leur créativité et leur détermination sont les moteurs d’un avenir plus équitable.

Aujourd’hui, nous devons renouveler notre engagement en faveur des droits des femmes et de leur autonomisation. Le Système des Nations Unies et ses partenaires restent déterminés à soutenir les femmes et les filles de République Démocratique du Congo et à promouvoir un environnement où elles peuvent pleinement exercer leurs droits.

Nous exprimons notre solidarité envers toutes les femmes et les filles du Congo, avec une pensée très particulière pour celles des provinces de l’Est, qui vivent dans leur chair cette nouvelle période sombre de l’histoire du pays.

Ensemble, oeuvrons pour une RDC exemplaire en matière d’égalité et de prospérité pour toutes et tous.

Lokumu na basi ya Congo!

Munapendeza Saana Wa Maama Mucongomani!




Le Maroc accueille le premier bureau régional de la Conférence de La Haye de droit international privé en Afrique

Le Conseil des affaires générales et de la politique de la Conférence de La Haye de droit international privé a approuvé à l’unanimité, jeudi, la proposition marocaine d’accueillir le bureau régional dédié au continent africain, le premier bureau de ce type en Afrique, dans une nouvelle avancée illustrant le leadership du Royaume du Maroc en matière de coopération juridique et judiciaire sur la scène internationale.

Afin d’assurer le succès de ce projet d’envergure, le ministère de la Justice a mené une coordination étroite avec le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, ainsi qu’avec l’Ambassade du Maroc aux Pays-Bas, pour réunir l’ensemble des conditions juridiques, organisationnelles et politiques nécessaires à l’installation de ce bureau, indique le ministère de la Justice dans un communiqué, soulignant que cela inclut notamment l’élaboration du projet d’accord de siège, l’accélération du processus de ratification des conventions de La Haye pertinentes et la mobilisation du soutien des États membres de la Conférence.

La session d’approbation a été marquée par des discussions approfondies, au cours desquelles la délégation marocaine a présenté un exposé détaillé mettant en lumière l’importance et la portée stratégique de cette initiative pour le renforcement de la coopération judiciaire entre les pays africains.

La proposition marocaine a reçu un soutien massif, avec l’adhésion de 33 États exprimant leur appui total à ce projet ambitieux, visant à favoriser une plus grande implication des nations africaines dans les mécanismes du droit international privé.

Ce nouveau bureau régional constituera une plateforme essentielle pour la promotion de la coopération juridique et judiciaire en Afrique, relève le communiqué, ajoutant qu’il assurera un accompagnement et un encadrement adaptés à la mise en œuvre des conventions internationales issues de la Conférence de La Haye, contribuant ainsi à renforcer la sécurité juridique transfrontalière et à faciliter l’harmonisation des systèmes judiciaires à l’échelle du continent.

Cet accomplissement vient confirmer la position de leader du Maroc dans le domaine juridique et judiciaire. Le Royaume est en effet le seul pays africain et arabe à avoir ratifié sept conventions majeures de la Conférence de La Haye de droit international privé.

Cette initiative s’inscrit également dans le cadre du rôle actif que joue le Maroc au sein des organisations régionales et internationales, notamment au sein de la Ligue des États arabes, où il contribue efficacement à l’évolution du cadre juridique commun et au développement des mécanismes judiciaires modernes.

En saluant cette décision, le Royaume du Maroc réaffirme son engagement à poursuivre ses efforts en faveur du renforcement de la coopération juridique et judiciaire aux niveaux régional et international, dans l’objectif d’accompagner les aspirations des pays africains vers un système judiciaire plus harmonisé et performant, en phase avec les mutations accélérées du monde contemporain.