Coupe du Monde 2026 : L’Algérie et la Guinée-Équatoriale s’imposent avec maitrise

L’Algérie et la Guinée-Équatoriale ont confirmé leur solidité lors des qualifications pour la Coupe du Monde 2026 en s’imposant respectivement face au Botswana et à Sao Tomé-et-Principe.

Groupe G

Botswana 1-3 Algérie

Buts : Kopelang (70e) pour le Botswana ; Gouiri (44e), Amoura (52e, 74e) pour l’Algérie

Le Fennecs se déplaçaient sur la pelouse du Francistown Stadium avec un seul objectif en tête : asseoir leur suprématie dans cette poule. Plus cliniques dans la surface de réparation, les hommes de Vladimir Petkovic ouvrent la marque par l’intermédiaire d’Amine Gouiri juste avant la pause (44e), récompensant une première période globalement maîtrisée par les Algériens.

Au retour des vestiaires, Mohamed Amoura double la mise d’une belle frappe croisée (52e), mettant son équipe à l’abri. Si le Botswana réduit l’écart grâce à Kopelang (70e), profitant d’un moment d’inattention défensive, Amoura s’offre un doublé quelques minutes plus tard (74e) pour sceller définitivement la victoire des Verts. Un succès qui permet à l’Algérie de conforter sa place de leader du groupe avec 12 points.

Groupe H

Guinée équatoriale 2-0 Sao Tomé-et-Principe

Buts : Nsue (14e), Salvador Edu (17e)

De retour en sélection, Emilio Nsue, le meilleur buteur de la dernière Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies avec 5 buts, n’a pas tardé à faire parler son efficacité. Dès la 14e minute, l’attaquant expérimenté ouvre le score d’une frappe précise, lançant idéalement la Guinée équatoriale dans cette rencontre. Trois minutes plus tard, Salvador Edu double la mise (17e), confirmant la domination des Nzalang Nacional face à une équipe de Sao Tomé-et-Principe en difficulté.

Malgré plusieurs opportunités pour creuser l’écart, les hommes de Juan Micha ont géré leur avance en seconde période, assurant une victoire précieuse qui leur permet de relancer dans cette phase où ils occupent désormais la 5e place de poule avec 6 points.




Coupe du Monde 2026 : Le carton du Burkina Faso et les belles opérations de l’Afrique du Sud et du Nigeria

Les éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 26 se poursuivent sur tout le continent.

Groupe C

Rwanda 0-2 Nigeria

Buts : Osimhen (11e, 45+3)

Au stade Amahoro, tous les regards étaient tournés vers la première composition d’Éric Chelle, nouveau sélectionneur des Super Eagles. Pour ses débuts face au Rwanda, l’ancien coach des Aigles du Mali a opté pour un 4-2-3-1. En pointe, Victor Osimhen menait l’attaque. Un choix payant. Dès la 11e minute, l’attaquant de Galatasaray a trompé Fiacre Ntwari et ouvert le score. Véritable poison pour la défense des Amavubi, le meilleur Joueur Africain 2023 a doublé mise juste avant la mi-temps. Le score ne changera pas. Après trois matchs nuls et une défaite, le Nigeria décroche enfin sa première victoire dans cette phase qualificative. Les Super Eagles occupent désormais la 4e place du Groupe C avec 6 points.

Groupe C

Afrique du Sud 2-0 Lesotho

Buts : Mofokeng (62e), J.Adams (64e)

Les Bafana Bafana ont ouvert le score grâce à Mofokeng à la 62e minute, avant qu’ Adams n’aggrave le score deux minutes plus tard, à la 64e. Les Sud-Africains réalisent ainsi la bonne opération du jour en prenant la tête du Groupe C avec 10 points, creusant ainsi l’écart avec le Bénin, qui occupe la deuxième place avec 8 points.

Groupe B

RD Congo 1-0 Soudan du Sud

But : T. Bongonda (45+3)

Le Stade des Martyrs s’était paré de ses plus belles couleurs pour accueillir le Soudan du Sud. L’atmosphère était électrisante, et c’est à la 45+3e minute que Théo Bongonda a ouvert le score pour les Léopards, suite à une magnifique passe de Yoane Wissa. Une victoire courte mais précieuse qui permet aux Kino-Congolais de prendre la tête du Groupe B avec 10 points, avant les affrontements entre le Soudan et le Sénégal.

Groupe A

Burkina Faso 4-1 Djibouti

Buts : J.Tiendrébéogo (12e), B. Traoré (33e), M. Zougrana (47e), L. Traoré (67e) pour le Burkina Faso; S. Akinbinu (88e p) pour Djibouti

À El Jadida, au Maroc, où le Burkina Faso a posé ses valises, Josué Tiendrébéogo a lancé les Étalons face à Djibouti. Le milieu offensif d’Annecy a profité des failles défensives adverses pour ouvrir le score. Bertrand Traoré l’a imité à la 33e minute, doublant ainsi l’avantage des siens. De retour des vestiaires, les hommes de Brama Traoré ont maintenu une intensité élevée. Mohamed Zougrana a trompé le gardien djiboutien, propulsant ainsi les Ouest-Africains sur orbite. À la 67e minute, Lassina Traoré a ajouté une nouvelle réalisation, consolidant la domination du Burkina Faso. Djibouti a réagi tardivement, et c’est à la 88e minute que Souleiman Akinbinu a converti un penalty, réduisant l’écart, mais trop tard pour changer le cours du match.

Grâce à cette victoire, les Burkinabè grimpent à la deuxième place du Groupe A, qu’ils partagent avec les Sierraléonais, qui comptent également 8 points.




Signature de deux protocoles pour le renforcement des infrastructures autoroutières du Royaum

Deux protocoles d’accord, dont le premier portant sur un programme d’investissement pour la réalisation des projets autoroutiers stratégiques et un deuxième protocole de financement pour l’expropriation du foncier de l’autoroute Rabat-Casablanca Continentale ont été signés, vendredi à Rabat, pour le renforcement des infrastructures autoroutières du Royaume.

Les deux protocoles ont été signés par le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, le directeur général de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat, Abdellatif Zaghnoun, le directeur général d’ADM, Cherkaoui Eddeqaqi et le directeur général de la Caisse de dépôt et de Gestion (CDG), Khalid Safir.

Le premier protocole d’accord est scellé entre l’État, représenté par le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère de l’Équipement et de l’Eau et l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat, et ADM, pour la période 2025-2032.

Portant sur un programme d’investissement de 12,5 milliards de dirhams (MMDH), cet accord porte sur la réalisation de l’autoroute Rabat-Casablanca Continentale, de l’autoroute Tit Mellil-Berrechid et du projet de transformation des nœuds Ain Harrouda et Sidi Maarouf.

Il s’agit de trois projets stratégiques qui visent l’amélioration de l’accessibilité au Grand Stade de Casablanca en préparation à l’accueil du Royaume de la coupe du monde 2030, la fluidification du trafic du corridor Rabat-Casablanca, et le renforcement de la connectivité de la région de Casablanca.

Afin de financer ce programme d’investissement, le protocole d’accord prévoit la mobilisation de 16 MMDH, selon une approche innovante et responsable qui permettra de préserver la pérennité d’ADM et limiter le recours au budget de l’état.

Le deuxième est un protocole de financement, signé entre ADM, le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère de l’Équipement et de l’Eau, la CDG et la CDG Capitale pour la mobilisation d’un montant total de 1.2 MMDH pour l’indemnisation des propriétaires pour les besoins de l’expropriation du foncier de l’autoroute Rabat-Casablanca Continentale, un prérequis nécessaire au démarrage des travaux.

L’autoroute Rabat-Casablanca Continentale mobilisera un budget prévisionnel de 6,5 MMDH et concerne un linéaire de 60 km qui reliera directement l’autoroute de contournement de Rabat, à partir de la bifurcation de Ain Atiq, à l’autoroute de contournement de Casablanca au niveau de la bifurcation de Tit Mellil.

En parallèle au processus d’expropriation, ADM avance à grands pas sur la concrétisation des marchés travaux relatifs aux différents lots du projet.

Dans une déclaration à la presse, M. Baraka a indiqué que ces projets qui s’inscrivent dans la Vision Royale visant essentiellement à renforcer le schéma autoroutier national, œuvrent à améliorer la desserte du grand stade de Casablanca dans le cadre des préparatifs à la Coupe du Monde 2030, à décongestionner le trafic sur l’axe Rabat-Casablanca et à renforcer les réseaux de transport dans la région Casablanca-Settat.

Par la même occasion, M. Baraka a tenu à remercier l’ensemble les parties prenantes, y compris les départements gouvernementaux et partenaires financiers, pour leur engagement et leur coopération efficace ayant permis la concrétisation de ces accords et la garantie de la mise en œuvre de ces projets dans les meilleurs délais.

La concrétisation de ces protocoles d’accord illustre l’engagement de toutes les parties prenantes en faveur du développement des infrastructures autoroutières du Royaume, conformément aux Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.




Grâce à la vision éclairée de SM le Roi, les provinces du Sud sont devenues un pilier de l’intégration africaine et mondiale (président du Forum Crans Montana)

Grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les provinces du Sud du Royaume s’imposent aujourd’hui comme un pilier de l’intégration africaine et mondiale, a affirmé, jeudi à Casablanca, le Président-fondateur du Forum Crans Montana, Jean-Paul Carteron.

La diplomatie Royale a joué un rôle déterminant dans cette avancée, a-t-il souligné lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation de la prochaine édition du Forum, prévue du 24 au 26 avril prochain à Casablanca. Il a rappelé, à cet égard, l’Initiative Royale visant à favoriser l’accès des Etats du Sahel à l’Océan Atlantique, soulignant ses retombées positives sur la sécurité maritime et le désenclavement de cette région.

Dans cette perspective, M. Carteron a noté que l’édition de cette année du Forum prévoit plusieurs sessions dédiées à la Vision Royale concernant la promotion de l’Atlantique comme levier de développement économique et social, ainsi qu’au rôle stratégique du nouveau port de Dakhla, élément clé pour le développement de l’Afrique de l’Ouest et l’intégration régionale.

Il a également souligné que le Forum s’inscrit dans une dynamique de renforcement des liens entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne.

Abordant le thème de cette édition du Forum “Le commerce international requiert sûreté maritime et sécurité des ports et routes navigables”, M. Carteron a insisté sur l’importance capitale de la sécurité maritime pour le développement du continent, rappelant que 90% de l’économie du continent repose sur la circulation en mer.

Il a, dans ce sens, énuméré plusieurs défis majeurs qui entravent la fluidité de la navigation maritime, tels que le terrorisme et le crime organisé. “La sécurisation des voies maritimes est essentielle pour le développement de l’Afrique”, a-t-il insisté.

Le président-fondateur du Forum a salué le partenariat avec l’Agence Nationale des Ports (ANP) et les grandes organisations maritimes internationales, mettant en avant l’opportunité qu’offre cet événement pour promouvoir l’image du Maroc en tant que modèle de stabilité, de crédibilité et de sécurité.

Au programme de la prochaine édition du Forum Crans Montana figurent deux conférences de haut niveau sur les thèmes : “Renforcer la coopération internationale, composante essentielle de toute stratégie sécuritaire maritime” et “Sécurisation des ports et des routes maritimes et développement économique des territoires”.

Des débats thématiques et des séances de networking enrichiront également cette édition, offrant ainsi une plateforme d’échange pour les acteurs économiques et institutionnels engagés dans les enjeux maritimes.




RDC: des discussions avec les États-Unis sur un accord minier

Des discussions sont en cours entre la RDC et les États-Unis sur un « accord minier ». Le département d’État américain l’avait évoqué il y a une dizaine de jours. Cette fois-ci, c’est le président congolais qui donne des détails sur cette initiative. C’est dans deux interviews accordées à nos confrères du Figaro en France et de la chaine Fox News aux États-Unis.

Félix Tshisekedi évoque un partenariat « gagnant-gagnant » et de mettre en avant l’accord minier revu avec la Chine l’année dernière. L’objectif, c’est la création d’une chaine de valeur ajoutée avec la transformation des minerais ici en RDC. Le président congolais dit ne pas vouloir brader les ressources de son pays. Et d’ajouter : « Ce ne sont pas des accords à la va-vite pour, comme je l’ai entendu, sauver le régime ».

Le président congolais explique aussi que ces discussions ont commencé en 2019, déjà avec l’administration Trump, mais l’arrivée du Covid-19 avait suspendu ces négociations. Toujours selon le président, le dossier avait été remis sur la table avec l’administration Biden et « reprennent de plus belle » avec le retour de Donald Trump.

Des ressources importantes pour les Américains

Ces ressources minières sont importantes pour les Américains détaille sur Fox News, Félix Tshisekedi. Les entreprises de la Silicon Valley savent de quoi je parle, déclare-t-il. Une référence bien sûr à ces minerais dits du futur utilisés dans les nouvelles technologies : coltan, cobalt et lithium notamment.

Pas plus de détail sur une éventuelle contrepartie. Le président évoque des moyens de pression ou des sanctions que les États-Unis peuvent faire peser sur le Rwanda. Est-ce que cette aide pourrait aller jusqu’à un soutien militaire sur le terrain ? « Toutes les options qui amènent vers la paix sont possibles », confie une source à la présidence.

Avec notre correspondante à Kinshasa, Paulina Zidi




UE-SADC : un portail pour faciliter l’accès des entreprises africaines au marché européen  

Les pays d’Afrique australe et l’Union européenne ont mis en place dès 2016 un accord de partenariat économique. Le but est de stimuler les échanges commerciaux entre les 2 zones économiques, qui viennent d’acter une nouvelle avancée dans leur coopération.

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Union européenne (UE) ont conjointement lancé un portail d’information sur l’Accord de partenariat économique (APE) SADC-UE, apprend-on d’un communiqué de la SADC publié le mercredi 19 mars.

Le but de la plateforme est de faciliter l’accès des entreprises des six États membres signataires de l’APE (le Botswana, l’Eswatini, le Lesotho, la Namibie, le Mozambique et l’Afrique du Sud) au marché européen. Elle fournit des informations détaillées sur les exigences du marché européen, les protocoles douaniers, les mesures sanitaires et phytosanitaires, les barrières techniques au commerce et les normes à respecter.

Pour Dhunraj Kassee, directeur du développement industriel et du commerce au secrétariat de la SADC, la mise en place de cette infrastructure est « une étape importante dans l’amélioration de l’accès aux informations relatives à l’APE entre l’UE et la SADC ».

L’APE UE-SADC signé en juin 2016 et appliqué provisoirement depuis octobre 2016 offre un accès asymétrique aux six États membres, leur permettant de protéger certains produits et d’adopter des mesures de sauvegarde. L’UE accorde un accès sans droits de douane à 100% aux importations de cinq pays de la SADC et à 98,7% pour l’Afrique du Sud via des quotas. En retour, l’Union douanière d’Afrique australe supprime les droits sur 86% des importations de l’UE, et le Mozambique sur 74%.

Bien que le portail améliore l’accès à l’information, les entreprises devront encore s’adapter aux réglementations européennes et renforcer leur compétitivité pour réussir sur le marché européen. Cette initiative pourrait accroître les exportations des pays de la SADC vers l’UE, stimuler la croissance économique régionale et renforcer les relations commerciales entre les deux blocs.

Adoni Conrad Quenum




Mise en place des Cadres et Agents au sein du Secrétariat: Jules Muilu Mbo rejette de fausses allégations véhiculées dans la presse

Dans une mise au point, le Secrétaire général au Commerce Extérieur, Jules Muilu Mbo dit avoir appris, et non avec un grand regret, que des images circulent sur les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, …) où des gens non autrement identifiés se sont évertués à propager des fausses informations relatives à la mise en place générale des Cadres et Agents qui a été récemment effectuée au sein du Secrétariat Général au Commerce Extérieur en alléguant sans fondement ceci :

« Monsieur Jules Muilu Mbo, Secrétaire Général au Commerce Extérieur, a violé les récentes résolutions du Gouvernement prise lors de la 31ème réunion du Conseil des Ministres du 31 janvier 2025 présidée par son Excellence Monsieur le président de la République, Chef de l’Etat, relatives à la réduction du train de vie des institutions dans le cadre de l’effort de guerre pour faire face à l’agression dont est victime notre pays par le Rwanda et ses supplétifs du mouvement terroriste M23 à savoir : la suspension du tout mouvement du personnel au sein de l’Administration publique ;

– En procédant à la mise en place signée par son excellence Monsieur le Ministre du Commerce Extérieur, le Secrétaire Général au Commerce Extérieur a chassé tous les anciens Cadres en le remplaçant par les nouveaux qui sont de son obédience.

Considérant la gravité des fausses allégations portées contre la haute hiérarchie de l’Administration du Commerce Extérieur et qui sont de nature à perturber la confiance des opérateurs économiques, partenaires privilégiés du Ministère du Commerce Extérieur ainsi qu’à saper l’image de marque qui est en train d’être estampillée par le management de qualité du Secrétaire Général au Commerce Extérieur, sous le leadership visionnaire de son Excellence Monsieur le Ministre du Commerce Extérieur Julien Paluku Kahongya visant à faire du Commerce Extérieur un levier de croissance et de développement économique de notre pays la RDC, il s’avère important d’apporter de la lumière pour éclairer la lanterne des hautes autorités politico-administratives affectées par ces contrevérités.

I. Du fondement de la mise en place générale des Cadres et Agents au Sein du Secrétariat Général au Commerce Extérieur du 05 mars 2025

Dans le cadre de la modernisation de l’Administration Publique, à travers la mise en place d’un cadre organique répondant aux impératifs de la mondialisation précisément dans le secteur du Commerce International, le Secrétariat Général au Commerce Extérieur, avec le quitus la plus haute autorité du Ministère et avec l’avis favorable du Syndicat, avait opté pour la révision de son cadre organique obsolète et qui nécessitait l’adaptation aux exigences d’un commerce vecteur de croissance et développement économique.

A l’issue des travaux de la commission mixte d’experts des Ministères du Commerce Extérieur et de la Fonction Publique, un nouveau Cadre Organique a été mis en place et fut adopté par la signature en date du 05 février 2024 de l’acte d’entérinement par son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public Jean-Pierre Lihau Ebua et contresigné par Son Excellence Monsieur le Ministre du Commerce Extérieur Jean-Lucien Bussa Tongba.

Par ailleurs, la mise en oeuvre effective dudit cadre organique qui, pourtant impérieuse, sera retardée pour deux raisons à savoir :

1. Les mesures conservatoires prises le 20 février 2024 par la Présidence de la République suspendant le mouvement du personnel au sein des Administrations et Services Publics de l’Etat et ce, durant la période de l’attente de l’installation du nouveau Gouvernement de la République, issu des élections de Décembre 2023 et lesquelles ont été levées en date du 14 juin 2024 ;

2. L’adaptation du Plan d’Action du Secrétariat Général aux innovations apportées dans le nouveau Cadre Organique et qui a nécessité des longs travaux en commission avec les Experts du Secrétariat Général et du Cabinet du Ministère du Commerce Extérieur. Lesdits travaux ont été finalisés au mois de mai 2024 et avalisé par Son Excellence Monsieur le Ministre du Commerce Extérieur.

C’est après concertation et la levée de l’option de la mise en place que son Excellence Monsieur le Ministre du Commerce Extérieur a signé date du 05 mars 2025, sur proposition du Secrétaire Général, le banc syndical entendu, les Commissions d’affectation collective N°002, N°003 et N°004 portant mise en place générale des Cadres au sein du Secrétariat Général au Commerce Extérieur.

II. De la régularité de la mise en place générale des Cadres et Agents au sein du Secrétariat Général au Commerce Extérieur au regard des mesures conservatoires pour la réduction de train de vie des institutions

S’agissant de la violation des mesures conservatoires précitées prises par le Gouvernement lors de la 31ème réunion Conseil des Ministres du 31 janvier 2025 dans le cadre de la participation de tous à l’effort de guerre, le Secrétaire Général apporte les précisions ci-après :

– Lors de la 30ème réunion du Conseil des Ministres du 31 janvier 2025, le compte-rendu a précisé qu’il avait été instruit non pas la suspension du mouvement du personnel au sein des Administrations Publiques mais plutôt il a été insisté sur « l’impératif pour les institutions publiques de l’Etat et leurs animateurs d’adopter un train de vie sobre » (voir page 3 du Compte-rendu)

– Lors de la 31ème réunion du Conseil des Ministres du 7 février 2025, présidée par Son Excellence Madame la Première Ministre, Chef du Gouvernement, il a été rappelé que le Président de la République avait donné des instructions afin que le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public de poursuivre avec le traitement de certains dossiers liés à la carrière des Agents des services publics de l’Etat ( titularisation en grade, mécanisation au salaire de base,…. Voir page 2 du compte-rendu) tel que prévu par la Note de Service N°001/CAB.VPM/FP-MA-ISP/JPL/TKB/CKK/2024 du 14 février 2025 à l’attention des Secrétaires Généraux, Inspecteurs Généraux et Directeurs Généraux de l’Administration Publique ;

– Lors de la 33ème réunion du conseil des Ministres du 28 février 2025, son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, a strictement interdit aux membres du Gouvernement de prendre les actes relatifs au « recrutement, nomination ou la promotion désordonnée de personnel dans les entreprises du portefeuille, les établissements publics et autres structures étatiques ».

De ce qui précède, il est clair qu’aucune mesure prise par le Gouvernement au cours des différentes réunions du Conseil des Ministres n’a été violée par la mise en place générale au Secrétariat Général au Commerce Extérieur qui n’est qu’une résultante de la mise en oeuvre du nouveau cadre organique.

Il va de soi que les mesures conservatoires sont liées aux actes pouvant accroitre inutilement les charges financières de l’Etat contrairement à la mise en place générale qui n’est faite que dans le cadre de consolider les acquis de la continuité du service public, en dotant les postes créés par le nouveau cadre organique des animateurs compétents. Et ceci, tel que recommandé par son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, lors de la 32ème réunion du Conseil des Ministres du 21 février 2025 en insistant sur la nécessité d’assurer le fonctionnement régulier des services publics en ce temps de guerre (voir point 2, page 2 du compte rendu).

III. De la permutation et changement des postes effectués lors la mise en place générale

Comme expliqué précédemment (voir point I), l’adoption du nouveau cadre organique a apporté des innovations créant un changement substantiel de certains services du Secrétariat Général qui ont été fusionnés ou éclatés pour raison de leur efficacité. Il était impérieux de les doter des animateurs compétents pouvant mieux les gérer et d’atteindre les résultats escomptés. Pour ce faire, le Secrétaire Général avait procédé à des séances d’évaluation des activités réalisées par différents services et leurs animateurs, au cours desquelles tous les Directeurs-chefs des services, les Chefs des Divisions, les Chefs des Bureaux ainsi que quelques Agents de collaboration ont été évalués en y associant 02 membres du cabinet du Ministre.

A l’issue de ces travaux, il s’est avéré que certains Cadres n’étaient pas à la hauteur des attentes de leurs services et qu’il était nécessaire de procéder soit à leur permutation soit à leur changement. En outre, certains Agents de collaboration s’étaient distingués par leurs compétences et la maitrise des tâches qui leur étaient assignées et il était juste de les promouvoir pour l’intérêt du service conformément aux dispositions de l’article 72 de la Loi N°16/013 du 15 juillet 2016 portant Statut des agents de carrière des services publics de l’Etat.

Après les travaux en commission avec le banc syndical et la Direction des Ressources Humaines, conformément aux dispositions des articles 4 et 5 du Décret N°24/11 du 17 février 2024 portant Règlement d’Administration relatif à la carrière des Agents de carrière des services publics de l’Etat, j’ai soumis les projets des Commissions à l’autorité compétente pour signature (voir le Procès-verbal établi à cet effet).

En somme, la mise en place générale au Commerce Extérieur a été effectuée dans les prescrits des textes légaux et règlementaires régissant la carrière agents des services publics de l’Etat et dans le souci de rendre cette Administration performante.

Le Secrétaire Général au Commerce Extérieur tient à rappeler aux personnes, identifiées dans les vidéos précitées, qu’il y a des mécanismes légaux pour introduire un recours administratif contre les actes pris par les autorités administratives et qu’il existe un syndicat au Secrétariat Général au Commerce Extérieur chargé de protéger les droits de ses Agents. En outre, le Secrétariat Général au Commerce Extérieur se réserve le droit d’ester en justice pour exiger réparation et condamnation de ces actes constitutifs d’une infraction de propagation des faux bruits et imputations dommageables.




Kinshasa : Julien Paluku annonce la tenue le 15 avril prochain de la 16e réunion du Conseil des ministres du Commerce extérieur de la ZLECAF

Au cours du Conseil des Ministres de ce vendredi 21 mars 2025 présidé par la Première Ministre, Judith Suminwa à la cité de l’Union Africaine, le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya a informé le conseil de la tenue à Kinshasa le 15 avril prochain de la 16e réunion du Conseil des Ministres du Commerce Extérieur de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine-ZLECAF et de la mise en place d’un comité préparatoire de ladite réunion composé des experts de la Présidence de la République, de la Primature, des différents ministères et des services techniques étatiques

Ce conseil des Ministres de la ZLECAF sera précédé par la 9e réunion du sous-comité- SCTFCCT, de la 8e réunion des directeurs généraux des douanes, de la 2e réunion du comité des points focaux de mise en œuvre de la ZLECAF, de la 13e réunion du groupe de règlement des différends et de la 20e réunion du comité des hauts fonctionnaires

Cette 16e réunion du conseil des Ministres de la ZLECAF qui vise à renforcer le processus de la création d’un grand marché intra-africain avec le démantèlement tarifaire pour certains produits va constituer une grande vitrine pour la RDC qui offre plusieurs opportunités a conclu le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya.




Vital Kamerhe informé des activités que les femmes parlementaires envisagent organiser pour clôturer le mois de Mars

A quelques jours de la fin du Mois de Mars, Mois dédié aux Femmes, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a eu l’honneur de recevoir le vendredi 21 Mars dans son cabinet de travail une délégation des Femmes Parlementaires.

Composée de l’Honorable Percy Nzuzi, de l’Honorable Riziki Maneno, de l’Honorable Daida Moleka ainsi que de l’Honorable Antoine Ntabala, cette délégation des femmes parlementaire était venue faire connaître au Speaker de la Chambre basse du Parlement leurs initiatives en faveur des droits des Femmes à l’Assemblée Nationale.

Elles ont présenté au numéro Un de l’Assemblée Nationale les différentes activités qu’elles envisagent organiser pour terminer en beauté ce Mois de la Femme. Et ont exprimé par la même occasion leur désir de s’affirmer davantage dans les débats parlementaires et d’avoir un rôle plus actif dans la prise des décisions.

«La Famille est la base de la société, et les Femmes ont un rôle essentiel à y jouer. y compris dans la sphère politique. Nous voulons être au-devant de la scène et nous imposer comme des actrices majeures de la vie parlementaire», a affirmé la cheffe de la délégation l’Honorable Percy Nzuzi.

Ces élues ont également sollicité le soutien du Président de l’Assemblée Nationale pour leur permettre d’avoir une collaboration étroite avec le Ministère du Genre, ceci dans le but de promouvoir l’autonomisation des Femmes et garantir leur représentation effective dans la gouvernance.

Le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a salué cette démarche et a encouragé les Femmes parlementaires à poursuivre leur engagement avec détermination.

« L’Assemblée Nationale est le reflet de notre société, et nous avons le devoir de garantir une participation active des Femmes dans le processus législatif. La promotion de la Femme ne doit pas être un simple slogan, mais une réalité concrète dans notre manière de travailler. Je vous encourage à continuer sur cette lancée et à collaborer avec vos collègues masculins pour faire avancer les grandes réformes dont notre pays a besoin », a-t-il déclaré.

Le Professeur Vital Kamerhe a également rappelé que l’émancipation politique des Femmes est un enjeu majeur pour la démocratie et le développement de la République Démocratique du Congo.




L’importance d’un accord gagnant-gagnant entre les États-Unis et la RDC sur l’exploitation des minéraux stratégiques (Adolphe Muzito)

La République Démocratique du Congo (RDC) est un pays au sous-sol exceptionnellement riche, regorgeant de minerais stratégiques tels que le cobalt, le lithium et le coltan, essentiels à l’industrie mondiale, notamment pour la transition énergétique et les nouvelles technologies. Face aux défis sécuritaires et économiques, la RDC peut tirer parti de son immense potentiel minier en établissant un partenariat stratégique avec les États-Unis, inspiré du modèle angolais sous la présidence d’Eduardo dos Santos.

Dans les années 1990, l’Angola, confronté à la rébellion de l’UNITA dirigée par Jonas Savimbi, a scellé un accord stratégique avec les grandes puissances, notamment les États-Unis, autour de l’exploitation du pétrole angolais. En échange de l’accès à cette ressource clé, l’Angola a bénéficié d’un soutien militaire, de formations stratégiques et de financements massifs, qui ont contribué à la stabilisation du pays et à sa montée en puissance économique après la guerre civile. Ce modèle peut être reproduit en RDC avec des adaptations aux réalités actuelles.

Les Bénéfices d’un Accord Stratégique RDC-USA

1. Sécurité et Stabilité

• Les États-Unis, en échange de l’accès aux minerais stratégiques, pourraient s’engager à renforcer la sécurité nationale de la RDC.

• Ils pourraient former et moderniser les Forces Armées de la RDC (FARDC) pour les rendre plus efficaces face aux groupes armés, à l’instar du soutien militaire apporté à l’Angola contre l’UNITA.

• Une coopération militaire accrue permettrait de stabiliser l’Est du pays, une région minière cruciale souvent en proie aux conflits.

2. Investissements et Développement Économique

• L’exploitation des minerais stratégiques par des entreprises américaines se ferait dans un cadre régulé et transparent, garantissant des revenus significatifs pour le Trésor congolais.

• Les États-Unis pourraient financer des projets d’infrastructure (routes, énergie, hôpitaux, écoles) pour assurer une transformation durable des richesses minières en développement économique.

• Des fonds de stabilisation économique pourraient être mis en place pour garantir une gestion optimale des ressources issues de l’exploitation minière.

3. Industrialisation et Transfert de Technologie

• Contrairement aux modèles d’exploitation purement extractifs, cet accord pourrait intégrer une transformation locale des minerais en RDC, avec la construction d’unités industrielles et le transfert de technologie américaine.

• Des centres de formation technique et scientifique pourraient être mis en place pour doter la jeunesse congolaise des compétences nécessaires aux industries du futur.

Un Accord pour la Renaissance de la RDC

Un partenariat équilibré entre les États-Unis et la RDC pourrait être un tournant historique pour notre pays, à condition qu’il soit équitable et bien négocié. Tout comme l’Angola a su tirer parti de son pétrole pour asseoir son développement et sa stabilité grâce à un appui international, la RDC a l’opportunité de faire de ses ressources stratégiques un levier de puissance économique et géopolitique.

Le gouvernement congolais doit donc s’assurer que cet accord respecte les intérêts souverains de la RDC, garantisse une exploitation responsable des ressources et contribue à l’essor économique et à la stabilité sécuritaire du pays.

Cet accord ne doit pas être une simple cession de ressources, mais une véritable alliance stratégique pour l’avenir du Congo et de son peuple.