Kwilu: Les FARDC neutralisent les miliciens Mobondo auteurs des exactions à Bagata

Les Forces armées de la République démocratique du Congo ont neutralisé ce 1er avril, cinq assaillants Mobondo, ayant tué 13 civils à Bagata, dans la ferme Kabiyala, située près du village Mayala, dans le secteur de Wamba-Fatundu, territoire de Bagata, nous sommes dans la province du Kwilu.

‎Selon le porte-parole de l’Opération Ngemba, ces nouvelles violences témoignent de la détermination des miliciens Mobondo à poursuivre leurs exactions, malgré les initiatives du gouvernement congolais en faveur d’un règlement pacifique du conflit.

Le capitaine Anthony Mwalushay a également soutenu que l’armée congolaise ne se laissera pas duper par ces assaillants et leurs soutiens qui, affirme-t-il, sont en majorité à Kinshasa.

Les FARDC réitèrent leur engagement à rétablir la paix et à sécuriser la région conformément à leur mission régalienne.

‎Osk




Conférence dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme: Femme congolaise, conservatrice des us et coutumes 

Secrétaire Générale Adjointe chargée de la Mobilisation, des Fédérations et de la Communication, Porte-parole du Parti

Éduquer une femme, c’est éduquer une nation, dit-on. Car, l”éducation est le plus puissant facteur de réduction de la pauvreté, le cas précisément de notre pays, la République Démocratique du Congo.

La femme apporte donc une énorme contribution à l’économie, que ce soit au sein des entreprises, dans la politique d’un État, dans l’entrepreneuriat, en tant qu’employée ou par le travail non rémunéré à la maison où elle s’occupe de sa famille.

L’origine de la célébration de la Journée Internationale de la Femme est connue de tous.

Opprimée par le régime socialiste vers les années 1910, raison pour lequel une activiste et journaliste comme moi ici présente, mais d’origine allemande, fit un appel à toutes les femmes du monde, à se lever et à exiger l’égalité des droits, les meilleures conditions de travail, le droit à l’éducation, le droit de vote et d’être considérée comme une partenaire et non une esclave.

C’est même la raison qui nous anime, toutes et tous, ce 8 Mars 2025 pour faire à nouveau entendre nos voix.

Puisque nous sommes en République Démocratique du Congo, voyez aujourd’hui le cas de la femme congolaise.

Bien que marginalisée, rétrogradée et doit à chaque fois avoir à assumer toutes les interdictions de nos coutumes et des traitements inhumains par la communauté masculine, donc la femme a le devoir d’être conservatrice de certaines bonnes morales et coutumes de nos traditions.

Certes, il y a aujourd’hui plusieurs pratiques coutumières à perpétuer ainsi que ce qui doit être banni pour espérer atteindre l’égalité professionnelle, économique et l’autonomisation de la femme, car c’est elle le pilier de la société.

À titre illustratif.

1) Dot :

Cette célèbre coutume qui crée une controverse sur l’identité de la femme congolaise et la réduit à un objet qui est vendu au plus offrant en fixant des prix exorbitants selon que la fille est instruite, éduquée ou intellectuelle. Au début, la dot était seulement symbolique. Aujourd’hui, elle est transformée en source des revenus pour les familles de nombreuses filles.

De nos jours, indépendantes et féministes que nous sommes devenues, devons défendre nos droits avec bravoure et arrêtons d’être livrées aux hommes comme de simples marchandises.

2) Kintwidi:

Connexion personnalisée, de la naissance d’une fille à son futur mari, de surcroît membre de sa famille plus précisément son oncle maternel.

3) Polyandrie:

Exemple de nos sœurs Bashilele, une ethnie présente dans la Province du Kasaï. Cette pratique ancestrale qui autorise une femme à se marier à plusieurs hommes.

Il existe beaucoup d’autres contradictions, à mon humble avis, dans nos coutumes toujours luba par la pratique de “tshibawu” et “tshibindi”.

Plusieurs autres pratiques traditionnelles sont vraiment à abolir. C’est le cas des mutilations génitales féminines, du mariage forcé et précoce (soutenu même dans certaines de nos religions dans le pays), du test de virginité, dr la discrimination féminine, du harcèlement sexuel dans l’environnement professionnel et éducatif. Tous ces fléaux ont des conséquences dévastatrices sur la vie, le développement et l’émergence des femmes, donc de l’avenir même de notre pays .

Cependant, malgré tout cela, nous devons reconnaître que nous avons aussi de bonnes coutumes et mœurs à valoriser et à inculquer aux générations futures.

La femme congolaise se fait respecter d’abord en raison de son habillement décent, de sa modestie et du sens élevé de pudeur conformément aux bonnes manières et à la bonne éducation reçue de ses parents.

Une des raisons pour lesquelles le 8 mars de chaque année, la femme congolaise porte le pagne, signe de l’illustration de cette femme vertueuse que nous sommes et devons léguer jusqu’à l’arrivée de Jésus-Christ.

La fille congolaise est celle qui doit préserver sa virginité pour son futur mari de son propre choix.

La femme congolaise est celle dont la politesse reste un atout majeur bien que le contexte socio-économique pose un problème.

La femme congolaise doit savoir peser les avantages et les inconvénients lorsque l’influence étrangère (Ki Lelo) l’envahit, donc face à l’invasion des coutumes étrangères perverses.

La femme congolaise ne doit pas se laisser influencer par les smartphones, Netflix, Nollywood, Canal + avec leurs programmes avilissants qui la met au ban de sa société ou font de nous des femmes aux mœurs légères ou dépendantes complètement des hommes ou même des mères célibataires sans issues de sortie (oh oui la triste réalité, mais c’est la vérité).

Par contre, les femmes congolaises doivent apprendre à se soutenir en communauté avec des pratiques telles que l’entrepreneuriat, l’engagement dans la politique, pour quoi pas s’enrôler dans l’armée et dans la police.

Elles doivent aspirer à occuper des postes de commandement dans l’administration ou entrer au gouvernement pour finalement contribuer au changement radical des mentalités de notre société. Car, femmes, nous sommes les socles de notre société.

Fait à Kinshasa, le 08 Mars 2025.

Charlotte Chattie MBOMBO KALUMBU

Secrétaire Générale Adjointe chargée de la Mobilisation, des Fédérations et de la Communication, Porte-parole du Parti




L’état de lieux des actions politiques et diplomatiques au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie

La Ministre Déléguée près le Ministre des Affaires Étrangères en charge de la Coopération Internationale et Francophonie, a, pour sa part, soumis l’état des lieux des actions politiques et diplomatiques de la République Démocratique du Congo au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie en vue de son adoption par le Conseil.

En liminaire, elle a signalé qu’en octobre 2024, lors du XIXème Sommet de la Francophonie, notre pays a obtenu une victoire diplomatique à travers la « Résolution sur les situations de crise, sortie de crise et consolidation de la paix dans l’espace francophone » adoptée à l’unanimité par les Chefs d’Etat et de Gouvernement, à l’exception du Rwanda, lui exprimant la ferme volonté des 88 Etats et Gouvernements à :

Respecter la Souveraineté et l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo exigeant, sans délai, le retrait des forces armées rwandaises du territoire national de la République Démocratique du Congo ; Condamner avec fermeté tout soutien aux M23 et la violation de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo ;

Dénoncer les viols des femmes et des filles comme arme de guerre, et Condamner le pillage et l’exploitation illicite des ressources naturelles vers les pays voisins. Pour poursuivre ces efforts, la Ministre Déléguée en charge de la Coopération Internationale et Francophonie a proposé :

Le refus de la République Démocratique du Congo de participer à la 46ème session de la Conférence Ministérielle de la Francophonie (CMF) à Kigali au Rwanda ; Le report de la mission d’information de la Francophonie au mois d’avril 2025 ;

L’urgence et l’opportunité de solliciter la mise en place d’un Comité ad hoc au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en faveur de la situation humanitaire de la République Démocratique du Congo.




Voici la feuille de route pour le renforcement de la gestion de revenus tirés de l’exploitation des ressources minières et des hydrocarbures

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a soumis au Conseil la feuille de route pour le renforcement de la gestion de revenus tirés de l’exploitation des ressources minières et des hydrocarbures.

Ce document de stratégie opérationnelle, constitue, pour le Gouvernement, le cadre unifié et cohérent déclinant de manière structurée les actions de réforme à entreprendre en réponse aux défis de l’épuisement et de la volatilité des recettes issues du secteur extractif auxquels le pays est confronté.

Outre l’introduction et les objectifs, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a expliqué de fond en comble le contenu de cette feuille de route qui s’articule autour de deux parties essentielles, à savoir : (i) le programme de réformes qui présente, sur la base du diagnostic, les actions stratégiques à mener par le Gouvernement et (ii) les conditions de succès en termes des préalables indispensables à l’atteinte des objectifs ultimes à savoir l’instauration d’un cadre de politique budgétaire ancré sur le solde budgétaire hors ressources naturelles.

Sa mise en oeuvre, a – t – il précisé, contribuera à améliorer la performance de la gestion des finances publiques, à réduire les vulnérabilités liées à la dépendance aux ressources naturelles et à promouvoir une croissance inclusive, résiliente et durable.

Invitant le Gouvernement à l’adoption de cette feuille de route, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a rappelé qu’il s’agit d’un repère structurel du programme économique du Gouvernement conclu avec le Fonds Monétaire Internat

ional.




Rapport sur le processus de reclassement et plan opérationnel de réforme des organismes auxiliaires

Prenant la parole, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a fait le rapport du processus de reclassement et Plan opérationnel de réforme des organismes auxiliaires visant à faire face à la prolifération du nombre important des structures qualifiées abusivement des Budgets annexes dans les Lois de Finances, rendant ainsi difficile le contrôle et le suivi, le reporting et la redevabilité de leur gestion ainsi que leur budgétisation efficiente.

A cet effet, le Ministère du Budget a organisé en 2023 l’Atelier relatif au Reclassement des Organismes auxiliaires. Ces assises bilatérales et participatives ayant concernées 38 sections budgétaires (Ministères et Institutions) ont abouti à la signature de 38 procès-verbaux entre le représentant de l’unité budgétaire du Ministère/Institution et le président de la sous-commission ad-hoc.

Fort des résultats obtenus, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a présenté le plan d’actions opérationnel élaboré pour la suite, lequel comporte les principales phases suivantes : la signature du Décret portant reclassement des Organismes auxiliaires ; la vulgarisation du Décret portant reclassement des Organismes auxiliaires ; la finalisation de la mission sur la collecte des actes juridiques générateurs des recettes dans l’ensemble des Etablissements Publics en vue de leur rationalisation; les travaux de relecture et d’actualisation des textes juridiques portant création, organisation et fonctionnement des organismes auxiliaires ; l’élaboration des mesures d’encadrement et d’accompagnement sur la rationalisation de la parafiscalité congolaise ; l’assistance technique sur la budgétisation des Budgets annexes et des Etablissements Publics en mode programme.




Bientôt le début de la campagne de l’élection de la Rdc au Conseil de Sécurité des Nations Unies

La Vice-Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie a fait le point de grandes lignes de la campagne, à moins de trois mois, de l’élection de la République Démocratique du Congo au Conseil de sécurité des Nations Unies.

L’élection étant prévue le 25 juin prochain, elle a brossé une série d’actions à réaliser dans le cadre de la campagne tout en sollicitant l’accompagnement du Gouvernement pour relever certains défis organisationnels.

La Vice-Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie a souligné que l’avènement de la République Démocratique du Congo au Conseil de Sécurité des Nations Unies va, ouvrir de nouvelles perspectives de coopération et d’échanges multilatéraux.

En plus des questions liées à la paix et à la sécurité, l’engagement de République Démocratique du Congo à l’heure du réchauffement climatique est un autre avantage que l’on peut tirer de son expérience tant qu’il apporte une contribution très précieuse à l’action climatique mondiale et s’impose aujourd’hui comme « pays solution » au changement climatique.




Circulaire fixant les orientations pour l’élaboration des prévisions des dépenses en capital pour l’exercice 2026

Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement a informé le Conseil les orientations pour l’élaboration des prévisions des dépenses en capital pour l’exercice 2026 contenu dans la Circulaire y relative.

Il a souligné que cette Circulaire a l’avantage de mettre l’accent sur un processus de sélection des projets fondé sur des critères préétablis, précis et transparents, évalués et prêts à être budgétisés.

Sa publication permet également d’assurer, en amont, une large diffusion desdits critères. Car, il s’avère indispensable d’anticiper et d’innover, au regard des recommandations du Gouvernement et des partenaires au développement, afin d’améliorer le processus de gestion des investissements publics en éliminant progressivement tous les goulots d’étranglement à une gestion optimale dudit processus.

Outre une brève introduction, la Circulaire donne un aperçu des dispositions qui permettront aux Institutions, Ministères et Services publics d’améliorer le choix de leurs projets en cohérence avec les priorités du Gouvernement en matière du développement du pays.




Bientôt le contrôle et recensement biométrique des agents des services émargeant au budget annexe

Le Vice-Premier, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public a présenté au Conseil une note d’information relative au contrôle et recensement biométrique des Agents des services émargeant au Budget annexe dans l’objectif de contribuer à la maitrise des effectifs et à la rationalisation de la dépense de rémunération.

La première phase se déroulera tout au long du deuxième trimestre 2025, soit d’avril à juin.

Par une note de service assorti d’un calendrier détaillé, les responsables de tous les services figurant dans la Loi de finances 2025 comme émargeant aux Budgets annexes seront conviés à se présenter devant le service attitré du Ministère de la Fonction Publique, en collaboration avec l’Inspection Générale des Finances (IGF), pour valider : les actes juridiques créant et organisant chaque structure visée et, les listes déclaratives des Agents qui y sont en activité.

Le respect du calendrier de travail étant essentiel pour l’atteinte des objectifs fixés par le Gouvernement, il a précisé que son Ministère n’hésitera pas à prendre des mesures contraignantes contre les services qui ne se conformeront pas aux instructions données, et surtout à l’égard des services irrégulièrement constitués, dont les frais de fonctionnement et la charge de rémunération, saignent allègrement le Trésor Public du fait d’un personnel souvent pléthorique.

Après avoir réalisé cette préfiguration, l’identification biométrique individuelle sera immédiatement lancée au plus tard le 1er juillet 2025.

Ce processus d’assainissement, a insisté le Vice-Premier, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public, va certainement induire des économies consistantes pour le Gouvernement qui, à travers la Loi de finances 2025, prend en charge 387 services émargeant aux Budgets annexes pour un effectif déclaré de 46.460 Agents.




A Walikale : 11 Etablissements de soins ont été pillés et vandalisés par la coalition criminelle RDF/M23 

Avant de présenter la situation épidémiologique en République Démocratique du Congo, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale s’est appesanti sur la situation sanitaire des provinces qui sont victimes de l’agression rwandaise.

Au Nord-Kivu : Du 16 au 24 mars 2025, il a été enregistré 38 nouvelles admissions des blessés et 10 décès à l’Hôpital Général de Référence de Walikale portant le cumul de blessés à 5.751 et 1.599 décès intrahospitaliers à 1.589.

Au cours de cette même période, 11 Etablissements de soins ont été pillés et vandalisés par la coalition criminelle RDF/M23 à Walikale.

Au Sud-Kivu : Un afflux de blessés a été signalé à Katana dont le nombre n’est pas encore déterminé. En attendant, le cumul de blessés est à 1.150 blessés et celui de décès intrahospitaliers est à 29. La difficulté d’obtenir les informations est justifiée par les menaces des occupants aux personnels soignants.

Revenant sur la situation épidémiologique, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a indiqué que par rapport à la semaine précédente, la tendance à la 11ème semaine est marquée par une augmentation de cas suspects de Mpox passant de 2.183 à 2.451.

Sur le registre de cas des maladies fébriles avec suspicion d’une intoxication d’origine non encore déterminée dans le territoire de Basankusu, aucun nouveau cas ni de décès n’a été enregistré du 22 mars 2025 à ce jour.

Quant à la situation liée au Choléra, le cumul de cas suspects depuis le début jusqu’à la 11ème semaine est de 12.600 dont 252 décès. Le Nord-Kivu reste la province la plus touchée au cours de cette semaine et représente 27,7% de cas de tout le pays, soit 271 cas.

Pour toutes ces épidémies, les dispositifs de riposte du Gouvernement sont bien opérationnels.

Par ailleurs, le Conseil a été informé de la signature, en date du 15 mars 2025, de l’Arrêté fixant l’organisation et le fonctionnement d’une province sanitaire en République Démocratique du Congo. Cette mesure d’application de la Loi fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la Santé Publique vise à rapprocher les services de santé de la population ou des utilisateurs dans le cadre de l’implémentation de la Couverture Santé Un

iverselle.




Contrairement à son communiqué du 22 mars 2025 : La coalition RDF/M23 continue de renforcer les positions de ses troupes en hommes et en matériels 

De son côté, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a fait le point au Conseil de la dynamique des opérations militaires dans les zones affectées par l’agression rwandaise et les affrontements armés.

Il a indiqué la coalition RDF/M23 a, contrairement à son communiqué du 22 mars 2025 annonçant le cessez-le-feu unilatéral et son redéploiement hors du territoire de Walikale, continué de renforcer les positions de ses troupes en hommes et en matériels et d’attaquer celles de nos Forces Armées. C’est le cas non seulement à Walikale, mais aussi nos positions à Mulamba et à Bulonge dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu ainsi que dans les hauts plateaux de Minembwe.

Face à cette situation, la détermination des Forces Armées de la République Démocratique du Congo reste sans faille pour défendre la patrie.