Zones sous occupation étrangère : 73 cas d’assassinat et exécutions sommaires, plus de 112 cas de tortures corporelles

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a brossé l’état et l’administration du territoire national.

L’état d’esprit de la population demeure calme, et a été marqué par des commentaires en sens divers au sujet des consultations menées par le Conseiller Spécial du Chef de l’État en matière de sécurité.

Sur le plan sécuritaire, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur a fait état de 73 cas d’assassinat et exécutions sommaires, plus de 112 cas de tortures corporelles dans les zones sous occupation étrangère.

A cela s’ajoutent des cas de disparition, de recrutements forcés des jeunes parmi eux les enfants, des viols ainsi que la mise en place d’une administration parallèle (célébration des mariages, nomination des animateurs des secteurs minier et financier dont la CADECO).

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a terminé son rapport en présentant au Conseil des détails aussi bien sur la question de la criminalité, celle des catastrophes et sinistres que celle liée à nos frontières, et le Conseil en a pris acte.




Passif de la REGIDESO et de la Snel : Le Gouvernement instaurera, dès le mois d’avril 2025, un ordre de paiement permanent suivant le protocole d’accord en vigueur

Dans la suite du Président de la République, la Première Ministre est revenue sur la nécessité de mettre en place un cadre permanent de concertation avec les partenaires du secteur privé dans le prolongement de la réunion de haut niveau sur le Plan Stratégique du Climat des Affaires, tenue le 20 mars 2025, sous le Haut patronage du Chef de l’Etat.

A ce sujet, elle a présidé une réunion du Comité de Conjoncture Économique, élargie aux partenaires sociaux dont la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises du Congo (COPEMECO), l’Association Nationale des Entreprises Publiques du Congo (ANEP), la Fédération Nationale des Artisans, des Petites et Moyennes Entreprises du Congo (FENAPEC) et la Coordination de l’Intersyndical National.

Dans un esprit de dialogue constructif, la réunion a eu le mérite de promouvoir le rapprochement entre les secteurs public et privé en vue de favoriser l’instauration de réformes structurelles et conjoncturelles qui prennent en compte les attentes du secteur privé en vue de stimuler le développement du tissu économique national et de promouvoir le « Made in Congo ».

Ce cadre permanent de concertation avec les partenaires sociaux permettra également la redynamisation des groupes thématiques existants, la relance du Comité de Pilotage du Climat des Affaires ou la création d’un cadre ad hoc, la mise en oeuvre d’une stratégie de remboursement de la TVA et la mise en place, au sein du guichet unique, d’un couloir plus adapté aux entités économiques évoluant dans le secteur informel.

A cet effet, la Première Ministre a demandé aux Ministres sectoriels impliqués dans les reformes du Climat des affaires de prendre toutes les dispositions utiles par rapport à chacune des problématiques soulevées. Il en va de même de la nécessité de redynamiser les mécanismes de collaboration dans le respect des textes existants, compte tenu de la récurrence des revendications du secteur privé.

Sur un autre volet, elle est revenue sur la problématique de la trésorerie de la REGIDESO et de la SNEL qui a été au centre d’une réunion le 27 mars 2025 avec certains membres du Gouvernement ainsi que les dirigeants des structures précitées.

Il a été conclu que le Gouvernement instaurera, dès le mois d’avril 2025, un ordre de paiement permanent suivant le Protocole d’Accord en vigueur afin de soulager le passif de ces deux entreprises.

Aussi, la Première Ministre a demandé la finalisation des travaux de la Commission ad hoc instaurée, depuis quelques années, qui devra se pencher d’une part sur la question des dettes fiscales et des créances sur l’Etat et d’autre part sur le paiement régulier des factures de consommation courante.

Ainsi, les montants convenus dans les accords signés avec la SNEL (équivalents à 2 millions de dollars américains), et la REGIDESO (équivalents à 2 millions de dollars américains) plus 4 milliards de Francs Congolais devront être payés mensuellement à travers un ordre de paiement permanent.

Concernant la question des dettes fiscales et des créances sur l’Etat, une Commission interministérielle devra examiner plusieurs pistes notamment : l’actualisation de la liste des ayants droit, la titrisation de la dette, la révision de la tarification, la possibilité d’un mécanisme de remboursement du manque à gagner.

Ce mécanisme devrait ainsi permettre l’opérationnalisation durable de la REGIDESO et de la SNEL. Les Ministres concernés devront s’y pencher avec diligence, chacun selon ses attributions, pour valider le Protocole d’Accord qui satisfera toutes les parties concernées.




De la nécessité de prendre des mesures urgentes à la suite de l’arrêt du financement des certains partenaires internationaux

Depuis le début de l’année en cours, plusieurs partenaires internationaux ont pris la décision unilatérale de suspendre, avec effet immédiat, leurs appuis financiers dans divers secteurs sociaux. Cette interruption soudaine de ressources extérieures compromet la continuité des services publics essentiels, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’eau, de l’assainissement, de l’environnement, ainsi que de l’agriculture.

Si cette situation n’est pas rapidement et efficacement prise en charge, elle risque d’aggraver une crise humanitaire déjà préoccupante, en multipliant les vulnérabilités au sein de notre population, avec des répercussions profondes sur le tissu social, la stabilité communautaire et les perspectives de développement durable.

Face à cette urgence, le Président de la République a instruit les membres du Gouvernement en charge des secteurs concernés, sous la coordination de la Première Ministre, de prendre sans délai les mesures suivantes :

– mener une analyse rigoureuse et exhaustive de la dépendance actuelle de nos secteurs stratégiques aux financements extérieurs, en particulier dans la santé, l’éducation, l’eau, l’assainissement et l’agriculture. Cette évaluation devra déboucher sur la formulation de mesures correctives concrètes et adaptées en vue d’atténuer les effets négatifs de cette rupture de financement ;

– élaborer un Plan national de transition structuré et réaliste permettant d’assurer la continuité des services essentiels à la population. Ce Plan devra intégrer des mesures d’urgence à court terme, mais également des actions durables visant à renforcer la résilience de nos systèmes éducatif et sanitaire en portant une attention particulière aux aspects suivants : ressources humaines, infrastructures, équipements, approvisionnement en médicaments, accessibilité et qualité des services ;

– procéder à une révision stratégique de nos priorités nationales en réajustant nos plans sectoriels et nos cadres d’investissement.

Cette reprogrammation devra reposer sur une vision concertée, inclusive et prospective intégrant des mécanismes de financement innovants, mobilisant les ressources nationales et explorant des partenariats alternatifs. Une refonte de notre politique nationale de l’aide au développement s’avère indispensable pour garantir une meilleure souveraineté budgétaire et une efficacité accrue de l’action publique.

Un rapport sur la mise en oeuvre de ces recommandations, assorti d’un calendrier d’actions et d’indicateurs de suivi, est attendu dans les 30 jours.

Avant de passer la parole à la Première Ministre, le Président de la République a abordé la question de l’affiliation des miliaires à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publiques (CNSSAP), au-delà du doublement de leurs rémunérations.

A ce sujet, il a chargé le Vice-Premier, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public, avec tous les Ministères concernés, de lancer un grand processus de vulgarisation et de sensibilisation des réformes sur le nouveau régime de sécurité sociale du personnel aussi bien de l’armée que de la police, portées par la CNSSAP, à Kinshasa comme en provinces afin de permettre aux bénéficiaires ainsi qu’à leurs dépendants d’être parfaitement informés des avantages liés à ce nouveau régime contributif tant en ce qui concerne l’amélioration de leur retraite que la nouvelle branche couvrant les risques professionnels.




A travers une Table-ronde : La Rdc s’approprie le Génocost et promet de finaliser le cadre normatif de la justice transitionnelle

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a présidé, ce vendredi 28 mars 2025 à la Cité de l’Union Africaine, la trente-septième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République.

Le Président de la République a rappelé que depuis 2022, notre pays observe, chaque 2 août, une journée nationale de commémoration en hommage aux victimes des tragédies humaines qui frappent la République Démocratique du Congo depuis plusieurs décennies.

Cette date symbolique se veut à la fois un acte de mémoire, de reconnaissance et de mobilisation nationale face aux drames multiformes : massacres, déplacements forcés, violences sexuelles, spoliations, exterminations ciblées et autres qui ont endeuillé notre Nation et continuent encore aujourd’hui à peser sur notre conscience collective.

Ces exactions, alimentées par des intérêts géostratégiques et économiques traduisent une volonté manifeste de pillage de nos ressources naturelles, souvent accompagnée d’une tentative de substitution démographique et relèvent sans équivoque des crimes contre l’humanité ; et dans plusieurs cas documentés, d’actes de génocide.

Il est désormais impérieux d’œuvrer pour leur reconnaissance sur le plan international.

C’est dans cette dynamique qu’a été institué le Génocost, un concept Congolais inédit, porteur d’une double vocation : mémorielle et politique. Il incarne, à l’instar de la Shoah pour Israël, non seulement une revendication de justice, une exigence de mémoire, mais aussi une évaluation du coût humain, social et économique du cycle de violences infligé au peuple Congolais.

Sous son autorité, le Président de la République a instruit la Commission Interinstitutionnelle d’Aide aux Victimes et d’Appui aux Réformes (CIA-VAR) ainsi que le Fonds National des Réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) d’organiser une Table Ronde nationale sur l’appropriation collective du Génocost.

Cette rencontre, prévue à Kinshasa du 31 mars au 03 avril 2025, réunira un échantillon représentatif de toutes les couches sociales, politiques, culturelles et communautaires de notre pays autour du thème : « Engageons-nous à l’appropriation collective du Génocost, à la reconnaissance internationale du génocide commis en République Démocratique du Congo et à la promotion de la culture de la paix ».

Dans un contexte marqué par l’agression persistante de notre territoire par le forces rwandaises et ses supplétifs, ces assises visent à réveiller la conscience nationale, renforcer la solidarité patriotique, et à appeler chaque Congolais et chaque Congolaise à se désolidariser des forces extérieures qui exploitent nos vulnérabilités à des fins prédatrices.

Ces travaux s’inscrivent également dans la volonté du Gouvernement de mobiliser notre jeunesse autour de l’histoire réelle des conflits que connaît la République Démocratique du Congo, de lutter contre la désinformation, et de renforcer l’unité nationale par une mémoire partagée.

Parallèlement, afin d’assurer la cohérence de notre action en matière de justice, de réparation et de réconciliation, le Président de la République a insisté sur l’urgence de finaliser le cadre normatif complémentaire relatif à la justice transitionnelle, conformément à nos engagements nationaux et internationaux.

Quid du cadre normatif

Ce cadre comprend le Décret portant mesures d’application de la Loi n°22/065 du 26 décembre 2022 fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection et à la réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité ; L’Arrêté fixant les modalités de la Liste Unique Consolidée (LUC) ; Les projets de Loi organique sur la justice transitionnelle ainsi que la politique nationale y afférente.

Ces textes déjà transmis au Gouvernement ont été élaborés de manière rigoureuse avec le concours des Experts de son Cabinet, de la CIA-VAR, du FONAREV, et d’un Comité scientifique. Dès lors, il a engagé la Première Ministre à s’impliquer personnellement pour qu’ils soient finalisés dans les plus brefs délais.

Un rapport est attendu à ce sujet dans les 30 jours.




L’Assemblée plénière des évêques de France débute 

Ce lundi 31 mars 2025, les évêques de France se réunissent dans la cité mariale de Lourdes pour vivre leur Assemblée plénière de printemps, qui se déroulera jusqu’au vendredi 4 avril prochain.

Le programme de la semaine n’a pas encore été communiqué en détails par la Conférence des évêques de France (CEF), outre la tenue d’une session préliminaire de deux jours sur les abus sexuels dans l’Église.

Un nouveau président pour la CEF

Cette assemblée plénière sera également marquée par l’élection d’un nouveau président dont le mandat sera de trois ans, renouvelable une fois. Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président depuis six ans, vivra donc sa dernière Assemblée en tant que président.

Depuis 2021, l’archevêque de Reims a vécu de nombreux événements, notamment la crise des violences sexuelles, la synodalité, les relations avec les pouvoirs publics ou la hausse des demandes de baptêmes chez les jeunes adultes.

Il dit être « très reconnaissant pour le travail mené en commun avec les autres évêques du conseil permanent et avec les collaborateurs et collaboratrices de la conférence et du diocèse de Reims qui ont supporté et suppléé mes absences (…). Dans ces six années, le monde s’est transformé à de nombreux niveaux. Notre Église en France travaille à se rendre apte à accomplir sa mission d’espérance dans un monde plein d’inquiétudes et aussi d’exigences nouvelles. »

« Je suis devenu archevêque de Reims en 2018, peu de temps avant d’être élu président de la CEF » a-t-il également confié, « J’aspire à avoir du temps pour me promener dans mon diocèse, rencontrer les uns et les autres. »

Une session spéciale sur les abus sexuels

La session sur la lutte contre les violences sexuelles dans l’Église a débuté ce lundi matin. Elle regroupe 300 participants et vise faire le point sur les mesures prises depuis la remise du rapport de la CIASE (Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église). Au total, plus de 300 personnes y participent et réfléchissent sur les perspectives d’avenir.

La journée a commencé avec l’intervention de plusieurs personnes engagées dans ce domaine, notamment la théologienne Véronique Margron. Le rapport d’évaluation de la CIASE a été ensuite présenté, ainsi que la mise en œuvre des recommandations des groupes de travail post-CIASE.

Mardi 1er avril, deux tables rondes seront proposées aux participants de la session. La première intitulée « Accueillir, écouter et accompagner les personnes victimes » aura lieu en présence de M. Jean-Marc Sauvé, président de la CIASE, ainsi que Marie Derain de Vaucresson, présidente de l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (INIRR) et Antoine Garapon, président de la Commission reconnaissance et réparation (CRR).

Interviendront également les deux instances de reconnaissance et de réparation créées par la Conférence des évêques de France et la Conférence des religieux et religieuses de France (CORREF), ainsi qu’un représentant de la Commission pontificale pour la protection des mineurs.

L’autre table ronde est intitulée « Dialogue entre l’Église et la société : du silence à la vérité qui libère ». Des personnalités de la société civile engagées dans la lutte contre les violences sexuelles présenteront les actions menées et réfléchiront ensemble au travail qui pourrait être entrepris de concert avec l’Église.




La Russie accuse l’Ukraine de poursuivre ses frappes sur les infrastructures énergétiques

Le ministère russe de la Défense a déclaré lundi que l’Ukraine avait continué à frapper les infrastructures énergétiques russes dimanche malgré un accord de cessez-le-feu antérieur.

Un tir d’artillerie et une attaque de drone, visant tous deux les installations d’un opérateur électrique dans la région frontalière de Briansk, ont été enregistrés, a déclaré le ministère dans un communiqué, ajoutant que les deux frappes ont provoqué des coupures d’électricité dans les foyers locaux.

Ces attaques démontrent “l’incapacité totale” de l’Ukraine à s’acquitter des obligations qui lui incombent dans le cadre du règlement du conflit, a déclaré le ministère.

Ces derniers jours, la Russie et l’Ukraine se sont accusées mutuellement de violer un cessez-le-feu de 30 jours sur les infrastructures énergétiques.

L’Ukraine a précédemment déclaré que la Russie avait frappé son installation énergétique dans la ville de Kherson, dans le sud du pays, et a appelé les Etats-Unis à réagir, selon les médias.




Trump menace d’imposer des “droits de douane secondaires” sur le pétrole russe

Le président américain Donald Trump a déclaré dimanche qu’il pourrait imposer des “droits de douane secondaires” sur le pétrole russe s’il estime que la Russie est responsable de l’absence de cessez-le-feu avec l’Ukraine.

Lors d’un entretien téléphonique avec NBC News, M. Trump s’est dit “très en colère” et “furieux” lorsque le président russe Vladimir Poutine a critiqué la crédibilité du leadership du président ukrainien Volodymyr Zelensky, ajoutant que les commentaires n’allaient “pas dans le bon sens”.

“Si la Russie et moi-même ne parvenons pas à conclure un accord pour mettre fin à l’effusion de sang en Ukraine, et si je pense que c’est la faute de la Russie – ce qui n’est peut-être pas le cas – mais si je pense que c’est la faute de la Russie, je vais imposer des droits de douane secondaires sur le pétrole, sur tout le pétrole en provenance de Russie”, a fait savoir M. Trump.

“Si vous achetez du pétrole à la Russie, vous ne pourrez pas faire des affaires aux Etats-Unis”, a-t-il affirmé. “Il y aura un droit de douane de 25% sur tout le pétrole, un droit de douane de 25 à 50 points sur tout le pétrole”.

M. Trump a précisé que les droits de douane seraient appliqués à la Russie dans le courant du mois prochain si Moscou ne signait pas d’accord de cessez-le-feu avec l’Ukraine.

M. Trump a fait remarquer que M. Poutine savait qu’il était en colère, mais qu’il avait “une très bonne relation” avec le président Poutine et qu’il s’entretiendrait à nouveau avec le dirigeant russe cette semaine.

Lors d’une conversation téléphonique le 18 mars, MM. Trump et Poutine sont convenus que la paix en Ukraine “commencerait par un cessez-le-feu dans les domaines de l’énergie et des infrastructures”.




Les ministres de l’économie et du commerce de la Chine, du Japon et de la République de Corée s’engagent à approfondir la coopération trilatérale

La Chine engagée à un développement de haute qualité et à une ouverture de haut niveau est bien disposée à partager les opportunités de développement avec tous les pays du monde, y compris la République de Corée et le Japon, a déclaré dimanche le ministre chinois du Commerce Wang Wentao.

Lorsque l’économie mondiale fait face à une pression accrue des risques baissiers, la Chine, le Japon et la République de Corée, en tant qu’économies majeures sur le plan régional et mondial, doivent faire des efforts conjoints pour sauvegarder le libre-échange et le système commercial multilatéral, s’opposer à l’unilatéralisme et au protectionnisme, et faire progresser l’intégration économique régionale, a déclaré M. Wang lors de la 13e réunion trilatérale des ministres de l’économie et du commerce Chine-Japon-République de Corée, qui s’est tenue à Séoul ce dimanche.

La réunion trilatérale, axée sur le renforcement de la collaboration en matière de commerce et d’investissement et l’avancement de la coopération régionale et multilatérale, entre autres, était coprésidée par M. Wang et ses homologues sud-coréen et japonais, MM. Ahn Duk-geun et Yoji Muto.

Lors de la réunion, les trois parties ont convenu de discuter de l’accélération des négociations sur l’accord trilatéral de libre-échange, de renforcer la coopération de la chaîne d’approvisionnement et le dialogue sur le contrôle des exportations, d’approfondir la collaboration dans les économies numériques et vertes, de renforcer la coopération locale et de promouvoir conjointement un environnement favorable à la collaboration commerciale.




La Chine réaffirme son opposition à la coercition économique et à l’hégémonisme

La Chine a réaffirmé sa ferme opposition aux mesures qui portent atteinte aux droits et intérêts légitimes des autres pays par la coercition économique, les pratiques hégémoniques ou l’intimidation.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a fait ces remarques en réponse à une question des médias concernant la vente prévue par CK Hutchison Holdings Limited de certains de ses actifs portuaires à un groupe contrôlé par BlackRock.

“Nous avons pris note des informations à ce sujet”, a ajouté M. Guo lors d’un point de presse régulier, ajoutant : “l’Administration nationale de régulation des marchés est au courant de la transaction et procédera à un examen conformément à la loi afin de garantir une concurrence loyale sur le marché et de protéger les intérêts publics.”

M. Guo a souligné que la Chine s’était toujours fermement opposée à l’utilisation de la coercition économique et de l’intimidation pour porter atteinte aux droits et intérêts légitimes des autres pays.




CAN U-17 : Les étudiants zambiens enflamment le stade El Bachir

Près de 10 000 kilomètres séparent le Maroc de la Zambie, mais lundi soir, la distance semblait s’être réduite à néant au stade El Bachir de Mohammédia. Pour le premier match de la Zambie qui faisait face à la Tanzanie dans cette Coupe d’Afrique des Nations U-17 CAF TotalEnergies 2025, une trentaine d’étudiants zambiens, installés au Maroc, ont transformé les tribunes en un véritable bastion de ferveur.

Dès l’échauffement, leurs chants et encouragements ont résonné, donnant le ton d’une soirée où la passion l’a emporté sur l’éloignement. « C’est un devoir pour nous d’être ici », explique Fumbani Sichiali, le président de l’association des Étudiants Zambiens du Maroc. « Dès que nous avons appris que la CAN U-17 se jouerait au Maroc, nous avons mobilisé notre communauté via les réseaux sociaux pour organiser notre présence et soutenir notre équipe. »

Dans les gradins, les couleurs de la Zambie dominaient. Maillots orange et verts, drapeaux, vuvuzelas, porte-voix et tambours ont rythmé chaque action des Copper Bullets. « Dès que l’équipe est entrée sur la pelouse, j’ai ressenti des frissons », confie Solomon Kamanga, diplômé en écologie.

Un moment symbolique a marqué la cérémonie protocolaire : les étudiants ont été les premiers à entonner Proud and Free, l’hymne national de la Zambie, également partagé par la Tanzanie, son adversaire du jour. « Quand nos petits frères l’ont chanté, j’ai donné de la voix de toutes mes forces », raconte une étudiante, encore émue. « Quand ce fut au tour de la Tanzanie, j’ai chanté un peu moins fort, je l’avoue », ajoute-t-elle en riant.

L’engouement n’est pas passé inaperçu. Séduits par l’ambiance, Amir et Mohamed, deux jeunes Casablancais, ont rejoint les chants zambiens. « C’est incroyable ! Je danse, je chante et j’apprends même de nouveaux mots, comme lelo, lelo, lelo, qui veut dire maintenant pour encourager un but », s’enthousiasme Amir, tout sourire.

Sur le terrain, la Zambie a répondu à cette ferveur en signant une victoire éclatante 4-1 face à la Tanzanie. Un succès célébré avec exaltation par les supporters, pour qui ce match dépasse le cadre sportif. « Nous représentons la jeunesse de notre pays, une jeunesse talentueuse et déterminée », souligne Solomon. « Eux rêvent de Coupe du Monde, et nous les soutiendrons jusqu’à ce qu’ils atteignent leur objectif, et au-delà. »

Bien après le coup de sifflet final, chants et danses ont résonné dans l’enceinte du stade, témoignant d’un attachement indéfectible. Pour ces étudiants, soutenir la Zambie en terres marocaines est bien plus qu’un simple acte de supporterisme : c’est une affirmation de leur identité et une célébration du pouvoir fédérateur du football.