Conférence dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme: L’implication de la femme congolaise dans la lutte antifasciste

Mme Charlotte Buimpe Diombelayi, Deuxième Vice-Présidente Nationale de l’UDS chargée des Femmes et Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’UDS, LIFUDS.

Etabli en Italie en 1922 par Benito Mussolini, le fascisme est un système politique nationaliste et totalitaire. Il est le produit de la guerre mais aussi des déceptions qui lui sont liées. Il rejette les droits de l’homme, le communisme, l’anarchisme, les libertés individuelles et le libéralisme politique.

Ayant pour mot d’ordre «vivre dangereusement » c’est-à-dire « être prêt à tout, à quelque danger possible », le credo du fascisme c’est l’héroïsme.

Les conséquences du fascisme c’est l’envahissement des Etats voisins ou lointains. Ses caractéristiques c’est l’institutionnalisation de la dictature, le culte du chef, l’instauration du parti unique. Donc, le fascisme se traduit par une domination culturelle, économique, militaire d’un Etat ou groupe d’Etats sur un autre Etat ou groupe d’Etats. Le but du fascisme est la formation d’un Etat dominateur.

L’antifascisme, par contre, est un mouvement visant à s’opposer au fascisme.

Quand on parle de l’antifascisme, on imagine souvent un milieu extrêmement masculin, virilisé, violent et inaccessible aux femmes. Ce n’est pas la réalité des organisations antifascistes.

L’antifascisme est un mouvement politique d’extrême gauche organisé en collectif autonome s’opposant à l’extrême droite et au fascisme.

Dans la lutte partisane au cours de la Seconde Guerre mondiale, les femmes ont joué le rôle d’agents de liaison dans les services d’espionnage et parfois même ont pris les armes au sein des formations militaires partisanes (maquis).

Malgré toute l’étude du rôle des femmes antifascistes et révolutionnaires, par exemple italiennes, dans l’émigration, dans le contexte international, il existe une sorte de black-out sur leur apport.

Il faut signaler que, dans les années 1920 et 1930, les femmes avaient créé de véritables réseaux de solidarité pour héberger les compatriotes exilés qui arrivaient d’Italie. Il n’est donc pas surprenant qu’aucune étude n’ait été faite jusque-là sur la participation ou la présence des femmes dans la guerre civile espagnole.

En 2014, on publia un livre sur les conseils de LAURA BRANCOFORTE où on parle des femmes qui, par leurs expériences souvent dramatiques et douloureuses ainsi que leurs croyances, ont décidé de participer à une guerre considérée comme un choc entre les conceptions opposées de la vie, de l’organisation sociale du monde, du futur et des cultures absolument antagonistes et irréconciliables.

Ces femmes étaient convaincues que l’émancipation féminine ne pouvait provenir que de la culture antifasciste et de la révolution, d’une révolution sociale et culturelle comme de genre. L’émancipation de la femme faisait partie d’un processus concernant plus largement toute l’humanité.

Dans ce sens qu’elles se soient revendiquées de l’anarchisme, du communisme, du socialisme ou bien qu’elles ne soient d’aucune affiliation. Cela ne faisait pas de différence.

Si elles ne prenaient le plus souvent les armes, qu’elles en aient été empêchées ou qu’elles ne l’aient pas souhaité, elles furent bel et bien impliquées dans de nombreux secteurs en rapport avec la guerre, la santé, la propagande, le journalisme, le transport d’armes et l’approvisionnement, l’industrie de guerre, autant de secteurs vitaux dans ce type de conflit total inauguré au 20me siècle.

Le déclenchement de la guerre civile ouvre une nouvelle phase et de nouvelles possibilités pour les hommes en général et les femmes en particulier, une phase symbolisée notamment par des affiches montrant une milicienne marchant à côté des hommes, du même pas.

Evidemment, l’image ne correspond pas toujours à la réalité mais c’était objectif. Pendant cette période, l’arrière-garde était exposée au même titre que la première ligne. Les services rendus par les infirmières dans les hôpitaux étaient épuisants et difficiles. En première ligne pendant la bataille, elles travaillaient nuit et jour.

La lutte antifasciste est aussi intimement liée à la lutte antiraciste. Car, «l’antifascisme ne peut être vivant et représenter une alternative que s’il est pluriel, riche de la diversité de ses membres, de ses méthodes, et ses débats et les alternatives qu’il porte», selon l’historien belge Julien DOTTEL.

Les femmes que nous sommes, nous ne devons pas attendre de cadeaux venant de nos camarades hommes ou des pouvoirs publics mais plutôt réclamer nos droits notamment ceux de participer à cette lutte antifasciste.

Les groupes antifascistes agissent par différents moyens : manifestations, actions plus violentes, partage d’informations, réflexion théorique comme celle-ci sur l’antifascisme, le graffitisme, la musique, etc.

Ces groupes antifascistes ne sont ni un parti politique ni une organisation politique constituée ni encore moins une association indépendants les uns des autres. Les groupes souvent «affinitaires forment une mascarade plus qu’un véritable mouvement traditionnel organisé» à en croire le politicologue Nicolas LEBOURG.

La femme congolaise et la lutte antifasciste

Il est établi que les femmes ont toujours joué un rôle important dans les luttes révolutionnaires. Mais, leurs héritages n’impriment pas encore la conscience d’une société patriarcale. En France, par exemple, la tendance commence à s’inverser.

Les dernières années ont vu les groupes antifascistes atteindre la parité homme-femme contre le fascisme, le capitalisme, l’impérialisme.

Les femmes antifascistes revendiquent désormais les droits de militer comme leurs camarades hommes. Une femme qui fait du bruit et qui frappe fort, ça dérange.

A mon humble avis, la lutte antifasciste de la femme congolaise c’est une lutte pour son émancipation, pour son épanouissement, pour la parité, pour l’égalité des chances et pour sa contribution au développement de notre société.

Dans notre pays, la lutte pour la libération totale de la femme piétine encore. S’il est établi que la révolution et la libération des femmes vont de pair, on doit reconnaître que l’émancipation n’est pas un acte de charité ni un élan d’humanisme. C’est une nécessité fondamentale pour le triomphe de la révolution. Car, «les femmes portent elles l’autre moitié du ciel» comme disait Thomas SANKARA.

Les femmes congolaises sont en lutte pour leurs droits. Mais, elles ont remporté des victoires éclatantes comme ailleurs dans les cas, notamment :

– des droits de vote ;

– de l’égalité salariale ;

– de la pénalisation du viol et du féminicide;

– du droit au divorce ;

– du congé de maternité et tant d’autres.

Mais, même si des avancées ont été obtenues, il faut bien constater que l’égalité entre les femmes et les hommes est loin d’être atteinte et même que certaines de ces avancées sont aujourd’hui menacées par l’esprit fasciste qui est de retour dans nos sociétés.

Par contre, dans les milieux ruraux congolais, l’oppression des femmes qui date de plusieurs décennies, perdure aujourd’hui. Elles sont également victimes des comportements sexistes et misogynes, de violence sexuelle et conjugale. Cette oppression est essentiellement causée par le capitalisme pour des raisons évidentes dont la principale consiste à avoir une partie de la classe travailleuse (la moitié) qu’il faut surexploiter (salaire encore plus bas, donc avantage de plus-value).

Certaines pratiques rétrogrades et discriminatoires handicapent les femmes congolaises d’atteindre leur émancipation :

– discrimination sur le marché du travail ;

– dépendance des femmes aux hommes (cause de violence conjugale) ;

– manque d’infrastructures collectives ;

– domination ;

– absence d’autonomie financière ;

– harcèlement ;

– contrôle du mari sur les correspondances et les relations de la femme ;

-atteinte à la vie privée de la femme;

– répression très dure de l’adultère pour les femmes.

En ce qui concerne l’égalité complète entre les femmes et les hommes qui n’est pas possible pour le moment, il est imputable au système néocolonial et au capitalisme en vogue dans notre pays. Car, le système capitaliste a plus besoin de l’oppression des femmes pour se maintenir en place et augmenter ses profits.

Pour ce qui est de l’épanouissement des femmes congolaises, il est à noter qu’être épanouie pour une femme c’est un cheminement personnel et multiforme en ce sens qu’il englobe à la fois le bien-être physique, émotionnel, social et souvent professionnel. Chaque femme a ses propres aspirations et sa propre définition de ce que signifie l’épanouissement.

Mais, pour mieux vivre son épanouissement, il y a des stratégies :

– s’octroyer du temps pour soi-même tout étant bienveillante envers soi-même sans oublier que chaque pas compte sur le chemin du bien-être et de la réalisation personnelle ;

– s’ouvrir à des nouvelles expériences parce que la découverte est un vecteur d’enrichissement personnel;

– sortir de la zone de confort et explorer de nouveaux horizons tant dans la vie personnelle que professionnelle ;

– s’informer à agir pour son bien-être ;

– s’engager dans un travail significatif et revalorisant,

– trouver une vocation ou une activité passionnante ;

– s’accepter et s’aimer.

Femme épanouie c’est une femme qui croit en elle, qui est responsable de sa vie, libre de ses choix. Ce qui est recommandé aux femmes congolaises.

Malheureusement, l’épanouissement chez les femmes congolaises rencontre quelques difficultés, à savoir l’inégalité des sexes, l’impunité et l’insuffisance des ressources humaines, techniques et financières.

Pour ce qui est de la parité homme-femme, son but est de lutter contre les inégalités et la discrimination fondées sur le sexe. Elle permet de réduire et d’abolir les inégalités liées à la rémunération, l’éducation, la représentation dans les institutions.

La promotion de la parité déjà garantie dans notre Constitution conduit à réduire la pauvreté, de promouvoir la santé, l’éducation, la protection et le bien-être des filles et des garçons sans discrimination.

Quant à l’égalité des chances c’est faire en sorte que tous les individus disposent des mêmes opportunités de développement social indépendamment de leurs origines sociales, de leurs sexes, de leurs moyens financiers.

Pour lutter contre les inégalités des chances dans notre pays, notre Gouvernement doit veiller à une répartition équitable des ressources, investir dans l’éducation et le développement des compétences, mettre en œuvre des mesures de protection sociale, lutter contre la discrimination, soutenir les groupes marginalisés.

S’agissant enfin de la contribution des femmes congolaises au développement, il sied qu’elles apportent une contribution inestimable à l’économie, que ce soit au sein des entreprises, dans les exploitations agricoles, comme entrepreneuses ou employées, ou par leur travail non-rémunéré à la maison où elles s’occupent de leurs enfants.

Femme congolaise antifasciste pour aller vers une égalité réelle, nous avons besoin d’un changement radical de notre société. L’antithèse du capitalisme c’est le socialisme, système de production basé sur une redistribution collective des richesses et qui ne met pas les travailleurs et les travailleuses en concurrence parce qu’il abolit l’exploitation de l’homme par l’homme.

En tant que femme congolaise antifasciste, je lance un appel pathétique à toutes les femmes congolaises d’être solidaires. Car, pour vaincre ce fléau qui ne nous permet pas de réaliser nos ambitions, nous devons nous unir pour notre émancipation.

A mon avis, le socialisme est le seul moyen de mettre fin à l’oppression véritable des femmes congolaises. Le mouvement des femmes constitue un cadre idéal de lutte et un élément clé de la conquête de l’ensemble des droits des femmes.

La révolution est l’œuvre des masses et non le produit d’une avant-garde éclairée et d’une génération spontanée.

En cette période de guerre d’agression de notre pays par le Rwanda, nous sommes toutes sans ignorer que la femme est, à la fois, la principale cible et la victime de cette persécution.

Nous devons nous révolter contre le fascisme. Mieux vaut une vie de lutte qu’une minute de silence.

Je dis et vous remercie.

Fait à Kinshasa, le 08 Mars 2025.-

Charlotte BUIMPE DIOMBELAYI

Deuxième Vice-Présidente Nationale de l’UDS chargée des Femmes, Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’UDS




En Afrique du Sud: Thérèse Kayikwamba évoque les potentiels inexploités par les deux pays

Ce jeudi 27 mars 2025, à l’issue des consultations politiques entre la RDC et l’Afrique du Sud, Thérèse Kayikwamba Wagner a tenu une conférence de presse avec son homologue sud-africain, Ronald Lamola, où elle a souligné : la solidarité inébranlable de l’Afrique du Sud envers la RDC, l’engagement de la RDC à trouver des solutions durables à la crise actuelle et la coopération bilatérale, mettant en lumière les potentiels inexploités des deux pays.

Lors de sa visite en Afrique du Sud, la Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie de la République Démocratique du Congo, Thérèse Kayikwamba Wagner, a eu une rencontre marquante avec son homologue sud-africaine ce jeudi 27 mars 2025 à Pretoria. Lors de la conférence de presse qui a suivi, elle a réaffirmé la solidarité inébranlable de l’Afrique du Sud envers la RDC, un soutien précieux, notamment pendant les périodes les plus difficiles.

Thérèse Kayikwamba Wagner a salué la solidarité constante de l’Afrique du Sud envers la RDC, soulignant que cette coopération, accompagnée de sacrifices humains considérables, a joué un rôle crucial dans le renforcement des liens entre les deux nations.

La Cheffe de la diplomatie congolaise a précisé que cette solidarité continuerait de constituer un pilier fondamental dans les années à venir, à mesure que les deux pays poursuivent leur partenariat stratégique.

Un engagement fort pour la résolution des crises

 

La Ministre d’Etat a également réaffirmé l’engagement de la RDC dans la recherche de solutions diplomatiques aux crises actuelles. Elle a notamment mentionné le rôle du Panel des Facilitateurs, un mécanisme de médiation auquel la RDC apporte son soutien. Optimiste, elle a exprimé sa confiance dans une issue positive des discussions en cours, basée sur des principes solides et une approche de coopération mutuelle.

La Ministre d’État a ensuite souligné la volonté des deux pays de renforcer leur partenariat stratégique, en mettant l’accent sur l’amélioration du bien-être et de la prospérité des peuples congolais et sud-africains.

Thérèse Kayikwamba Wagner est certaine que le potentiel inexploité des deux nations offrirait des opportunités considérables et qu’une action concertée serait la clé pour transformer ce potentiel en résultats tangibles.

 

L’un des points centraux de la rencontre était également la mise en avant de projets d’envergure, en particulier le projet hydroélectrique Grand Inga. Ce projet, jugé crucial pour la RDC, l’Afrique du Sud et la région de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), représente une formidable opportunité pour le développement durable. Les deux ministres ont convenu que ce projet serait un levier majeur pour l’essor économique et énergétique de la région.

Tirés de Celcom Minaffecit




Economie nationale: Le Gouvernement s’engage à la formalisation de secteur informel

Le gouvernement congolais, à travers le ministère de l’Economie Nationale, a amorcé le jeudi 27 mars 2025 dans la salle de réunion de l’hôtel du Gouvernement, le processus de la formalisation du secteur de l’économie informelle en République Démocratique du Congo. Cela, à travers le dialogue et le diagnostic avec les acteurs impliqués dans ce secteur.

« L’effort que nous voulons est de formaliser le secteur informel de l’économie nationale pour qu’il participe aussi à l’effort national du financement de l’économie. Mais que les acteurs du secteur informel puissent aussi obtenir les services qu’ils attendent de nous, c’est-à-dire le financement et l’accompagnement à travers les différentes structures du Gouvernement telles que le FOGEC, le FPI, l’ANADEC, etc… » a déclaré le Vice-Premier ministre, Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba aux représentants des organisations d’encadrement des structures de secteur informel de l’économie nationale.

Pour le VPM Daniel Mukoko Samba, la démarche entreprise par le gouvernement congolais est de se mettre à l’écoute des acteurs clés de ce secteur et de recueillir leurs désidératas en vue d’un bon accompagnement de leurs activités.

« Nous voulons dès le départ de ce processus être à l’écoute des acteurs clés de ce secteur parce que la formalisation ne peut pas être dictée ou imposée. Car tous les États qui ont tenté de formaliser le secteur informel par des méthodes policières, leurs efforts se sont soldés par des échecs. C’est pourquoi nous voulons mettre en place des politiques qui sont conçus avec vous et non pas sans vous », a précisé le Patron de l’économie nationale.

 

Demande d’un bon financement de leurs activités pour se mettre en ordre

Cependant, pour atteindre cette formation du secteur informel de l’économie nationale, il y a plusieurs défis à surmonter. Il s’agit de défis de l’accès à l’information, de défis de la fiscalité et des charges sociales, des défis de financement et de la bancarisation et des défis liés aux lourdeurs et des procédures administratives.

Au cours de cette rencontre, les représentants des certaines structures du Gouvernement mises en place telles que le fonds de garantie de l’entrepreneuriat en RDC, FOGEC, l’Agence Nationale du Développement de l’Entrepreneuriat (ANADEC) et TRANSFORME ont présenté, tour à tour aux délégués des organisations d’encadrement des acteurs de l’économie informelle les opportunités et les conditions pour bénéficier d’un accompagnement et d’un financement de leurs activités. E

n retour ces dernières ont plaidé pour un bon encadrement et surtout un bon financement de leurs activités pour se mettre en ordre avec les lois de la République.

Peu avant, dans son mot de bienvenue, le Conseiller en charge de l’économie informelle au cabinet ECONAT, Joslin Nappa, a souligné l’importance de sortir des schémas préconçus et d’écouter les acteurs présents sur le terrain. « Construire une approche plus juste et efficace avec les acteurs du secteur informel est notre priorité », a-t-il déclaré. A ses yeux, cet événement marque une étape significative dans un processus structuré visant à mieux cerner et comprendre les enjeux du secteur informel, qui constitue une part importante de l’économie congolaise.

Ainsi, le Ministère de l’Économie nationale invite tous les acteurs concernés à participer activement à ce processus, afin de construire un cadre économique inclusif et durable pour tous.

RSK

 




COMMUNIQUE DE PRESSE, Émancipation technologique: Vodacom Congo (RDC) SA Célèbre la Fin du Mois des droits de la Femme avec un Atelier Innovant

Kinshasa, 28 mars 2025 – Vodacom Congo (RDC) SA est fier d’annoncer la tenue réussie de la session

« Code like a Girl », qui s’est déroulée du mardi 25 au jeudi 27 mars 2025 à l’Institut Bobokoli dans la Commune de Ngaliema, à Kinshasa. Cet événement a réuni 200 jeunes filles passionnées, venues découvrir les fondamentaux de la programmation informatique.

Organisé dans le cadre de notre engagement pour l’émancipation des jeunes filles et la promotion de l’égalité des genres, « Code like a Girl » a pour vocation d’éveiller l’intérêt des jeunes femmes pourl e domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM). Pendant ces trois journées intenses et enrichissantes, les participantes ont appris les bases de la programmation, la pensée algorithmique, ainsi que la résolution de problèmes concrets grâce à la technologie.

« Code like a Girl » est une initiative éducative portée par Vodacom, visant à encourager les jeunes filles à s’orienter vers des carrières dans les domaines technologiques. « La session ‘Code like a Girl qui vient de s’achever est bien plus qu’un événement, c’est une étape cruciale pour l’autonomisation des jeunes filles en République Démocratique du Congo. Nous avons vu des participantes enthousiastes se découvrir des talents en codage, un domaine où elles peuvent exceller et innover.

Cette initiative contribue non seulement à réduire l’écart entre les genres dans les STEM, mais aussi à bâtir une société inclusive où la technologie devient un levier d’opportunité pour tous. Nous

sommes fiers de soutenir ces jeunes filles dans leur parcours vers un avenir prometteur. », a déclaré

Tanya VIENGELE, Responsable du Développement des Talents chez Vodacom Congo (RDC) SA.

Depuis son lancement, « Code like a Girl » s’est imposé comme un tremplin essentiel pour renforcer

la confiance des jeunes filles, en leur donnant des outils nécessaires pour devenir des actrices majeures de l’innovation. Grâce à des initiatives comme celle-ci, Vodacom Congo (RDC) SA participe activement à bâtir un écosystème technologique inclusif et durable. Nous réitérons notre gratitude

à toutes les parties prenantes pour leur soutien indéfectible et restons disponibles pour toute information complémentaire.

Vodacom Congo (RDC) SA a toujours mis un point d’honneur à promouvoir l’égalité des genres,

particulièrement dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM). Ils s’engagent activement à réduire l’écart entre les genres en offrant des opportunités de formation aux jeunes filles. Ces dernières, armées de nouvelles compétences

technologiques, sont encouragées à devenir des actrices majeures de l’innovation.

Passionné par le soutien à l’éducation, Vodacom Congo (RDC) SA croit fermement en l’importance de

fournir à chacun des ressources et des formations de qualité. En favorisant l’inclusion sociale et financière, Vodacom Congo (RDC) SA contribue à bâtir une société où la technologie est accessible à tous. Grâce à ces initiatives, ils créent un écosystème inclusif et durable qui permet à chaque individu

de prospérer et d’innover.

C’est en poursuivant ces objectifs que Vodacom Congo (RDC) SA espère construire un avenir prometteur pour les jeunes filles, les aidant à se découvrir des talents en codage et à explorer les

opportunités offertes par la technologie.

À propos de Vodacom Congo (RDC) SA (RDC) SA

Depuis près de 22 ans, Vodacom Congo (RDC) SA (RDC) SA met sa technologie au service du développement socio-économique de la République Démocratique du Congo, en proposant une large gamme de produits et services technologiques innovants.

Grâce à sa politique de responsabilité sociale, Vodacom Congo (RDC) SA (RDC) SA favorise l’inclusion sociale et financière des Congolais en leur offrant des solutions adaptées à leurs besoins. Pionnière de la transition énergétique dans le secteur des télécommunications, Vodacom Congo (RDC) SA

(RDC) SA a réalisé de nombreuses initiatives pour réduire son empreinte carbone et fournir des

solutions durables:

• Déploiement de près de 900 sites de connectivité rurale fonctionnant à 100 % à l’énergie

solaire depuis 2013 ;

• Numérisation des processus administratifs, éliminant plus de 95 % de l’utilisation de papier ;

• Mise en place d’une politique interne de transition énergétique visant à accélérer la réduction de son empreinte carbone.

Contacts Presse

Patricia KATSHABALA, Responsable des Relations publiques – Vodacom Congo (RDC) SA (RDC) SA

Email : relationspubliques@vodacom.cd




Modernisation à la chinoise : le développement de haute qualité

(Note de l’éditeur : Cet article représente le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

Le monde est entré dans une nouvelle période de turbulences et de changements. Certains pays occidentaux considèrent la Chine comme un concurrent stratégique majeur. Il faut, selon ces derniers, essayer de contenir le développement de la Chine par tous les moyens. Dans le même temps, un nouveau cycle de révolution scientifique et technologique et de transformation industrielle apporte de nouvelles façons de concevoir le développement. Il est en train de remodeler le paysage mondial de développement. L’incertitude, l’instabilité et l’imprévisibilité augmentent. Toutefois, ces impondérables apportent des opportunités et des défis sans précédent aux pays du monde entier.

La Chine continue inexorablement d’imprimer sa présence au monde à travers sa propre voie. Le processus de modernisation à la chinoise se poursuit à un rythme soutenu et accéléré grâce à des réformes politiques structurées pour qui irriguent tous les secteurs d’activités de nouvelles énergies porteuses d’innovation. Que faut-il entendre par développement de haute de qualité?

Le concept renvoie à un développement qui prend l’innovation comme le premier moteur du développement, la coordination comme une caractéristique endogène, le développement vert comme une forme universelle, l’ouverture comme la seule voie et le partage comme l’objectif fondamental. Lorsqu’il a dirigé l’élaboration du 14e plan quinquennal et celle des objectifs de la Vision 2035, le président chinois Xi Jinping a indiqué qu’un développement de haute qualité est plus qu’un simple slogan qui va au-delà du secteur économique. Lors de la cinquième session plénière du 19e Comité central du Parti communiste chinois, il a précisé que les domaines économique, social, culturel, écologique et autres doivent refléter les exigences d’un développement de haute qualité. Par développement de haute qualité, il faut entendre la construction d’un système industriel moderne, la protection de l’environnement écologique, le développement des œuvre sociales et la promotion d’une prospérité commune au profit de l’ensemble de la population. Le développement de haute qualité englobe tous les aspects du développement économique et social avec l’innovation comme leitmotiv.

Le monde est en pleine mutation et connaît des changements majeurs sans précédent induits par l’Internet, le big data, l’intelligence artificielle, etc. La nouvelle génération de technologies informatiques évolue chaque jour à une vitesse exponentielle. Un nouveau cycle de révolution scientifique et technologique et de transformation industrielle est en cours. Ce constat suppose la nécessité d’une adaptation pour être en phase avec les exigences d’une société aux besoins sans cesse croissants. Le développement de haute qualité implique l’idée que les facteurs de production traditionnels intègrent l’innovation comme norme. Désormais il est question de prendre davantage appui sur l’innovation de la science et de la technologie pour renforcer des milliers de secteurs d’activités. Il s’agit de promouvoir une économie en vue d’une amélioration qualitative, efficace et une croissance rationnelle.

L’économie chinoise est passée d’une phase de croissance rapide à celle de développement de haute qualité avec une relation entre la croissance économique et le développement économique. Il met plutôt l’accent sur l’amélioration de la qualité et de l’efficacité de la croissance économique. Si la croissance économique fait principalement référence à la croissance quantitative, le développement économique ne se rapporte pas seulement à l’augmentation du volume. Il prend en compte également de l’amélioration qualitative, l’équilibre entre le développement des régions orientale, centrale et occidentale. Il s’agit de travailler à réduire le taux entre la proportion de la population à haut revenu et celle de la population à faible revenu.

Quels résultats obtenus ?

De manière précise, le développement de haute qualité reflète non seulement l’efficience de l’activité économique d’un pays ou d’une région, le niveau de vie et la richesse de ses habitants et le pouvoir économique qu’il possède. A titre illustratif, le PIB par habitant de la Chine, qui était d’un équivalent de 6 301 dollars américains en 2012, est passé à 12 681 dollars en 2023. Cela a engendré la formation d’un groupe à moyen revenu avec une population de plus de 400 millions de personnes. A terme, le développement de haute qualité poursuit l’objectif d’un modèle économique rapide, social durable et inclusif.

La promotion des nouvelles énergies est une dimension importante du développement de haute qualité. A ce titre, le cas des véhicules à énergies nouvelles en Chine est très édifiant. En 2023, la production et la vente de véhicules à énergies nouvelles en Chine ont atteint respectivement 9,587 millions d’unités et 9,495 millions d’unités. Cela représente respectivement une augmentation de 35,8 % et de 37,9 % en glissement annuel.

Les parts de marché des véhicules à énergies nouvelles chinois représentent plus de 60 % du total mondial.

Le développement de haute qualité a littéralement transformé l’industrie manufacturière traditionnelle qui a profité de l’innovation scientifique et technologique pour s’inscrire dans la modernité. Ainsi 81 petites et moyennes entreprises sont devenues le premier groupe de sociétés cotées en bourse. Une autre plate-forme importante pour la mise en place d’un système d’innovation complet et adapté à l’innovation scientifique et technologique du système financier a été mise en place. Elle vise à servir les petites et moyennes entreprises innovantes, surtout spécialisées et nouvelles petites entreprises géantes.

Dans ce processus, le gouvernement central guide le marché des capitaux pour ouvrir des canaux de financement en faveur des petites et moyennes entreprises afin de réaliser un développement de haute qualité. On peut citer également le corridor d’innovation scientifique et technologique du G60 à 1 200 kilomètres au sud-est de la Bourse de Beijing. Afin de promouvoir un développement de haute qualité à partir de la pratique de base, elle est devenue une plate-forme importante pour la stratégie nationale de développement intégré du delta du fleuve Yangtsé.

L’autoroute Shanghai-Kunming dénommée G60 est aussi l’un des résultats éloquents du développement de haute qualité. La plupart des sections de cette autoroute qui passent par Shanghai se trouvent dans le district de Songjiang. En s’appuyant sur cette grande artère, Songjiang a créé une destination privilégiée pour les industries de haute technologie. Il a donné naissance à 2 052 nouvelles entreprises spécialisées et spéciales. Parmi elles, se trouvent 82 entreprises d’État, l’île des sciences de Hefei, la Vallée optique de Chine à Wuhan, et le Parc scientifique et technologique Zhigu de Chine à Chongqing.

Les gouvernements de différentes régions s’efforcent de créer des plate-formes d’innovation dynamiques. Les entreprises, en suivant la logique interne des chaînes d’innovation, industrielle, d’approvisionnement et de valeur, forment des clusters vifs.

En juillet 2024, le renforcement de la position principale des entreprises en matière d’innovation scientifique et technologique a été inscrit dans la « Décision » de la troisième session plénière du 20e Comité central du Parti communiste chinois.

A l’instar de bon nombre de provinces chinoises, le Hunan a promu une développement de haute qualité sans précédent. Ces dernières années, l’augmentation du nombre d’entreprises de haute technologie dans le Hunan a dépassé plus de 2 000 par an. L’innovation est un point d’attrait du Hunan. En 2023, le revenu disponible par habitant dans les localités urbaines et rurales du Hunan s’est élevé respectivement à 49 200 yuans et 20 900 yuans. L’Indice de développement vert se classe parmi les dix premiers du pays. Toujours en 2023, le volume total des importations et des exportations du Hunan a dépassé le cap des 110 milliards de dollars américains. En outre, la province a mis en place des médecins généralistes dans les cliniques de village et les centres de santé des cantons et la couverture complète des hôpitaux publics de deuxième classe au niveau du district. L’innovation, la coordination, le vert, l’ouverture et le partage constituent un ensemble indissociable qui participe à transformer qualitativement tous les secteurs d’activités dans cette province.

Les quatre plaques régionales que sont Changsha-Zhuzhou-Xiangtan, le lac Dongting, le sud et l’ouest du Hunan ont connu un développement coordonné et une nette amélioration du niveau d’équilibre entre les zones urbaines et rurales. En 2023, China Mobile a construit à Guiyang la première chaîne de puissance de calcul 400G au monde. Le transfert de données de Guiyang à Shenzhen ne prend que 10 millisecondes. Le Guizhou est aujourd’hui à l’avant-garde du développement de l’économie numérique. L’industrie du big data du Guizhou est partie de zéro en se frayant une nouvelle voie pour faire un bond en avant en matière de développement durable. Le désert de Tara dans le Qinghai était autrefois une terre aride. Aujourd’hui, les panneaux photovoltaïques forment une mer bleue. Les panneaux photovoltaïques sont fabriqués dans la zone de développement économique et technologique de Xining.

Le Xinjiang tire pleinement parti des avantages de ses propres ressources. La région autonome a planifié et construit une base nationale d’énergies propres à grande échelle. L’ampleur du développement des énergies renouvelables continue de s’étendre. La construction de bases éoliennes, de parcs photovoltaïques et d’autres projets avancent de manière ordonnée. Le Xinjiang a réalisé le développement rapide de programmes à grande échelle, intensifs et la généralisation des zones industrielles.

En un mot, le développement de haute qualité est inclusif d’autant plus qu’il prend en compte toutes les localités en tenant compte des spécificités de chacune. L’essentiel revient à trouver la voie d’un développement de qualité adaptée à la situation réelle de la région.

(Photo : VCG)




Rôle de la communication dans la lutte contre la tuberculose: Africa Communication Group en collaboration avec Fondation Gates a organisé un atelier de formation

Africa Communication Groupe (ACG), en collaboration avec la Fondation Gates, a organisé le jeudi, 20 mars 2025 à Dakar, capitale de la République du Sénégal, un atelier de formation sur le rôle fondamental de la communication dans la lutte contre la tuberculose.

Tenu en marge de la journée mondiale de lutte contre cette maladie, célébrée le 24 mars de chaque année, cet atelier visait à permettre aux médecins et chercheurs à mieux maîtriser la communication pour un meilleur partage des connaissances et une meilleure sensibilisation des communautés.

S’exprimant à cet effet, la Spécialiste en communication en santé publique, Mme Armelle Nyobe, visiblement très émue, à l’issue de cette journée, a fait savoir que cet atelier a permis de casser les barrières de communications qu’il y a entre le médecin et le patient.

« On a compris que pour atteindre nos objectifs, il faut que l’on communique plus et mieux, non seulement avec les patients mais aussi avec la communauté (…). Il faut éviter le jargon médical. Nos termes sont très techniques. Cette journée sur la communication nous permet d’atteindre nos cibles sur la gratuité du traitement, la contagiosité, les effets secondaires, les rechutes… C’était une journée enrichissante qui nous permet d’améliorer notre prise en charge. Nous avons d’autres idées comme de développer le plateau télé, à la radio pour que les patients ou même la communauté puisse avoir accès à l’information », a-t-elle indiqué en substance.

Même son de cloche pour la Pneumo-Phtisiologie, le Docteur Aminata Diop, qui estime important pour les médecins de simplifier les messages et avoir en considération la personne à qui « on délivre ce message-là ». C’était une journée enrichissante en communications d’abord sur la santé, en suite sur les résultats de recherche.

Soulignons que l’objectif retenu pour cet atelier valait tout son sens car, la tuberculose demeure une menace majeure pour la santé publique en Afrique, malgré les progrès réalisés dans sa prévention et son traitement.

Ainsi, le thème de cette journée mondiale : « Oui ! Nous pouvons mettre fin à la tuberculose : nous engager, investir et agir concrètement », devra interpeller, en amenant les décideurs, bailleurs et les acteurs de la société civile vers l’éradication de cette maladie qui fait encore malheureusement des victimes en Afrique.

Prince Yassa




Face à la diminution du financement extérieur dans la lutte contre la tuberculose, …: Dr Aimé Mboyo juge impérieux que l’État augmente sa contribution

Alors que le financement des bailleurs ne cesse de diminuer, le directeur du Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS), estime impérieux pour le Gouvernement congolais d’augmenter sa contribution afin de mieux faire face à la lutte contre la tuberculose, le Vih/SIDA et le paludisme.

Présent à la cérémonie officielle du lancement de la journée mondiale de la lutte contre la tuberculose, le lundi 24 mars 2025, dans les installations de l’INPSS, le docteur Aimé Mboyo a fait savoir que la problématique du financement lié à ces trois maladies est très cruciale au plus haut niveau de l’exécutif national en dépit de toutes les autres priorités, notamment la guerre d’agression.

« C’est vrai que le financement des bailleurs diminue, et le thème de cette année est très éloquent. Le thème met l’accent sur plus d’engagement, plus d’investissement et plus d’actions (…) Le Gouvernement de la République est très engagé malgré toutes les priorités qui se présentent à lui notamment la guerre à l’est. Il devra accroitre sa contribution pour faire face à tous les défis liés contre la tuberculose, le Vih/SIDA et le paludisme », a déclaré le Directeur du PNLS, lors d’un entretien eu dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose, le 24 mars, sous le thème : « Oui ! Nous pouvons mettre fin à la tuberculose : S’engager, investir et agir concrètement ».

 

La lutte contre ces trois maladies dépendant de l’extérieur

L’appel interpellateur du Directeur du PNLS vaut tout son sens. Car, il faudra rappeler que la réponse à la lutte contre la tuberculose, le Vih/SIDA et le paludisme en République démocratique du Congo est financée à 80% par deux grands bailleurs de fonds, à savoir : Le Programme de la présidence des Etats-Unis PEPFAR et le Fonds mondial. Ce qui rend incontestablement la lutte contre ces trois maladies dépendant de l’extérieur.  Le contraire aurait été idéal maintenant que la plupart des partenaires sont en train de diminuer leur financement alors que d’autres ont décidé carrément de suspendre.

Devant cette triste réalité, le Gouvernement congolais devra encore se montrer plus responsable à s’assumer, parce que les défis liés à ces trois maladies n’ont pas changé. C’est ce qu’a dit le Directeur du PNLS : « Avec les deux secrétaires généraux de notre ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, nous venons de se rappeler qu’il faut absolument que l’Etat prenne à deux bras cette problématique de financement, parce qu’il est vrai que le financement diminue mais nous avons encore des défis dans la lutte contre la tuberculose, dans la lutte contre le VIH et même dans la lutte contre le paludisme », a-t-il souligné.

Prince Yassa




Paroisses, écoles et hôpitaux catholiques de Kisangani en pleine reconstruction : Mgr Léonard Ndjadi en parle 

Vingt-cinq ans après la guerre de six jours, l’Archidiocèse de Kisangani se transforme en vaste chantier. Grâce au Fonds de Répartition de l’Indemnisation des Victimes des Activités Illicites de l’Ouganda (FRIVAO), des travaux de réhabilitation et de construction sont en cours dans les paroisses, écoles et structures sanitaires catholiques.

Ce 27 mars 2025, lors d’un point de presse, Mgr Léonard Ndjadi Ndjate, évêque auxiliaire, a présenté un bilan à mi-parcours. Toutes les entités bénéficiaires ont reçu leurs indemnités et les travaux avancent. Une commission ad hoc, appuyée par un bureau d’expertise immobilière, veille à la transparence et au bon usage des fonds.

Une répartition équitable des fonds

Seules les entités ecclésiastiques touchées par la guerre et ayant fourni des preuves ont été indemnisées : Diocèse et paroisses : 1,154 million de dollars ; Congrégations religieuses : 555 000 dollars ; Écoles : 545 000 dollars ; Grand Séminaire : 100 000 dollars et Le Collège Maele, principal bénéficiaire, a reçu 350 000 dollars pour sa reconstruction.

 

Un suivi rigoureux

La commission impose un contrôle strict : paiements uniquement par virement bancaire, suivi des travaux sur terrain, et audit prévu en mars 2025.

Si cette indemnisation est une avancée, l’Église appelle à une paix durable : « Nous reconstruisons des murs, mais les vies perdues ne reviendront pas », rappelle Mgr Ndjadi Ndjate. En attendant, Kisangani se relève, brique après brique.

Il convient de rappeler que ces fonds FRIVAO, à la hauteur de 2.500.000 dollars américains constituant la première tranche de l’indemnisation, ont été remis à l’archidiocèse de Kisangani par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de son séjour d’octobre 2024 au chef-lieu de la province de la Tshopo.

Le Quotidien




Assumons-nous alors…

Les épisodes de l’agression rwandaise, aidée par les supplétifs du M23, n’auraient rien de spécial et de consistant à Bunagana, à Goma, à Bukavu, aujourd’hui à Walikale si Kinshasa politique avait pris les choses au sérieux et mis, hors d’état de nuire, des traitres qui jonchent certains organes décisionnels politico-économico-militaires du pays en interne d’abord, en international ensuite et enfin. Qui poussent, de façon sournoise, la RDC à se retrouver dans l’abîme, au bénéfice de leurs intérêts dont leur trait commun se trouve au Rwanda et en l’Ouganda.

Par leurs stratégies biaisées, pourtant machiavéliques, ils ont tôt fait de contraindre Kinshasa politique à plus tourner ses regards vers le front diplomatique pendant que sur le terrain des opérations, le Rwanda et le M23 gagnaient du terrain militaire, malgré la panoplie des appels au cessez-le-feu. La conséquence directe est que presque 2/3 des territoires du Nord-Kivu, pourtant souverainement de la RDC, est sous occupation rwandaise. Au fil des jours, cette stratégie diplomatique commence à s’essouffler, gagnée par des conséquences qui risquent d’entraîner le déclin de l’Etat Souverain, la République Démocratique du Congo.

Pourtant, il aurait fallu donner des moyens conséquents à notre Armée, en troupes d’élites et en armes de première main pour que les FARDC et le Wazalendo agissent mieux avec méthode, intelligence et stratégie. Car, je viens de lire quelque part que « l’histoire appartient à ceux qui osent s’organiser, qui comprennent le terrain et qui savent anticiper les mouvements de l’adversaire. L’histoire s’écrit avec ceux qui osent se tenir debout, non avec ceux qui demandent la permission d’exister ».

Ceci étant cela, au lieu de quémander la paix au fil de jours auprès de ceux qui se moquent de nous sous cape, continuer à croire à la diplomatie qui restreint notre souveraineté, nous devons de nous assurer, de s’assumer et de rassurer notre génie militaire ; le Burkina Faso, le Mali et le Niger n’étant pas trop loin de nous. Bref d’être conséquents sur notre propre soi.

Car, « ne pas se fier à soi, c’est déjà perdre. C’est renier son existence, un aveu d’infériorité qui trahit une méconnaissance de soi. Or, qui ne se connaît pas ne peut résister ni lutter, car il ignore ce qu’il défend ». N’est-ce pas ce que Sun Tzu prêche dans « L’Art de la guerre » : « Connaître son adversaire et surtout se connaître soi-même, c’est la clef pour être invincible ». Alors, « quel est l’intérêt d’être Congolais si l’on ne peut pas s’affirmer comme tel ? Se dire « Congo » sans incarner sa souveraineté, c’est porter un nom vide de substance ». Et là, c’est WilkasElectric qui l’écrit sur son compte.

A-t-il tort de demander aux Congolais de réfléchir, de s’assumer et d’être conséquents ?

Je ne le pense pas.

Willy Kilapi




La Chine fera avancer les procédures de suivi de l’affaire de l’OMC après que les Etats-Unis ont accepté les consultations tarifaires (ministère du Commerce)

La Chine procédera aux procédures de suivi de sa plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre les Etats-Unis pour avoir imposé des droits de douane supplémentaires sur les marchandises chinoises, après que les Etats-Unis ont accepté des consultations dans le cadre du mécanisme de règlement des différends de l’OMC, a déclaré jeudi un porte-parole du ministère du Commerce.

Les Etats-Unis ont accepté les consultations le 14 mars, et la Chine fera avancer les procédures ultérieures conformément aux règles de l’OMC, a noté le porte-parole He Yadong lors d’une conférence de presse régulière.

Interrogé sur la récente visite du sénateur américain Steve Daines en Chine, M. He a indiqué que les départements de l’économie et du commerce des deux pays avaient maintenu la communication par le biais de divers canaux.

Le porte-parole a réitéré la ferme opposition de la Chine à l’imposition unilatérale de droits de douane supplémentaires par les Etats-Unis et sa position contre la politisation, la militarisation et l’instrumentalisation des questions économiques et commerciales.

La Chine est prête à s’engager dans un dialogue franc avec les Etats-Unis sur la base du respect mutuel, de l’égalité et des avantages réciproques, a affirmé le porte-parole.