Mondial 2026 (Q) : sevice minimum pour la RDC face au Soudan du Sud.

La RD Congo s’est imposée d’une courte tête contre le Soudan du Sud (1-0), ce vendredi au Stade des Martyrs de Kinshasa, pour la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Théo Bongonda s’est mué en unique sauveur des Léopards.

La RDC prenait à la gorge le Soudan du Sud d’entrée. Positionné à droite du trident offensif, Théo Bongonda croisait depuis l’extérieur de la surface une frappe qui passait au ras du poteau gauche de Majak Mawith (7e). Six minutes plus tard, Chancel Mbemba, aligné sur le côté droit de la défense, voyait son tir en angle fermé repoussé par Mawith, après un service de Silas Katompa (13e).

Les Léopards maintenaient la pression. Au bout de la demi-heure de jeu, Yoane Wissa, servi plein axe sur une passe lobée, tentait une reprise acrobatique à bout portant sur Mawith qui s’interposait à nouveau (30e). Peu après, Arthur Masuaku sollicitait le portier des Crocodiles du Nil sur un coup franc placé à gauche. Ce dernier claquait cette fois le cuir en corner (38e).

Bongonda marque…

À force d’insister, les hommes de Sébastien Desabre trouvaient enfin la faille dans le temps additionnel, juste avant de partir à la pause. Servi par Wissa à droite, Bongonda repiquait sur son pied gauche et expédiait une frappe rasante dans le petit filet gauche de Mawith (1-0, 45e+3). …Et sort sur blessure en seconde période, les demi-finalistes de la CAN 2023 perdaient leur buteur sur blessure (remplacé par Grady Diangana, 61e). Mais en quête du break, ils ne levaient pas le pied, loin s’en fallait. Trouvé au second poteau sur un corner botté du coin droit, un partenaire remisait vers la droite pour un autre, dont la reprise de la tête s’envolait au-dessus de la cage sud-soudanaise (67e).

À peine deux minutes plus tard, le nouveau rentrant Diangana éliminait son vis-à-vis pour ensuite décaler Edo Kayembe, sorti du banc lui aussi après l’heure de jeu (61e). Le pensionnaire de Watford décochait ensuite une frappe rasante des 20 mètres qui fuyait le cadre (69e).

Mbemba manque le break, la RDC empoche les trois points

Les nouveaux ajustements de Desabre ne porteront pas leur fruit, y compris le remplacement de Simon Banza, fantomatique pour le coup, pour Cédric Bakambu (79e). Et ce, malgré une grosse occasion en fin de match. Sur un corner tiré par Masuaku, la reprise de la tête de Mbemba était en effet déviée in extremis sur la ligne par Mawith (87e).

Le score n’évoluera donc plus. La RDC se contente du minimum et empoche les trois points précieux. Les Léopards occupent donc la deuxième place à titre provisoire, à égalité de points avec le leader soudanais (10), qui affronte le Sénégal samedi dans le choc du haut de tableau du groupe B. Le Soudan du Sud est, lui, cinquième.

 

 

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Assemblée nationale : Vital Kamerhe et le 1er président de la Cour de compte d’accord pour une collaboration étroite entre les deux institutions 

Le Premier Président de la Cour de Compte Jimmy Munganga Ngwaka, a été reçu le vendredi 21 Mars par le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe. Les discussions entre les deux Personnalités ont tourné autour de la rentrée judiciaire de la Cour de Compte et de la bonne collaboration entre les deux Institutions . Ces discussions visaient aussi à échanger sur des questions relevant du contrôle des Finances publiques.

Initialement prévue pour le 1er Mars après la période des vacances parlementaires qui débute le 31 Décembre, cette rentrée a été retardée cette année pour des raisons logistiques.

À l’issue de cet entretien, Jimmy Munganga Ngwaka a rappelé le rôle fondamental de la Cour de Compte dans l’architecture institutionnelle du Pays et son lien organique avec l’Assemblée Nationale.

«La Constitution consacre la Cour de Compte comme la juridiction supérieure de contrôle des Finances Publiques. À ce titre, elle entretient des rapports étroits avec l’Assemblée Nationale, qui est l’émanation du peuple et détient le pouvoir de légiférer et de contrôler l’action gouvernementale. Cette rencontre a permis de renforcer cette collaboration institutionnelle», a-t-il rappelé.

La rentrée judiciaire de la Cour de Compte constitue une étape essentielle dans le fonctionnement de cette Institution,marquant la reprise officielle de ses activités juridictionnelles et de contrôle. Cette rencontre a permis d’échanger surtout aussi sur les modalités pratiques de cette rentrée et sur les perspectives de travail avec l’Assemblée Nationale.

Ces échanges entre le Professeur Vital Kamerhe et Jimmy Munganga, témoignent la volonté de l’Assemblée Nationale et de la Cour de Compte de consolider la gouvernance financière et d’assurer une gestion rigoureuse des deniers publics conformément aux principes de transparence et de redevabilité.

Notons que la date de la rentrée judiciaire de la Cour des comptes sera révélée dans les prochains jours.




Tshisekedi est en Namibie pour l’investiture de la nouvelle présidente Netumbo

Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé ce vendredi 21 mars 2025 à Windhoek , capitale de la Namibie pour prendre part à la cérémonie d’investiture de Mme Netumbo Ndemupelila Nandi-Ndaitwah ), nouvellement élue Présidente de la République sœur de Namibie.

Cet événement historique coïncide avec la célébration du 35 eme anniversaire de l’indépendance du pays.

Plusieurs chefs d’état africains , principalement ceux de la région d’Afrique australe participent à cet événement historique initialement prévu au Stade de l’indépendance mais délocalisé à la dernière minute au Palais présidentiel en raison des intempéries.

À sa descente d’avion ce matin à 8 heures locales , le Chef de l’État a été accueilli par le ministre namibien des transports ainsi que quelques officiels congolais parmi lesquels l’ambassadeur de la RDC en Namibie,

et une poignée de la communauté congolaise basée dans la capitale namibienne.




La Première Ministre aux étudiantes de l’UPC et futures entrepreneures : Brisez le plafond de verre et imposez vos compétences

La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a participé à la conférence interactive organisée par la communauté estudiantine de l’Université Protestante au Congo (UPC), autour du thème : Investir en faveur de la femme pour accélérer le développement en République démocratique du Congo. Cette rencontre initiée dans le cadre des activités du mois de mars, consacré à la défense des droits de la femme, a permis aux étudiants de l’UPC de puiser à la source toutes les informations sur les actions gouvernementales visant à promouvoir entre autres l’entrepreneuriat féminin.

Un échange à bâtons rompus avec les étudiants, futurs dirigeants de la RDC, qui a tout son sens en ce moment où le Gouvernement appelle à l’unité, la cohésion nationale, l’amour de la Patrie mais aussi à la participation de chaque Congolais au développement économique du pays.

Judith Suminwa déterminée à booster l’entrepreneuriat des femmes

C’est une Première Ministre très à l’écoute qui a répondu à toutes les préoccupations des étudiants relatives notamment à la discrimination dont font l’objet les femmes dans le milieu professionnel, suite à la maternité et aux inégalités de traitement homme-femme. Par ailleurs, la Cheffe du Gouvernement a pris la balle au bond pour expliquer à ses interlocuteurs les réalisations du Gouvernement pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin en RDC.

Sur cette question particulière, la Chef du Gouvernement a d’abord rappelé que dans ce deuxième mandat du Président Félix Tshisekedi, Champion de la masculinité positive, un accent est mis sur la création d’emplois de manière générale. Elle a assuré que l’équipe gouvernementale multiplie les efforts pour booster le secteur privé, et la femme n’est pas en reste.

“Aujourd’hui, nous avons un certain nombre de programmes et 40% d’entrepreneurs sont des femmes. Donc, il y a une certaine évolution, et ce pourcentage concerne l’entrepreneuriat qui est formel. Maintenant, il y a beaucoup de femmes qui sont dans l’informel. Et donc, il faut toute une dynamique pour voir comment on met en place des mécanismes pour attirer celles qui sont dans le secteur informel dans le formel”, a déclaré la Première Ministre.

Différents programmes sont donc initiés par le Gouvernement pour promouvoir et investir dans les projets d’entrepreneures femmes. Outre le Fonds de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo (FOGEC), structure initiée par le Président de la République pour subventionner les jeunes entrepreneurs en général, et les femmes entrepreneures, en particulier, le Gouvernement a conclu différents partenariats qui portent déjà des fruits. La Première Ministre a évoqué entre autres un accord avec l’ambassade américaine pour aider les femmes à développer leurs entreprises; mais aussi un partenariat avec la France, qui a produit des résultats notables avec la formation de 300 agents de l’Agence nationale de développement de l’entrepreneuriat congolais.

La Première Ministre appelle les jeunes à investir dans l’agriculture

Pour la Première Ministre qui fait de la diversification de l’économie son cheval de bataille, les jeunes devraient initier des projets dans le secteur agricole.

“Si on veut aller loin dans le secteur d’emploi, ce n’est pas dans le secteur public qu’il faut pouvoir recruter, mais plutôt dans le secteur privé qu’on doit pouvoir créer un maximum d’emplois”, a exhorté la Cheffe du Gouvernement mettant en avant le secteur agricole. “Nous sommes un pays à vocation agricole, c’est l’un des secteurs qui devrait être le plus porteur sur l’ensemble du territoire”, a-t-elle ajouté.

Briser le plafond de verre

Aux futures jeunes femmes entrepreneures, la Première Ministre appelle à plus de résilience et de combativité pour s’imposer dans le milieu professionnel au même titre que les hommes.

“Briser le plafond de verre, ça veut dire ne pas être impressionnées parce que nous sommes des femmes, au contraire nous avons des compétences et nous ne devons pas hésiter à les mettre à profit pour pouvoir travailler dans les conditions les meilleures au même titre que les hommes”, a-t-elle conseillé.

Requinquées par ces riches interventions de la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, les étudiantes ont promis de poursuivre leurs rêves et de ne rien céder en chemin.

Celle qui porte sa casquette de mobilisatrice pour un Front populaire contre la guerre nous imposée dans l’Est du Pays, a aussi invité les étudiants à participer chacun selon ses capacités à l’effort de guerre, afin de dire non à l’agression et à la balkanisation de notre pays.

C’est par le tour des stands où les étudiants ont exposé les œuvres artistiques, des bijoux et des produits cosmétiques made in RDC, que la Première Ministre a bouclé sa journée à l’Université Protestante au Congo.




La Rdc et l’Italie renforcent leur coopération 

Me Didier Mazenga Mukanzu, Ministre congolais de l’Intégration régionale a reçu ce jeudi dans son cabinet de travail l’ambassadeur d’Italie, Dino Sabato Sorrentino. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre la République Démocratique du Congo (RDC) et l’Italie, avec un accent particulier sur les projets stratégiques de développement.

Au cours de cette audience, plusieurs sujets importants ont été abordés, notamment la coopération bilatérale entre les provinces italiennes et congolaises. Les discussions ont également porté sur le développement du corridor de Lobito, un projet clé pour l’intégration régionale et le développement économique.

Ce corridor, dépendant de la RDC, de l’Angola et de la Zambie, est perçu comme un levier stratégique pour le transport des ressources minières et l’amélioration des échanges commerciaux dans la région. L’ambassadeur Dino Sabato Sorrentino a réaffirmé l’engagement de l’Italie à accompagner la RDC dans ses efforts de développement, en mettant l’accent sur des initiatives concrètes visant à renforcer les infrastructures et à promouvoir une croissance économique durable.

De son côté, Me Didier Mazenga Mukanzu a salué cette collaboration, soulignant l’importance de ces partenariats pour le progrès socio-économique du pays. Cette rencontre marque en effet une étape significative dans les relations entre la RDC et l’Italie, ouvrant la voie à des projets structurants qui bénéficieront aux populations de ces deux nations.




Situation des déplacés à Bujumbura : Nathalie-Aziza Munana reçoit le rapport de la CNDH

Jeudi 20 Mars 2025, Nathalie-Aziza Munana, a reçu dans son bureau de travail le président national de la Commission Nationale des Droits de l’Homme. Cette visite du président de la CNDH rentre dans le cadre de son plaidoyer qu’il réalise auprès des membres du Gouvernement, mais aussi auprès des autres institutions de la République.

Paul Nsapu a expliqué à la ministre des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale la situation que vive les déplacés du Nord et Sud-Kivu qui vivent dans des conditions inhumaines bafouant ainsi les droits humains. Cette démarche de Paul Nsapu, au ministère des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale est motivée par, d’une part, les victoires que réalise la RDC sur le plan diplomatique par rapport à la guerre imposée par le Rwanda et ses supplétifs du M23. Et d’autre part, étant conseiller du Gouvernement sur les questions des droits humains.

Devant Nathalie-Aziza Munana, son hôte déclare que la victoire diplomatique est une réalité qui se traduit en termes des sanctions infligées contre le Rwanda et la rébellion du M23-AFC, auteurs des crimes qui touchent aux droits humains. D’après lui, il faut que le font judiciaire se lève pour lutter contre l’impunité.

La ministre des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale qui apprécie cette démarche du président de la CNDH, a recommandé à son hôte une démarche inclusive incluant ses collègues ministres des Droits humains, de la Justice et des Affaires étrangères pour les matières qui relèvent de leurs compétences.

Soulignons que les avant-midi de ce jeudi 20 Mars, Nathalie-Aziza Munana a participé à une journée de réflexion au centre Wallonie Bruxelles organisée par la collines de Selembao à l’occasion du mois dédié aux droits des femmes.

La patronne des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale a saisi cette opportunité pour mobiliser les jeunes filles, femmes de demain à intégrer l’armée pour servir la nation. Le grand cordon de la paix et servante de l’humanité, a aussi partagé son expérience avec les jeunes sur 5 points à savoir : la confiance, la vision, la conviction, la détermination et la paix en soi.




Coopération : Félix Tshisekedi à Windhoek pour assister à l’investiture de la nouvelle présidente de Namibie




Probable coopération RDC-USA: La Chine n’a rien à craindre 

La probable signature d’un accord de coopération entre la République démocratique du Congo et les États-Unis d’Amérique n’aura aucune incidence négative sur le contrat sino-congolais. La Chine qui occupe, depuis six années consécutives, le podium du premier investisseur de la RDC, continuera d’exploiter les ressources naturelles congolaises en bonne et due forme, conformément à l’accord signé en 2008 puis revisité en 2024.

Le “retour” des entreprises américaines, qui défraie la chronique, ne viendra que renforcer une compétition, que nous voulons “loyale”, en vue de bénéficier à la population Congolaise. Le chef de l’État, Félix Tshisekedi, l’a d’ailleurs réaffirmé lors d’une interview accordée le mercredi 19 mars à la chaîne américaine Fox News, que l’une de ses attentes est de “faire revenir les sociétés américaines comme dans les années 70 et 80, sans marcher sur les intérêts des entreprises chinoises”.

Ceux qui appellent au départ des Chinois puisque les Américains arrivent doivent déchanter! Ce que les Chinois ont fait en RDC, aucun autre partenaire ne l’a déjà réalisé. Des infrastructures routières, en passant par les sièges des institutions (Palais du peuple), les lieux de récréation (stades dans plusieurs provinces, Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale) et les barrages hydroélectriques, ces œuvres prouvent à suffisance de la sincérité de la Chine dans le respect de ses engagements vis-à-vis de son partenaire RD-Congolais.

La coopération pragmatique Chine-RDC dans les domaines tels que le commerce, l’industrie minière et les infrastructures, a déjà produit des résultats fructueux. L’année dernière, le volume d’échanges commerciaux entre les deux pays a dépassé les 26 milliards de dollars américains.

Un diplomate congolais de haut rang en poste à Beijing avec qui nous avons échangé, lors de notre récent séjour en Chine, nous a laissé entendre que “la République démocratique du Congo a de la place pour tout le monde et que la Chine n’a rien à craindre de la présence américaine”.

“Vous connaissez Tenke Fungurume? Qui avait vendu cette entreprise aux Chinois ? Ce sont les américains (rire)”, a-t-il laissé entendre, tout en affirmant que les firmes américaines ne vont pas s’installer dans les zones où opèrent déjà les sociétés chinoises.

Selon ce diplomate congolais, les sociétés du pays de l’oncle Sam seront présentes dans les provinces de l’Est. Ainsi, apprend-t-on, si le coltan ne se trouve pas là où opèrent généralement les entreprises chinoises, l’exploitation du Lithium, qui se trouve au Katanga et au Nord-Kivu, sera par contre partagée entre les deux puissances mondiales.

La Chine et la République démocratique du Congo sont amies de longue date et sont partenaires qui s’entraident sur la voie de la modernisation. Cela ne va pas changer en dépit de la présence américaine en Rdc.

Au lieu de s’interroger sur le sort de la Chine, nous, Congolais, devrions plutôt prendre des dispositions pour lutter contre la corruption, la mauvaise gestion des finances publiques. Mettons l’accent sur la bonne gouvernance de notre côté pour rassurer non seulement les américains, mais aussi les autres partenaires internationaux.

Exigeons à nos dirigeants de désigner des personnes ayant des capacités avérées pour bien discuter avec les Américains afin que la souveraineté de notre pays ne soit pas bradée.

Derick Katola, Journaliste et analyste




Suspension du financement américain: Près de 440.000 PvVIH sous traitement en voie de manquer les médicaments 

La République démocratique du Congo, qui connait un type généralisé du VIH avec une prévalence de 1,2% se trouve malheureusement au bord du gouffre après le gel de financement du Gouvernement américain. Une situation difficile qui risque de couter cher à ses 440.000 PvVih sous traitement, qui manqueront des médicaments car, le pays dépend à 80 % du Fonds mondial et du Pepfar dans la lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et le Paludisme.

D’après le secrétaire exécutif de l’Union congolaise des Personnes vivant avec le VIH (UCOP+), qui réagissait lors d’un entretien avec congocroissance.com, le Fonds mondial couvre presque 60% des bénéficiaires des personnes vivant avec le VIH, tandis que Pepfar 40% dans trois provinces, à savoir : Le Haut Katanga, le Lualaba, et une partie de Kinshasa.

Ainsi, depuis la décision du Gouvernement américain de suspendre ses financements dans le cadre de la riposte contre cette maladie en République démocratique du Congo, UCOP +avoue qu’il y a de graves problèmes sur le terrain.

« Il y a réellement péril dans la demeure. Nous avons une situation très inquiétante depuis le gel du financement du Gouvernement américain alors que nous savons que c’est un financement qui couvre la moitié des besoins exprimés par le pays. Il faut dire que nous avons deux gros bailleurs dans la lutte contre le VIH, il y a le Fonds mondial et le Pepfar », a  indiqué le Secrétaire exécutif de l’UCOP+, Monsieur Ange Mavula

En effet, explique-t-il, les conséquences de cette mesure se font déjà sentir au sein des communautés.  « De plus en plus il y a rupture des stocks, il y a des ruptures d’autres intrants de suivi biologique, il n’y a pas de médicament pour la tuberculose, le VIH et le Paludisme…. Il y a risque de décès, il y a risque d’augmentation des nouvelles infections parce que tout ce qu’il y avait comme dépistage qui se faisait  avec le financement américain, tout est gelé », a-t-il fait savoir,

440.000 PvVIh sous traitement risquent de ne pas avoir accès aux médicaments

« Ce que nous craignons est que nous avons autour de 440.000 personnes vivant avec le VIH qui sont sous traitement. Pepfar couvre entre 150.000 et 180.000 personnes vivant avec le VIH qui du coup risquent d’avoir des problèmes d’accès aux médicaments, d’accès aux examens de suivi biologique, et d’accès à toutes les activités de suivi communautaires qui se font pour l’adhérence au traitement avec le risque que dans l’avenir l’on puisse compter des morts en plein vingt et unième siècle ; ce qui n’est pas normal », alerte le secrétaire exécutif de l’UCOP +.

La mort dans l’âme, Ange Mavula a saisi cette occasion pour dénoncer un comportement malsain, développé par certains prestataires véreux, profitant de cette situation de gel ou encore de rareté des médicaments pour les vendre à des prix allant entre 10 et 50$.

Le  Gouvernement congolais interpellé

Ici, les esprits sont surchauffés car, le  lendemain n’est plus assuré. C’est plus qu’inquiétant. « C’est de la responsabilité du Gouvernement », tranche le secrétaire exécutif de l’UCOP +, qui rappelle dans ces colonnes, ce litige de 5 millions pour des dépenses non éligibles que la Rdc doit au Fonds mondial.  Cependant, selon une certaine discrétion, le Gouvernement congolais aurait jeté l’éponge disant qu’il n’est pas en mesure de payer cette somme.

Ce qui obligera le Fonds mondial de couper à la prochaine subvention avec des conséquences énormes. Cela  rendra encore sans doute, la riposte au VIH/SIDA en République démocratique du Congo très compliqué alors que la situation est extrêmement critique

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Prince Yassa




Ce vendredi 21 mars 2025 à Obala: JCAC et la délégation départementale du ministère des forêts et de la faune célèbrent la journée internationale des forêts

À la demande de la délégation départementale de la Lékié du ministère des Forêts et de la Faune, l’association « Jeunesse camerounaise pour l’Action Climatique (JCAC) » a été invitée à prendre part aux activités marquant la Journée internationale des Forêts dans la Lékié, le vendredi 21 mars 2025 à d’Obala.

Célébrée sous le thème : « Forêts et Aliments », les quelques 200 invités attendus participeront à plusieurs activités notamment : le reboisement, la sensibilisation sur les rôles et les bienfaits de la forêt et la distribution des plants de qualité.

Selon la FAO, « les forêts ne sont pas seulement source de nourriture, de combustible, de revenu et d’emploi. Elles contribuent à la fertilité des sols, protègent les ressources en eau et fournissent les habitats à la biodiversité, notamment aux polinisateurs indispensables. Elles sont essentielles à la survie des communautés qui en sont tributaires (…) et participent à l’atténuation des changements climatiques en stockant du carbone ».

Commentant cette actualité, le Président de JCAC, M. Alain Blaise Ngono, a déclaré : « La disparition des forêts est une réalité au Cameroun et singulièrement dans le département de la Lékié. La Journée internationale des Forêts nous donne l’occasion non seulement d’expliquer les ressorts de cette grave crise, mais aussi les moyens de sensibiliser sur les actions permettant d’inverser la tendance ».

Le Délégué Départemental des Forêts et de la Faune de la Lékié, M. Serge Arthur EtoundiNgoa, a ajouté : « La gestion durable des forêts est essentielle pour maintenir la biodiversité et assurer la sécurité alimentaire. Nous devons privilégier la conjugaison pluri acteurs des efforts, en intéressant surtout les jeunes, à la protection de nos forêts et la promotion des pratiques agricoles durables ».

Cette journée a été instituée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 2012 pour célébrer la forêt dans sa diversité et faire prendre conscience de l’importance et du rôle que joue la forêt.