France : controverses autour de la peine d’inéligibilité de Marine Le Pen (SYNTHESE)

Condamnée à une peine d’inéligibilité pour détournement de fonds publics, Marine Le Pen, la leader du Rassemblement national (parti politique français classé à l’extrême droite, RN), a dénoncé lundi soir ce qu’elle qualifiait d’une “décision politique” visant à l'”éliminer” pour la prochaine présidentielle prévue en 2027.

Condamnée à une peine d’inéligibilité pour détournement de fonds publics, Marine Le Pen, la leader du Rassemblement national (parti politique français classé à l’extrême droite, RN), a dénoncé lundi soir ce qu’elle qualifiait d’une “décision politique” visant à l'”éliminer” pour la prochaine présidentielle prévue en 2027.

Mme Le Pen a été condamnée lundi à quatre ans de prison dont deux ans ferme, à 100.000 euros d’amende, ainsi qu’à cinq ans d’inéligibilité avec effet immédiat. Elle a affirmé qu’elle ferait appel, ce qui ne suspend pas en soi sa peine d’inéligibilité assortie d’une exécution provisoire. En France, le délai d’un procès pénal en appel peut être très long.

Au cours d’une interview lundi soir sur TF1, l’ancienne candidate à la présidentielle, qui voit ses chances de se présenter en 2027 réduites presque à néant, a dénoncé une “décision politique” et a demandé à la justice de “se hâter” en vue d’un procès en appel.

Le jugement à l’encontre de la femme politique a créé des controverses dans le milieu politique et médiatique français.

Le Premier ministre français François Bayrou a été “troublé” par la décision de justice, sur laquelle il n’entend faire “aucun commentaire” en sa qualité du chef du gouvernement, a rapporté la presse française citant l’entourage de M. Bayrou.

“Aujourd’hui, ce n’est pas seulement Marine Le Pen qui est injustement condamnée c’est la démocratie française qui est exécutée”, a écrit Jordan Bardella, le président du RN sur X à la lecture de la sentence.

“Nul n’est au-dessus des lois”, a souligné sur X le chef du Parti socialiste Olivier Faure, qui s’est dit à son tour “troublé” de la réaction du Premier ministre. “Visiblement le respect de la loi, l’Etat de droit, la séparation des pouvoirs, ne sont plus à l’ordre du jour au gouvernement.”

Pour Laurent Wauquiez, qui brigue la présidence du parti Les Républicains, la décision de justice “va nécessairement avoir un poids très lourd sur le fonctionnement de notre démocratie. Ce n’est sans doute pas le chemin qu’il aurait fallu prendre”, a rapporté en le citant la presse française.

Marine Le Pen pouvait à nouveau se déclarer comme la victime d’un “système” dont elle se dit persécutée, ce qui est un “leitmotiv” de sa carrière politique d’environ 30 ans, a estimé Le Monde, en indiquant que la condamnation a contrarié son “ambition politique”.

Selon la même source, elle se posait en victime d’un “système”, reprenant les antiennes de son père, Jean-Marie Le Pen, qui avaient fait “le succès du parti extrémiste dès les années 80”.

Pour Roselyne Febvre, cheffe du service politique de France 24, Marine Le Pen est dans une posture compliquée. “L’appel va prendre des années, c’est le risque pour elle qu’à un moment son parti la pousse vers la sortie”.

La situation de Mme Le Pen a aussi fait réagir d’autres pays.

Le président américain Donald Trump a comparé lundi la condamnation de Marine Le Pen à ses propres affaires judiciaires aux Etats-Unis, martelant que l’exclusion de Mme Le Pen de l’élection française était “une affaire très importante”. “Cela fait penser à notre pays, cela ressemble beaucoup à notre pays”, a-t-il déclaré.

Le Kremlin a déploré une “violation des normes démocratiques”, tandis qu’une porte-parole du département d’Etat américain a jugé “préoccupante” “l’exclusion de personnes du processus politique”.

Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a écrit “Je suis Marine !” sur X.

Le patron de X, Elon Musk, a dénoncé ce qu’il qualifiait de “règle du jeu de la gauche radicale” qui consiste à “abuser du système juridique pour emprisonner ses opposants”.

Mme Le Pen est considérée comme candidate favorite pour devenir la nouvelle présidente française. Elle s’est retrouvée deux fois au second tour de la présidentielle face à Emmanuel Macron, qui ne peut plus se présenter à un troisième mandat en 2027.

Interrogée par TF1 sur la figure de Jordan Bardella, l’actuel président du RN qui pourrait potentiellement la remplacer dans la course à l’Elysée, Marine Le Pen a estimé qu’il était un “atout formidable pour le mouvement”.

A la suite de la sentence, son héritier politique a fait débat dans le pays. “Au RN, ça (la condamnation) va aiguiser des appétits et bien évidemment celui peut-être Jordan Bardella”, a analysé Mme Febvre.

Pour Le Figaro, M. Bardella est “le plan B naturel de Marine Le Pen”. “Ce sera ma dernière campagne”, expliquait la leader du RN, et puis déclarait : “En 2032, Jordan aura 36 ans”, lors d’une interview accordée au Figaro le 25 mars.




Consultations politiques : Pour Lambert Mende, “il s’agit d’un moment d’introspection”

Les consultations politiques initiées par le président Tshisekedi en vue de la formation du gouvernement d’union nationale se poursuivent à Kinshasa. Au nombre de ceux qui ont été reçus par le conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, figure aussi Lambert Mende, ancien ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement de Joseph Kabila, aujourd’hui membre de l’Union sacrée de la nation, famille politique du président Félix Tshisekedi.

 

Au sortir de l’audience du 31 Mars, le président national du parti “Convention des Congolais unis, CCU”, s’est dit satisfait du déroulement de ce processus, car pour lui, il s’agit des moments de l’introspection, parce qu’il faut savoir d’où nous viennent ces malheurs qui s’abattent sur nous de manière discontinue depuis les trois dernières décennies.

Lambert Mende Omalanga a tenu à rappeler que la RDC est agressée.

 

“Nous sommes aujourd’hui un pays partiellement avili dans sa partie Est par les agresseurs rwandais. notre pays a été toujours au cœur des convoitises d’un certain nombre des vautours qui se recrutent pas seulement autour de son territoire, mais également outre Méditerranée, outre Atlantique”, a t-il déclaré à la presse.

 

Il a emu le vœu de voir tous les congolais se regrouper, quelle que soit leur philosophie politique, quelle que soit leur obédience et quelle que soit leur catégorie, autour du chef de l’État pour réfléchir aux voies et moyens de se doter d’une équipe gouvernementale capable d’aider à répondre à ce défi sécuritaire et humanitaire totalement inacceptable du point de vue humain. Ainsi,

Lambert Mende appelle tous les congolais à entreprendre un sursaut pour arrêter le génocide, car la nation risque de disparaître.

 

“Le destin de notre pays est mis en péril et que chaque jour qui passe, aggrave ce péril. Certes, il y a parmi nous quelques-uns qui ne sont pas prêts encore à répondre pour une raison ou pour une autre à cet appel institutionnel qui a été lancé par le président de la République, mais je voudrais engager le président à laisser la porte ouverte même si les réponses peuvent être apportées au problème que nous avons par étape. On peut commencer par une première étape, et terminer les choses dans trois, quatre, cinq mois”, a renchérit Mende Omalanga.

 

 

Mboshi




CellCom Primature Policier Kabeya.pdf




Ministère du Commerce Extérieur : Démarrage à Kinshasa de l’atelier d’appropriation la SPED

Par l’entremise de l’Agence Nationale pour la Promotion des Exportations (ANAPEX), le Ministère du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya, a lancé, lundi 31 mars, à Kinshasa, l’atelier d’appropriation de la Stratégie Nationale de Promotion des Exportations et Diversification (SPED) par ses agents et cadres. Cet atelier se tient pour accroître le volume des exportations de la République Démocratique du Congo, en tirant profit des opportunités qu’offre le marché américain avec l’AGOA, chinois avec l’accord commercial bilatéral signé, européen et africain avec la Zone de Libre Échange Conntinentale Africaine-ZLECAF.

Pour le Ministre du Commerce Extérieur, la mise en œuvre de la SPED passe par l’implication des ministères sectoriels dont celui de l’Agriculture, du Développement Rural, de Pêche et Élevage, des Ressources Hydrauliques et Électricité,de Industrie, des PME, des Transports, des Affaires Étrangères, du Plan ,mais aussi des provinces ,des producteurs et des opérateurs a fait entendre Benezeth Msafiri Kyakakala, son Directeur de Cabinet.

 

L’identification des produits selon les ZÉS

Exposant sur les objectifs, enjeux et axes stratégiques de la SPED focalisés sur la diversification de l’économie congolaise, le professeur Henri Gerendawele a insisté le cadre opérationnel de la Stratégie Nationale de la Promotion des Exportations et Diversification SPED qui est basé sur la rapidité à réorganiser les filières prioritaires, la maîtrise des exigences technologiques du produit.

L’on a aussi cité l’accès au financement privé et public, la maîtrise des exigences sanitaires et Phytosanitaires, l’existence des accords commerciaux concernant les produits pour maximiser les opportunités régionales et sous-régionales, l’identification des produits selon les Zones Économiques Spéciales et l’existence de la chaîne logistique avec le mode d’acheminement et de conservation des produits

« La mise en contribution de la SPED va aider la RDC à accroître le volume de ses exportations dans le secteur agricole évalué aujourd’hui à 0,4% contre 99,6% des produits miniers et des hydrocarbures », a ajouté Mike Tambwe, directeur Général de l’ANAPEX tout en appelant les experts de cet établissement public à jouer un rôle capital dans la diplomatie commerciale.

Un condensé de JMNK




Sous les auspices du Président de la République: Lancement de la table ronde de l’appropriation du GENOCOST

Au cours d’une cérémonie solennelle organisée, lundi 31 mars 2025 au Centre culturel international de Kinshasa, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a donné le coup d’envoi des travaux de la Table ronde pour l’appropriation du génocide pour les biens économiques (GENOCOST).

Engagé dans la reconnaissance mémorielle de ce génocide pour des gains économiques oublié, le couple présidentiel de la République Démocratique du Congo (RDC) a fait le déplacement du centre culturel international de Kinshasa pour la circonstance.

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi et la distinguée Première dame Denise Nyakeru ont visité l’exposition de tous ces massacres documentés. De Makobola à Mwenga en passant par Kisangani, Lubero, Bukavu et récemment Kishishe, tous les crimes perpétrés sur fond de pillage des richesses y sont étalés.

 

Présenter un programme d’insertion dans les programmes scolaires et universitaires

Au milieu de plusieurs personnalités publiques nationales et celles venues de divers horizons, le couple présidentiel a suivi les allocutions de circonstance des responsables du CIA-VAR et du Fonarev, co-organisateurs de cette table ronde.

Pour ces derniers, l’objectif de ces assises est de présenter un programme d’insertion dans les programmes scolaires et universitaires, les programmes des médias et le langage commun d’un discours de prise de conscience collective et de perpétuation des connaissances disponibles sur l’histoire des exactions perpétrées en RDC depuis 1993 en vue de promouvoir une culture de la paix.

Dans sa brève allocution, le Chef de l’État a appelé ses compatriotes à s’approprier ce génocide oublié.

Il a, par ailleurs, annoncé la mise en place d’un groupe d’experts chargés d’évaluer de manière rigoureuse et systématique les préjudices subis et les pertes humaines liées aux crimes de masse notamment ceux relevant du génocide perpétré pour des gains économiques.

Avec 10 millions de morts et 6 millions de déplacés internes ; 27 millions de personnes en situation critique dont les femmes et enfants ainsi qu’un décompte macabre de 200 fosses communes disséminées à travers le grand Kivu, la RDC vit, depuis 30 ans, un génocide économique dont on parle très peu.




Clôture du Ramadan: La communauté musulmane de Kinshasa reçue par Félix Tshisekedi

Le président de la république, Félix-Antoine Tshisekedi a reçu, lundi 31 mars, à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu des représentants de la communauté musulmane de Kinshasa à l’occasion de la célébration de l’Aid el-fitr marquant la fin du ramadan.

Comme le veut la tradition, les représentants de la religion musulmane, 3ème communauté religieuse du pays après les Eglises catholiques et protestantes, ont partagé un repas de fin de ramadan avec le Chef de l’Etat.

À cette même occasion, le Garant de la Nation a réitéré son appel à l’unité pour la consolidation de la paix sur toute l’étendue du pays.

« Toute la population congolaise attend de la communauté musulmane une participation active aux efforts visant au retour à la paix », a dit le président Tshisekedi.

Le Chef de l’Etat a salué la mise en place de la commission des réformes mise en place. Pour lui, cette commission doit être inclusive et procéder à un diagnostic précis des maux qui rongent la famille musulmane en RDC.

Présente à cette réception conviviale, la ministre d’état en charge de l’Environnement et Développement durable, Mme Eve Bazaiba, a insisté sur la nécessité d’avoir une communauté musulmane unie, réconciliée, forte et prospère pour soutenir l’action du chef de l’Etat

Le même appel à l’unité avait aussi été lancé par le ministre d’état à la Justice, Me Constant Mutamba. Près de 100 délégués musulmans, des diplomates et autres personnalités nationales de confession musulmane ont été conviées à cette réception présidentielle.




Justice : Impliqué dans l’affaire de coup d’État manqué, Marcel Malanga parmi les graciés du chef de l’Etat

Le ressortissant Américain Marcel Malanga, a été condamné à mort dans le cadre de la tentative du coup d’État manqué du 19 mai 2024 en République démocratique du Congo, précisément dans la ville de Kinshasa. L’homme vient d’être gracié ce mercredi 02 avril tard la nuit par ordonnance signée par le président de la République Félix Tshisekedi.

 

Fils de Christian Malanga présenté comme le chef de fil du groupe accusé d’avoir tenté de renverser le régime du président Félix Tshisekedi, Marcel Malanga figurait parmi les 37 personnes condamnées à la peine capitale par la cour militaire de Kinshasa/Gombe, lors du procès en première instance tenu à la prison militaire de Ndolo.

 

 

Mboshi




Décès d’un agent de la circulation routière à Kinshasa : Judith Suminwa exprime son profond regret et salue la mémoire d’un homme dévoué à servir le pays 

Le cabinet de la première ministre a enfin brisé le silence dans le dossier du meurtre de l’agent de la Police de circulation routière, Fiston Kabeya.

Dans un communiqué publié dans la soirée du mardi 1er avril par ses services, Judith Suminwa exprime son profond regret à la suite de la disparition d’un “homme dévoué à servir le pays” et adresse ses sincères condoléances à la famille biologique, ainsi qu’à l’ensemble du corps de la police nationale Congolaise.

“Le Cabinet de la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, porte à la connaissance de l’opinion publique qu’il a appris avec grand émoi le décès du Brigadier de Première classe KABEYA SENDA Fiston de la Police Nationale Congolaise, affecté à la Police de Circulation Routière”, peut-on lire dans ce document.

La première ministre rassure l’opinion publique que la justice militaire s’est saisie d’office et une enquête est ouverte.

Judith Suminwa appelle à cet effet, la population à ne pas céder à la manipulation et à la spéculation, en attendant l’issue de la procédure.

 

Loup solitaire