Cyclisme: Réunion technique de la Liprocykin avec les coureurs ce jeudi la 1ère étape du Challenge VTT Doré du dimanche 30 mars

Ce jeudi 27 mars 2025 à l’Espace Terre Neuve, la Ligue Provinciale de Cyclisme de Kinshasa ‘’Liprocykin’’sous la présidence de Bruno Ndala Mpuila, a tenu la réunion technique avec les cyclistes. Tout a tourné sur en l’ouverture de la saison sportive 2025, ce dimanche 30 mars 2025 à 8h00 devant la maison communale de Barumbu par la 1ère étape du Challenge VTT Doré.

Ce qu’on peut retenir d’essentiel de ladite réunion

Ce dimanche 30 mars, la course est belle et bien programmée : départ à 8h00 devant la maison communale de Barumbu. Au plus tard 7h00, enregistrement qui prendra fin à 7h30 et 7h45 rassemblement pour le départ. Beaucoup d’autorités de Barumbu sont invitées. Tous les cyclistes seront propres. Cuissards et vareuse, bottines ou ketchs. Casque obligatoire. L’eau pour le ravitaillement. L’itinéraire de la course est connu. Parcours plus ou moins 40 km à raison de 20 tours de 2 km. La Ligue a pris de dispositions pour le blocage de la voie et le passage. L’événement sera agrémenté par la bonne musique et les comédiens Ngalufar et Mbalio Somo.

Le challenge VTT Doré aura 4 étapes. A la fin, le vainqueur aura un vélo d’une valeur de 1000 dollars. Les autorités de la commune de Barumbu vont rivaliser en ce qui concerne la prime suivant le passage de cyclistes. Si un cycliste a une prime de 100 $, 30 % va revenir à la ligue ainsi de suite. L’Honorable Roger Bimwala donne une réception aux 10 premiers de la course. Pour la 1ère étape les prix sont repartis de cette manière :

1er 30 $

2è 20 $

3è 15 $

Les autres auront chacun une prime de 5 dollars.

De Bonsambo




Football /6è journée des Eliminatoires Coupe du Monde 2026: Les Léopards ont désormais leur destin en main  

Après la 6è journée de la phase des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 groupe B jouée le mardi 25 mars 2025, les Léopards de la RDC se retrouvent désormais à la 1ère position avec 13 points. Ayant battu Mauritanie 2-0 at home en dépit d’une prestation qui laisse à désirer. Le Sénégal se retrouve en 2è position avec 12 points ex aequo avec le Soudan grâce à sa victoire face au Togo 2-0. Togo 4è avec 4 points, Soudan du Sud 3 points et ferme la marche la Mauritanie avec groupe avec 2 maigres 2è points.

Les Léopards avaient là l’occasion en cas de victoire de prendre la tête du groupe. Toutes les batteries ont été mises en marche pour permettre aux fauves congolais de produire un beau football et surtout s’imposer. Une délégation de 169 personnes a quitté Kinshasa et est arrivée en Mauritanie pour leur prêter main forte. Et les Léopards ont saisi l’occasion malgré une prestation en dessous des attentes. S’ils tiennent à aller à la Coupe du monde, il leur suffit tout simplement de remporter tous les matches de la phase retour. Là, la qualification pour la phase finale de la coupe du monde 2026 sera automatiquement acquise. Ils sont donc seuls maîtres de leur destin.

Ils n’ont qu’à bien négocier les matches qui leur restent à jouer :

Ce 25 mars Mauritanie vs RDC :

Le 1er septembre 2025 : Soudan du Sud vs RDC :

Le 08 septembre 2025 : RDC vs Sénégal au stade des martyrs

Le 06 octobre 2025 : RDC vs Soudan au stade des martyrs pour boucler la compétition.

De Bonsambo




Taekwon-Do ITF: Coup d’envoi ce vendredi de la 2è édition championnats nationaux pour hommes et la 1ère pour dames à Kinshasa qu’organise la Fetaeco/ITF  

Le coup d’envoi de la 2è édition des championnats nationaux pour hommes et la 1ère édition pour dames qu’organise la Fédération de Taekwon-do I.T.F du Congo ‘’FETAECO/ITF’’ que préside Me Willy Makengo sera donné ce vendredi 28 et se poursuivra samedi 29 mars 2025 dans la salle judo police.

Cette compétition connait la participation des dames pour la première fois. Elle connait aussi la participation de 13 ligues contre 6 ligues à la 1ère édition en 2023 à Kinshasa. Tous les athlètes participants garçons et dames sont pris en charge par la Fétaeco/ITF en ce qui concerne les équipements. La FETAECO/ITF les a doté tous des équipements neufs sur fonds propres. Il s’agit des Doboks=kimonos ou tenues, des protèges tibia, casques.

D’autres fédérations du monde suivront en direct ces ces championnats nationaux notamment la Corée, le Canada, Belgique…juste après la compétition, la Fetaeco/ITF tiendra son Assemblée Générale Ordinaire le 30 mars 2025 dans la salle polyvalente de judo police.

De Bonsambo




RDC – Afrique du Sud : L’heure au renforcement des relations binationales entre ces deux pays 

Poursuivant ses séjours en Afrique du Sud, la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Coopération internationale et de la Francophonie de la République Démocratique du Congo, Thérèse Kayikwamba Wagner a échangé ce jeudi 27 Mars 2025, avec son homologue ministre Sud-Africain des Relations internationales et de la Coopération, Ronald Lamola à Pretoria sur le renforcement du partenariat historique entre les deux nations et l’avancement des engagements clés établis dans le cadre de la Commission binationale (BNC) Afrique du Sud-RDC.

 

Ces deux personnalités ont fait le point sur la coopération bilatérale, notamment sur la mise en œuvre des résolutions adoptées lors de la 12 ème session de la BNC, qui vise à intensifier la collaboration dans plusieurs secteurs stratégiques.

 

L’Afrique du Sud et la RDC entretiennent des liens diplomatiques et politiques profonds remontant à

1997, lorsque l’ancien président Nelson Mandela a joué un rôle clé en facilitant une rencontre historique entre le défunt président Laurent-Désiré Kabila et l’ancien président Mobutu Sese Seko à bord d’un navire de la marine sud-africaine à Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville. Une médiation cruciale qui a marqué un chapitre important de la diplomatie régionale et jeté les bases d’une relation bilatérale renforcée.

Pour rappel, les relations diplomatiques officielles entre les deux pays ont été établies en 1992, évoluant vers un partenariat structuré avec la création de la Commission binationale (BNC), inaugurée officiellement en janvier 2004. Depuis, la BNC sert de mécanisme essentiel pour promouvoir la coopération. La dernière session de cette coopération a eu lieu à Kinshasa le 6 juillet 2023.

 

L’Afrique du Sud s’apprête à accueillir la 13 ème session de la BNC, soulignant son engagement continu en faveur des priorités communes.

 

Mboshi




Foot/Amicaux: Jorge Vilda dévoile la liste des Lionnes de l’Atlas pour les matchs amicaux contre la Tunisie et le Cameroun  

L’entraineur de l’équipe nationale féminine “A” de football, Jorge Vilda Rodriguez, a dévoilé, jeudi, la liste des joueuses retenues pour les matchs amicaux que disputeront les Lionnes de l’Atlas les 4 et 8 avril prochain face, respectivement, à la Tunisie et au Cameroun.

Ces rencontres, qui se joueront au stade Père Jégo de Casablanca, serviront de préparation à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine, qui aura lieu au Maroc du 5 au 26 juillet 2025.

Voici la liste des 27 joueuses convoquées:

— Gardiennes de but:

Fatima Zahra El Jebraoui (Wydad Casabanca), Zineb El Arari (Renaissance Berkane), Hind Hasnaoui (AS FAR), Ines Arouaissa (Saint Malo/France).

— Défenseures:

Zineb Redouani (AS FAR), Djennah Cherif (Genk Ladies/Belgique), Hanane Ait Elhaj (Valence CF/Espagne), Aziza Er-rabbah (AS FAR), Nouhaila Benzina (AS FAR), Siham Boukhami (AS FAR), Yasmin Mrabet (Valence CF/Espagne), Fatima El Ghazouani (RS Lens/France).

— Milieux de terrain:

Najat Badri (AS FAR), Ghizlane Chebbak (Levante Badalona/Espagne), Eodie Nakkach (Al Ahli /Arabie Saoudite), Sarah Kassi (FC Fleury 91/France), Soumia Hady (Wydad Casablanca), Sanaa Mssoudy (AS FAR), Imene El Ghazouani (Sevrette FC/Suisse).

–Attaquantes:

Fatima Tagnaout (AS FAR), Sakina Ouzraoui Diki (Costa Adeje Tenerife/Espagne), Jade Nassi (Stade Reims/France), Rania Boutiebi (Yla Brugges/Belgique), Imane Saoud (Sevrette FC/Suisse), Ibtissa Jraïdi (A Ahli Jeddah/Arabie Saoudite), Kenza Chapelle (RC Strasbourg/France), Rosella Ayane (Tottenham/Angleterre).




M. Talbi Alami reçoit le Directeur pays de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte

Le Président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi El Alami, a reçu, jeudi au siège de la Chambre à Rabat, M. Ahmadou Moustapha Ndiaye, Directeur pays de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte.

Selon un communiqué de la Chambre, cette rencontre a servi d’opportunité pour mettre en exergue les réformes institutionnelles et les grands chantiers lancées par le Royaume du Maroc sous la Conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Les deux parties ont également abordé la relation unissant la Chambre des Représentants et la Banque mondiale, tout en soulignant le rôle important de l’institution législative et des parlementaires dans le renforcement de cette coopération.




RDC: deux mois après la prise de Goma, le M23 tente d’instaurer un système financier parallèle

La ville de Goma est passée sous le contrôle du groupe rebelle AFC/M23 le 26 janvier dernier. Depuis, toutes les banques commerciales sont fermées sur instruction des autorités de Kinshasa. Conséquence : dans cette ville de plus d’un million d’habitants, les guichets sont inaccessibles, les devises se font rares et l’économie locale est fortement perturbée. Face à cette situation, certains opérateurs économiques parviennent à effectuer des retraits via des distributeurs automatiques situés à l’étranger, notamment au Rwanda voisin. D’autres utilisent des moyens de transferts électroniques. Mais les opérations traditionnelles comme les dépôts ou retraits en agence ne sont plus possibles. C’est dans ce contexte que l’AFC/M23 veut créer son propre système financier.

En RDC, l’AFC/M23 prévoit de mettre en place une structure parallèle baptisée « Autorité de régulation du secteur économique, financier et des assurances ». D’après les informations de RFI, cette structure est déjà créée sur papier. Elle devrait jouer le rôle d’une banque centrale dans les zones sous contrôle de l’AFC/M23.

Le mouvement politico-militaire soutenu par Kigali souhaite également réactiver la Cadeco, une institution financière publique congolaise, considérée par plusieurs experts comme quasiment à l’arrêt. La rébellion a nommé une direction parallèle, avec l’objectif d’en faire la principale banque de la zone sous son contrôle. Les recettes fiscales collectées par l’administration de l’AFC/M23 devraient y être versées.

Des consignes ont été données aux changeurs de monnaie et aux opérateurs économiques locaux pour ouvrir des comptes au sein de cette structure. Mais ce système se heurte à plusieurs obstacles majeurs, selon les experts contactés par RFI, notamment l’absence de connexion aux banques de correspondance internationales et les restrictions du Gafi, l’organisme international de lutte contre le blanchiment d’argent.

De son côté, l’AFC/M23 envisage de s’appuyer sur des pays voisins, principalement au Kenya, au Rwanda et en Ouganda. Ce projet peut-il vraiment voir le jour ? Tout dépendra, répond un expert, du degré d’isolement international de l’AFC/M23 et de la réaction des pays et banques de la région.




Pour terminer la L1 en mars : Simba – TPM, la Linafoot a fixé

Après la trêve internationale, le TPM va retrouver le championnat ce dimanche 30 mars. Un déplacement à Kolwezi pour affronter l’AS Simba. Un match reprogrammé par le secrétariat de la Linafoot à travers un communiqué datant du 25 mars 2025.

Les hommes de Lamine Ndiaye chercheront à maintenir leur belle dynamique de succès (5 succès d’affilée). Pour l’instant, ils continuent de peaufiner les détails du jeu à Kamalondo en attendant de repartir en conquête avec les trois derniers matchs retour du tour classique.

Les Corbeaux travaillent à Kamalondo et viennent d’être fixés : rendez-vous dimanche à Kolwezi pour jouer Simba au Stade Dominique Diur à 15h00.




Le TPM répond au ministre des Sports : « L’Etat nous doit 13 millions de dollars…»

Le directeur sportif du TP Mazembe a effectué une mise au point importante après la sortie médiatique ratée du ministre des Sports Didier Budimbu.

Ce dernier commentait le financement et la prise en charge de l’État, des aides auxquelles le TPM a droit… Les dossiers liés à la prime des joueurs et du staff technique en sélection nationale, l’organisation maladroite du ministère autour d’une possible “soirée des étoiles” des féminines après leur sacre africain et les injustices subies par le TPM au sujet de la prise en charge de ses déplacements en Afrique, étaient au cœur de cet oral du directeur sportif du TPM, Frédéric Kitengie.

Quelques extraits :

“Je n’ai jamais dit que le Ministère des Sports a détourné l’argent du TPM…

Les primes de 145.000 ne représentent qu’environ 1% des 13 millions que le TP réclame au gouvernement congolais. Ces montants ne sont jamais arrivés dans les comptes du TPM…

L’équipe féminine, championne d’Afrique, n’a rien reçu, avec comme témoin le Ministre Budimbu.”




Bouchra Karboubi : Un parcours d’excellence et de persévérance  

Côté cour, Bouchra Karboubi incarne l’autorité, cette femme en noir qui veille au respect des lois du beau jeu sur les terrains internationaux. Portée par une passion inébranlable, elle a tracé son chemin depuis son Maroc natal jusqu’aux plus grandes scènes du football mondial : des Jeux Olympiques à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, en passant par la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies.

Côté jardin, c’est une femme épanouie, maman d’une petite fille de 7 ans, qui jongle avec brio entre ses responsabilités professionnelles et sa vie familiale. Loin du tumulte des stades, elle savoure les instants de complicité avec sa fille et ne rêve que d’un monde où les femmes arbitres auront pleinement leur place, sans préjugés ni obstacles.

Dans le cadre du mois dédié aux Droits des Femmes, Bouchra Karboubi revient sur les moments forts de sa carrière et l’évolution de l’arbitrage féminin en Afrique. De ses premiers pas sur les terrains du Maroc à son ascension vers les plus prestigieuses compétitions internationales, elle partage son parcours semé de défis, mais aussi de grandes victoires. Entre passion, persévérance et détermination, elle évoque les obstacles qu’elle a dû surmonter pour s’imposer dans un milieu historiquement masculin, ainsi que ses ambitions pour l’avenir. Rencontre avec une pionnière qui incarne l’excellence et l’engagement au service du football.

Cafonline.com : Vous êtes une figure emblématique de l’arbitrage africain. Qu’est-ce qui vous a motivée à embrasser cette carrière dans un domaine encore majoritairement masculin ?

Bouchra Karboubi : Ma relation avec le sport remonte à mon plus jeune âge. J’ai toujours été passionnée par le football, d’abord en tant que joueuse avant de devenir arbitre. Ce sport véhicule des valeurs et des principes forts, comme la justice, qui m’ont attirée vers l’arbitrage. Même si ce domaine était, ou reste encore, très masculin, j’ai voulu y trouver ma place et y contribuer.

Quels ont été les plus grands défis que vous avez rencontrés en tant qu’arbitre et que vous avez surmontés ?

Le premier défi a été d’obtenir l’acceptation de ma famille, qui est très conservatrice. Chez nous, il était impensable qu’une fille porte un short, joue au football ou devienne arbitre. Mes frères ont eu du mal à accepter mon choix, et cela a été une bataille difficile.

Ensuite, il y avait les mentalités et la culture de notre société. J’ai dû faire face aux préjugés et aux regards critiques.

En tant que femme mariée souhaitant fonder une famille, j’ai aussi rencontré des difficultés, notamment durant la grossesse et après l’accouchement, pour retrouver mes capacités physiques d’antan.

Enfin, concilier mon métier de policière, ma passion pour l’arbitrage et ma vie de famille n’a pas été simple. Mais, grâce à une bonne organisation et au soutien de mes proches, j’ai trouvé un équilibre.

Comment décrivez-vous l’évolution de l’arbitrage féminin en Afrique ces dernières années ?

L’arbitrage féminin africain progresse vers l’excellence. Nous, les arbitres féminines, sommes présentes à tous les niveaux de compétition, que ce soit en FIFA ou en CAF, et même dans les tournois masculins.

On nous retrouve à la CAN U-17, U-20, au CHAN, à la CAN senior, à la VAR, et sur le terrain. Ce progrès est le fruit d’un travail considérable du comité et de la direction d’arbitrage de la CAF, qui nous offre de plus en plus d’opportunités.

Quelle a été votre plus grande fierté en tant qu’arbitre ?

Honnêtement, je ne peux pas citer un seul match en particulier. Chaque étape de ma carrière a été marquante.

Au niveau national, ma plus grande fierté reste la finale de la Coupe du Trône masculine 2021/22 que j’ai eu l’honneur d’officier en tant que première femme marocaine, arabe et africaine à accomplir cet exploit.

Au niveau de la CAF, il y a notamment le match de la CAN que j’ai dirigé en Côte d’Ivoire entre le Nigeria et la Guinée-Bissau. Mais aussi, et surtout, la finale de la CAN, où j’ai été quatrième arbitre. Ce moment restera gravé dans mon histoire.

Sur la scène FIFA, mon plus grand accomplissement a été de participer à la Coupe du Monde en Australie et en Nouvelle-Zélande. Et bien sûr, les Jeux Olympiques, où j’ai eu la chance d’arbitrer une demi-finale des JO de Paris. Ce sont des matchs qui ont marqué mon parcours.

Quel souvenir gardez-vous de votre toute première grande compétition sur la scène internationale ?

Ma première compétition internationale, c’était la CAN féminine au Ghana, en 2018. Je garde un souvenir particulièrement fort d’un moment inattendu et émouvant.

Lors d’un entraînement, alors que nous étions concentrées sur nos exercices, j’ai tourné la tête et j’ai aperçu le président de notre fédération, M. Faouzi Lekjaa. Il était venu nous rendre visite sans prévenir. C’était une surprise totale ! Son soutien et ses encouragements ont été un moment fort pour moi. J’en avais les larmes aux yeux. Je ne pourrai jamais oublier cette journée.

Il y a de plus en plus d’arbitres féminines. Quel conseil donneriez-vous aux jeunes femmes qui souhaitent suivre votre chemin ?

Je vais être brève : en plus de la volonté, du travail, des sacrifices et de l’humilité, il y a deux mots-clés que je répète toujours aux jeunes filles : continuité et persévérance.

Il faut garder espoir, travailler sans relâche et ne jamais abandonner. La réussite ne se construit pas du jour au lendemain, mais avec une détermination sans faille.

Vous avez été récompensée récemment du prix de la meilleure arbitre aux CAF Awards en décembre dernier. Quelle émotion cette distinction a-t-elle suscité en vous ? Et comment envisagez-vous l’avenir après une telle récompense ?

C’était un moment de grande joie et une immense fierté. Une reconnaissance qui restera gravée dans ma mémoire.

Pour moi, cette récompense est une source d’énergie positive et une motivation supplémentaire pour redoubler d’efforts. Je suis pleinement consciente que si atteindre le sommet est difficile, y rester l’est encore plus. Cette distinction m’incite à continuer à travailler dur pour maintenir ce niveau d’excellence.

Quels sont vos objectifs et vos ambitions pour les années à venir dans votre carrière d’arbitre ?

Je suis candidate pour la Coupe du Monde masculine 2026, et mon objectif est de pouvoir y participer en tant qu’arbitre et d’officier plusieurs rencontres.

Sur le volet féminin, je suis également candidate pour la Coupe du Monde féminine 2027 et j’aimerais énormément arbitrer la finale. Ce serait une consécration.

Mon ambition est d’honorer la confiance que la CAF nous accorde, de représenter dignement ma fédération, mon pays, ma confédération et de continuer à montrer que les femmes ont toute leur place dans l’arbitrage au plus haut niveau.