Le conflit et la hausse des prix des denrées alimentaires plongent la RDC dans l’une des pires crises alimentaires au monde (PAM)

Les nouvelles données du dernier Cadre intégré de classification de la phase de sécurité alimentaire (IPC) révèlent le nombre le plus élevé jamais enregistré de populations en situation d’insécurité alimentaire aiguë en République démocratique du Congo (RDC). C’est ce que viennent d’annoncer l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

D’après ces deux agences des Nations unies, un nombre alarmant de 28 millions de personnes en RDC sont actuellement confrontées à une faim aiguë (phase 3 de l’IPC et plus) – un nombre qui a augmenté de 2,5 millions depuis la dernière flambée de violence en décembre ; ce groupe comprend 3,9 millions de personnes qui connaissent des niveaux d’urgence de la faim (phase 4 de l’IPC).

Au cours des six derniers mois, une crise alimentaire de plus en plus grave a frappé la population de la RDC, où les conflits, l’instabilité économique et la flambée des prix des denrées alimentaires ont mis des millions de personnes en danger.

Les personnes déplacées internes fuyant la violence restent parmi les plus vulnérables et subissent de plein fouet l’aggravation de la crise alimentaire. Selon la dernière analyse, plus de deux millions de personnes déplacées souffrent d’une faim aiguë, dont 738 000 dans des conditions d’urgence (phase 4 de l’IPC). « La situation humanitaire en RDC se détériore à un rythme alarmant. Les familles qui avaient déjà du mal à se nourrir sont maintenant confrontées à une réalité encore plus dure « , a déclaré Eric Perdison, Directeur régional du PAM pour l’Afrique australe et Directeur Pays par intérim du PAM en RDC». Et d’ajouter : « Nous

avons repris nos opérations dans certaines parties du Nord et du Sud-Kivu et nous nous engageons à faire davantage pour soutenir les personnes en danger, mais nous avons besoin de toute urgence de plus de ressources ».

Une combinaison mortelle de conflits, de troubles économiques et de prix élevés

Ces deux agences des Nations unies affirment que la situation est particulièrement critique dans les provinces orientales de la RDC touchées par le conflit, où les familles ont perdu l’accès à leur bétail et à leurs moyens de subsistance. Plus de dix millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë (phase 3 de l’IPC et plus), dont 2,3 millions en situation d’urgence (phase 4 de l’IPC) dans l’est du pays.

Au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri, la violence a déraciné des dizaines de milliers de personnes, les coupant des approvisionnements alimentaires et de l’aide humanitaire. Les affrontements armés continuent de perturber la production alimentaire et les routes commerciales, tandis que l’accès humanitaire reste limité, les risques sécuritaires entravant la capacité d’acheminer l’aide essentielle.

En raison de la forte dépréciation du franc congolais, de la fermeture des banques et de la perte de revenus, les familles ont de plus en plus de mal à se procurer les denrées de base. Dans le même temps, l’inflation et la perturbation des chaînes d’approvisionnement ont entraîné une hausse des prix des denrées alimentaires. Les aliments de base tels que la farine de maïs, l’huile de palme et la farine de manioc connaissent des augmentations de prix allant jusqu’à 37 % par rapport aux niveaux d’avant la

crise (décembre 2024).

Le Pam et la Fao s’activent pour répondre aux besoins des populations vulnérables

Sur le terrain, le PAM et la FAO travaillent ensemble pour fournir une assistance alimentaire et nutritionnelle vitale tout en renforçant la résilience des communautés vulnérables.

Depuis le début de l’année, 464 000 personnes ont reçu des vivres du PAM, de l’argent contre nourriture et un traitement nutritionnel dans les zones accessibles de l’est de la RDC ; le PAM a réussi à atteindre 237 000 personnes dans la seule ville de Bunia.

Au-delà de l’aide alimentaire d’urgence dans l’est de la RDC, la FAO et le PAM ont investi dans des activités de résilience dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu pour renforcer les compétences et les capacités des communautés afin d’améliorer leur sécurité alimentaire à long terme.

”La situation actuelle est désastreuse pour la population, car les récoltes sont perdues, les prix des denrées alimentaires montent en flèche, des millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë et sont de plus en plus vulnérables”, a déclaré Athman Mravili, Représentant par intérim de la FAO. Et d’ajouter: ”La FAO a besoin de plus de ressources pour fournir une aide d’urgence afin de soutenir les moyens d’existence durables des populations déplacées. Notre objectif est d’aider 1,6Page 3 of 4 million de personnes dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, de l’Ituri et du Tanganyika avec un soutien d’urgence à la production alimentaire”.

Pour cette année, le PAM prévoit de fournir une aide alimentaire et nutritionnelle à 6,4 millions de personnes, tout en investissant dans des solutions à long terme. 399 millions de dollars sont nécessaires d’urgence pour soutenir les opérations et répondre aux besoins humanitaires croissants au cours des six prochains mois.

Le PAM et la FAO appellent la communauté internationale à augmenter le financement et l’accès humanitaire afin d’éviter une catastrophe à grande échelle. Sans une aide urgente, les niveaux de faim continueront d’augmenter, poussant les plus vulnérables dans un dénuement encore plus grand.

Prince Yassa

 




Cohésion en lambeaux !

Le glaive pour achever le plan de balkanisation de la République Démocratique du Congo n’est pas encore enfoui dans son fourreau. En tous cas, loin s’en faut, tant les groupes armés qui écument la partie Est de la RDC ne désarment pas, malgré l’Accord-cadre de paix et de sécurité par les pays membres de la Sous-région, censés mettre un terme aux multiples crises qui sévissent en RDC. Moins encore, l’appel aux différents cessez-le-feu par les partenaires bi et multilatéraux de la RDC.

Comme le démon de la division circule allégrement en RDC, un autre feuilleton, non de moindre, fait grand bruit : celui de la guerre des tranchées au sein de la majorité au pouvoir ; à savoir l’Union Sacrée de la Nation (USN) où la guerre est aux couteaux à la suite de la représentativité aux consultations devant déboucher à la formation d’un gouvernement dit « d’union national ».

En effet, depuis mardi dernier, pamphlets, paperasses, discours incendiaires, reniements et autres coups de becs font rage au sein de cette plate-forme qui joue les coudées. Pour, entend-on dire, faire partie de l’équipe que retiendra Kolongele Eberande, chargé de mener ces consultations.

Alors que le pays a besoin d’une cohésion face à des drames qui se déroulent allégrement dans la partie Est du pays, l’on assiste, ici à Kinshasa, à des envolées politiciennes qui sèment le doute sur l’avenir politique et économique de ce pays en pleine mutation. La fronde actuelle au sein même de la Majorité, l’USN, une majorité qui pourtant, gouverne le pays, laisse présager des doutes. Une preuve suffisante de la menace existentielle qui pèse sur le pays.

En effet, comme par le passé où l’on semblait ignorer que la fonction est politique mais la gestion repose sur la technocratie et la méritocratie, la Majorité au pouvoir joue actuellement sa carte comme un marin qui navigue à vue. La guerre des ambitions sur la gestion du pays y fait rage. Elle est aux couteaux et on y évolue désormais à découvert. Les Congolais constatent avec regret que les acteurs en présence ont décidé d’étaler plus leurs querelles en public que de considérer l’essentiel : l’intérêt supérieur de la Nation. Tout est fait pour qu’on en finisse, une fois pour toute, avec cet élan qui, pourtant, naissait peu à peu.

Rien donc d’étonnant car, l’USN semble fouler aux pieds le principe sacro-saint de la gestion d’un pays. Gestion de la chose publique que l’on veut transparente, fondée sur le réalisme économique. L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), qui se dit parti phare de cette Majorité, ferait œuvre utile en rappelant «ses ouailles » à l’ordre au lieu de laisser détériorer la situation. Car, les nouvelles ne sont pas bonnes.

Au lieu de se faire truffer de ramassis de tout bord qui aspergent des rumeurs à la moindre occasion, la Majorité, l’UDPS en tête, ferait œuvre utile de recoller sa cohésion qu’elle est en train d’émietter elle-même. Sans trop le savoir, ce qui n’est pas aussi sûr, elle montre à la face du monde comment ses acteurs s’entredéchirent, s’insultent et s’invectivent sur la place publique, par les médias interposés. Les envolées politiciennes que des caciques nous présentent ces jours-ci, font bien le lit de tous ceux qui ont besoin de l’excuse, les prédateurs potentiels de la RDC pour bien ruiner, et ruiner davantage les Congolais.

Et ça, l’UDPS et l’USN risquent de le payer cher. Parce que rien ne sert, à ce stade, d’émietter une cohésion qui se recherche encore. A la Majorité présidentielle soit-on.

Willy Kilapi




Application de la résolution 2773 contre le Rwanda:  Sama Lukonde convainc Paris et Bruxelles

C’est un pari gagné pour le Président de la Chambre haute du Parlement Jean-Michel Sama Lukonde et toute la délégation du Sénat de la République démocratique du Congo, qui ont achevé, avec plein succès, la mission de suivi de la matérialisation de la résolution 2773 des Nations-Unies et des sanctions contre le Rwanda et le M23 à Paris et à Bruxelles.

A en croire les informations en notre possession, ce périple s’inscrivait dans le cadre de la diplomatie parlementaire qui a conduit les sénateurs congolais, tour à tour, à Paris en France et à Bruxelles en Belgique. Au cours de cette mission, des rencontres de haut niveau ont eu lieu, sous l’angle du lobbying et de sensibilisation pour la concrétisation de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies et des sanctions prises par l’Union européenne contre le Rwanda et ses supplétifs du M23/AFC.

Arrivé à Paris tôt le matin de mardi 25 mars, à la tête d’une délégation de quelques sénateurs et sénatrices, notamment le Président des commissions, Relations extérieures, Christophe Lutundula, et de la Défense, Sécurité et frontières, José Mpanda, le Président du Sénat Jean-Michel Sama Lukonde a eu une séance de travail fructueuse avec son homologue du Sénat français, M. Gérard Larcher. Tenue au Palais du Luxembourg, cette séance de travail a porté sur la situation sécuritaire et humanitaire grave provoquée par la guerre et la violation de l’intégrité territoriale dans l’Est de la RDC par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC

Le speaker de la Chambre haute du Parlement congolais a, par ailleurs, sollicité l’appui des partenaires français à la mise en œuvre des résolutions et sanctions contre le Rwanda. Les deux personnalités ont également tablé sur la coopération bilatérale entre les deux institutions.

La RDC connaît une situation humanitaire dramatique, du fait en particulier des tentatives de déstabilisation orchestrées dans l’Est de la RDC par le Rwanda et le M23. Le Sénat français assure par ailleurs le peuple congolais de sa solidarité et de son attachement indéfectible à son intégrité territoriale et à sa souveraineté.

Cap sur l’application de la résolution 2773

Le lobbying pour l’application de la Résolution 2773 de l’ONU et des sanctions de l’Union européenne contre le Rwanda pour une paix durable en RDC entrepris par le Président du Sénat SamaLukonde s’est poursuivi à Bruxelles en Belgique qui a constitué la deuxième étape de ce périple diplomatique. SamaLukonde a échangé tour à tour avec la députée européenne et coprésidente de la délégation Afrique-Europe Hilde Vautmans et le Président du Sénat Belge Vincent Blondel à Bruxelles ce, après son passage au Sénat français à Paris.

Accueilli premièrement par Hilde Vautmans, la députée européenne et coprésidente de la délégation Afrique-Europe a exprimé sa détermination à soutenir la RDC contre cette agression rwandaise injuste qui continue à faire des victimes en RDC.

SamaLukonde a rappelé aux élus belges et députés européens membres de cette commission que l’application de la résolution 2773 ainsi que des sanctions de l’Union Européenne sur le Rwanda et ses supplétifs du M23 devrait être de mise pour permettre une issue pacifique à la guerre et à l’insécurité dans l’Est de la RDC.

Avec le Président du Sénat Belge Vincent Blondel, des échanges approfondis ont porté sur la situation humanitaire et sécuritaire dans l’Est de la RDC. Ces échanges ont permis de pousser plusieurs sénateurs à accélérer le processus de l’annulation du mémorandum d’ententes ( MOU), entre l’Union Européenne et le Rwanda, tout en exigeant la traçabilité dans l’utilisation de l’appui de l’Union Européenne à l’armée Rwandaise en Mauritanie.

Dans un dialogue franc et convivial, en présence de la Sénatrice belge d’origine congolaise Marie-Claire Mvumbi et du député fédéral Pierre Kompany, les parlementaires belges ont reconnu qu’il y a actuellement une dynamique qui met à nu les mensonges du Rwanda restés depuis plusieurs années.

La guerre que subit la RDC est économique, due à une exploitation illicite et du pillage flagrant des ressources naturelles de la RDC. Les sénateurs congolais, Christophe Lutundula, José Mpanda et Aminata ayant pris part à toutes les étapes de cette itinérance de sensibilisation et de lobbyng en faveur de la RDC, se sont dits satisfaits.

Les assurances de l’Union européenne

La délégation congolaise achève cette mission avec les assurances du soutien de l’Union européenne à la RDC contre l’agression rwandaise sous couvert de ses supplétifs du M23. La député européenne et coprésidente de la délégation Afrique-Européenne Hilde Vautmans n’a pas manqué de l’exprimer ouvertement.

Et pour la sénatrice belge d’origine congolaise Marie-Claire Mvumbi, c’est la première fois en 30 ans que la Belgique a une position aussi ferme et claire.

S’exprimant à la presse au terme de cette mission, le Président du Sénat est revenu sur les grandes lignes de ce périple de haute portée diplomatique, aux côtés des efforts que ne cesse de fournir le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Soulignons que ces moments forts et pleins d’engagements ont été sanctionnés par d’échanges de cadeaux. Le président du Sénat belge a remis à son homologue congolais un marteau de commandement pour présider le débat au Sénat…

Sama Lukonde et toute la délégation des sénateurs et sénatrices qui l’accompagnaient se sont dits satisfaits des actions menées au cours cette mission de sensibilisation et de lobbying auprès des responsables des hautes institutions en France et en Belgique.

Le Quotidien




Agression rwandaise : Les chefs des confessions religieuses échangent avec Matata Ponyo

Après la présentation de leur initiative visant à mettre fin à la crise congolaise, les chefs des confessions religieuses de la République démocratique du Congo ont entamé le dimanche 30 mars, leur consultation en échangeant avec l’opposant et ancien premier ministre, Augustin Matata Ponyo.

Leurs échanges ont essentiellement tourné autour de l’offre que présente la plateforme des confessions religieuses pour recueillir contribuer au retour de la paix dans l’Est de la RDC.

 

Réceptif au message des ces pères spirituels, Augustin Matata Ponyo a promis d’apporter sa pierre à l’édifice pour une paix durable et définitive.

 

« Les chefs des confessions religieuses sont porteurs d’une initiative de restauration de la paix et d’édification de la réconciliation nationale dans la pays. Donc ils ont souhaité nous parler et recueillir nos avis. Nous avons échangé là dessus largement et les consultations. ils ont promis de poursuivre avec les consultations pour aller vers la paix que tout le monde attend et une paix sans laquelle le développement auquel notre peuple aspire ne pas possible. Il est question aujourd’hui d’entendre nous avons entendu et maintenant nous dirigeons par que nous avons entendu des choses nouvelles et nous avons convenu de poursuivre l’élan de ce dialogue entre nous les composantes parti politique et les pères spirituels », a souligné Franklin Tshamala, secrétaire général du parti LGD d’Augustin Matata Ponyo.

 

De son côté, le président de la plateforme des confessions religieuses, Ejiba Yamapia, a salué le sens d’écoute de l’ancien locataire de la primature. Il rassure au passage que toutes les parties prenantes dans la crise sécuritaire actuelle seront consultées.

 

« ‎A l’issue de nos échanges nous avons trouvé une oreille attentive c’est ce qui justifie que le secrétaire général avec l’autorisation du président du parti nous a dit que nous allons continuer les échanges. A noter population à la classe politique nous disons que tous nous sommes entrain de réfléchir sur la paix les hommes d’églises que nous sommes la plateforme des chefs des confessions religieuses nous prions pour la paix et que les territoires occupés soient libéré le temps et à la cohésion nationale c’est à cette condition là que nous pouvons vaincre et que notre pays peut recouvre la paix et son intégrité territoriale », a-t-il lancé.

 

Pilotée par la Commission d’Intégrité et Médiation Électorale (CIME), l’initiative interconfessionnelle pour la paix et la réconciliation en RDC, poursuit comme objectif de contribuer au retour de la paix et la consolidation de la cohésion nationale à travers une dynamique interne en cette période de crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.

 

Osk




Doublement de la solde des militaires et policiers: Le chef de l’Etat a tenu parole 

Il avait promis, aujourd’hui le chef de l’Etat a réalisé sa promesse faite aux militaires et policiers, qui ont vu leur solde être doublé. Ce qui va sans doute améliorer leurs conditions de vie et par ricochet, les motiver dans la défense de l’intégrité nationale et de la souveraineté du pays.

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avait présidé, le vendredi 31 janvier 2025 à la cité de l’Union Africaine à Kinshasa, la trentième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, au cours de laquelle il avait insisté sur l’impératif pour les Institutions publiques de l’Etat et leurs animateurs d’adopter un train de vie plus sobre.

Pour lui, l’objectif poursuivi était de dégager des économies qui permettront, immédiatement, d’octroyer une prime exceptionnelle aux vaillants militaires, policiers et patriotes Wazalendo engagés dans les combats à l’Est du pays, en augmentant leur pouvoir d’achat et en assurant la couverture sanitaire pour eux ainsi que pour les membres de leurs familles restreintes respectives.

Parallèlement, des propositions urgentes doivent porter sur leur renforcement en équipements.

Dans cette optique, le Président de la République avait engagé le Gouvernement et son Cabinet à lui soumettre, dans les 72 heures, des mesures rigoureuses de réduction de train de vie consistant en des coupes, par palier, et devant être opérées sur les frais de fonctionnement et les interventions économiques de la Présidence de la République, de l’Assemblée Nationale, du Sénat, du Gouvernement, du Pouvoir judiciaire et des Institutions d’appui à la démocratie.

Aujourd’hui, c’est chose faite. La solde des policiers et militaires a été effectivement doublée, à la grande satisfaction des concernés.

Dans un communiqué de presse signé par M. Alain Malata Kafunda, Directeur de cabinet, M. Doudou Fwamba Likunde, ministre des Finances, informe l’opinion qu’en exécution de la décision prise par le Gouvernement sous l’impulsion du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, la rémunération des éléments des Forces Armées de la République (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC), vient d’être doublée.

A dater de ce jour, indique le même document, chaque militaire et policier recevra, sur son compte bancaire, le double de sa rémunération du mois précédent. Cette mesure est entrée en vigueur dès le vendredi 28 mars dernier.

« Les opérations de paie du mois de mars étant lancées, nos vaillants militaires et policiers pourront enfin bénéficier d’une revalorisation de leurs salaires », indique le ministre des Finances, qui remercie le Président de la République pour cet acte historique qui marque un tournant vers de meilleures conditions pour la montée en puissance de nos hommes en uniforme.

Il reste convaincu que chaque membre de nos forces de sécurité mesurera les sacrifices consentis par le Gouvernement pour l’amélioration de ses conditions de vie, grâce aux efforts du peuple congolais aujourd’hui meurtri par la guerre d’agression en cours.

Doudou Fwamba reste persuadé que chacun d’entre eux honorera davantage le peuple congolais ainsi que le Commandant suprême de nos forces armées, en affichant une attitude digne pendant ce moment de l’histoire de notre pays.

Il promet que des contrôles seront lancés ultérieurement par les ministères du Budget, des Finances et de la défense, avec le concours de l’Inspection Générales des FARDC et de la PNC, afin de dénicher d’éventuels cas d’incohérence en termes d’effectifs.

Militaires et policiers attendus au tournant

Nombreux sont ceux-là qui ne faisaient que critiquer à longueur des journées le Gouvernement de la République, de ne rien faire pour améliorer le vécu quotidien des militaires et policiers. Ils avaient vite oublié que la guerre d’agression avec son lot de dépenses, oblige à l’Etat congolais de ponctionner sur d’autres secteurs, mieux de mettre la croix sur les dépenses d’investissement, en privilégiant les dépenses militaires.

A ce jour, le Gouvernement vient de réaliser une prouesse, en doublant la solde des militaires et policiers. Désormais, ils sont attendus au tournant. Mieux, l’opinion voudrait voir leur comportement changé sur le théâtre des opérations où on est habitué à la traitrise, au débordement et à l’abandon des positions par les forces de défense et de sécurité de la Rdc.

Outre le serment qu’ils font, celui de défense l’intégrité du pays et de protéger la population congolaise, les militaires et policiers n’ont plus droit à l’erreur. Le Commandant suprême qui tient à l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie attend d’eux une détermination à défendre le pays jusqu’au sacrifice suprême.

Le chef de l’Etat qui n’ignore pas les conditions de vie et de travail difficiles des militaires et policiers, s’emploie à leur la montée en puissance afin de mieux protéger et défendre le pays. De ce fait, conclut ce communiqué, le Gouvernement sera intransigeant à l’endroit de ceux-là qui saboteront les efforts consentis.

JMNK

L’argent à la base

L’ANADEC et le ministre toujours à couteau tiré

Le conflit qui oppose M. Godefroy Kizaba, Directeur général suspendu de l’Agence nationale pour le développement de l’entrepreneuriat du Congo (ANADEC) et M. Louis Watum Kabamba, ministre de l’Industrie, Développement des Petites et Moyennes Entreprises, n’a pas cessé de livrer ses mystères. Après avoir démontré l’appétit glouton du ministre, déterminé à nommer une actrice de théâtre au poste de Président du conseil d’administration, aujourd’hui, il nous revient que c’est parce qu’il a refusé de verser de l’argent au ministre que ce dernier a préféré suspendre le DG Kiziba, qui craint à la politisation de toutes les structures sous tutelle.

Préparant son parti politique (sans députés) pour faire face aux échéances électorales de 2028, le ministre de l’Industrie, Développement des Petites et Moyennes Entreprises, Louis Watum Kabamba compte vraiment placer le plus de membres de son parti dans les structures sous tutelle de son ministère.

Plusieurs sources proches de ce dossier, confirment également que le ministre Louis Watum Kabamba compte sur les fonds des établissements publics pour asseoir les bases de son parti « l’Action des Patriotes pour l’émergence du Congo » (APEC) qui n’a pas réussi à avoir des sièges aux dernières élections législatives.

Cette stratégie a ouvert la voie à plusieurs proches du ministre de l’Industrie à se livrer à une course à l’enrichissement en demandant de l’argent à outrance au Directeur général de l’ANADEC Godefroy Kizaba qui a été suspendu pour son refus catégorique à céder aux caprices des concernés. C’est ce qu’a dénoncé le journal Impact News dans l’une de ses colonnes.

« Il a enlevé le professeur Godefroid Kizaba qui était conseiller du Chef de l’Etat qui l’avait placé à l’ANADEC, parce qu’il avait beaucoup écrit sur le secteur de développement des entreprises. Les membres du cabinet du ministre estiment qu’ils ne se retrouvent pas et qu’ils ne leur donnent pas l’argent alors que les fonds de l’ANADEC ne sont pas destinés à distribuer aux membres du cabinet du ministre de l’Industrie et PME. Ils l’ont accusé faussement d’avoir détourné la somme de 800.000 dollars donnée par l’ARSP, alors que cette somme a été utilisée pour acheter les véhicules de l’ANADEC et quelques mobiliers de cet établissement public. Pendant ce temps, les conseillers du ministre et les membres du Conseil d’Administration qui ne proposent aucune initiative pour faire avancer ce secteur, ne cherchent que l’argent qui a été donné par l’ARSP pour le fonctionnement de cet établissement », a déclaré le journaliste Joël Cadet Ndanga, Editeur du journal Impact News

Pour ce confrère, Louis Watum Kabamba a saboté la vision du chef de l’Etat en prenant des mesures qui relèvent de la mauvaise gestion alors que le secteur de l’entrepreneurial devrait créer des millions d’emplois.

Il sied de rappeler que la suspension précipitée du Directeur général de l’Agence Nationale pour le développement de l’entrepreneuriat du Congo (ANADEC), Godefroy Kizaba et son remplacement programmé par le ministre de l’Industrie Louis Watum cache une ambition démesurée du parti ‘‘Action des patriotes pour l’émergence du Congo’’ (APEC) pour occuper notamment des postes au sein des services de son ministère.

Le Quotidien




J.Shabani accuse le Rwanda et ses supplétifs des graves violations des droits de l’homme 

Le Gouvernement congolais ne se lasse pas d’inventorier les nombreuses violations des droits de l’homme perpétrées par l’armée rwandaise et ses supplétifs de l’AFC-M23 dans les villes et territoires qu’ils occupent à la suite de l’agression dans l’Est de la République démocratique du Congo. Ces faits se rapportent à des assassinats, tortures, viols, pillages, etc.

Pour ce faire, le ministère de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières continue à documenter ces actes. En effet, dans un communiqué officiel rendu public le 29 mars dernier, le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani épingle les récents faits relatifs aux violations des droits de l’homme par l’armée rwandaise et ses supplétifs de AFC – M23. Il s’agit par exemple de 73 cas d’assassinats et d’exécution sommaires, 12 cas de tortures corporelles et plusieurs disparus ainsi que des cas des viols et des recrutements forcés des jeunes et des enfants dans la période allant du 17 au 27 mars dernier. Autres faits , c’est l’épuration ethnique avec l’installation de centaines des familles rwandaise dans les zones sous occupation précisément dans les chefferies de Bahunde et de Bashali dans le territoire de Masisi, dans les chefferies de Bwisha et Bwito à Rutshuru et dans la chefferie de Bukumu à Nyiragongo. Ce plan criminel est suivi par une occupation illégale des terres des autochtones, déplore le ministère de l’intérieur. Toujours dans ce communiqué officiel , le patron de l’intérieur et de la sécurité accuse l’armée rwandaise et ses collabo de poursuivre la mise en place de l’administration parallèle ( célébration des mariages , nomination des animateurs des entités territoriales, la création d’une caisse d’épargne du Congo parallèle et la nomination de se animateurs ) et le renforcement des militaires rwandais sur les axes Masisi et Walikale au Nord- Kivu et Bukavu, Nyangezi, les hauts plateaux de Fizi dans le Sud Kivu. A cela s’ajoute la spoliation des biens et immeubles de l’Etat dans les zones occupées.

Pour le Gouvernement congolais, tous ces faits qui s’ajoutent à plusieurs autres constitue une violation flagrante des instruments internationaux comme la charte des nations unies, l’acte constitutif de l’Union africaine et la résolution 2773/ 2025de conseil de sécurité des nations unies. Pour tous ces faits, le Gouvernement congolais n’exige qu’une seule chose : « Que justice soit faite ».

RSK




Réagissant aux menaces du chef de l’armée ougandaise: Les Fardc promettent des réponses farouches 

Réponse du berger à la bergère. Dirait-on en ce qui concerne la réaction des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) aux menaces proférés par le chef de l’armée ougandaise, UPDF, contre non seulement le gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant général Johnny Luboya Nkashama mais aussi contre l’armée congolaise. En effet, en séjour dans la province de l’Ituri, le chef d’état-major adjoint des Fardc en charge des opérations et de renseignements, le lieutenant général Jacques Ychaligonza a réagi farouchement aux menaces de chef de l’armée ougandaise et de surcroît fils de Président de l’Ouganda Yoweri Kaguta Museveni. Pour le lieutenant général Jacques Ychaligonza, l’armée congolaise n’hésitera pas de lui réserver des réponses farouches  « s’il continue ses menaces sur le réseau social X et aussi s’il s’avère vrai que c’est lui l’auteur de ce compte ».

«  Nous leur avons dit qu’on ne mène pas les opérations, on ne collabore pas État par État dans des tweets. S’il s’avère vrai que le compte tweeter qu’on a utilisé sur les réseaux sociaux, est bien pour lui le chef d’état-major de l’armée ougandaise, nous avons montré notre indignation pour dire que nous ne sommes pas d’accord, nous ne sommes pas contents. Il ne peut pas menacer un gouverneur nommé par ordonnance, établi ici en Ituri. Ça, ce n’est pas son devoir, il n’a pas droit de faire cela. Et nous lui avons dit que s’il continue, nous aurons aussi des réponses farouches s’il s’avère vrai que c’est son compte », a prévenu le numéro 2 de l’armée congolaise.

L’on se rappellera qu’il y a une semaine, le général Kainerugaba, chef de l’armée ougandaise avait publié sur son compte X une série des menaces contre le gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant général Johnny Luboya Nkashama qu’il a accusé de bloquer les opérations conjointe Fardc – UPDF dans cette province et qu’il l’arrêterait . Aussi, il a promis d’investir dans les tous prochains jours les provinces de la Tshopo et de l’Ituri avec ou sans l’apport de AFC-M23.

Les Fardc et l’Updf harmonisent les vues sur les opérations à mener sur terrain

Dans le but de bien mener les opérations sur terrain pour la neutralisation des groupes armés locaux et étrangers dans la région de Béni au Nord- Kivu et dans le Sud du territoire de Irumu dans la province de l’Ituri, l’armée congolaise et ougandaise se sont réunis le week-end dernier dans la ville de Bunia en Ituri. Ceci dans le but de sécuriser les personnes et leurs biens conformément au vœu exprimé par les deux chefs d’Etat à savoir Félix Tshisekedi et son homologue Yoweri Kaguta Museveni. Le Gouvernement congolais a dépêché sur place le ministre d’État au développement rural, Muhindo Nzangi Butondo.

A l’issue de cette réunion, Muhindo Nzangi a promis du feu à tous les groupes armés présents dans cette partie du pays.

« CODECO, Zaïre et les hommes de celui qui veut se faire passer pour Thomas Lubanga ainsi que d’autres… sont concernés par la traque conjointe FARDC-UPDF… Tous les groupes armés, je vous informe que le feu est en route. Le feu et le déluge sont déjà préparés pour tous les récalcitrants au processus du P-DDRCS dans cette coalition Ushujaa », a prévenu Muhindo Nzangi, se confiant à la presse au terme de cette rencontre.

Ce membre du gouvernement a saisi cette occasion pour appeler tous les détenteurs illégaux d’armes à les déposer et à suivre la voie de la raison. Il a souligné qu’un plan est déjà mis en place par les deux forces armées pour éradiquer tous les groupes armés.

« La force coalisée FARDC et UPDF va devoir mener des opérations précises contre tous les groupes. Il n’y a pas un groupe ciblé. Et c’est l’occasion pour nous de leur dire qu’il faut saisir cette dernière opportunité pour quitter la forêt », a fait savoir Muhindo Nzangi.

RSK




Gouvernement d’union nationale: Alain Atundu Liongo a le meilleur profil au poste de Premier ministre

Dans l’histoire des grandes nations au monde, les figures de proue n’ont pas disparu avec la fin des régimes. Car, ces nations ont eu la sagesse politique de se servir d’elles pour apporter leur expérience au leader investi par le peuple pour diriger le pays.

En République Démocratique du Congo, il existe des figures de proue qui ont traversé les régimes, et aujourd’hui capables de mieux lire les enjeux cruciaux de l’heure, ainsi que les défis sécuritaires auxquels ce pays fait face.

Parmi celles-ci, on peut citer aisément le très discret mais brillant opérateur politique André-Alain Atundu Liongo, dont le CV et le parcours professionnel sont impressionnants.

Il suffit juste d’un regard furtif sur son Curriculum vitæ (CV), pour découvrir que cet excellent communicateur de l’Union Sacrée est un ancien officier des renseignements.

JMNK




Clôture du Ramadan: Les Musulmans du Haut Katanga appelés à œuvrer pour la paix en Rdc 

La fin du ramadan ou la fête de Aïd el-Fitr, a été célébrée hier dimanche 30 mars, à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga.

A cette occasion, plusieurs musulmans ont participé à la prière qui a été organisée à l’esplanade du bâtiment de 30 juin dans la ville de Lubumbashi, par la Communauté musulmane au Congo.

Lors de cette cérémonie, les musulmans ont été exhortés à promouvoir la paix surtout en ce moment particulier où la RDC subit l’agression rwandaise dans l’est du pays.

Après 30 jours de jeûne et de prière intense, les musulmans venus des sept communes de la ville de Lubumbashi, ainsi que ceux des entités périphériques, ont pris part à cette grande prière de l’Aïd el-Fitr, marquant la fin du Ramadan.

Dans son exhortation, l’Imâm officiant a prié pour les croyants ainsi que pour la paix en République démocratique du Congo, qui fait face à l’agression rwandaise dans l’Est du pays.

El Haj Useni Ngoie, chef de la communauté islamique du Haut-Katanga croit au retour de la paix à l’est de la RDC grâce à l’intervention divine.

“Nous avons demandé à Dieu de sauver notre pays par rapport à la menace de la paix. Nous, en tant que hommes de Dieu, peuple de Dieu, ces turbulences passent toujours. Dieu seul sait pourquoi nous sommes passés par là. Il peut vous faire passer par là pour que vous ayez une vie meilleure le lendemain. C’est ainsi que nous savons que le fait que nous avons eu la piété pendant ce mois de Ramadan et que nous avons sollicité le retour de la paix en République démocratique du Congo, nous sommes convaincus que Dieu va exaucer nos prières, parce que le mois de Ramadan, c’est le mois le plus sacré. Dieu ne peut jamais refuser la prière d’un croyant.”

De son côté, Assani Mwini Jimmy, président de la jeunesse musulmane du Haut-Katanga, a lancé un appel aux jeunes pour qu’ils s’engagent activement en faveur de la paix et de la sécurité du pays en rejoignant les rangs des forces armées.

“Message à la jeunesse musulmane d’une manière générale, aujourd’hui, c’est un sursaut national patriotique à se mobiliser, à intégrer les FARDC pour renforcer. A rester unis pour que notre pays retrouve la paix”.

Plus qu’une simple rituelle ou célébration religieuse, l’Aïd el-Fitr est un moment de solidarité, de fraternité et d’espoir. Il est l’un des cinq piliers sur lesquels est fondée la religion musulmane.

Les fidèles ont affirmé leur engagement à bâtir un avenir pacifique, rappelant que la tolérance et l’unité restent des valeurs prônées par l’islam.

RSK




Clôturant le mois de mars: Les Mamans de l’UCO condamnent les violations des droits des Congolaises de l’Est 

Portant des t-shirts coiffés de l’Union Congolaise (UCO), le parti créé par Daniel Mukoko Samba, des centaines de femmes de l’UCO ont pris d’assaut la salle Bikapi de la Foire Internationale de Kinshasa (Fikin), samedi 29 mars 2025, pour participer à la clôture du mois de la femme, mais aussi pour procéder aux échanges de vœux.

Venues de Maluku, de Malueka, de Kimbanseke, de Mbudi et de différents coins de la ville de Kinshasa, elles étaient nombreuses à avoir répondu à l’invitation leur lancée par la présidente de la Ligue des femmes, Mme Malolo Lutete Laurence.

Pendant que les mamans de l’UCO clôturent le mois de la femme à Kinshasa, celles qui vivent dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri sont violées, violentées et condamnées à l’errance à cause de la guerre imposée à la RDC par le Rwanda.

C’est pourquoi, à toutes ces Congolaises martyrisées dans l’Est de la RDC, Jean-Bosco Bayinamene Tazi, Secrétaire général adjoint en charge de la mobilisation, a apporté le soutien de l’UCO au Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, pour le combat qu’il mène pour libérer la RDC des visées expansionnistes de Paul Kagame. Aussi, au nom des toutes les mamans de l’UCO, il a remercié le chef de l’Etat pour la confiance placée au président de leur parti, Daniel Mukoko Samba et en même temps, condamné les viols, tueries et autres violations des droits de l’homme en général et des droits de la femme au Nord Kivu, au Sud Kivu et dans les autres parties du pays sous contrôle des forces du mal.

 

Message de réconfort aux femmes de l’Est

« En ce mois de la femme, les mamans de notre parti compatissent aux viols, violences et humiliations qui subissent leurs compatriotes qui vivent dans des zones occupées par les militaires rwandais et leurs supplétifs du M23 ». C’est le message de réconfort que les mamans de l’UCO ont transmis aux Congolaises qui vivent dans le Kivu, par le biais du SGA Bayinamene.

Pour sa part, Mme Malolo Lutete Laurence, présidente de la Ligue des femmes de l’UCO, a invité les mamans de ce parti de continuer la mobilisation pour attirer d’autres femmes. « Pour convaincre les autres femmes, il faut leur dire que notre leader, Daniel Mukoko, est un modèle de la bonne gouvernance », a dit la présidente de la Ligue des femmes.

Cette cérémonie a rehaussé de la présence de plusieurs autres invités de marque qui n’ont pas hésité à remercier la Ligue des femmes de l’UCO. Cette initiative, a-t-on indiqué, est à encourager, d’autant plus que cette Ligue a prouvé aux autres Ligues des femmes qu’on peut bien compter sur elle pour la mobilisation des drames qui se passent dans la partie Est du pays.

Unanimes, elles ont condamné les actes barbares orchestrés par les ennemis de la Nation dans la partie Est de la RDC.

Willy Kilapi