Rdc : Les femmes leaders reconnaissent le leadership de Nathalie-Aziza Munana dans le secteur humanitaire

C’était le 22 février 2025 que les femmes leaders de 26 provinces de la RDC avaient sollicité le plaidoyer de la ministre des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale auprès du chef de l’État Félix Tshisekedi pour leur mémo selon lequel, la solution pour sortir la RDC dans cette crise humanitaire, c’est le dialogue. 24h après Nathalie-Aziza Munana, a remis simultanément à la cheffe du gouvernement Judith Suminwa Tuluka et au directeur de cabinet du chef de l’État le document détaillé pour un dialogue entre la République démocratique du Congo et ceux qui occupent illégalement le sol congolais dans sa partie Est.

Après que le gouvernement congolais ait décidé de dialoguer directement avec le M23, ces femmes leaders de 26 provinces sont venus non seulement remercie Nathalie-Aziza Munana, pour avoir plaidé la cause de ces femmes, mais aussi proposer à cet effet l’initiative d’un deuil national au nom de la solidarité nationale.

Pour Krysten Lieke Ahungi, Présidente nationale de Believe and fondation et femmes leaders de la RDC, aucun problème ne se résout sans se mettre autour d’une table pour discuter. Pour elle, Nathalie Aziza Munana, était une porte pour que leur message arrive au président de la République, chose faite.

Ces femmes leaders de 26 provinces de la RDC proposent le président sud-africain comme médiateur de ce dialogue. Elles se réjouissent de frapper une fois de plus à la bonne porte pour faire entendre leur voix.

Très heureuse de savoir que le chef de l’État a répondu à notre demande transmise par la ministre des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale, clame Rose Muchanga Bauma, qui représente le Nord-Kivu qui est aussi membre de la société civile SYFES ” synergie des femmes de la société civile”.

Dans cette démarche, il n’y a pas un gagnant, ni un perdant, mais il n’y a que la République démocratique du Congo qui sera mise à l’honneur, ajoute Rose Muchanga Bauma.




Formation du gouvernement d’union nationale : Julien Paluku et l’Alliance Bloc-50 en réunion stratégique

Les enjeux de l’heure en République Démocratique ont été au centre d’une réunion stratégique des Présidents des partis politiques qui composent le regroupement Alliance Bloc-50-A-B50 membre de l’Union Sacrée de la Nation. Cette réunion a été présidée hier lundi à Kinshasa par son Autorité Morale, Julien Paluku Kahongya, ministre du Commerce Extérieur.

Compatissant avec la population se trouvant dans les zones sous occupation des envahisseurs et victime des massacres perpétrés par les forces armées rwandaises et des forces négatives qui écument les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, A-B50 a appelé ses cadres, militants et l’ensemble des congolais de se mobiliser derrière le Président de la République, Félix Tshisekedi, Commandant Suprême des FARDC pour faire échec à l’agression rwandaise.

Au cours de cette réunion, les chefs des partis politiques de l’A-B50 ont salué le travail abattu par l’Autorité Morale, Julien Paluku Kahongya aux côtés du Chef de l’Etat dans le cadre de la pacification de l’Est de la RDC et du rayonnement du secteur du Commerce Extérieur qui est le levier de la croissance économique du pays a déclaré à la presse Henri Itoka, Secrétaire général de l’ A-B50.

Encourager les jeunes à adhérer au sein des FARDC

« C’est le rappel des troupes du président national et Autorité morale de l’A-B50. Il nous a conviés à cette réunion extraordinaire du présidium du regroupement pour analyser les questions brulantes de l’heure sur le plan politique et sécuritaire, et éventuellement, nous donner les orientations et l’attitude qu’il faut adopter pendant cette période. Et c’était un grand honneur pour nous d’avoir accès à ces détails de l’évolution de la situation politique et sécuritaire de notre pays », a expliqué Henri Itoka, Secrétaire général de l’A-B50. Et d’ajouter que le président nous a donné les informations sur la stratégie que le Gouvernement a mise en place pour amener tous les Congolais à se mettre debout et à se battre pour la patrie.

Il nous a encouragé afin qu’au sein de nos états-majors politiques, nous puissions encourager les jeunes à adhérer au sein des FARDC, mais aussi à appuyer l’action du Gouvernement pour amener la paix, parce qu’il nous a donné différents fronts auxquels le Gouvernement s’emploie pour ramener la paix. Il nous a expliqué que le souci majeur du président de la République, c’est rapidement trouver les voies et moyens pour ramener la paix et mettre fin aux violences sui se perpétuent dans la partie orientale de notre pays.

Disons que M. Henri Itoka, Secrétaire général de l’A-B50 précisé que c’était une occasion de faire un panorama sur les activités politiques du regroupement par rapport à la situation sécuritaire. « Il nous a encouragé à ce que nous puissions continuer à recruter dans nos rangs pour divulguer les valeurs que nous défendons au Bloc 50. Il était aussi une occasion, pour nous sociétaires du regroupement Bloc 50 de manifester notre solidarité à l’Autorité morale du Bloc 50 », souligne-t-il.

Bien que la partie orientale qui est touchée, c’est notre budget politique, c’était une occasion de manifester notre solidarité à la population du Nord et Sud-Kivu qui sont victimes des affres de la guerre. Et nous continuons à prier pour que la paix revienne vite. L’Alliance Bloc 5 est une machine politique qui s’est engagé dans un schéma démocratique pour que la démocratie s’affermisse dans notre pays.




RDC : Jean-Pierre Bemba consulté par Eberande, conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité.

Lancées depuis le lundi 24 Mars 2025, les consultations politiques se poursuivent en vue de la formation du Gouvernement d’Union nationale. Ce mardi 25 mars, le vice-Premier ministre en charge des Transports et leader du MLC et Alliés, Jean-Pierre Bemba, s’est entretenu avec Eberande Kolongele, conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité.

A la sortie de cette audience, Jean-Pierre Bemba Gombo a fait savoir que l’objectif c’est de recueillir les avis des forces politiques et sociales pour une gouvernance plus inclusive.

“L’objectif, c’est l’unité du pays et la cohésion nationale”, dit-il.

Le VPM des transports pense que tous les congolais aspirent à la Paix, en défendant le pays.

“L’intégrité territoriale de notre pays, la souveraineté et l’indépendance de notre pays, ce sont des principes non négociables”, insiste Bamba, qui veut que “nous puissions défendre tous la même idée derrière le chef de l’État.

“Nous devons nous mettre tous derrière le président de la République”, ajoute t-il.

Plusieurs autres personnalités seront également reçues afin de donner leur contribution en vue d’une gouvernance inclusive.

 

Mboshi




Reçue par la 1ère ministre : L’Equipe d’experts internationaux de l’ONU déterminée à mettre fin à l’impunité

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu, ce mardi, l’Equipe d’Experts internationaux en République Démocratique du Congo, conduite par sa présidente Marie-Thérèse Keita-Bocum. Au cœur de leurs échanges, la mise en œuvre des différents mécanismes de justice transitionnelle pour mettre fin à l’impunité des crimes les plus graves commis sur le territoire national, et plus particulièrement dans sa partie Est en proie à l’agression rwandaise.

Un échange fructueux sur la justice transitionnelle en RDC

Les discussions ont essentiellement porté sur la réparation des victimes des atrocités dans cette partie du pays et les stratégies pour mettre fin à l’impunité à l’égard des auteurs de ces graves violations des droits humains. À ce sujet, Marie-Thérèse Keitz-Bocoum a salué, d’une part, la position du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour l’examen des conséquences humanitaires causées par l’activisme du groupe terroriste M23 soutenu par le Rwanda et, d’autre part, son appui aux côtés de la RDC dans la mise œuvre d’une justice transitionnelle appropriée.

La détermination payante de la Première Ministre

Pour la mise en œuvre de cette justice transitionnelle et la lutte contre l’impunité en RDC, Marie-Thérèse Keita-Bocum a fait savoir à la Cheffe du Gouvernement que l’équipe va faire des propositions concrètes, et avoir des discussions, des réflexions, des orientations vers les structures qui permettront au pays de mieux appréhender les questions d’impunité et de justice transitionnelle, mais aussi mener des plaidoyers au niveau de la communauté internationale pour que le pays puisse avoir les ressources suffisantes afin que les victimes puissent avoir accès à la réparation, droit à la vérité et à la justice.

Les experts des droits de l’homme saluent par ailleurs la détermination de la Première Ministre dans la lutte contre l’impunité au pays et le processus de mise en œuvre rapide de la justice transitionnelle, mais aussi les efforts pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC.

« La Première Ministre a accueilli favorablement notre mandat. Nous lui avons apporté notre soutien. La justice transitionnelle était un vœu que le Président de la RDC a exprimé à Genève, et il a demandé au Conseil des droits de l’homme d’apporter son soutien à la RDC pour la mise en place des stratégies efficaces pour la justice et l’accès à la réparation », a affirmé la présidente de l’Equipe d’experts.

Cette volonté du Président Félix Antoine Tshisekedi est aujourd’hui matérialisée par le Gouvernement Suminwa qui a prévu, dans son Programme d’actions (PAG 2024-2028), la consolidation des mécanismes de justice transitionnelle déjà mis en place, en vue de la résolution des conflits récurrents. Lors de son récent séjour à Genève, la Première Ministre avait réaffirmé cette volonté au Conseil des droits de l’homme, et mené un plaidoyer en direction du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.