Chine: Les journalistes étrangers dont un congolais visitent l’entreprise Jiuquan Taiyuan New Energy, spécialisée dans le développement de l’énergie verte

Une délégation des journalistes étrangers dont un congolais en séjour dans la province du Gansu a visité Jiuquan Taiyuan New Energy, une entreprise spécialisée dans le développement de l’énergie verte. Il était question pour ces professionnels des médias, de se rendre compte de la production de l’énergie renouvelable dans cette partie de la Chine

Grâce à son dynamisme, Jiuquan Taiyuan New Energy a su transformer, d’une manière significative, la province du Gansu, devenue à ce jour, un pôle important dans la fourniture des solutions énergétiques.

Cette entreprise spécialisée dans l’énergie éolienne, l’énergie photovoltaïque et le stockage d’énergie, a développé un projet éolien de 200 MW, représentant un investissement total de 1,2 milliard de yuans. L’électricité est ensuite transmise à la province du Hunan par le réseau UHVDC 800 kv.

 

Ce projet qui a démarré en mai 2021, produit annuellement 600 GWh d’électricité, réduisant notamment les émissions de 180 000 tonnes de CO2. Il s’agit donc d’un véritable projet bas carbone, voire quasi-zéro carbone.

Néanmoins, la dépendance croissante à l’égard des énergies renouvelables pose d’énormes problèmes quant à la stabilité du réseau.

“La nature intermittente et volatile de l’énergie éolienne nécessite des solutions avancées pour maintenir une alimentation électrique fiable et sûre”, affirme-t-on du côté de cette entreprise.

Et pour pallier à ce défi et afin d’accroître la production d’énergie nouvelle et de limiter l’abandon des énergies éolienne et photovoltaïque, Taiyuan a investi plus de 70 millions de yuans dans le développement d’un projet pilote de condensateur synchrone de 50 MVar, garantissant ainsi la sécurité et la stabilité du courant continu tout en démontrant son rôle important dans le développement à grande échelle des énergies nouvelles.

Jiuquan Taiyuan New Energy a installé 521 Gigawatt d’éoliennes, ce qui représente 15,5 % de la capacité électrique installée en Chine et 51 % de la capacité éolienne installée dans le monde.

Derick Katola depuis la ville de Jiuquan dans la province du Gansu




Gouvernement d’union nationale, solution ou mirage politique ? (Par Nico Minga, économiste, auteur et géostratège)

Face aux tensions croissantes et aux défis économiques persistants, l’idée d’un gouvernement d’union nationale refait surface comme une solution politique pour stabiliser la République Démocratique du Congo.

Cette approche, qui consiste à intégrer différentes forces politiques au sein d’un même exécutif, suscite toutefois un débat intéressant. Représente-t-elle une réelle opportunité pour résoudre la crise ou une manœuvre dilatoire risquant de perpétuer les blocages institutionnels ?

Un historique marqué par des coalitions fragiles

Depuis l’indépendance en 1960, la RDC a expérimenté plusieurs gouvernements d’union nationale ou de coalition, généralement formés en réponse à des crises majeures. L’un des premiers exemples remonte au gouvernement de Patrice Emery Lumumba, qui réunissait des figures comme Antoine Gizenga, Joseph Okito Shinga et Pierre Mulele. Toutefois, les profondes divergences politiques, exacerbées par des ingérences étrangères, conduisirent à sa chute rapide et à l’assassinat de Lumumba en janvier 1961.

Dans la foulée, Antoine Gizenga tenta de structurer un gouvernement parallèle à Stanleyville (actuelle Kisangani), se positionnant comme l’héritier politique de Lumumba. Soutenu par l’Union Soviétique et certains pays du bloc de l’Est, son gouvernement contestait la légitimité du pouvoir central de Joseph Kasa-Vubu à Léopoldville (Kinshasa). Mais, isolé sur le plan diplomatique et militaire, il fit face à une pression nationale et internationale croissante, le contraignant à se soumettre à Kasa-Vubu en août 1961.

Le gouvernement de réconciliation de Moïse Kapend Tshombe en 1964 fut une autre tentative de stabilisation nationale. Alors que le pays faisait face à une rébellion maoïste menée à l’Est par Laurent-Désiré Kabila et son Parti de la Révolution Populaire (PRP), Tshombe parvint à rétablir un semblant d’ordre grâce à un compromis avec Kasa-Vubu. Ce fragile équilibre fut rompu en 1965 lorsque Mobutu prit le pouvoir par un coup d’État.

Ce schéma de coalitions temporaires se répète ensuite sous Mobutu dans les années 1990, lorsque la Conférence Nationale Souveraine (CNS) déboucha sur un gouvernement de transition incluant des figures emblématiques de l’Opposition, dont Étienne Tshisekedi. Toutefois, la manipulation du processus par le clan Mobutu conduisit à un nouvel échec, renforçant la méfiance envers les gouvernements dits d’union nationale.

Le gouvernement de transition « 1+4 » (2003-2006) constitue peut-être l’exemple le plus structuré de coalition en RDC. Issu de l’Accord de Sun City, il intégrait les principaux belligérants sous la direction de Joseph Kabila, avec quatre vice-présidents issus de factions rivales. Bien que cette transition ait permis l’organisation des élections de 2006, elle a aussi illustré les limites de la cohabitation entre acteurs aux intérêts divergents.

L’histoire récente montre que la RDC n’a pas encore échappé à cette logique de coalition instable. Après les élections de 2018, Félix Tshisekedi accepta un gouvernement de coalition avec le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, en raison de l’absence d’une majorité parlementaire.

Cette alliance, rapidement marquée par des tensions, explosa en 2020 lorsque Tshisekedi renversa la majorité parlementaire en sa faveur et lança l’Union Sacrée de la Nation, une nouvelle coalition destinée à marginaliser l’influence de Kabila.

Les défis des gouvernements d’union nationale

Si les gouvernements d’union nationale peuvent offrir un cadre de dialogue politique, réduire les tensions et renforcer la légitimité des institutions, l’expérience congolaise révèle qu’ils conduisent souvent à une paralysie décisionnelle, une dilution des responsabilités et une instrumentalisation du pouvoir par des élites préoccupées avant tout par la préservation de leurs intérêts.

Pour que ce « gouvernement d’union basé sur les compétences » soit réellement efficace en RDC, il devrait répondre à plusieurs impératifs : définir une feuille de route claire ou un contrat de performance avec des objectifs précis et mesurables, éviter une simple redistribution des postes ministériels sans redevabilité réelle et, surtout, garantir une gouvernance transparente avec un mécanisme efficace de surveillance citoyenne.

 

Une sélection rigoureuse des membres de ce gouvernement pourrait également constituer une alternative aux habitudes, en intégrant de véritables experts issus de ces mêmes partis politiques mais aussi des technocrates indépendants des jeux politiques traditionnels.

 

Ce modèle exigerait un calendrier spécifique pour la mise en œuvre de réformes institutionnelles et économiques clairement identifiées. Dans un pays où les crises sont cycliques, seule une vision à long terme, articulée autour de l’État de droit, de la transparence et du développement économique, pourra garantir une sortie durable de l’impasse actuelle.

 

Au-delà des coalitions, vers une refonte institutionnelle

La RDC ne peut se contenter d’alliances conjoncturelles pour surmonter ses défis. Des réformes institutionnelles profondes, incluant une possible révision de la Constitution, l’instauration d’une justice véritablement indépendante et une gouvernance fondée sur l’intérêt général, sont essentielles pour rompre avec les crises récurrentes.

 

Un gouvernement d’union nationale peut, certes constituer une étape stratégique, mais il ne saurait se substituer à une refonte en profondeur du système de gouvernance, qui demeure l’enjeu fondamental pour l’avenir du pays.

Pour garantir un avenir stable et prospère, la RDC doit faire preuve d’audace en matière d’innovation politique et institutionnelle, tout en évitant les écueils des coalitions précaires et des compromis de circonstance.




Crise sanitaire au Sud-Kivu: Les hôpitaux en détresse face à la pénurie de médicaments

La situation sanitaire au Sud-Kivu prend une tournure alarmante. Depuis plus d’un mois, plusieurs hôpitaux, notamment dans les territoires, font face à une rupture quasi-totale des intrants médicaux, laissant les patients sans prise en charge adéquate.

Cette crise s’est intensifiée avec l’avancée des troupes de l’AFC/M23 et la prise de plusieurs entités stratégiques, y compris la ville de Bukavu et les territoires de Kalehe, Kabare et Walungu. Le programme de gratuité des soins, mis en place par le gouvernement central avec l’appui de partenaires, se retrouve aujourd’hui paralysé, aggravant la détresse des populations déjà affectées par l’instabilité sécuritaire.

Dans des zones comme Shabunda, Mwenga, Idjwi et bien d’autres, les malades sont contraints de se débrouiller seuls pour accéder aux soins, même lorsqu’ils sont censés être couverts par la gratuité. Les hôpitaux, vidés de leurs stocks de médicaments, ne peuvent plus que poser des diagnostics sans offrir de traitements adaptés.

Les services de maternité sont particulièrement touchés. Si auparavant toutes les formes d’accouchements étaient prises en charge gratuitement, aujourd’hui seules les naissances simples sont assurées, les autres nécessitant des frais supplémentaires que peu de familles peuvent se permettre.

 

Les infrastructures routières en piteux état

Les organisations humanitaires, qui apportaient un soutien essentiel, ont en grande partie quitté la région à cause de la dégradation de la situation sécuritaire. Les infrastructures routières en piteux état compliquent encore davantage l’acheminement du peu de matériel médical disponible, isolant totalement certains centres de santé.

Un responsable hospitalier, sous anonymat, décrit une situation « chaotique » où l’incapacité des structures de santé à intervenir risque d’entraîner une hécatombe silencieuse parmi les populations vulnérables. Cette crise sanitaire survient alors que la province doit déjà faire face à des épidémies comme le Mpox et la résurgence du choléra, augmentant le risque d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

Un appel urgent est lancé aux autorités et aux partenaires pour éviter qu’à la crise sécuritaire ne s’ajoute une crise sanitaire encore plus meurtrière.




Négociations “directes” M23: Ce que l’on dit connaître, mais que l’on fait pas

Le 18 mars prochain, les délégations du pouvoir et du M23 vont arriver à Lunda. Que ça va vite.

Je voudrais juste rappeler ici ce que les “nionsologues” ne font pas. Ils disent connaître, mais font rien. Soit, quand ils font quelque chose, ça se révèle être la chose qu’il ne fallait pas faire.

▪︎Le M23 est parrainé par le Rwanda.

▪︎Les personnes avec lesquelles Kinshasa va discuter ne seront pas des Rwandais, mais des congolais qui, dans le cadre de la politique interne, ont des choses à reprocher au pouvoir.

▪︎Cependant Kinshasa a l’avantage de connaître à l’avance le narratif du Rwanda et son cassus belli qui se repose sur des prétextes fallacieux.

▪︎Le M23 sera, dans ces négociations, la caisse de résonance du Rwanda.

Pour éviter une éternelle infiltration des nos institutions, voici ce qu’il faut dans la forme ( Quant au fond ou à la stratégie, ça ne se dit pas dans les réseaux sociaux). Il faut :

1. Veiller sur le choix des délégués dont les profils ne doivent rien avoir avec le Rwanda.

2. Désigner des personnes intelligentes, éveillées et sages, détenant des tactiques de négociations avérées, et capables de détecter les pièges des éléments de la politique extérieure sur la politique interne.

3. Préparer une équipe de communication dynamique, avec une capacité d’anticipation pour prendre le dessus sur le “poison Rwandais”.

4. Opérationnaliser une coordination quotidienne entre les négociateurs et l’équipe de production des éléments de langage pour la communication.

5. Centraliser la communication

J’évite de me lancer dans les choses pratiques pour ne pas donner la matière à l’ennemi.

NB: “L’histoire ne se répète pas”, dit le professeur Isidore Ndaywel. Ces négociations constituent une opportunité pour la RDC de se réconcilier avec L’INTELLIGENCE

Ambroise Mamba Ntambwe

Journaliste et chercheur en sciences politiques




Bukavu sous occupation: Plus de 1000 civils tués, la population en plein cauchemar

Depuis le 16 février 2025, la ville de Bukavu vit l’un des chapitres les plus sombres de son histoire. L’entrée de la coalition rebelle M23-RDF-AFC a plongé la population dans un climat de terreur et de souffrance incommensurable. Selon les chiffres communiqués hier par le vice-gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Elakano, au moins 1000 civils ont perdu la vie depuis le début de l’occupation.

Moins d’un mois après la prise de la ville, les témoignages font état d’un véritable traumatisme collectif. « Notre peuple vit une sorte de traumatisme aigu après l’occupation de la ville par le Rwanda via ses supplétifs du M23. C’est chaque jour qu’on dénombre des morts », s’indigne Jean-Jacques Elakano, dont l’administration a été contrainte de se replier à Uvira.

En plus des violences meurtrières, la population subit une pression économique étouffante. Le vice-gouverneur dénonce la mise en place de taxes qualifiées « d’illégales », imposées par les forces d’occupation. « Les commerçants qui exportent sont obligés de payer le service de douane rwandais. La vie est intenable », déplore-t-il.

Cependant, alors que Bukavu endure cette crise sans précédent, la situation à Uvira et dans d’autres parties du territoire semble plus stable, selon l’autorité provinciale.

Reste à savoir jusqu’à quand ce semblant de calme pourra être préservé face à une situation sécuritaire aussi volatile.

M.L.




L’initiative d’autonomie fait désormais l’objet d’un consensus international pour la résolution de la question du Sahara (ambassadeur comorien)

L’Initiative d’autonomie pour les provinces du Sud du Royaume fait désormais l’objet d’un consensus international pour la résolution de la question du Sahara marocain, a affirmé jeudi l’ambassadeur de l’Union des Comores à Rabat, Yahya Mohamed Ilias, qui a salué la dynamique de développement que connaissent ces régions.

Dans une déclaration à la MAP en marge d’une conférence organisée par le Forum Sahara pour le dialogue et cultures sur le thème “Question du Sahara marocain : de la phase de gestion à celle du changement”, en présence de plusieurs responsables et ambassadeurs africains accrédités au Maroc, M. Ilias a souligné que les provinces du Sud du Royaume vivent un élan de développement et de prospérité dans un climat empreint de stabilité et de sécurité.

Lors de cet évènement, marqué également par la participation d’acteurs associatifs et de chercheurs, le diplomate comorien a appelé à se rendre dans les régions du Sud du Maroc pour constater de visu le niveau de développement en cours sur tous les plans.

Il a, d’autre part, salué les réalisations de la diplomatie marocaine, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, rappelant que l’Union des Comores est le premier pays à avoir ouvert un consulat général à Laâyoune en décembre 2019.

Pour sa part, l’ambassadeur de la République de Djibouti à Rabat, Mohamed Douhour Hersi, a salué les réalisations et projets de développement lancés par le Royaume dans ses provinces du Sud, notant que son pays avait ouvert à Dakhla l’un des premiers consulats du Sahara marocain.

A travers cette représentation consulaire, a-t-il expliqué, la République de Djibouti prend part aux différents événements et activités ayant lieu dans les provinces du Sud, ce qui a permis de s’arrêter sur le niveau de développement et les réalisations cumulées ainsi que les grands projets qui augurent d’un avenir prometteur pour la région.

Cette rencontre, organisée à l’occasion de la Journée nationale de la société civile (13 mars) et en perspective du 50è anniversaire de la Marche Verte, a été marquée par des présentations sur les projets de développement réalisés dans les provinces du Sud, notamment dans les secteurs de l’eau et de l’équipement, l’enseignement supérieur et l’innovation, la santé et la protection sociale, l’éducation et le sport, ainsi que des présentations par le Haut-Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération, le Haut-Commissariat au Plan et le Forum Sahara pour le dialogue et cultures.

 

A cette occasion, un hommage a également été rendu à plusieurs acteurs de la société civile en reconnaissance de leurs contributions en faveur de la cause nationale.




Le conseiller du Président palestinien salue le soutien soutenu de SM le Roi à la cause palestinienne

Le conseiller du Président palestinien pour les Affaires religieuses, Mahmoud El Habach, a salué, jeudi à Rabat, le soutien soutenu du Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, à la cause palestinienne sur tous les plans.

Lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le responsable palestinien a exprimé sa considération au Maroc pour ses positions en soutien à la cause palestinienne, “une question centrale pour Sa Majesté le Roi”.

M. El Habach a également souligné que les initiatives de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif reflètent “les efforts et l’appui précieux du Royaume du Maroc à la cause palestinienne, que ce soit sur les plans religieux, politique ou humanitaire”.

Dans ce sens, il a salué les efforts déployés par le Maroc, conformément à la légalité internationale, pour “instaurer une paix juste et globale pour l’ensemble des pays de la région”, réitérant sa fierté pour le soutien indéfectible de Sa Majesté le Roi et Ses positions constantes en faveur de la cause palestinienne, “lesquelles se renforcent à la faveur de la coopération entre les deux pays et leurs peuples frères”.




La FRMF tient son assemblée générale ordinaire

La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a tenu, jeudi au complexe Mohammed VI de football à Maâmora, son assemblée générale ordinaire au titre de la saison 2023-2024.

Cette AGO a été marquée par l’examen et l’approbation des rapports moral et financier et des amendements des règlements relatifs au Code disciplinaire, au règlement des compétitions et au règlement de la chambre nationale de résolution des litiges.

L’ordre du jour comprenait également la communication du procès-verbal de l’assemblée générale précédente, la lecture du rapport du commissaire aux comptes et le remplacement de membres du bureau directeur.

Le rapport moral est revenu sur les performances réalisées par le football national sur le plan sportif et organisationnel, notamment la désignation officielle du Royaume pour co-organiser le Mondial-2030 avec l’Espagne et le Portugal, la performance de la sélection nationale olympique au JO-2024, l’inauguration du musée du football marocain et la réélection du président de la FRMF, Fouzi Lekjaa haut la main (49 voix sur 52), en tête des représentants de la Confédération africaine de football (CAF) au sein du conseil de la FIFA.

Le rapport financier, lui, est revenu sur les charges de la FRMF, notamment celles liées aux ligues régionales et aux frais de gouvernance de la Fédération.

Intervenant à cette occasion, M. Lekjaa a souligné que le Maroc a connu de francs succès durant les dernières années, permettant au football national d’occuper une place de choix sur la scène continentale et internationale, imputant ce succès à la gouvernance de la Fédération, aux résultats positifs des sélections nationales et au développement des infrastructures.

Ce succès a prédisposé le Maroc à co-organiser le Mondial-2030 avec l’Espagne et le Portugal, aux côtés d’autres échéances internationales et continentales comme la Coupe du monde féminine U17 et la CAN-2025 qui se jouera dans neuf stades répondant aux cahiers de charge, a relevé M. Lekjaa.

Cet essor, qui a lieu sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, implique l’adhésion de tous les intervenants dans la chose footballistique nationale en faveur de la réussite des chantiers engagés, a plaidé le responsable.

L’assemblée générale ordinaire de la FRMF a été précédée, le jour même, des AGO de la Ligue nationale de football professionnel, de la Ligue nationale de football amateur, de la Ligue nationale de football féminin et de la Ligue nationale de football diversifié.




Extension de la ville de Kinshasa : Judith Suminwa encourage le Comité de supervision à accélérer l’exécution de ce grand projet

La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a présidé une réunion technique avec le Comité stratégique de supervision du Projet d’extension de la ville de Kinshasa, à la Primature. La Cheffe du Gouvernement a tenu à s’assurer de l’état d’avancement de ce projet d’envergure, qui vise à désengorger la capitale congolaise et à améliorer les conditions de vie de ses habitants. La première phase du projet, qui comprend la création d’une zone industrielle, devrait générer plus de 10 000 emplois pour les jeunes.

Vers une accélération de l’exécution du projet

À l’issue de la réunion, Thierry Katembwe Mbala, coordonnateur du Comité stratégique de supervision du Projet d’extension de la ville de Kinshasa, a indiqué que des décisions avaient été prises pour accélérer le démarrage des travaux.

« Nos échanges ont été très fructueux. L’objectif principal était de faire un état des lieux, d’évaluer où nous en sommes, de définir les dispositions à prendre et les étapes à suivre. Nous avons présenté un bilan global, la feuille de route pour l’année 2025, les projets à venir, les actions immédiates, ainsi que les contrats, conventions et partenariats déjà conclus ou à finaliser. Des décisions ont été prises sans délai », a-t-il déclaré.

Le lancement des travaux prévu pour juin

La pose de la première pierre est programmée pour le mois de juin 2025.

« Nous avons transmis la feuille de route qui prévoit, en juin, la pose solennelle de la première pierre du projet d’extension de la ville de Kinshasa. Plusieurs projets seront lancés, notamment la construction de la cité industrielle, la mise en place d’une plateforme hospitalière, le développement du transport fluvial avec des bus sur le fleuve, ainsi que le projet agro-pastoral », a-t-il ajouté.

La commune de Maluku, site retenu pour l’extension de Kinshasa

Selon le Comité stratégique de supervision, l’extension de la ville de Kinshasa s’étendra sur une superficie de 48 600 hectares dans la commune de Maluku, à l’est de la capitale.

« Oui, l’extension se fera dans la partie est de la ville, précisément à Maluku. Le site, déjà identifié et étudié, s’étend sur 43 000 hectares, entre la route nationale et le fleuve. Ce choix stratégique offre des perspectives de développement importantes pour la région », a expliqué le coordonnateur.

Par ailleurs, le Comité a souligné que la sous-traitance en faveur des entreprises locales serait encouragée, offrant ainsi des opportunités économiques prometteuses pour les PME congolaises.