La longue convalescence du pape, un calendrier incertain  

Après cinq semaines d’hospitalisation à la polyclinique Gemelli, où il a été soigné pour une double pneumonie et une infection polymicrobienne, le pape François a pu rentrer au Vatican ce dimanche 23 mars 2025.

Samedi après-midi, les médecins de l’hôpital ont donné une conférence de presse pour annoncer la sortie du Saint-Père. « Cela faisait trois ou quatre jours qu’il nous demandait : ‘quand est-ce que je retourne à la maison ?’ » ont-ils indiqué, assurant que les infections les plus graves sont résolues et que le pape peut désormais poursuivre sa convalescence chez lui.

« Son retour à la maison, au cœur de l’Église »

Dimanche midi, le pape François a salué et béni les quelque 3 000 fidèles rassemblés sous sa fenêtre de l’hôpital. « Merci à tous » ont été ses premiers mots exprimés devant la foule venue l’acclamer et l’encourager. Visiblement diminué mais heureux, il apparaissait pour la première fois publiquement depuis le début de son hospitalisation.

Il a ensuite quitté l’hôpital pour se rendre à la basilique Sainte-Marie-Majeure, afin de déposer aux pieds de Vierge Marie un bouquet de fleurs offert par une fidèle, et s’est ensuite dirigé vers son appartement de la résidence Sainte-Marthe.

Dimanche soir, le chapelet quotidien pour le rétablissement du pape a été présidé par le cardinal Mauro Gambetti, archiprêtre de la basilique vaticane. Celui-ci a rendu grâce pour ce retour « que l’Église a attendu avec une grande confiance pendant ce temps de maladie. Que son retour à la maison, ici au Vatican, au cœur de l’Église, soit un signe d’espérance pour tous ceux qui, en ce moment, affrontent l’heure de la souffrance avec courage et confiance ».

L’expérience de « la patience du Seigneur »

Le monde découvre aujourd’hui un pape amaigri, fatigué, restant cependant lucide et déterminé. Il a encore des difficultés à s’exprimer, mais il peut écrire. Durant cette période de convalescence, les médecins lui « déconseillent les rencontres avec des groupes » ainsi que « les grands efforts ».

Le calendrier du pape n’est à ce jour pas connu : les médecins restent en effet très prudents quant à sa reprise des activités. Difficile de faire des prévisions sur sa présence aux prochaines célébrations de Pâques, à la canonisation de Carlo Acutis ou sur son déplacement en Turquie. L’heure est au repos et aux soins : le pape devra continuer à suivre sa thérapie. Il aura « une longue convalescence » d’« au moins deux mois », selon les médecins.

« Dans cette longue période d’hospitalisation », a écrit le Saint-Père aux fidèles catholiques, « j’ai fait l’expérience de la patience du Seigneur, que je vois aussi reflétée dans les soins inlassables des médecins et du personnel soignant, ainsi que dans les attentions et les espoirs des proches des malades. Cette patience confiante, ancrée dans l’amour indéfectible de Dieu, est en effet nécessaire dans notre vie, surtout face aux situations les plus difficiles et les plus douloureuses (…). Avec tant de patience et de persévérance, vous continuez à prier pour moi : merci beaucoup ! »




Santé du Saint-Père : tous les détails communiqués par les médecins 

Tous les détails communiqués par les médecins suite à l’annonce de la sortie médicale du pape François et de son retour au Vatican.

« La bonne nouvelle que tout le monde attend, je pense, c’est que demain [dimanche 23 mars] il sera autorisé à sortir de l’hôpital. Demain, le Saint-Père retournera à Santa Marta ». C’est ainsi que le Dr Sergio Alfieri a commencé la conférence de presse, convoquée à la dernière minute, dans l’après-midi du samedi 22 mars, à l’hôpital Gemelli où le pape a passé un total de 36 jours (37 si l’on tient compte également du dimanche, avant sa sortie).

Suite à la nouvelle, Alfieri est revenu sur les six semaines d’hospitalisation du pape : le pape est arrivé « avec une insuffisance respiratoire aiguë due à une infection polymicrobienne, c’est-à-dire à des virus et à des bactéries. Cela a conduit à une pneumonie bilatérale sévère qui a nécessité une thérapie pharmacologique combinée. Pendant sa convalescence, l’état clinique du Saint-Père a présenté deux épisodes très critiques au cours desquels le Saint-Père était en danger de mort. La pharmacothérapie, l’oxygène à haut débit et la ventilation mécanique non assistée ont permis une amélioration lente et progressive, sortant le Saint-Père des épisodes les plus critiques.

Le Saint-Père n’a jamais été intubé, il est toujours resté alerte, orienté et présent. Le Saint-Père, comme je l’ai dit au début, sortira demain, dans un état clinique stable depuis au moins deux semaines. Évidemment, de la part de toute l’équipe de médecins qui ont suivi le Saint-Père ici à Gemelli, il y a la prescription de continuer partiellement les thérapies pharmacologiques qu’il devra encore prendre pour une longue période, par voie orale, et il est très important de recommander une période de repos convalescent d’au moins deux mois ».

Le médecin personnel du pape, le Dr Luigi Carbone, a ensuite pris la parole : « Le Saint-Père retournera à Santa Marta, il s’agit d’une sortie protégée, comme l’a expliqué le professeur Alfieri, qui nécessitera une convalescence. Bien sûr, pour Santa Marta – avec les collègues qui ont suivi le Saint-Père, ici à la Policlinico Gemelli – et comme pour tous les patients qui sortent, qui ont 88 ans, qui ont eu une pneumonie, nous avons évalué les besoins du Saint-Père, qui sont normalement les besoins d’oxygène, si et quand il en a besoin, un soin de santé que la direction de la santé et de l’hygiène [du Vatican] peut offrir au Saint-Père en toute sécurité à Santa Marta et ensuite nous nous préparons à l’accueillir à la maison. »

Les deux discours ont été suivis de questions de la part des journalistes

La première question portait sur ce que sera la vie du pape à son retour au Vatican : ce qu’il pourra faire ou ne pas faire, et s’il devra suivre une thérapie pour retrouver pleinement la parole. Les médecins ont répondu que, comme dans toute période de convalescence, il devra poursuivre les thérapies, y compris la physiothérapie motrice et respiratoire. Il a également été souligné que le pape a déjà travaillé pendant son hospitalisation et qu’il continuera à le faire à son retour au Vatican. Cependant, les médecins ont prescrit au pape une période de récupération et de convalescence adéquate afin qu’il « ne puisse pas reprendre immédiatement son activité professionnelle avec des groupes de personnes en réunion ou avec des rendez-vous importants auxquels il pourrait éventuellement être confronté une fois que la convalescence prescrite sera terminée et que les améliorations cliniques attendues seront vérifiées ».

L’un des médecins, le docteur Alfieri, a souligné que, dans une situation médicale comme celle du pape, lorsque les muscles sont en difficulté, « l’une des premières choses qui se produit est la perte de la voix ». Il a ajouté : chez les patients jeunes et âgés, « mais surtout chez les personnes âgées, il faudra du temps pour que la voix redevienne ce qu’elle était auparavant. C’est une étape normale de la convalescence ».

Une deuxième question portait sur les craintes et les inquiétudes des médecins concernant cette nouvelle étape de la santé du pape et sur le temps qu’ils prévoient pour que la voix du pape se rétablisse. « Pas d’inquiétude », a répondu l’un des deux médecins. L’autre médecin a fait remarquer qu’après la stabilisation du pape au cours des deux dernières semaines, « d’autres progrès doivent être réalisés à la maison ». Même si cela peut paraître étrange à dire, le pire endroit pour une convalescence est l’hôpital, car c’est là que se produisent la plupart des infections.

Une troisième question portait sur l’existence d’une complication du diabète chez le pape. La réponse a été claire : le pape n’est pas diabétique, mais « quand on a une infection aussi grave, il y a beaucoup d’éléments qui se déséquilibrent, d’où l’intervention d’un diabétologue dans le passé ».

La quatrième question était de savoir si c’était le pape qui voulait quitter l’hôpital ou les médecins, s’il était d’accord ou s’il le demandait, ce qui a été immédiatement suivi par une autre question de la même personne : « Après les deux mois de convalescence, le pape pourra-t-il reprendre complètement sa vie normale ? La réponse fut que la sortie médicale était décidée par les médecins. Le pape voulait partir depuis plusieurs jours. Il n’y a pas eu de réponse concrète sur la durée de la convalescence.

La cinquième question était de savoir si le pape souffrait toujours d’une infection pulmonaire et s’il y avait un endroit approprié à Santa Marta pour cette nouvelle étape de la vie du pape François et les besoins éventuels en cas d’urgence. Les médecins ont répondu que les infections les plus graves ont été résolues, mais que certaines présences microbiennes nécessitent plus de temps pour le traitement. La pneumonie n’existe plus, mais certaines bactéries sont encore présentes. En ce qui concerne les besoins du pape à Santa Marta, il a été dit que le Service de Santé de la Cité du Vatican a tout ce qu’il faut pour répondre à n’importe quelle urgence.

Le porte-parole du Vatican est intervenu à ce moment-là pour confirmer que le pape regardera par la fenêtre de sa chambre à l’hôpital Gemelli avant son retour au Vatican le dimanche 23 mars à midi.

La sixième question concernait la présence attendue du pape aux services liturgiques de la Semaine Sainte, de Pâques et de la canonisation de Carlo Acutis. La réponse a été que les décisions les plus appropriées seraient prises sur la base des améliorations.

La septième question portait sur la façon dont le pape a pris la nouvelle de sa sortie de l’hôpital et sur la possibilité pour le pape de recevoir des visites, étant donné qu’il est très habitué à être entouré de gens. L’un des médecins a été clair à ce sujet : lorsqu’il est sorti de l’hôpital, on lui a prescrit une période de repos et de convalescence de deux mois et on lui a conseillé de ne pas rencontrer de groupes, de ne pas faire trop d’efforts et de ne pas respecter l’ensemble de la situation pour les personnes qui ont un rendez-vous avec lui depuis longtemps et qui ont un enfant en bas âge avec une petite grippe. L’autre médecin insiste sur le fait qu’il s’agit d’une phase de récupération et qu’il ne peut donc pas effectuer les mêmes activités qu’auparavant. Quant à la façon dont il a reçu la nouvelle, ils soulignent : « il est très heureux, cela fait trois ou quatre jours qu’il demande quand il rentrera à la maison, il est donc heureux ».

Le huitième journaliste a demandé un discours en anglais, auquel le Dr Alfieri a répondu par un résumé en anglais.

La neuvième question portait sur le type de rééducation que le pape allait suivre et sur son état d’esprit. La réponse a été que la thérapie est une continuation de celle déjà commencée à l’hôpital. Ils ont résumé l’état d’esprit du pape par une expérience : des médecins sont venus lui demander comment il allait et il leur a répondu : « toujours vivant », ce qui leur a permis de comprendre qu’il était de très bonne humeur.

La dixième question demandait si le pape avait perdu du poids, s’il mangeait seul et s’il pouvait écrire. Dans la réponse, il est noté que le pape a perdu du poids, qu’il peut écrire et qu’il mange également seul, et ce de plus en plus. La onzième question concernait l’horaire et le mode de départ, sur lesquels aucune précision n’a été apportée. Enfin, la douzième question concernait un voyage en Turquie, dont il a été noté qu’il serait difficile à réaliser. Le porte-parole du Vatican a également précisé que ce voyage n’avait pas été confirmé.




Le Vatican entame le procès du P. Marko Rupnik  

Le cardinal Víctor Manuel Fernández, préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi, a annoncé samedi 22 mars 2025 que le procès de l’ancien jésuite slovène Marko Rupnik va débuter, après des mois d’enquête approfondie.

Prêtre slovène et mosaïste de renommée internationale, le P. Rupnik est accusé d’abus spirituels, psychologiques et sexuels pendant plusieurs décennies sur une trentaine de femmes, principalement des religieuses. Il aurait notamment utilisé de fausses visions mystiques et des symboles spirituels pour justifier ses agressions sexuelles.

Cette annonce marque une étape importante dans la procédure lancée en octobre 2023 par le pape François, suite aux alertes de la Commission pontificale pour la protection des mineurs. Le Dicastère « doit maintenant créer un tribunal » pour juger le prêtre, explique le cardinal Fernández. Et « il faut trouver des juges ; nous avons fait une liste » ajoute-t-il, en précisant que ces juges devront être extérieurs au Dicastère.

Les abus perpétrés entre 1985 et 1993 vont pouvoir être jugés

Le P. Rupnik avec le pape François le 3 janvier 2022 © Vatican Media L’affaire remonte au Vatican à 2018 lorsqu’une femme a signalé des agressions sexuelles de la part du P. Rupnik, entraînant une enquête du Dicastère pour la doctrine de la foi. En janvier 2020, le prêtre a été reconnu coupable d’« absolution du complice », un délit entraînant une excommunication automatique.

Mais cette excommunication a été levée par le Saint-Siège peu de temps après. En avril 2021, de nouvelles allégations ont émergé et malgré la crédibilité des témoignages, le Dicastère a clos le dossier en octobre 2022 en raison de la prescription des faits.

En décembre 2022, la Compagnie de Jésus a imposé des restrictions au P. Rupnik, lui interdisant notamment de confesser, d’accompagner spirituellement ou de prêcher des retraites. En raison de son refus persistant d’obéir, le prêtre a été expulsé en juin 2023 de la Compagnie et malgré cela, il a été incardiné en août 2023 dans le diocèse de Koper, en Slovénie. Enfin, le pape François a levé la prescription canonique en octobre 2023, permettant la réouverture de l’enquête par le Dicastère pour la doctrine de la foi.

Suite à de nouvelles plaintes déposées au printemps dernier auprès du Dicastère, le Vatican a envisagé en novembre 2024 de classer « l’abus spirituel » comme un nouveau crime dans l’Église catholique, afin de pouvoir traiter les cas où des prêtres utilisent des expériences mystiques supposées pour causer du tort à autrui.




Un évêque chinois arrêté pour avoir célébré la messe du Jubilé sans l’autorisation du gouvernement communiste  

Les autorités ont infligé une amende à l’évêque Shao parce que la messe était illégale en vertu de l’article 71 du règlement sur les Affaires religieuses et représentait « un crime grave ».

L’évêque Peter Shao Zhumin a été arrêté dans la matinée du 6 mars par des agents du Bureau de la Sécurité nationale de Chine en raison de son refus de payer une amende de 200 000 yuans, soit 27 000 dollars, pour avoir célébré une messe le 27 décembre devant 200 personnes à l’occasion de l’ouverture de l’Année sainte du Jubilé.

L’évêque Shao a refusé d’appartenir à l’Église officielle contrôlée par le Parti Communiste chinois. Âgé de 61 ans, il a été nommé en 2007 par Benoît XVI évêque coadjuteur pour succéder à Mgr Vincenzo Zhu Wei-Fang, décédé en septembre 2016.

La ville de Wenzhou a une population de 1,42 million d’habitants et une aire métropolitaine de 9,6 millions d’habitants. Elle est située sur la côte sud-est du pays, sur la rive sud de l’embouchure de la rivière Ou, entourée de collines et de montagnes, et a longtemps été isolée. De nombreux habitants ont immigré en Europe et aux États-Unis,

Les autorités ont imposé cette amende à l’évêque Shao parce que la messe était illégale, conformément à l’article 71 du règlement sur les affaires religieuses, et représentait « une infraction grave ». L’évêque a refusé de payer l’amende car les activités de l’église n’enfreignent pas la loi. Selon le Bureau de la sécurité nationale, l’arrestation permettra d’assurer la sécurité de l’évêque. On ne sait pas où il se trouve ni si sa détention sera de longue durée.

En raison de son refus d’adhérer à l’Association patriotique, les autorités n’acceptent pas Mgr Shao comme évêque titulaire et considèrent le siège comme vacant, soutenant le père Ma Xianshi, un prêtre patriote, comme chef du diocèse. Mgr Shao a subi plusieurs arrestations et l’Église de Wenzhou, considérée comme clandestine, a organisé une campagne de prière pour le soutenir.

Dès le 25 février, Mgr Shao a envoyé une lettre au diocèse invitant les fidèles à prier pour le pape François, à l’accompagner à la messe et à prier le rosaire afin que Dieu le soutienne de sa grâce dans sa maladie.

Il est à noter que le Bureau de la sécurité nationale et le Département des affaires religieuses ont également interféré avec un pèlerinage de plusieurs centaines de catholiques appartenant à la paroisse de Cangnan, dans la juridiction de Wenzhou, en interdisant leur départ.

Ces dernières années, chaque dimanche, des officiers en civil sont entrés dans les églises du diocèse de Wenzhou pour empêcher les enfants et les adolescents d’y pénétrer. Dernièrement, le Bureau de la sécurité nationale a délégué la surveillance aux autorités locales des quartiers du diocèse, gardant les églises de 7 heures à midi et empêchant les prêtres de célébrer la messe.




Coupe du Monde 2026: la Namibie et la Guinée Equatoriale se neutralisent dans un duel engagé du Groupe H

La Namibie et la Guinée Equatoriale se sont partagé le butin (1-1), lundi à Johannesburg, à l’occasion de la 6e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2026 dans le Groupe H.

Les Brave Warriors, forts d’une courte victoire face au Malawi, espéraient enchainer pour maintenir la pression sur la Tunisie, leader du Groupe H, tandis que la Guinée Equatoriale abordait ce match, confiante après sa victoire 2-0 contre Sao Tomé-et-Principe.

En première mi-temps de la partie disputée à l’Orlando Stadium, les deux équipes ont largement pêché au niveau de la finition.

La Namibie s’est créée les meilleures occasions en début de match. Mais elle s’est régulièrement heurtée à une défense équato-guinéenne bien organisée et un manque de précision dans le dernier tiers du terrain.

À la pause, le score restait vierge mais les deux équipes ont compris l’urgence d’un changement de scénario.

La deuxième mi-temps a présenté un visage radicalement différent, le match s’animant dès la reprise.

La Namibie a ouvert le score à la 51e minute grâce à une superbe reprise de volée de Peter Shalulile. Bien démarqué à l’entrée de la surface de réparation, l’attaquant des Mamelodi Sundowns était à la conclusion d’un magnifique coup franc de Deon Hotto.

L’avantage a cependant été de courte durée puisque trois minutes plus tard, la Guinée Equatoriale a répliqué par l’intermédiaire du défenseur Saúl Coco, à la conclusion d’une passe d’Esteban Orozco.

Ce but a récompensé la domination croissante du Nzalang Nacional au milieu de terrain.

En quête de victoire, les deux équipes se sont rendu coup pour coup jusqu’au coup de sifflet final sans de nouveau trouver la faille.

La Namibie reste deuxième du Groupe H avec 12 points, trois de moins que la Tunisie, tandis que la Guinée équatoriale garde la quatrième avec sept points.

Ce résultat permet à la Namibie de rester proche de la qualification, tandis que la Guinée équatoriale doit désormais remporter ses derniers matchs pour espérer se qualifier.




Communiqué du Cabinet Royal

Voici un communiqué du Cabinet Royal :

“Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a bien voulu nommer, ce lundi 24 mars 2025, certains responsables d’institutions constitutionnelles. Il s’agit de :

-M. Abdelkader Amara, président du Conseil économique, social et environnemental.

-M. Mohamed Benalilou, président de l’Instance nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption.

-M. Hassan Tariq, au poste de Médiateur du Royaume.

Ces nominations s’inscrivent dans le cadre de la volonté de Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, de voir ces institutions accomplir les missions qui leur sont confiées par la Constitution du Royaume, de raffermir leur rôle dans la consécration des principes de la bonne gouvernance, de la consolidation de la démocratie participative et de la protection des droits et libertés.

Elles reflètent aussi l’intérêt accordé par Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, à ces instances, en tant qu’institutions constitutionnelles indépendantes, en vue de conférer une dynamique nouvelle à leurs missions et de renforcer leur interaction avec les différentes institutions nationales, dans le suivi des différentes réformes et grands chantiers que connaît le Royaume”.




CAN U17 (Maroc-2025): Le sélectionneur national Nabil Baha dévoile la liste des joueurs convoqués

Le sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 17 ans de football, Nabil Baha, a dévoilé, lundi, la liste des joueurs convoqués pour prendre part à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2025) de la catégorie, qui se tiendra du 30 mars au 19 avril au Maroc.

Le Maroc évoluera dans le groupe A aux côtés de l’Ouganda, la Tanzanie et la Zambie.

Voici la liste des joueurs retenus:

— Gardiens de but: Soufiane El Idrissi (Académie Mohammed VI de football), Yassine Badaoui (FC Rouen/France), Chouaib Bellaarouch (Académie Mohammed VI de football).

— Défenseurs: Adam Alioui (Olympique Lyonnais/France), Driss Ait Chiekh (Centre Chippo/Maroc), Joseph Bellahsen (Borussia Monchengladbach/Allemagne), Hamza Bouhaddi (FUS Rabat), Ilyass Hidaoui (Académie Mohammed VI de football), Ilyas El Arbaoui (Athletic Club/Espagne), Moncef Zekri (K.V Mechelen/Belgique) Nassim El Massoudi (Bayer Leverkusen/Allemagne).

— Milieux de terrain: Ahmed Mouhoub (FUS Rabat), Amine Amgar (MVV Maastricht/Pays-Bas), Mohamed Mounssef (Wydad Casablanca), Abdellah Ouazzane (Ajax Amsterdam), Adam Soudi (Toulouse FC/France), Amine Ouahabi (K.V Mechelen/Belgique), Zakari El Khalfioui (AC Ajaccio /France), Elyes Saidi (AJ Auxerre/France), Luis Velilles (Real Betis/Espagne).

— Attaquants: Ziyad Baha (Real Betis/Espagne), Ilies Belmokhtar (AS Monaco/France), Ismail El Aoud (Valence CF/Espagne), Ali El Failali (Malaga CF/Espagne), Ibrahim Rabbaj (Chelsea/Angleterre), Adam Jout (Académie Mohammed VI de football).




M. Bourita s’entretient à Rabat avec M. Staffan de Mistura, l’Envoyé Personnel du SG de l’ONU pour le Sahara marocain

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, s’est entretenu, lundi à Rabat, avec l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara marocain, M. Staffan de Mistura.

La visite, qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale, intervient à la veille des consultations informelles du Conseil de sécurité de l’ONU prévues à la mi-avril 2025, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Cette rencontre s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume du Maroc auprès de l’ONU, M. Omar Hilale.

Lors de cet entretien, la délégation marocaine a exposé la dynamique internationale impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, en faveur de la marocanité du Sahara et en appui à l’Initiative marocaine d’Autonomie. Dans ce contexte, le Souverain avait appelé les Nations Unies, à l’occasion du 49e anniversaire de la Glorieuse Marche Verte, le 06 novembre 2024, à “prendre leurs responsabilités en mettant en évidence la grande différence entre deux paradigmes : Celui qu’incarne le Maroc dans son Sahara, réaliste et légitime et celui qui repose sur une vision sclérosée, coupée du monde réel et de ses évolutions”.

La délégation marocaine a également réitéré le soutien du Royaume aux efforts du Secrétaire Général de l’ONU et de son Envoyé Personnel visant à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et durable sur la base exclusive de l’Initiative marocaine d’Autonomie, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Maroc.




Hommages à Joseph Kasa-Vubu : La Première Ministre salue la mémoire d’un modèle pour les générations futures

La Première Ministre a participé à la cérémonie commémorative du décès du Héros national, Joseph Kasa-Vubu, premier Président de la République, organisée par la notabilité Kongo en collaboration avec sa famille biologique, au Rond-point Kimpwaza, dans la Commune de Kasa-Vubu. C’était en présence de plusieurs autorités du pays, entre autres les députés nationaux, les sénateurs, le bourgmestre de la Commune de Kasa-Vubu et les autorités coutumières Ne Kongo.

Pour rendre hommage à Joseph Kasa-Vubu, la patronne de l’Exécutif central a déposé, devant son monument, une gerbe de fleurs, avant d’effleurer de ses doigts, la table de travail en bois bien conservée, et d’examiner les documents signés par celui qui a présidé à l’avenir de la RDC après l’indépendance.

Pour la Cheffe du Gouvernement, les valeurs de l’ancien Président Joseph Kasa-Vubu méritent d’être transmises à chaque Congolais et aux générations futures pour une appropriation de son histoire.

“C’est un honneur pour moi, première femme Première Ministre de pouvoir, ici, commémorer le premier Président de la République Démocratique du Congo. Il fait partie de pères de l’indépendance, quelqu’un d’une intégrité forte ; on a pu le voir dans son parcours à la présidence de la République, et ce sont aujourd’hui des valeurs que nous voulons relever, que nous voulons partager avec l’ensemble de la population en commençant par la population Kongo mais aussi avec l’ensemble du pays”, s’est confié la Première Ministre.

Kasa-Vubu, un exemple d’unité

Dans le contexte actuel où le pays fait face à l’agression de l’armée rwandaise et de ses supplétifs de la coalition M23/AFC, l’appel à l’unité lancée par le patriarche Kasa-Vubu doit interpeller le peuple congolais, 56 ans après sa mort, pour bloquer les ennemis internes et externes de la RDC.

“Quand on parle d’unité nationale, Joseph Kasa-Vubu a pu démonter ces valeurs-là d’unité et de cohésion. Et je pense qu’on devrait suivre l’exemple. C’est aussi un honneur de voir que son Excellence, Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République et Chef de l’Etat actuel, a honoré la mémoire de Joseph Kasa-Vubu, en l’élevant au rang de héros national, et c’est pour tout ça que j’ai voulu honorer sa mémoire”, a-t-elle conclu.

En 2020, lors de la célébration des 60 ans d’indépendance du pays, Kasa Vubu, qui est l’un des pionniers de l’indépendance de la RDC, a été hissé au rang de héros national, par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui, par ce geste, a voulu reconnaître le combat mené par cet homme exceptionnel pour un Congo Libre du joug colonial.

Saisissant l’opportunité de cette journée, le bourgmestre de la Commune de Kasa-Vubu, Phinée Masongo, a sollicité l’implication de la Cheffe du Gouvernement pour la réhabilitation au standard moderne de la place de l’Indépendance, lieu historique et emblématique, où trône le monument du tout premier bourgmestre noir du Congo colonial, et également premier Président qu’a connu le pays après son indépendance.

Une messe de suffrage en mémoire d’un homme exceptionnel

Tous les Ne Kongo se sont ensuite retrouvés en la cathédrale Notre Dame du Congo, pour une messe de suffrage dite en mémoire de 56 ans de la mort de Joseph Kasa-Vubu. Dans son homélie tirée de Jean 11 : 17-27, l’officiant du jour a demandé aux fidèles chrétiens de s’inspirer de l’intégrité et la simplicité de Kasa-Vubu, pour changer les choses dans les milieux où ils évoluent.

La Notabilité Kongo a remercié la Première Ministre pour cette communion fraternelle qui est plus qu’une symbolique, mais aussi une volonté pour tous les ressortissants Ne Kongo de suivre les traces de Kasa-Vubu pour construire un Congo riche, prospère et uni.

Pour rappel, Joseph Kasa-Vubu, né en 1917 à Dizi près de Tshela, dans l’actuelle Kongo Central, est décédé le 24 mars 1969 à Boma. Il a gouverné ce pays pendant 5 ans avant d’être évincé par un coup d’État orchestré par feu Président Mobutu.




Consultations pour la formation du Gouvernement d’Union nationale : Sama Lukonde ouvre le bal 

Le Président du sénat, Jean-Michel Sama Lukonde a été reçu par le Conseiller spécial du Président Félix Tshisekedi, Éberande Kolongele, dans le cadre des consultations politiques entamées en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale. Sama Lukonde est la première personnalité politique et Chef d’institution à être reçu par le Conseiller spécial du Chef de l’Etat.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte politique délicat et l’objectif est de rassembler diverses forces politiques pour renforcer la stabilité et répondre aux défis socio-économiques du pays. Ces consultations visent à établir une équipe gouvernementale capable de refléter une large représentativité et de promouvoir l’unité nationale.

Au sortir des consultations inaugurales, Sama Lukonde a tenu à réaffirmer sa loyauté et celle de son regroupement politique envers le Président de la République et a fait un appel à toutes les forces politiques et de la société civile à rejoindre cette démarche pour une gouvernance inclusive.

“Telles que voulues par le Président de la République Félix Tshisekedi, ces consultations politiques s’inscrivent dans un esprit de cohésion nationale et d’unité nationale, face à la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo. Et à partir de ce moment, on ouvre les échanges à tous les membres de l’opposition ainsi qu’à la Société civile congolaise. Le but ici est d’arriver à la formation d’un Gouvernement inclusif”, a dit Jean-Michel Sama, président du Sénat et leader du regroupement politique Agissons et bâtissons (AB).

Signalons que ces consultations seront fondées sur un certain nombre des principes notamment la suprématie de la Constitution, l’unité nationale, l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation et l’intégrité du territoire national, la souveraineté nationale, le respect des institutions dûment établies, la gouvernance inclusive et participative.

Conformément à la vision du Chef de l’Etat, ces consultations initiées devront déboucher dans les prochains jours, à la formation d’un gouvernement d’union nationale, gouvernement qui sera chargé de faire face à la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est de la République démocratique du Congo notamment l’agression rwandaise sous couvert de ses supplémentaires du M23.

La majorité parlementaire notamment l’Union sacrée de la Nation, comprenant les regroupements et partis politiques, ainsi que les partis et regroupements de l’opposition parlementaire et extraparlementaire, la société civile dans sa diversité, et les personnalités, notamment les anciens chefs des corps et les anciens candidats président de la République, sont les quatre catégories d’entités et de personnalités concernées par ces consultations politiques.