RDC: peine de mort commuée en prison à vie pour trois Américains

Ils avaient été condamnés à mort lors du procès du coup d’État raté du 19 mai 2024 en RDC. Trois ressortissants américains détenus à Kinshasa viennent de voir leur peine commuée en prison à vie. Une grâce présidentielle accordée à la demande du ministère public annoncée à la télévision dans la nuit de mardi à mercredi 2 avril.

Les ordonnances officielles ont été lues hier soir par la porte-parole du président Tshisekedi, Tina Salama. Les trois Américains avaient été condamnés à la peine capitale lors du premier procès, peine confirmée en appel le 27 janvier. Comme la loi l’y oblige, le ministère public avait donc demandé une grâce. Accordée par le président de la République. Décision désormais irrévocable, selon l’ordonnance.

C’est important cette modification de peine puisque la RDC qui n’exécutait plus ses condamnés depuis 20 ans a levé son moratoire, il y a un an. Avec cette ordonnance, Marcel Malanga, Tyler Christian Thomson et Benjamin Zalman peuvent désormais demander leur extradition aux États-Unis pour y purger leur peine.

Ils avaient été condamnés pour leur participation à ce que les autorités ont qualifié de « coup d’État manqué » lorsqu’un groupe d’hommes armés avait attaqué la résidence de Vital Kamerhe ainsi que palais de la nation, siège du pouvoir. Le père de Marcel Malanga, Christian Malanga, lui aussi ressortissant américain et présumé chef du commando, avait été tué lors de l’intervention des forces de l’ordre.

Avec notre correspondante à Kinshasa, Paulina Zidi




Le Cameroun tenu en échec par l’Afrique du Sud

Après sa courte défaite 2-1 face au Burkina Faso, le Cameroun était face à l’Afrique du Sud pour son deuxième match du Groupe B de la Coupe d’Afrique des Nations U-17 CAF TotalEnergies avec une seule idée en tête : la victoire.

Malgré de nombreuses occasions de but et une domination tout au long du match, le Cameroun n’a pas réussi à trouver le chemin des filets, concédant un match nul et vierge face à Amajimbos.

Les Sud-Africains, quant à eux, sortaient d’une impressionnante remontée contre l’Égypte, un résultat qui les plaçait favoris avant la rencontre.

Ce sont cependant les Lionceaux camerounais qui ont dominé les Sud-Africains, les privant de leur jeu de passes habituel qui leur avait permis d’inscrire quatre buts plus tôt dans la semaine.

Le Cameroun a manqué la chance d’ouvrir le score sur une frappe bien exécutée de David Bondoma qui a heurté le poteau en première mi-temps.

Bondoma, qui restait une menace pour la défense sud-africaine, a failli ouvrir le score dans les dernières minutes, après une impressionnante course solitaire, ponctuée par un dernier tir dans la surface.

Si ce résultat ne signe pas l’élimination du Cameroun, il met en difficulté les Lionceaux et les contraint à s’imposer face à l’Egypte lors de la troisième et dernière journée de la phase de poules pour espérer une qualification.

Amajimbos, quant à lui, qui espérait un deuxième succès pour décrocher directement sa qualification pour les quarts de finale et pour la prochaine Coupe du Monde de la FIFA, devra attendre les derniers matchs du Groupe D pour connaître officiellement son sort.

L’Afrique du Sud prend néanmoins la tête de la poule avec 4 points, devant le Burkina Faso, deuxième, qui affronte l’Égypte dans une rencontre dont l’issue pourrait changer le classement actuel.

Avec son seul point, le Cameroun se classe troisième devant l’Égypte.




Le Burkina Faso, premier qualifié pour les quarts de finale

Grâce à sa victoire 2-1 ce jeudi soir face à l’Egypte à l’occasion de la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des Nations U-17 CAF TotalEnergies dans le Groupe B, le Burkina Faso a non seulement décroché sa place en quart de finale mais est également devenu la première nation africaine à se qualifier officiellement pour la Coupe du Monde U-17 de la FIFA.

Jeudi soir, les Ouest-Africains ont battu les Pharaons U-17 déjà défaits à la première journée par l’Afrique du Sud 3-4.

Le Burkina Faso s’était déjà imposé 2-1 face au Cameroun, lundi, en ouverture du Groupe B. Les hommes d’Oscar Barro ont remis le même score, grâce aux buts d’Issouf Dabo et d’Asharaf Tabsoba, en pleine forme.

Après un début de match timide, c’est le Burkina Faso qui a ouvert le score en fin de première période grâce à Dabo à la 41e minute.

Au retour des vestiaires, les Nord-Africains ont mis la pression sur leurs adversaires pour tenter de rétablir l’équilibre, mais n’ont pas réussi à percer une défense burkinabè bien organisée.

Tout au contraire, un but de Tabsoba, auteur d’une nouvelle performance remarquable, a permis aux ouest-africains d’aggraver le score à la 69e minute.

Ce deuxième but n’a pas découragé les Égyptiens, qui sont restés entreprenants en attaque. Ils réussiront à réduire l’écart à la 78e minute par Belal Ateya.

Cette réalisation égyptienne a ouvert la voie à une fin de match très tendue. Les égyptiens ont continué à pousser mais sans toutefois trouver l’égalisation, tandis que le Burkina Faso a résisté pour maintenir son avance et assurer sa qualification.

Le Burkina Faso s’impose finalement 2-1 et assure sa deuxième victoire en deux matchs. Avec six points, les jeunes Etalons occupent la première place du Groupe B et sont d’ores et déjà qualifiés pour les quarts de finale de la compétition, ainsi que pour la prochaine Coupe du Monde U-17 de la FIFA, à une journée de la fin de la phase de groupes.

L’Égypte affrontera le Cameroun, qui compte un point après son match nul contre l’Afrique du Sud cet après-midi, et aura l’obligation de s’imposer pour rester dans la course à la qualification pour la Coupe du Monde U-17 2025.




Devant les opérateurs économiques : Le bulletin mensuel du suivi des prélèvements des prix présenté par Daniel Mukoko

Daniel Mukoko Samba, a présidé, jeudi 3 avril, une réunion avec le Comité de suivi des prix des produits de première nécessité pour présenter le bulletin mensuel des prélèvements des prix sur les marchés aux opérateurs économiques. Cela, selon l’esprit de l’arrêté ministériel n°10/CAB/MIN/ECONAT/ABM/TNN/jab/2029,

Cette rencontre a mis autour d’une table les opérateurs économiques réunis au sein de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), tels que Premium Foods, AFRIFOOD, GFCO, BELTEXCO, NOVA MULONDA ; la Fédération Nationale des Artisans, Petites et Moyennes Entreprises du Congo (FENAPEC) ; l’Association des consommateurs du Congo, des représentants de la Présidence de la République ainsi que de certaines entreprises publiques, notamment LMC, COPEMECO, BCECO ; la Direction Générale des Impôts (DGI) et l’OCC.

Soumis à l’examen des opérateurs économiques pour formuler leurs critiques et observations, le bulletin TALO est un dispositif mensuel conçu pour surveiller l’évolution des prix sur le marché et lutter contre la spéculation.

« Nous sommes tous conscients que depuis plusieurs années, il n’existait pas un système de collecte de prix des biens sur le marché. C’est ainsi que le ministère de l’Economie nationale vient d’introduire ce système de collecte dont la phase pilote vient d’aboutir au mois de mars. Ce bulletin montre clairement la stabilité notable des prix sauf des produits provenant de l’Est du pays. Au cours du mois de mars 2025, ce Bulletin révèle les niveaux des prix globalement stables pour les produits de première nécessité, mais toujours marquées par des disparités importantes selon le lieu de vente », a expliqué le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale.

 

De définir la fréquence des descentes pour le prélèvement des prix

 

Prenant la parole, le Représentant de la FEC a affirmé son engagement pour le suivi des prix et a souligné l’importance d’approfondir les marques de certains produits dans le bulletin mensuel des prélèvements des prix.

Par ailleurs, il a également recommandé au ministère de l’Economie nationale de définir la fréquence des descentes pour le prélèvement des prix, afin de déterminer la différence entre la collecte de données et le contrôle économique, afin de favoriser une meilleure collaboration, estimant, par ailleurs, que « la FEC s’engage à contribuer à cette étude ».

Pour sa part, John Mwenda, Directeur Général de Premium Foods, a salué l’initiative de mettre en place ce dispositif de prélèvement des prix. « C’est la première fois depuis plus de 20 ans que je vois un tel dispositif. Félicitations au VPM, ministre de l’Economie nationale. Je réaffirme que nous sommes prêts à travailler ensemble pour apporter des améliorations si nécessaires. Il est important que le gouvernement dispose de données fiables, car prendre des décisions sans statistiques ni chiffres, est un défi. Ce dispositif est parfait pour orienter correctement notre économie », a-t-il déclaré.

Prenant à son tour la parole, M. Farouk de AFRIFOOD a plaidé pour le respect des engagements entre le Gouvernement et les opérateurs économiques pour préserver le pouvoir d’achat de la population.

Conscient que la protection du pouvoir d’achat est un combat qui ne se gagne pas en un jour, le Vice-Premier Ministre a, sur ce, insisté sur l’importance des réunions régulières du Comité de suivi pour défendre les intérêts des consommateurs.

Willy Kilapi




Réparation pour les victimes de la guerre dans l’Est : Le Gouvernement et le système des Nations-Unies s’engagent 

La Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, a assisté à la cérémonie de signature du partenariat entre le Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits (FONAREV) et le Système des Nations Unies (SNU). La cérémonie a eu lieu au Fleuve Congo Hôtel, à Kinshasa.

Le FONAREV, établissement public à caractère technique, financier et social chargé de la mise en œuvre de la protection et de la réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, va ainsi travailler en étroite collaboration avec les agences du Système des Nations Unies en vue d’assister les victimes de la guerre dans les deux Kivu.

Un partenariat pour des solutions durables

Le partenariat entre le FONAREV et le SNU marque le lancement d’un programme stratégique des réponses à la crise dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Il vise également à réparer, protéger, construire, et reconstruire l’espoir pour les communautés déchirées et les victimes dans cette partie du pays.

Le budget de sa mise en œuvre se chiffre à 12.034.067 $ pour une durée d’une année, allant du 04 avril 2025 au 03 avril 2026.

Concrètement, les deux parties vont partager leur expertise afin d’agir de manière concertée pour apporter une assistance multisectorielle aux victimes de violences sexuelles et des crimes graves commises dans les zones des conflits.

La restauration de la dignité des victimes, un engagement pour les plus hautes autorités du pays

Dans son allocution, la Première Ministre a salué ce partenariat qui va répondre urgemment aux besoins fondamentaux des victimes.

« Les besoins sont urgents et multiples, mais les réponses restent entravées. Femmes, enfants et personnes vulnérables vivent aujourd’hui dans des conditions précaires sans accès adéquat à l’alimentation, à l’eau potable, aux soins de santé et à l’assistance humanitaire. Bien que la situation sécuritaire empêche pour l’instant une présence directe du FONAREV dans certaines zones occupées, notamment à cause des forces négatives M23, notre volonté reste ferme, celle de restaurer la dignité des victimes, de rétablir la confiance envers les institutions et de favoriser la cohésion », a assuré la Cheffe du Gouvernement.

Pour la Première Ministre, à travers ce partenariat, l’Exécutif s’engage avec ses partenaires pour des solutions durables. « Le Gouvernement congolais, à travers le FONAREV, s’engage aujourd’hui avec ses partenaires du Système des Nations Unies et les organisations nationales et locales dans une dynamique de coopération active pour trouver des solutions durables aux besoins fondamentaux des victimes », a t-elle ajouté.

Prenant tour à tour la parole devant l’assistance, le Directeur Général du FONAREV, Patrick Fata Mapungu, et le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies en RDC, Bruno Lemarquis, ont remercié le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, pour sa volonté d’instaurer une paix durable en RDC et d’assurer la protection des populations victimes de violences. Cette volonté s’est notamment traduite par la promulgation de la loi du 26 décembre 2022 fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection et à la réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.

Par ailleurs, ils ont également exprimé leur reconnaissance envers la Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, pour sa détermination visant à garantir cette paix et à redonner espoir aux victimes de la barbarie dans la partie Est du pays.

Il faut rappeler que le Gouvernement Suminwa est résolument engagé pour la restauration de la paix durable au pays mais aussi le respect de la digni

té humaine.




Reçu par Félix Tshisekedi, le conseiller principal pour l’Afrique de Trump affirme que les USA restent déterminés à soutenir la fin de la guerre

Arrivé à Kinshasa le mercredi 02 avril 2025 dans la soirée, M. Massad Boulos, nommé récemment Conseiller principal pour l’Afrique du Président américain Donald Trump, a été reçu par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ce jeudi 3 avril 2025 à la Cité de l’Union africaine.

Accompagné de Mme Corina Sanders, Sous-secrétaire d’État adjointe pour les Affaires africaines et de M. Dan Dunham, Directeur du Conseil national de sécurité pour l’Afrique, le Conseiller principal du Président américain a eu une longue et fructueuse discussion avec le Chef de l’État.

L’entretien a tourné essentiellement sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et sur les perspectives économiques entre les USA et la RDC, deux pays qui entretiennent une coopération stratégique.

S’exprimant en français au sortir de cette audience, M. Mossad Boulos a été très clair et pragmatique sur les deux sujets. « Vous avez entendu parler d’un accord sur les minéraux. Nous avons pris connaissance de la proposition de la RDC, et je suis heureux d’annoncer que le Président et moi avons convenu d’une voie à suivre pour son élaboration », a dit le Conseiller Afrique du Président Donald Trump.

« Je me réjouis de collaborer avec le Président Félix Tshisekedi et son équipe pour établir une relation plus profonde qui profite au peuple congolais et au peuple américain, et pour stimuler des investissements du secteur privé américain en RDC, notamment dans le secteur minier, dans l’objectif commun de contribuer à la prospérité de nos deux pays », a-t-il ajouté.

À ce même sujet, il a déclaré :« bien sûr, nous avons besoin d’un environnement le plus propice aux affaires pour atteindre cet objectif. Soyez assurés que des entreprises américaines opèrent en toute transparence et stimuleront les économies locales. Il s’agit d’investissements de plusieurs milliards de dollars. Il s’agit d’emplois, de transfert de connaissances et d’investissements dans l’infrastructure. Il ne peut y avoir de prospérité économique sans sécurité ».

Concernant la guerre dans l’Est de la RDC, le Conseiller principal pour l’Afrique du Président Trump a déclaré que les USA restent déterminés à contribuer à la fin du conflit.

« Nous souhaitons une paix durable qui affirme l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC, et qui projette les bases d’une économie régionale florissante. Cette relation présente un grand potentiel, et nous apprécions l’occasion de discuter de la voie à suivre avec nos homologues ici à Kinshasa », a-t-il conclu.




CAN U 17 : le Maroc affronte la Zambie au stade Al Bachir de Mohammedia

Ce match décisif à suivre ce jeudi soir opposera le Maroc à la Zambie à 20h au stade Al Bachir de Mohammedia, pour la deuxième journée de la phase de poule du Groupe A de la CAN U17 qui se déroule au Maroc. En cas de victoire des Lionceaux, le Maroc sera qualifié pour les demie finales de la CAN U17, avant de disputer son 3ème match du Groupe A (dimanche contre la Tanzanie) et sera également

qualifié pour la prochaine Coupe du Monde de la FIFA U17.

En effet, les quatre demi-finalistes de la CAN U17 sont qualifiés pour la coupe du monde des moins de 17 ans 2025, organisé au Qatar. Ce serait une nouvelle réussite

importante pour le football national, qui illustre les efforts de développement technique réalisés par la Fédération Royale Marocaine de Football dans les catégories de jeunes, aussi bien masculines que féminines.

Lors de la première journée de la CAN U17, la séduisante équipe de l’entraîneur Nabil Baha s’est imposée 5-0 contre l’Ouganda en match d’ouverture du tournoi, tandis que la Zambie avait disposé de la Tanzanie par le score de 4-1.

Pour rappel, le Maroc a terminé finaliste de la dernière édition en 2023 contre le Sénégal.




Sénat : la Commission mixte Défense, sécurité, frontières et relations extérieures poursuit ses échanges avec certains ministres sur la situation sécuritaire dans l’Est de la Rdc

Présidée par le sénateur, José panda, la Commission mixte Défense, Sécurité, Frontières et Relations extérieures a reçu, du bureau et de la plénière du Sénat, le mandat de procéder à l’audition de certains ministres du gouvernement pour faire la lumière sur la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut dans l’est de la RDC. En vue de donner de nouveaux éléments à la prorogation de l’état de siège, qui est encore envisageable, le bureau du Sénat tient à éclairer davantage la lanterne des sénateurs et de l’opinion sur l’agression injuste que la RDC subit de la part du Rwanda et de ses supplétifs de M23 /AFC.

Le président de la Commission Défense, Sécurité et Frontières, l’Honorable José Panda s’est confié à la presse à la suite de la séance de travail que sa commission a eue, ce 03 avril, au Palais du peuple, avec le Vice-premier ministre, ministre de la Défense nationale.

“Nous avons, ce jour, procédé, sur recommandation de la plénière du Sénat, qui a mis en place une Commission mixte Défense, Sécurité, Frontières et Relations extérieures pour auditionner les différents membres du gouvernement. Le bureau et la plénière avaient décidé, au regard de la situation liée à l’Est du pays où nous sommes agressés par le Rwanda et ses supplétifs du AFC-M23, de nous confier la mission d’auditionner différents membres du gouvernement pour éclairer la lanterne des honorables sénateurs autour de cette question primordiale liée à l’agression”, a-t-il expliqué avant de donner quelques précisions sur le déroulement des dites auditions.

La primeur du rapport est réservée au bureau

“Quelques membres du gouvernement avaient été appelés par la commission mixte, notamment, le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur qui est passé hier, pour commencer l’audition. Il y a aussi, le Vice-premier ministre, ministre de la Défense qui est passé aujourd’hui pour pouvoir nous éclairer. Mais également, le ministre de la Justice. Puisque nous devons procéder à la prorogation de l’état de siège. Et pour arriver à donner de nouveaux éléments de cette prorogation, il était question que les différents ministres soient écoutés par les sénateurs.

Les différents ministres ont donné des explications précises que nous ne pouvons pas livrer ici, puisque ce sont des rapports qu’on va d’abord donner au Bureau. C’est au niveau du Bureau qu’on les donnera à la plénière”, a renchéri José Mpanda, qui a également promis la poursuite de cet exercice jusqu’à avoir toute la lumière sur la question.

“Et ce périple d’auditions va pouvoir continuer, avec notamment, la ministre des Affaires étrangères. Elle devra nous parler un peu de la résolution 2773 et d’autres résolutions qui ont été prises. Nous attendons également la ministre des Affaires sociales qui doit venir expliquer pour les déplacés internes. La Commission mixte va continuer à travailler. Mais, au fur et à mesure, nous serons obligés de faire rapport aux membres de la plénière pour leur expliquer”, a conclu le président de la Commission mixte Défense, Sécurité, Frontières et Relations extérieures du Sénat.

Il est important de noter que ces auditions permettront aux élus des élus d’autoriser, si besoin, la prochaine prorogation de l’état de siège en s’appuyant sur de nouveaux éléments fondés sur l’évolution de la situation sur le terrain.