Réunion ministérielle, sous Présidence marocaine, du CPS-UA sur “L’intelligence artificielle et son impact sur la paix, la sécurité et la gouvernance en Afrique”

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, présidera, jeudi par visioconférence, une réunion ministérielle du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine (CPS-UA) sur “L’intelligence artificielle et son impact sur la paix, la sécurité et la gouvernance en Afrique”.

Cette réunion, qui se tiendra sous la Présidence marocaine du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine pour le mois de mars 2025, connaîtra la participation des ministres des Affaires étrangères des pays membres du CPS, ainsi que des experts et des représentants d’institutions spécialisées, afin d’examiner les opportunités et défis liés à l’intelligence artificielle et son impact sur la paix, la sécurité et la gouvernance en Afrique.

Première de son genre au niveau ministériel, cette réunion intervient dans le prolongement, au niveau africain, des efforts déployés par le Royaume à l’échelle internationale en faveur de l’utilisation rationnelle et responsable de l’intelligence artificielle au service de la paix, de la sécurité et du développement.

Ces efforts ont été couronnés par l’adoption, en 2024, de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies N°A/78/L.49 sur cette thématique, à l’initiative conjointe du Maroc et des Etats-Unis.

Se positionnant comme un acteur majeur dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA), le Maroc a progressé de 11 places en 2024 dans le classement mondial du Global Digitalization Index, et nourrit l’ambition de figurer, d’ici 2030, parmi les leaders africains en la matière.

Les percées du Maroc dans le domaine de l’IA lui confèrent une grande visibilité sur le continent africain, et le prédispose à devenir un hub de l’IA et du numérique au niveau du continent.




Sommets de Nairobi, de Luanda et de l’EAC – SADC

“Une routine budgetivore”.

Par Me Jean Bosco BADIBANGA, Avocat Congolais.

Nous en convenons, que les problèmes africains doivent avoir des solutions africaines.

Cependant, à travers les différents processus de paix engagés en Afrique, que ça soit celui de Nairobi, celui de Luanda, ou celui de l’EAC – SADC, une faiblesse flagrante s’est révélée, dès le début, être une entrave aux efforts des Etats impliqués. *Il s’agit du manque de sincérité* des interlocuteurs. Jamais la vraie paix attendue dans la région des grands lacs sera la résultante des mensonges et des combinaisons secrètes ayant pour but de nuire à la RDC et de prolonger la souffrance de son peuple. Le Kenya, le Rwanda, l’Ouganda, l’Éthiopie, la Tanzanie, voire le Burundi, toutes ces Nations qui partagent non seulement l’identité anthropologique mais aussi l’identité des intérêts économiques dans l’Est de la RDC, demeurent insincères et engagés dans la prolongation des crises sécuritaires dans la région. Pourquoi l’Afrique accepterait par exemple que le sommet EAC- SADC soit coprésidé par le Kenya, pays qui a facilité la création du mouvement rebelle AFC, le 15 décembre 2023 ? Un pays problème peut en même temps être un pays solution au même problème ?

Il est un principe d’ordre public qui voudrait que tout médiateur, tout arbitre ou tout fournisseur des bons offices, soit digne de confiance de toutes les parties en conflit, de sorte que l’existence d’une moindre suspicion ou d’un indice qui installe le doute, justifie la récusation du médiateur ou le retrait d’une partie au conflit qui se sent lésée. La confiance est une règle d’or dans la médiation. Elle est tributaire de la sincérité.

En octobre 2024 à New-York, alors que la RDC s’apprêtait à être élue au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Me Jean Bosco BADIBANGA, un des représentants de la RDC à ces assises, a réussi à convaincre quelques représentants des États amis à voter pour la RDC, y compris le Ministre délégué de l’Angola qui avait déclaré, la veille de scrutin, que son vote était naturellement congolais. Quelle ne fût notre inquiétude de remarquer l’absence injustifiée de l’Angola aux assises électorales du Conseil des droits de l’homme de l’ONU ? Rien d’étonnant car les faits et gestes, les attitudes et les comportements des représentants des États au sein des organisations internationales, ne sont que le reflet et l’expression de la volonté de leurs autorités politiques respectives.

Lorsque la sincérité n’est pas au rendez-vous, les processus de paix peuvent être déclenchés sur plusieurs fronts diplomatiques, des feuilles des routes peuvent pleuvoir de partout, les budgets peuvent être débloqués, mais l’innocente paix attendue par les peuples opprimés, tardera de venir. Ainsi, le cycle des guerres aura toujours raison sur le cycle de paix.

Le peuple congolais n’est pas fatigué d’attendre sa paix, quoi qu’il en coûte !

Kinshasa, le 20 Mars 2025.

 

*Me Jean Bosco BADIBANGA,* _Révolutionnaire Panafricain_




Agression rwandaise : Le groupe des ambassadeurs francophones en RDC appelle au retrait du M23 de toutes les zones qu’il occupe “illégalement”

Le groupe des ambassadeurs francophones en RDC appelle à la cessation immédiate des hostilités, au retrait du M23 de toutes les zones qu’il occupe illégalement et au déménagement des administrations parallèles illégitimes mises en place par ce groupe rebelle.

Dans une déclaration faite ce jeudi 20 mars, date de la célébration de la journée internationale de la francophonie, ces diplomates accrédités à Kinshasa, condamnent l’offensive menée par le M23 au Nord et Sud-Kivu avec le soutien de l’armée rwandaise.

 

“Nous nous inquiétons des conséquences humanitaires dévastatrices de cette offensive

et des violations des droits humains commises à l’égard des populations, en particulier les cas de violence sexuelle à l’égard des femmes et le recrutement forcé d’enfants soldats. Nous demandons la fin des attaques contre les civils, les personnels humanitaires, et les personnels des Nations Unies.”, disent-ils.

 

Ils réaffirment en même temps leur attachement à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo mais également de tout pays francophone.

 

Le groupe des ambassadeurs francophones en RDC encourage la RDC et le Rwanda à reprendre le dialogue afin de parvenir à un règlement durable et pacifique d’un conflit “qui n’a qu’en trop endeuillé la population congolaise et qui porte en elle de sérieux risques de déstabilisation de toute la région des Grands Lacs”..

 

Loup solitaire




RDC : Jacquemin Shabani échange avec les élus du Haut-Katanga sur la sécurité 

Le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemin Shabani, a présidé ce mercredi 19 mars 2025, une séance de travail avec le caucus des députés nationaux du Haut-Katanga dans son cabinet.

Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs de sa mission dans cette province. À cette occasion, le VPM Jacquemain Shabani Lukoo a souhaité échanger avec ces élus nationaux afin de mieux cerner les problématiques majeures qui affectent le Haut-Katanga, en particulier sur le plan sécuritaire.

Les députés nationaux , élus de cette partie du pays, ont dressé un état des lieux , évoquant notamment la criminalité urbaine, l’insécurité en milieu rural, les conflits coutumiers ainsi que les tensions entre militants des différents partis politiques qui perturbent la quiétude des habitants.

Dans son mot, le patron de la territoriale a rassuré à ses hôtes, la volonté de son gouvernement, à organiser le pouvoir traditionnel, afin d’éviter ce genre de conflit.

“Le gouvernement travaille activement pour la réorganisation en ce qui concerne le pouvoir coutumier et assurer la prise en charge de ces gardiens de terre à l’échelle nationale”, a déclaré le VPM de l’intérieur.

Au-delà des enjeux sécuritaires, d’autres préoccupations ont été soulevées, telles que l’organisation des élections des bourgmestres et de leurs adjoints, la nomination des administrateurs de territoire, les arrestations arbitraires des leaders d’opinion et le sous effectifs des policiers dans certaines zones du Haut-Katanga.

Le Vice-Premier Ministre a tenu à rassurer ses interlocuteurs sur les mesures en cours pour rétablir la sécurité dans la province.

 

Il a saisi également cette occasion pour annoncer que le gouvernement travaille activement pour la réorganisation en ce qui concerne le pouvoir coutumier et assurer la prise en charge de ces gardiens de terre à l’échelle nationale.

Les problématiques évoquées lors de cette séance de travail permettront au VPM de mieux appréhender les défis auxquels est confronté le Haut-Katanga avant sa mission, qui sera principalement consacrée au lancement de la vulgarisation des textes légaux des Comités provinciaux et locaux de sécurité, ainsi qu’à l’opération Ndobo.

 

 

Mboshi




RDC: vers un retour de la Monusco au Sud-Kivu? (Rfi)

Les ministres des Affaires étrangères des pays d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe se sont retrouvés lundi 17 mars à Harare au Zimbabwe. Une réunion consacrée exclusivement à la situation sécuritaire de l’est de la RDC, avec au programme l’examen des recommandations émises par les chefs d’état-major des deux blocs régionaux. Une feuille de route qui comprend, entre autres, une participation de la Mission de l’ONU en RDC dont le retrait avait pourtant été acté.

Le 22 novembre 2023 à Kinshasa, Christophe Lutundula, alors ministre congolais des Affaires étrangères, et Bintou Keita, représentante du secrétaire général des Nations unies, signaient un accord actant le retrait progressif de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco). Ce plan, validé par le Conseil de sécurité, prévoyait un retrait en trois phases sur un peu plus d’une année.

Nouvel accord nécessaire

Au premier trimestre 2024, la mission onusienne a ainsi quitté le Sud-Kivu. Toutefois, son retrait du Nord-Kivu et de l’Ituri a été suspendu en raison de l’aggravation de la crise sécuritaire. Aujourd’hui, face à la détérioration de la situation, les chefs de la diplomatie de ces deux provinces demandent non seulement le maintien de la Monusco, mais aussi son retour au Sud-Kivu.

Officiellement, la mission n’a plus de mandat pour cette province. Un retour nécessiterait donc un nouvel accord du Conseil de sécurité. « C’est tout à fait envisageable, confie une source onusienne. Si le Conseil entérine cette décision, la Monusco retournera bien au Sud-Kivu. »

Avec notre correspondante à Kinshasa, Paulina Zidi




Soutiens à Kinshasa: le RN et LFI, deux partis français en pointe sur le conflit dans l’est de la RDC (Rfi)

En France, depuis l’offensive des rebelles du M23 sur Goma, mi-janvier, deux partis se distinguent par leur soutien à Kinshasa : le Rassemblement national (RN), d’extrême droite, et La France insoumise (LFI), d’extrême gauche. À l’opposé de l’échiquier politique, ces deux formations prennent fait et cause pour la RDC. Cependant, leur soutien commun, malgré leur opposition à Emmanuel Macron et au gouvernement Bayrou, soulève des interrogations.

L’image a fait le tour des réseaux sociaux : le 7 mars, Félix Tshisekedi reçoit à la Cité de l’Union africaine trois eurodéputés du Rassemblement national, Thierry Mariani, Virginie Joron et Philippe Olivier, ce dernier étant aussi le conseiller politique de Marine Le Pen. Une rencontre d’autant plus surprenante que, selon Jeune Afrique, ces représentants de l’extrême droite auraient été invités par la présidence congolaise, avec billets d’avion et hébergement pris en charge.

Le trio ne s’est pas arrêté là : après cette audience avec le président congolais, il a échangé avec plusieurs ministres, dont la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.

Une croisade contre Kigali

Depuis plusieurs semaines, Thierry Mariani mène au Parlement européen un combat acharné contre le Rwanda et contre Paul Kagame qu’il qualifie régulièrement de « dictateur ». En janvier, Marine Le Pen elle-même accusait Kigali de piller les ressources minières de la RDC et l’Union européenne d’être le « receleur de ce pillage ».

Des accusations formulées également par La France Insoumise. La semaine dernière, la députée LFI Clémence Guetté a accusé la Commission européenne de complicité avec le Rwanda dans le « pillage du Congo ». Au sein de la formation d’extrême-gauche, le député Carlos Martens Bilongo est en pointe sur ce dossier. Cet élu d’origine congolaise, qui préside le groupe d’amitié France-RDC, envisage de déposer prochainement une proposition de résolution européenne qui condamnerait l’attitude du Rwanda.

Pourquoi un tel engagement ?

Certainement d’abord parce que la RDC est le plus grand pays francophone au monde et que la diaspora congolaise est très importante en France. LFI a toujours tenu à s’adresser aux minorités présentes sur le sol français. Ce que les détracteurs de la formation d’extrême-gauche voient comme une démarche électoraliste.

Ensuite, il y a probablement une dimension politique nationale. C’est là un moyen de se démarquer d’Emmanuel Macron et de critiquer en creux sa bienveillance à l’égard de Paul Kagame, voire sa proximité avec le président rwandais. Dans un contexte politique incertain, l’objectif pour le parti d’extrême-droite est également d’apparaître plus présent et de gagner en crédibilité sur les sujets internationaux.

Le but est aussi de s’adresser à une partie de son électorat. Car si Paul Kagame est ciblé par le RN, comme il l’était avant par le FN, c’est pour une raison simple : la formation d’extrême-droite n’a jamais digéré que le président rwandais accuse l’armée française d’avoir participé au Génocide des Tutsis au Rwanda.




Quarts de finale des compétitions interclubs de la CAF dévoilés

La Confédération Africaine de Football (CAF) a officiellement communiqué les dates et horaires des quarts de finale de l’édition 2024-2025 de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies et de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies.

Les rencontres aller de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies se disputeront le mardi 1ᵉʳ avril, tandis que les matchs retour auront lieu le mardi 8 avril, à l’exception de la confrontation entre Orlando Pirates et le MC Alger, qui se déroulera un jour plus tard.

Les Mamelodi Sundowns accueilleront l’Espérance Sportive de Tunis au Loftus Stadium à 13h00 GMT pour le match aller. La rencontre retour se tiendra au Stade Olympique Hammadi Agrebi à 19h00 GMT.

Champion en titre, Al Ahly recevra Al Hilal SC au Cairo International Stadium à 19h00 GMT, avant de se déplacer au Stade Cheikha Ould Boïdiya à Nouakchott (Mauritanie) pour le match retour, programmé également à 19h00 GMT.

Pyramids défiera l’AS FAR au stade du 30 juin (19h00 GMT), avant une manche retour prévue au Stade d’Honneur de Meknès (19h00 GMT).

Enfin, le MC Alger accueillera les Orlando Pirates au Stade du 5 Juillet 1962 (19h00 GMT). Le match retour se disputera le mercredi 9 avril à l’Orlando Stadium (16h00 GMT).

Le vainqueur du duel entre Mamelodi Sundowns et l’Espérance de Tunis affrontera en demi-finale le gagnant du choc Al Ahly – Al Hilal. Par ailleurs, le vainqueur de MC Alger – Orlando Pirates croisera le fer avec le lauréat du duel Pyramids – AS FAR.

Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies : Programme des quarts de finale

Les rencontres aller de la Coupe de la Confédération CAF auront lieu le mercredi 2 avril, tandis que les matchs retour se disputeront le mercredi 9 avril.

Le Stellenbosch FC accueillera le Zamalek SC, champion en titre, au Cape Town Stadium à 13h00 GMT, avant un match retour prévu au Cairo International Stadium à 16h00 GMT.

L’ASEC Mimosas recevra le finaliste de l’édition précédente, la RS Berkane, au Stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (16h00 GMT), avant de se déplacer au Stade Municipal de Berkane pour la seconde manche (19h00 GMT).

Un duel algérien opposera le CS Constantine à l’USM Alger au Stade Chahid Hamlaoui (16h00 GMT), avant un retour au Stade du 5 Juillet 1962 (19h00 GMT).

Enfin, Al Masry SC affrontera Simba SC au Stade de Suez (16h00 GMT), avant un déplacement à Dar es Salaam pour la manche retour à 13h00 GMT.

Le gagnant du duel RS Berkane – ASEC Mimosas sera opposé en demi-finale au vainqueur du quart USM Alger – CS Constantine. L’autre demi-finale mettra aux prises le vainqueur du match Simba SC – Al Masry SC avec le gagnant du duel Zamalek SC – Stellenbosch FC.

Ligue des champions CAF Totalenergies

Quarts de finale – Matchs aller

Mardi 1ᵉʳ avril

13h00 GMT : Mamelodi Sundowns – Espérance Sportive de Tunis

19h00 GMT : Al Ahly SC – Al Hilal SC

19h00 GMT : Pyramids FC – AS FAR

19h00 GMT : MC Alger – Orlando Pirates

Quarts de finale – Matchs retour

Mardi 8 avril

19h00 GMT : Al Hilal SC – Al Ahly SC

19h00 GMT : AS FAR – Pyramids FC

19h00 GMT : Espérance Sportive de Tunis – Mamelodi Sundowns

Mercredi 9 avril

16h00 GMT : Orlando Pirates – MC Alger

Coupe de la Confédération CAF Totalenergies

Quarts de finale – Matchs aller

Mercredi 2 avril

13h00 GMT : Stellenbosch FC – Zamalek SC

16h00 GMT : ASEC Mimosas – RS Berkane

16h00 GMT : CS Constantine – USM Alger

16h00 GMT : Al-Masry SC – Simba SC

Quarts de finale – Matchs retour

Mercredi 9 avril

13h00 GMT : Simba SC – Al-Masry SC

16h00 GMT : Zamalek SC – Stellenbosch FC

19h00 GMT : RS Berkane – ASEC Mimosas

19h00 GMT : USM Alger – CS Constantine

Pour toute demande d’informations complémentaires :

communications@cafonline.com

CAF – Division de la Communication




Les préparatifs de Macfrut 2025 et la Foire avicole se portent bien

En prévision du grand rendez-vous des fruits et légumes ainsi que la foire avicole qui se tiendront concomitamment du 6 au 8 mai 2025 en Italie, l’ANAPEX a sensibilisé, le 15 mars 2025, les opérateurs économiques sur l’opportunité de participer à ces événements.

Le Directeur de Développement des produits et assistance technique, Thythy Nsumbu, représentant l’ANAPEX, point focal RDC Macfrut 2025, a donné quelques détails organisationnels tout en présentant la particularité de cette édition de Macfrut. Il a rassuré les opérateurs économiques sur l’acquisition d’un stand-pays de 256 mètres carré grâce à la mise en place d’une dynamique des Exportateurs et la collaboration interinstitutionnelle avec les structures publiques et privées.

Une formation sera bientôt lancée pour former les opérateurs économiques sur les exigences italiennes.




Faux : à Luanda, il n’y a pas eu Dialogue pour qu’on parle d’échec !

D’ailleurs, Doha en appelle à l’application des options levées à Dar es Salam. Dont le Dialogue…

Drôle d’empressement que celui des communicateurs de tous bords de déduire de l’échec d’une rencontre de prise de contact puisque la rencontre prévue le 18 mars 2025 l’échec même du Dialogue. Ce qui devait se passer à Luanda le 18 mars 2025 est connu des personnes averties : c’était une rencontre de prise de contact au cours de laquelle les parties prenantes (Gouvernement et M23) devaient fixer le cadre du Dialogue. Notamment en convenant des dispositions protocolaires, sécuritaires, administratives, matérielles et financières, en plus du nombre de participants, du lieu et des dates des assises proprement dites. D’ailleurs, à ce stade des contacts, on n’aborde même pas la question essentielle des revendications. Celle-ci n’est souvent traitée que plus tard, lorsque les parties s’établissent une base de confiance.

Il y a deux étapes dans tout dialogue

Comme pour dire de toutes les revendications qu’on attribue actuellement à tel protagoniste ou à tel autre qu’elles ne sont que manipulation, mieux, tentative de sabotage. Reste à savoir à quelles fins !

Pour avoir été dans les préparatifs des fora comme la Conférence nationale souveraine (1991-1992), le Dialogue Intercongolais (2001-2003) issu des négociations ayant débouché sur l’Accord de Lusaka en 1999, ou encore pour avoir été dans les préparatifs des Concertations nationales en 2013, des négociations du Centre Interdiocésain catholique de Kinshasa en 2016 et de la Consultation présidentielle en 2020, les protagonistes congolais savent qu’il y a deux étapes dans tout Dialogue :

-la première est justement les préparatifs dont l’objet vient d’être évoqué.

-la seconde est consacrée aux travaux proprement dits à l’issue desquels on signe un Accord si cela est possible, ou on ne signe rien si cela n’est pas possible.

Joao Lourenço ne lâche pas le morceau

Or, au 18 mars 2025, il y a *constat d’absence* d’une partie, en l’occurrence le M23.

A partir de cet instant, tous les regards ont convergé vers le médiateur ou le facilitateur Joao Lourenço.

Dans la soirée, ce dernier a réagi par ses services. _”Le Gouvernement de la République d’Angola, en qualité de Médiateur, continue de faire tous les efforts pour que la réunion ait lieu à temps, réaffirmant que le dialogue est la seule solution durable pour la paix dans l’est de la République démocratique du Congo_”, ont-ils affirmé.

Preuve que Joao Lourenço ne lâche pas le morceau. D’ailleurs, il ne pourrait le faire au stade actuel car ce serait mal démarrer son mandat à la tête de l’Union africaine.

Par respect alors à son égard, on doit s’en tenir à sa position. Il a des informations qu’aucun communicateur ne détient, sauf s’il est dans la confidence.

Les affaires de l’Etat ne se traitent pas dans la violence

La confidence, elle vient justement de se traduire avec le rendez-vous de Doha. Félix Tshisekedi pour la RDC et Paul Kagame pour le Rwanda se sont retrouvés à Doha à l’invitation de leur homologue Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani pour Qatar.

Personne n’est dupe : au moment où devait avoir lieu la première réunion de prise de contact entre délégations du Gouvernement et du M23 à Luanda le 18 mars 2025, les deux chefs d’Etat se savaient en route pour ce rendez-vous.

Même tenue secrète, cette rencontre ne pouvait pas l’avoir été pour Joao Lourenço. L’information peut lui avoir été donnée par Félix Tshisekedi, Paul Kagame et par Sheikh Tamim bin Hamad.

Autrement, c’est un coup porté à l’honneur et à la dignité du chef d’État angolais, président en exercice de l’Union africaine.

L’essentiel à en retenir, si on s’en remet à la Déclaration conjointe, est repris au paragraphe 3 ainsi énoncé : _”Les Chefs d’Etats ont salué les progrès des processus de Luanda et Nairobi ainsi que ceux du sommet conjoint EAC-SADC, tenue à Dar-es-Salaam, en Tanzanie, le 08 février 2025. Les Chefs d’Etats ont réaffirmé l’engagement de toutes les parties pour un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel tel que décidé lors dudit sommet. Les Chefs d’Etats se sont ensuite accordés sur la nécessité de poursuivre les discussions entamées à Doha afin d’établir des bases solides pour une paix durable tel qu’envisagé dans le processus Luanda/Nairobi, dorénavant fusionnés et/ou alignés_”.

Or, au point 14 de sa déclaration, le sommet conjoint EAC-SADC _”a exigé la reprise des négociations et du dialogue directement avec l’ensemble des parties étatiques et non étatiques (militaires et non militaires), y compris le M23, et ce dans le respect du processus Luanda/Nairobi_”.

Cela veut concrètement dire, sauf autre agenda, que Doha aura servi à inviter Félix Tshisekedi et Paul Kagame à faciliter l’application notamment de cette disposition.

Résultat logique : l’Initiative Lourenço” n’est pas “tombée” comme d’aucuns le suggestionnent au point de parler d’échec.

L’Autorité établie s’y est engagée pour la partie RDC.

Partant, on imagine mal l’acceptation d’un Dialogue avec le M23 (peu importe qu’il se définisse comme composante de l’AFC) et l’acceptation d’un Dialogue avec le Rwanda, tout en rejetant le Dialogue avec les forces politiques et sociales “non armées”.

Le dire à haute voix revient à attirer l’attention du Pouvoir sur des réalités en présence, de façon à l’exhorter à se préparer en conséquence.

Et pour ça, on ne peut que persister et signer en paraphrasant Lee Iacocca : _”Toute bonne décision prise trop tard devient une mauvaise décision_”.

Conseil gratuit aux communicateurs de tous bords : les affaires de l’Etat peuvent se discuter dans le vacarme ; mais elles ne se traitent cependant pas dans la violence. Ni physique, ni verbale ! Pas non plus dans le mépris et dans la suffisance…

_PROCHAINEMENT : “AVEC LUANDA, LA RDC FACE À 3 DIALOGUES INCONTOURNABLES”_

Omer Nsongo die Lema